Je dis «verrue» et tout de suite, vous pensez à … crapaud! Cette petite créature, souvent mal aimée à cause de mythes tenaces, est en réalité un allié précieux pour votre jardin. Oubliez les idées préconçues sur leur apparence soi-disant gluante et pleine de verrues. Le crapaud d’Amérique est une charmante créature qui mérite toute notre attention et notre admiration de jardiniers. Ne pas manger les crapauds! Savez-vous que les fameuses verrues dont on affuble les crapauds ne sont en réalité que des glandes produisant une toxine pour se protéger des prédateurs? Les manger ou les lécher n’est pas du tout recommandé: de quoi être bien malade et ne plus jamais toucher à un crapaud! Mais ne vous inquiétez pas, à moins de les manger (ce que je ne recommande pas!), les crapauds d’Amérique ne sont pas du tout toxiques pour les humains, et vous n’aurez pas de verrues si vous les touchez. Idéalement, il ne faut quand même pas les... Lire la suite >
J’ai une grosse roche. Je l’aime d’amour. C’est ma roche! Elle est là naturellement, recouverte par la mousse et entourée d’iris sauvages. Elle a même un arbre comme amant! J’adore ma roche. Dommage qu’elle soit derrière ma maison, je voudrais que tout le monde puisse la voir: REGARDEZ MA BELLE ROCHE! Les roches, c’est naturel. Je ne vous apprends rien. Je sais que dans la terre, dans le jardin, on aime moins tomber dessus, car ça nuit à l’enracinement profond ou même au drainage dans le cas d’une très grosse roche. Mais en aménagement, ça peut être l’élément WOW de votre devanture. Mon article du jour se veut une inspiration. Avez-vous des roches chez vous? Vous ne savez pas quoi en faire? Ou au contraire, vous voudriez les utiliser, mais ne savez pas trop que chercher ou comment intégrer ces éléments? Voici quelques idées pour vous! La roche-jardinière Ma grosse roche fait sans doute partie de cette catégorie. Laissez la... Lire la suite >
Vous avez sûrement vu des photos ou vidéos de personnes qui mettent leurs boutures dans l’eau avant de les transférer dans du terreau. Pourtant, Larry Hodgson a toujours suggéré de le faire directement dans la terre. Voici ce qu’il avait à dire: «Ce n’est pas une bonne idée de faire des boutures dans l’eau, même si cette vieille technique est encore couramment pratiquée. Pourtant, cela semble si facile: on plonge une tige dans un verre d’eau et on la place dans un emplacement moyennement éclairé et à la température de la pièce, des racines se forment et — eurêka! — on a une nouvelle plante! Mais… très souvent, le jeune plant meurt peu après qu’on le transplante dans du terreau. Pourquoi?Les racines produites dans l’eau ont de la difficulté à survivre au transfert dans un milieu terrestre. C’est que les racines qui se forment dans l’eau s’acclimatent à un milieu aquatique. Quand vous transférez la bouture en pleine terre, les... Lire la suite >
J’ai déjà lu un commentaire conseillant de couper les hampes florales disgracieuses des hostas, leurs fleurs étant de moindre intérêt visuel… Oui, carrément! Couper ces fleurs qui ne sont pas tournées dans le bon sens pour faire le plaisir de nos yeux d’humains géants qui regardent le monde floral du dessus. C’est extrême, non? Je me doute que la communauté du Jardinier paresseux ne partage pas ce point de vue, mais, curieux que vous êtes, vous vous demandez sûrement pourquoi certaines fleurs sont tournées vers le bas. Après tout, ça peut sembler contre-intuitif puisqu’on imagine les pollinisateurs (papillons ou abeilles) plus intéressés aux plantes «faciles d’accès». En fait, il existe deux raisons générales qui ont influencé l’évolution de ces fleurs s’ouvrant vers le sol. Les pollinisateurs Il est faux de croire que les propagateurs de pollen viennent tous du ciel et encore plus faux de croire qu’ils préfèrent de poser sur une fleur facile à voir. Parmi les pollinisateurs, on... Lire la suite >
C’est mon cinquième été à la maison et je n’ai pas encore fait mon aménagement paysager. Je passe beaucoup plus de temps à m’occuper de mon jardin qu’à une quelconque plate-bande. Ce n’est pas faute d’avoir essayé, pourtant! Il y a deux ans, j’ai acheté deux beaux pruniers. Je me suis dit que ça serait joli, peu d’entretien, et comme ça se mange, ça fait mon bonheur. Mais il est là le problème… Ça se mange. Les prunes? Non, les pruniers… Des infestations dans mes pruniers.. Infestation après infestation, ils n’ont pas vraiment grossi en deux ans. En fait, l’un d’eux est même (presque) mort. La première année, les chenilles spongieuses leur ont fait du tort, puis les scarabées japonais s’en sont mêlés. Quand je me suis procuré un piège à hormones, ça a réglé le problème, mais il était trop tard, un de mes pruniers était entièrement défolié et sec. Je reviens à mon arbre: même s’il avait l’air... Lire la suite >
Audrey a vérifié pour nous ce qui se passe quand on plante nos semences à l’extérieur trop tôt en saison. Regardez sa vidéo pour voir les résultats!
