Votre premier semis de tomates
Photo: canadianfoodfocus.org
Par Larry Hodgson
Si, de toute votre vie, vous n’avez jamais fait un seul semis, pourquoi ne pas commencer cette année avec la plante la plus cultivée à partir de semences: la tomate? Et cultiver les tomates n’a jamais été aussi populaire.
L’engouement pour l’agriculture urbaine, récemment démontré par l’énorme augmentation du nombre de jardiniers citadins qui ont fait un potager sur leur terrasse, leur balcon, dans leur petite arrière-cour ou un jardin communautaire durant le confinement de la pandémie COVID-19 en 2020, démontre que l’intérêt des citoyens des villes pour la culture de leurs propres légumes est très fort et qu’il s’étend à toutes les générations. Oui, de nos jours, le jardinage n’est plus seulement l’apanage des baby-boomers, mais aussi des générations X, Y, Z…
La tomate est doublement intéressante comme première expérience de jardinage en ce qu’elle est particulièrement facile à cultiver à partir de semences. Mais, sauf dans les climats les plus doux, comme le sud de la France, il faut quand même la démarrer à l’intérieur, car elle demande une longue saison de culture avant de commencer à produire des fruits. Si on la sème en pleine terre dans les régions aux étés le moindrement courts, la plante n’aura pas le temps de produire des fruits avant l’arrivée du froid à l’automne.
Voici comment faire.
Les préparatifs
D’abord, assemblez vos matériaux.
Il vous faudra du terreau pour semis ou pour plantes d’intérieur, de préférence un terreau contenant déjà des mycorhizes (champignons bénéfiques), des pots, un plateau et un dôme assorti et des semences de tomate.
Il faut acheter les semences et le terreau (n’utilisez jamais de terre prélevée dans le jardin, généralement contaminée de maladies et d’insectes), mais vous avez probablement déjà tout ce qu’il faut comme pots (il suffit de nettoyer méticuleusement et de percer un trou au fond de tout contenant approprié: pot de margarine, barquette de champignons, fond de boîte de lait, etc.) alors que les contenants en plastique transparent dans lesquels on vend des brioches, des fruits et du poulet cuit font d’excellentes mini serres: le fond sert de plateau, le haut de dôme.
Quant aux outils, vous trouverez tout ce qu’il faut dans la cuisine: cuiller (elle servira de mini-pelle!), couteau, vaporisateur, etc. Une théière peut même replacer l’arrosoir traditionnel!
Quand semer?
Pour produire de jeunes plants de tomate prêts à transplanter en plein air, mais pas trop avancés, il ne faut pas les semer trop tôt. Habituellement, on les sème 6 à 8 semaines avant la date du repiquage. Donc, vous devez essayer de calculer quand, dans votre région, non seulement il n’y a plus de risque de gel, mais que le sol et l’air seront suffisamment réchauffés pour ne pas ralentir la croissance des jeunes plants (nuits de 10 °C et plus).
Au Canada, les dates suivantes, basées sur votre zone de rusticité, peuvent être utiles:
Zones de rusticité 1-2: 7 mai
Zone de rusticité 3: 1er mai
Zone de rusticité 4: 15 avril
Zone de rusticité 5: 1er avril
Pour mes lecteurs européens, je vous laisse faire le calcul vous-même.
Choix de variétés
Je ne peux donner que des conseils très vagues pour le choix des variétés: tout dépend de vos attentes.
Les tomates déterminées (qui arrêtent de pousser à une certaine hauteur et sont plus hâtives) sont idéales pour la culture en pot; les grandes tomates indéterminées (qui poussent à l’infini et qui produisent jusqu’aux gels) ont plus leur place en pleine terre ou dans de grands bacs.
Peut-être préférerez-vous des tomates cerises qui se croquent individuellement ou qu’on utilise en salade ou dans les soupes, de grosses tomates à trancher pour faire des sandwichs ou des tomates italiennes pour faire de la sauce? Des tomates rouges, roses, jaunes, blanches, vertes ou noires?
Si vous allez jardiner en pleine terre, je vous suggère de rechercher des plantes résistantes aux maladies, notamment au mildiou de la tomate, comme ‘Jasper’, ‘Fantastico’ ou ‘Mountain Magic’.
