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De la tête aux pieds: tout ce qu’il faut pour jardiner en toute sécurité

Au nombre de fois que ma blonde doit tout répéter, je crois bien que j’ai perdu un tantinet d’ouïe! C’est probablement parce que je portais rarement des bouchons d’oreilles ou un casque antibruit lorsque je travaillais comme paysagiste. Pendant ma carrière, j’ai évolué comme ouvrier, chef d’équipe et chargé de projet. Un chantier d’aménagement, c’est parfois comme une garderie: je devais avoir des yeux tout autour de la tête. Les ouvriers ne se souciaient pas toujours de leur sécurité, alors je devais le faire pour eux. Ayant commencé au bas de l’échelle moi-même, je comprends: il arrive si peu d’accidents qu’on a vite l’impression que ça n’arrive qu’aux autres. Mais il suffit d’une seconde d’inattention pour que tout bascule. Un accident peut laisser des traces pour la vie. Qu’est-ce que vous avez dit? Je ne vous entends pas! Ah oui, vous avez raison. Il faut être aussi vigilant au jardin, peut-être même encore plus, parce qu’on n’est pas toujours aussi... Lire la suite >

Les Journées québécoises de l’horticulture : semer la nature, récolter la communauté

Si vous lisez régulièrement ce blogue, en particulier mes articles, vous savez probablement que j’entretiens un lien particulier avec les sociétés horticoles et autres associations de jardinage. J’ai passé une grande partie de ma jeunesse à visiter des jardins et à participer à des activités aux côtés de mon père, le communicateur horticole Larry Hodgson, qui a collaboré avec ces groupes tout au long de sa carrière, notamment en leur présentant des conférences. Quand j’étais jeune, nous avions une parcelle dans un jardin communautaire local, dans notre quartier de Québec, où j’ai grandi. C’est là que j’ai appris les bases du jardinage potager. J’ai passé d’innombrables heures à jouer dans le jardin Van den Hende avec les enfants des autres membres de la société horticole, pendant que les adultes vaquaient à leurs occupations. Aujourd’hui encore, je suis étroitement lié à diverses associations et je donne régulièrement des conférences pour des organisations horticoles. Une tradition enracinée dans la communauté Je suis... Lire la suite >

Le Pelargonium ‘Alexandre’ : une création québécoise née de passion et de persévérance

Certains végétaux portent en eux une histoire bien plus riche que leur apparence ne le laisse deviner. C’est le cas du Pelargonium ‘Alexandre’, une nouvelle variété développée au Québec, issue d’une mutation inattendue… et de huit années de travail patient et rigoureux. Petite précision botanique Bien que plusieurs le surnomment à tort géranium, le Pelargonium ‘Alexandre’ fait partie du genre Pelargonium, distinct de celui des véritables géraniums vivaces que l’on retrouve souvent en plate-bande. Cela dit, l’usage populaire étant bien ancré, il est encore courant d’entendre parler de «géraniums annuels» lorsqu’on fait référence aux pélargoniums comme celui-ci. Premiers pas d’Alexandre Tout a commencé en janvier 2017, dans les serres des Jardins André Carbonneau à Louiseville quand une bouture de Pelargonium ‘Crystal Palace Gem’ a présenté une variation spontanée: un feuillage vert très clair, presque lumineux, surmonté de fleurs simples, orange-corail, portées avec élégance. Intrigués par cette mutation naturelle, Rock Giguère, communicateur horticole bien connu, et André Carbonneau, horticulteur passionné, décident... Lire la suite >

Que faire en mai? Calendrier du jardinier paresseux

On a beau être paresseux, à un moment donné, il faut s’activer! Et le mois de mai, c’est le moment idéal pour le faire. Soins des semis, transplantations, plantations, tailles, divisions, compost à brasser… on se remet tranquillement en marche. Heureusement, on peut au moins repousser la tonte de la pelouse jusqu’à ce que les pissenlits aient fini de fleurir, en participant au Défi Pissenlits. Et si on tolère un peu de désordre, on peut aussi réduire ou éliminer le ménage des plates-bandes, ou du moins laisser les résidus de taille au sol. Cela permet aux insectes qui y ont hiverné d’émerger en paix… et ça nourrit le sol naturellement. Mieux vaut tard que trop tôt Chaque journée chaude et ensoleillée ravive notre envie de jardiner! La belle saison approche, mais au mois de mai, la météo est trompeuse: les journées peuvent être agréables, mais les nuits restent fraîches, parfois même ponctuées de gels légers. Au début du mois, le... Lire la suite >

Redonnez vie au terreau de vos bacs et contenants

Si vous êtes comme moi, vous jardinez en contenants: sur une terrasse, sur un balcon ou dans une section du terrain qui ne permet pas la culture en pleine terre. Dans mon cas, c’est simplement parce que je n’ai pas de terrain. Parfois, c’est parce que le sol est contaminé ou tout simplement parce qu’on souhaite ajouter de la verdure sur une surface pavée. Et pour d’autres, ce sont des raisons de santé ou d’accessibilité qui rendent les bacs surélevés, les pots ou les sacs de culture plus pratiques. On est nombreux à cultiver en contenants… et c’est une approche différente de celle du jardinage en pleine terre. Culture en pleine terre versus en contenant Dans un potager en pleine terre, le sol est vivant: il contient des minéraux, des insectes, des micro-organismes, des vers… et tout ce beau monde travaille ensemble pour aérer la terre, drainer l’eau et décomposer la matière organique. En contenant, le terreau est un milieu... Lire la suite >