Il y a fort à parier que si vous êtes un jardinier d’extérieur, vous croisez bon nombre de vers de terre durant la belle saison. Des petits, des gros, des courts, des longs, des roses, des bruns, des beiges… Avez-vous déjà remarqué à quel point ils sont nombreux? La plupart restent cachés dans la terre et vous ne les voyez même pas. C’est sans doute la bestiole que vous croisez le plus dans votre terre! Mais, est-ce que c’est une bonne chose? Franchement, on est tellement habitués à les voir qu’on en déduit que leur présence est normale, mais est-ce vraiment le cas? Les vers de terre: espèces exotiques envahissantes au Québec Pas très exotique un ver, vous allez me dire? Et pourtant, ils n’auraient rien à faire ici, si ce n’était pas de la colonisation de l’Amérique il y a quelque 500 ans. Avant cela, il n’y avait pas vraiment de vers de terre dans le nord de l’Amérique.... Lire la suite >
Ah!… L’ortie et sa mauvaise réputation! Ça pique, ça brûle, c’est dangereux, c’est envahissant… Et pourtant, c’est aussi une plante absolument incroyable pour la nature, votre santé, et en cuisine. C’est sans doute parmi les plantes comestibles les plus intéressantes et, comme elle est passablement envahissante, elle est aussi pratiquement inépuisable en nature! La plante Originaire d’Eurasie, la grande ortie, ou Urtica dioica, s’est installée partout dans le monde (sauf peut-être aux pôles parce que tsé… il n’y a pas grand-chose qui pousse là -bas). Elle aime les sols riches en azote et la mi-ombre. C’est à peu près tout ce qu’il y a à savoir sur cette plante si vous désirez la cultiver. Pour s’en débarrasser, il paraît que planter quelques patates au travers suffirait à la priver d’azote, mais bon, j’ai lu ça sur un site Web sans sources, alors je ne peux pas garantir l’exactitude de l’information. Moi, je préfère la manger pour la contrôler. Mais… ça pique!... Lire la suite >
Nos ancêtres la pratiquent depuis des générations et ça ne fait qu’une centaine d’années que nous semblons avoir presque perdu cette pratique. Et pourtant, la nature pourrait s’en porter bien mieux si ses ressources étaient plus exploitées. Aujourd’hui, on parle de l’éthique et de l’écologie de la cueillette sauvage! Rangez vos faux, éteignez le bûcher: je vous explique dans cet article pourquoi la cueillette est une bonne chose, mais surtout, comment bien la faire. Pourquoi cet article sur la cueillette responsable? Première des choses: j’assume tout ce que j’écris, même si vous n’êtes pas toujours d’accord. Vous avez tout à fait droit à votre opinion et ces divergences sont une magnifique richesse qui entraîne des discussions intéressantes. MAIS! Je veux aussi m’assurer que mon propos est bien compris, et c’est particulièrement important quand on parle de cueillette sauvage. J’ai vu plusieurs commentaires doutant du bien-fondé de mes pratiques et… j’ai pleuré pendant trois jours… OK, non, c’est pas vrai. Mais... Lire la suite >
Récemment, je suis allée au Biodôme. C’est amusant, car la plupart des gens y vont pour voir les animaux, mais moi, jardinière paresseuse à l’affût de sujets d’articles, c’est aux plantes que je me suis intéressée. Ce que j’ai appris sur les végétaux, et particulièrement ceux dans la jungle tropicale, est vraiment cocasse, étonnant… et même ironique. Si vous croyez être les seuls à devoir rempoter, tuteurer, tailler, gérer les pestes, détrompez-vous: les gens du Biodôme (et certainement de plusieurs autres institutions zoologiques à travers le monde) sont aux prises avec les mêmes problèmes… mais en version grandeur nature! Si vous ne connaissez pas le Biodôme, il s’agit de l’un des 5 musées d’Espace pour la vie présentant des écosystèmes naturels dans un vaste espace intérieur. Le visiteur suit le sentier et peut admirer tout autour de lui la nature sauvage, autant végétale qu’animale (voire minérale). Cinq écosystèmes y sont présentés: la forêt tropicale, la forêt laurentienne, le Golfe du... Lire la suite >