En ce qui concerne la qualité gustative, la tomate ‘Tasti-Lee’ a conquis bien des gourmets, alors que je préfère la tomate cerise ‘Sungold’ (d’ailleurs, il paraît que cette variété est désormais la tomate la plus cultivée au monde dans les potagers domestiques!).
Enfin, ‘Brandywine’ plaira sans doute aux gens qui cherchent une variété patrimoniale au goût d’autrefois.
Mais à vous de choisir: il existe des centaines de variétés de tomates et certainement au moins une qui conviendra à vos besoins.
Comment faire
Quand vient le temps de faire votre premier semis, voici quoi faire, étape par étape.
1. Le semis
- Commencez par humidifier le terreau. Versez-en dans un bol ou seau, puis ajoutez de l’eau tiède et remuez pour que le terreau soit uniformément humide. Vous voudrez qu’il soit de la consistance d’une éponge essorée.
- À l’aide d’une cuiller, versez du terreau dans le contenant choisi. Laissez toutefois un rebord de 1 à 1,5 cm libre de terreau pour faciliter l’arrosage.
- Faites de petits trous de 3 mm de profondeur (environ trois fois la hauteur de la graine) dans le terreau.
- Placez deux graines dans chaque trou (le doublon est au cas où l’une des graines ne germerait pas).
- Recouvrez de terreau.
- Vaporisez d’eau tiède pour tasser un peu le terreau.
- Mettez le ou les pots dans un plateau et recouvrez-le du dôme transparent.
- Transportez votre mini serre dans un emplacement chaud (21 à 24 °C) et bien éclairé, mais pas au soleil direct.
- Tant que les pots sont sous le dôme, aucun arrosage ni entretien particulier n’est nécessaire.
2. À la germination
- La germination aura lieu assez rapidement, en 5 à 10 jours habituellement. Dès que les petits semis seront debout et que leurs deux premières feuilles (les cotylédons) seront bien épanouies, enlevez le dôme pour augmenter l’aération.
- Si deux semis lèvent dans un même emplacement, coupez le plus faible des deux avec des ciseaux.
3. Bien éclairer
- Placez maintenant le plateau à l’endroit le plus ensoleillé dont vous disposez. Vous pouvez aussi placer les semis sous une lampe fluorescente ou DEL réglée à 16 heures par jour.
- Si vos semis poussent devant une fenêtre, faites faire un quart de tour aux pots tous les quatre ou cinq jours, sinon ils pencheront en direction du soleil.
4. Bien arroser
- Surveillez le terreau: dès qu’il est sec au toucher, arrosez délicatement. Tout surplus d’eau se drainera dans le plateau par le trou de drainage. Videz le plateau de son contenu en eau après 15 minutes.
5. Repiquage
- La croissance des jeunes tomates est rapide. Quand les feuilles des plants partageant un plus grand contenant commencent à se toucher, il est temps de les repiquer dans de petits pots individuels (tasse en styromousse, contenant de yogourt, etc.). Si les plants sont plantés dans de petits alvéoles, transplantez-les aussi dans de plus grands contenants d’environ 10 cm de diamètre.
- Déterrez les plants avec une cuiller, les tenant par une feuille (jamais par la tige, sinon vous pourriez l’écraser par accident) et déposez la motte de racines dans un trou préalablement préparé dans le nouveau pot.
- La plantule peut être enterrée jusqu’à la base des cotylédons (les deux premières feuilles, différentes des feuilles matures): cela donnera un plant plus solide.
- Replacez les semis à l’emplacement éclairé.
6. Après le repiquage
- Continuez d’arroser au besoin (quand le terreau est sec), ajoutant maintenant un engrais soluble à l’eau au quart de la dose recommandée par le fabricant une fois par semaine.
7. Acclimatation
- Quand le temps le permet (les tomates craignent les nuits inférieures à 10 °C et peuvent être sérieusement endommagées à 4 °C), commencez à acclimater vos plants aux conditions extérieures: quelques jours à l’ombre, quelques jours à la mi-ombre, quelques jours au soleil, mais soyez prêt à les rentrer si on annonce du temps froid.
8. Transfert à l’extérieur
- Quand il n’y a vraiment plus de risque de températures fraîches (surveillez la météo qui donne désormais des prédictions assez fiables 2 semaines à l’avance), repiquez les plants en pleine terre ou dans de gros pots. Il leur faut un emplacement ensoleillé et un sol riche et meuble.
