J’imagine que tout comme moi vous éprouvez une grande satisfaction à déguster vos délicieuses tomates tout au long de l’été. Mais lorsque l’automne se pointe le nez, peut-être redoutez-vous la fin de cette jouissance? Que vous ayez cultivé un seul plant de tomates ou une trentaine comme j’ai l’habitude de faire, sachez qu’il existe des stratégies pour que le plaisir de consommer nos tomates, qu’elles soient fraîches ou transformées, se prolonge le plus longtemps possible. Se gaver de tomates Rien n’égale la saveur des premières tomates fraîchement cueillies au jardin. À partir de la mi-juillet jusqu’à la mi-septembre (ou plus tard si vos tomates sont cultivées en serre) c’est le moment de se gaver de nos délicieuses tomates fraîches au fur et à mesure des récoltes. Alors que les tomates cerises se dégustent comme des bonbons tout en jardinant, le sandwich aux tomates et les salades de toutes sortes prennent du gallon avec nos savoureuses tomates du jardin. Quand la... Lire la suite >
On oublie trop souvent que l’eau qui sort du robinet est une eau potable. Pour ce faire, elle a dû être traitée et transportée sur de grandes distances avec toutes les conséquences écologiques et économiques que cela comporte. Pourtant l’eau de pluie est une manne qui tombe du ciel. Lorsqu’un récupérateur est utilisé pour la stocker, l’eau de pluie devient très utile pour arroser le jardin, humidifier le compost, laver le patio ou même l’auto. Les Québécois sont parmi les champions utilisateurs d’eau potable. Un titre peu honorable si l’on considère que nous consommons 250 litres d’eau par personne par jour au niveau domestique, soit le double de la moyenne mondiale. Et que dire du fait que le quart des habitants de la terre n’a pas accès à l’eau potable. De bonnes raisons pour repenser notre usage de l’eau. Pour tous les jardiniers qui ont accès à un terrain, la récupération de l’eau de pluie est avec le compostage domestique... Lire la suite >
Ça y est, vos semis et vos plantations du printemps sont terminés au potager et vous êtes fier du travail accompli. Mais voilà qu’un beau matin, vous observez un ou plusieurs dommages. Pas de panique! Avant de sortir les «armes de destruction massive» et ainsi causer plus de torts que de bien, prenez le temps de réfléchir à la situation. Si vous m’interpelliez de façon impatiente en disant «Lili, j’ai un problème dans mon potager. Qu’est-ce que je fais, qu’est-ce que je fais?». Je serais tenté de vous répondre: «Je ne peux rien pour vous. Vous êtes trop pressé». L’approche écologique n’est pas une approche de solution toute faite. Il faut prendre le temps d’évaluer la situation. D’ailleurs, l’écologie se définit comme étant la science qui étudie les relations entre les êtres vivants et leur milieu. Si vous désirez vraiment jardiner de façon écologique, il faut «étudier» et non pas appliquer bêtement des recettes. C’est pourquoi, lorsque survient un dommage au potager,... Lire la suite >
Découvrez l’ABC du compostage domestique, 1re partie. Ça y est, vous avez au moins un composteur et vous l’avez placé dans un secteur stratégique de votre terrain, soit d’accès facile de la cuisine et du jardin, à proximité d’un point d’eau et si possible dans un secteur mi-ensoleillé. C’est le moment de passer à l’action. Bien qu’il existe plusieurs méthodes pour faire du compost, voici les deux que je recommande, soit la méthode de l’accumulation graduelle et la méthode en une opération. La méthode de l’accumulation graduelle Il s’agit de la méthode la plus commune. Commencez par mettre une bonne couche de matériaux bruns au fond du composteur. Puis au fur et à mesure, de leurs disponibilités, ajoutez les matériaux verts (les résidus de cuisine et les résidus de jardin). Ajoutez de temps à autre des matériaux bruns. Visez un ratio de trois pour un, soit trois parties de matériaux bruns pour une partie de matériaux verts. Si vous compostez... Lire la suite >
Vous songez à vous initier au compostage domestique ou vous en faites déjà, mais cela ne donne pas les résultats escomptés? Je vous invite à lire ce petit guide du compostage domestique. Ainsi, vous saurez tout au sujet de cette pratique éconologique (économique et écologique), comme je les aime. Et si vous cherchez des arguments pour convaincre les membres de votre clan, lisez mon article précédent Choisir le compostage domestique. Qu’est-ce que le compost? Le compost est le résultat de la décomposition contrôlée de la matière organique. En nature, la matière organique se décompose naturellement. Dans un boisé naturel par exemple, les feuilles tombent au sol, elles se mélangent avec les végétaux en place, les animaux morts et leurs excréments. Qu’on le veuille ou non, toute cette matière organique se décompose grâce à la participation d’un ensemble de petites bestioles, dont les micro-organismes et les vers de terre. Il en résulte un humus (une belle terre noire qui sent bon)... Lire la suite >