Jour de la Terre : ouvrir les yeux sur la biodiversité

Célébré pour la première fois en 1970, le Jour de la Terre mobilise aujourd’hui plus d’un milliard de personnes chaque année, dans près de 190 pays. Cette journée rappelle l’urgence d’agir face aux crises environnementales et encourage des gestes concrets pour la planète. Pour protéger la biodiversité: ouvrons les yeux En 2025, la campagne du Jour de la Terre Canada invite les citoyennes et citoyens à «ouvrir les yeux» pour protéger la biodiversité. Observer, comprendre, agir: c’est le cœur de cette invitation. Il s’agit d’apprendre à voir la richesse du vivant autour de nous, à reconnaître le rôle des espèces, à prendre conscience des menaces qui pèsent sur elles… et à poser des gestes concrets pour les protéger. La biodiversité, à quoi ça sert? La biodiversité est un vaste réseau vivant où chaque espèce joue un rôle essentiel. Elle repose sur trois piliers: la diversité des espèces, la diversité génétique (variabilité au sein d’une espèce) et la diversité des écosystèmes... Lire la suite >

Plante-moi ça dans garnotte: plates-bandes en bordure de rue

On a vu, dans l’article La maudite garnotte dans la pelouse, qu’est-ce qu’on fait avec ça?, comment prévenir et nettoyer les accumulations de sable et de gravier utilisés comme abrasifs pendant l’hiver et qui se retrouvent dans la pelouse. Mais que peuvent faire les pauvres jardiniers paresseux s’ils ne veulent pas voir le devant de leur terrain se détériorer, sans pour autant devoir tout nettoyer chaque printemps… ni endurer la vue des fameuses toiles de protection? Avec un peu d’efforts maintenant, il est tout à fait possible de créer des plantations adaptées à ce type d’environnement. Rappelez-vous la règle d’or du choix des végétaux: la bonne plante à la bonne place. On doit choisir des végétaux adaptés aux conditions d’un endroit donné pour avoir du succès avec son jardin. Or, dans la situation qui nous occupe, le sol se minéralise peu à peu. Pourquoi ne pas s’adapter et remplacer la pelouse en bordure de rue en plates-bandes composées de plantes... Lire la suite >

Limiter l’enchantement : un jardin résistant aux licornes

Le 9 avril marque la Journée mondiale de la licorne, soulignant le retour des ces bêtes fantastiques après leur grande migration hivernale, période durant laquelle elles se réfugient hors du temps et de l’espace, dans des lieux accessibles uniquement aux cœurs ouverts des enfants. Avec leur retour, les jardiniers paresseux se retrouvent parfois aux prises avec ces êtres magiques qui raffolent des endroits foisonnants de couleurs, d’imagination, de vie et de joyeux désordre — bref, des jardins où la nature reprend ses droits. Un espace un peu fou, où les sentiers serpentent et les plantes débordent des bordures, constitue un véritable aimant à licornes. Cependant, leur présence n’est pas sans quelques inconvénients. Ces créatures majestueuses se régalent de fleurs sucrées gorgées de nectar, piétinent sans scrupule les plantes sensibles avec leurs sabots scintillants, et laissent parfois derrière elles de petites crottes — certes délicieuses, mais redoutables pour les bottes des jardiniers distraits. Plantes qui attirent les licornes Les licornes sont... Lire la suite >

Le secret d’un aménagement paysager extérieur réussi (et pourquoi beaucoup de gens se trompent)

Quand on parle d’aménagement paysager et qu’on essaie de créer un espace extérieur qui nous plaît vraiment, ce sont souvent les mêmes problèmes qui surgissent. D’abord, il y a le trop-plein d’idées. L’inspiration déborde: photos enregistrées, plantes coups de cœur, aménagement rêvé… mais en fin de compte, tout reste flou. On aime tout, mais on ne sait pas comment assembler le casse-tête. Le résultat? Un jardin qui part dans toutes les directions, sans cohérence, sans intention claire. Parfois, c’est l’inverse: on se sent dépassé avant même d’avoir commencé. Trop d’éléments à considérer, pas assez de temps, aucune idée par où commencer… alors on repousse. On se dit qu’on verra plus tard. Et plus tard devient jamais. Ou pire: on fonce sans plan, pris dans une sorte d’urgence printanière. Le classique de l’achat impulsif. On va à la pépinière juste pour «regarder» et on revient avec 30 plantes. Sauf que – surprise! – on n’a aucune idée où les mettre. Alors... Lire la suite >

La maudite garnotte dans la pelouse, qu’est-ce qu’on fait avec ça?

Dans Surprise! La neige peut fondre sans votre aide, Larry Hodgson exprimait sa frustration envers les pelleteux du printemps qui poussent la neige de leurs terrains sur la voie publique. Pourtant, cette neige est bénéfique pour la pelouse: elle l’isole des gels du début du printemps et fournit de l’eau précieuse à la nappe phréatique, qui remontera ensuite par capillarité au fil de la saison. Ce qu’il n’a pas mentionné, par contre, c’est la maudite garnotte qui s’accumule le long des rues, sur la pelouse, quand la neige fond. Un beau cadeau des souffleuses municipales… Ne transformez pas le trottoir en patinoire! Au Canada, il est généralement interdit de déposer la neige sur la voie publique, bien que certaines municipalités offrent des exceptions sous conditions. Il est donc préférable de consulter les règlements municipaux pour connaître les règles applicables chez vous. Projeter la neige dans la rue ou sur le trottoir peut nuire à la circulation des piétons, des cyclistes... Lire la suite >