- En transplantant, enterrez la base de la tige jusqu’au-dessous de la feuille inférieure, car la tomate a la capacité de s’enraciner sur la partie enterrée de sa tige.
- Complétez la plantation en arrosant bien.
9. Entretien estival
- Continuez d’arroser durant l’été quand la terre s’assèche, ajoutant de l’engrais à l’eau si vous les cultivez en pot.
- Installez une cage à tomates sur les variétés indéterminées ou faites-les monter sur un treillis.
- La floraison suivra sous peu et la fructification aura lieu quelques semaines plus tard. Il ne restera plus qu’à manger les délicieux fruits de vos labeurs!
Bon jardinage!
Pour en apprendre plus sur les semis, procurez-vous le livre Les semis du jardinier paresseux, fraîchement réédité et offert dans les bonnes librairies.
Est-ce qu’il doit y avoir un trou dans le fond du pot, lors du repiquages des tomates !!
Oui pour que les racines ne pourrissent pas à cause du surplus d’eau.
Toujours!
Super article. C’est une expérience intéressante à essayer. Merci M. le Jardinier paresseux.
Quelle sorte d’engrais liquide nous devons prendre pour nos semis ainsi que pour nos légumes dans un jardine urbain (bacs)? Merci
Tout engrais soluble conviendrait. Si vous préférez biologique, choisissez un engrais biologique. Explications: https://jardinierparesseux.com/2021/02/08/les-plantes-ne-savent-pas-lire-les-etiquettes-dengrais-2/
Bonjour,
Votre article ici est vraiment bon. Pour ma part, j’adore les tomates – et c’est un souvenir agréable de me rappeler combien mon défunt père et moi partagions cette passion pour les tomates, partant du semis jusqu’aux sandwiches toastées !
Sur votre conseil (cf. un de vos anciens de vos articles), j’ai commencé en 2017 à cultiver les Sun Gold en 2017, dont vous reparlez ici – j’avais fait venir les graines de West Coast Seeds – et, vraiment, c’est un enchantement. J’étais étonnée qu’il n’y ait aucune perte de goût, comparé aux tomates rouges, ce qui, selon mon expérience, arrive parfois avec les variétés jaunes plus insipides parce que moins acides (j’imagine que c’est la raison de cette perte de saveur). Mais la Sun Gold dépasse toutes les attentes. Du bonbon !
Elle a toutefois une durée de perfection très limitée ! Il faut la cueillir juste à point car dès que son état de mûrissement est atteint (elle nous tombe alors littéralement dans la main), elle se fendille et perd alors beaucoup de sa saveur, à mon goût du moins. Et cueillie trop tôt, c’est idem (pas ce goût exceptionnel qu’elle a quand cueillie à point). Je la cultive quand même tellement elle est savoureuse : un peu plus de plants et le surplus perdu (trop mûr) va à nos poules qui en sont ravies !
Cette année, j’ai toutefois vu sur le site de Perron (qui, soit dit en passant, vend désormais lui aussi la Sun Gold), une autre variété qui semble lui être bien parente, soit la Sweet Gold F1 dont on précise qu’elle ne se fendille pas.
J’ai acheté des graines pour les tester cette année (2021) et je pourrai comparer. En attendant, si vous connaissez cette variété, pourriez-vous nous dire si le goût est aussi bon que celui de la Sun Gold et s’il y a des conseils de culture particuliers la concernant ?
Merci !
Bonjour Michèle.
Merci de ces commentaires et en particulier de partager avec les lecteurs jardiniers votre expérience sur les variétés goûteuses de tomates. Votre enthousiasme me donne envie de toujours multiplier davantage les variétés à tester, en particulier la Sungold que je ne connais pas (le nom lui-même est prometteur !). Je ne sais d’ailleurs pas si on peut la trouver en France.
Pouvez-vous me faire savoir, au vu de votre expérience concrète, si cette variété est sujette à des maladies et les précautions que vous prenez éventuellement en matière de traitement ? J’ai connu quelques déceptions en la matière et je suis malheureusement de plus en plus enclin à privilégier la résistance aux maladies plutôt que le goût.
Je vous remercie.