J’ai commencé à offrir des formations sur le compostage domestique au début des années 1990. Depuis, j’ai formé plusieurs milliers de personnes à cette pratique qui me fascine toujours autant. Mes débuts ont été modestes, car le sujet était alors marginal. Je me rappelle avoir donné une formation devant une seule personne au site de démonstration en compostage domestique du Jardin Roger Van den Hende. Progressivement, de plus en plus de citoyens se sont intéressés à cette pratique. Au début des années 2000, le compostage domestique a connu ses heures de gloire. Il m’est arrivé alors de recevoir plus de 150 participants à certaines de mes formations. Si aujourd’hui, mon nom est parfois associé à la tomate, à cette époque c’est le compost qui prenait le plus de place dans ma carrière. Pas étonnant que plusieurs me surnommaient «Madame compost». Malheureusement, la popularité du compostage domestique est en baisse depuis que la collecte des matières organiques est installée dans plusieurs... Lire la suite >
Je suis toujours émerveillée devant le spectacle coloré que nous offrent les feuilles des arbres lorsque l’automne s’installe. Et puis, quel plaisir de jouer dans les feuilles tombées au sol, et ce, tant pour les petits que pour les grands qui ont gardé leur cœur d’enfant! Mais, ma fascination se transforme rapidement en désolation lorsque j’observe des centaines de sacs de feuilles qui s’entassent le long des rues afin qu’elles soient gérées par nos municipalités. Dommage, car il est beaucoup plus écologique de les valoriser à la maison. Ainsi, on évite les effets négatifs du transport des feuilles et même de l’énergie dépensée pour les gérer en gros volume d’une quelconque façon. Bref, il faut savoir que lorsqu’il est question de pratiques écologiques, le cycle le plus court est toujours préférable. Lorsque c’est possible, les matières organiques qui sont produites sur notre terrain devraient rester sur notre terrain. Alors, pourquoi offrir vos feuilles à votre municipalité quand il est relativement... Lire la suite >
Ce n’est pas un secret, j’ai une réelle passion pour les tomates et j’adore la transmettre. Ce qui n’est pas difficile considérant que je ne suis pas la seule à apprécier la «reine du potager». J’ai l’habitude de dire que l’été serait trop triste sans au moins un plant de tomates. Mais en y repensant, je crois que trois plants, c’est un minimum. Un plant de mini-tomates que l’on consomme comme des bonbons, un plant de tomates de table pour les indispensables sandwichs et enfin un plant de tomates italiennes pour les sauces. En ce qui me concerne, je cultive habituellement entre 30 et 40 plants dans mon petit jardin urbain. Mais durant l’été où j’ai écrit mon livre, La tomate de la terre à la table, j’ai planté 120 plants de tomates de variétés différentes. Ce fut une année de récolte extraordinaire. Je me suis gavée sans compter en plus de faire des réserves de toutes sortes, car je... Lire la suite >
Quiconque a déjà cultivé la menthe dans son jardin connaît bien la propension de cette dernière à s’étendre bien au-delà de l’espace qu’on aimerait lui allouer. Heureusement, il existe une stratégie pour cultiver et profiter de cette herbe délicieuse sans risquer l’envahissement. La menthe, en bref La plupart des menthes sont originaires de l’Europe et de l’Asie. Elles sont utilisées comme herbes culinaires et médicinales depuis l’Antiquité. Il existe sur le marché plusieurs centaines d’espèces et de cultivars de menthe. Certaines ont été développées pour leurs odeurs et leurs saveurs, d’autres pour l’aspect ornemental de leur feuillage. On retrouve des menthes qui sont très piquantes, pendant que d’autres sont plutôt sucrées, mais toutes les menthes contiennent l’huile essentielle caractéristique: le menthol. Ce produit naturel ou sa version synthétique est d’ailleurs largement utilisé dans l’industrie alimentaire et pharmaceutique. Pensez aux dentifrices, aux bonbons, aux chocolats, aux pastilles et aux sirops. D’ailleurs, la menthe est connue depuis longtemps pour faciliter la digestion... Lire la suite >
Aimez-vous la coriandre ? J’ai remarqué que plusieurs personnes adorent la coriandre alors que d’autres l’ont carrément en horreur. Ce qui est certain, c’est que peu de gens sont indifférents à la saveur intense des feuilles de coriandre. Bref, on l’aime ou on ne l’aime pas. Moi, je l’adore ! Mais ça n’a pas toujours été le cas ! Il y a une dizaine d’années, j’étais de ceux qui n’aimaient vraiment pas la coriandre. Mais, ne reculant devant rien pour maîtriser sa culture afin de transmettre mes connaissances, je la cultivais année après année. Et quand je passais à côté des plants, je me risquais à grignoter un petit bout de feuille. Au début, je grimaçais, puis progressivement, j’ai appris à apprivoiser la coriandre au point où je suis devenu accro. La coriandre, de son nom latin Coriandrum sativum, est une des plantes condimentaires les plus utilisées partout dans le monde. On la cultive principalement pour la saveur de ses feuilles,... Lire la suite >