Olivier
Bonjour Olivier,
Je ne sais pas ce qui vous sera utile de mon expérience car je vis au Québec dans une région relativement froide (Gaspésie, bord du Fleuve sur le littoral) alors je cultive mes petites tomates (je ne parle pas des grosses tomates ici, encore plus exigeantes en chaleur) de trois façons, soit 1) en contenant en serre 2) en contenant dans un endroit abrité des vents, presque toujours forts ici et 3) en pleine terre. Je vous parlerai ici seulement des Sun Gold. Rappel ou précision : les SunGold (désormais TSG) sont des plants indéterminés et qui montent assez haut. Je vais écrire ce qui suit assez rapidement, alors excusez les coquilles et les fautes, l’idée étant simplement de partager mon expérience.
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A) RENVOI
Avant de vous partager mon expérience, je pense que vous aimeriez lire, si ce n’est déjà fait, l’article écrit par M. Hodgson en 2015, sur le présent site : « Ma tomate préférée », par Jardinier paresseux, 2 avril 2015.
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B) MON EXPÉRIENCE
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1) Dans ma serre. Je transplante un ou deux plants, semés à l’intérieur, dans de grosses poubelles de 80 litres (plastique de qualité et pas chères) avec environ 8 bons trous de drainage percés au fond. Sur ce fond, je mets un géo textile pour éviter que la terre ne sorte par les trous. Le résultat va de bon à moyen – il y fait peut-être trop chaud, je ne sais pas. Cela dit, le grand avantage de la serre est que j’ai des TSG plus longtemps car le froid prend assez tôt ici à l’automne (d’où la difficulté et même impossibilité de cultiver des grosses tomates de manière satisfaisante dehors, la saison étant trop courte).
Je n’ai pas vraiment de tomates plus tôt qu’avec la méthode 2 dont je parle plus bas – un peu, quand même, mais pas de manière vraiment significative. Cela dit, si je partais quelques semis plus tôt (début mars au lieu de fin mars, voire un peu avant ?), je pourrais certainement les mettre en serre avec une longueur d’avance et là peut-être avoir des tomates plus tôt. C’est une expérience que je vais faire l’année prochaine. Cette année j’essaie cette méthode avec une autre sorte de tomates (Tumbler)
Mon mélange de terreau est de la terre qu’une personne du village prépare avec ce qu’il ramène de différents gros travaux chez les cultivateurs du coin et il y ajoute du compost qu’il prépare idem. Très belle terre. Je mets cette terre, assez lourde, mais pas glaiseuse, au fond des gros contenants et je mets du terreau léger, du genre : sac de terreau pour jardinières, en surface. Je ne ménage pas le compost de fumier de mouton (commercial) qui n’est pas fort en nutriment (ex. 0,9, 0,4, 0,3) mais quand même magique avec tout. J’en mets au fond du trou avant de déposer mon plant de tomate et j’en remets en surface. Je fertilise régulièrement avec un engrais organique pour tomate (ici : marque Acti-sol / La mère poule) + d’autres ajouts de compost.
Pour soutenir les plants, je mets un gros et très fort bâton (genre tuteur en bois, environ 4.5 cm par côté) qui descend jusqu’au fond du pot et j’y attache la tige principale et les branches au fur et à mesure qu’elles gagnent en hauteur. J’ai peinturé en vert les tuteurs pour les protéger de la pourriture et je les range à l’abri des intempéries pour l’hiver. Les branches supérieures, qui deviennent lourdes au fur et à mesure que les tomates grossissent, sont en plus attachées à des ancrages dans le toit de la serre. Les TSG font d’assez gros plants !
Je ne me suis jamais préoccupée d’enlever les gourmands. Je devrais peut-être, mais ce que mes plants produisent nous suffit, alors, je ne m’encombre pas de cette procédure.
Pour les tomates dans la serre, pour la fécondation, je les aide en passant une brosse à dent électrique près des fleurs pour que le pollen se distribue sur les autres fleurs. Un conseil de M. Hodgson, de mémoire, la vibration de la brosse à dent électrique imitant le travail du ‘bourdon’ qui, encore de mémoire, est quasiment le seul insecte ici à pouvoir libérer le pollen (oui, : voilà, j’ai vérifié ! C’est dans l’article suivant : « Pollinisez vos tomates avec une brosse à dents! », 8 août 2016, sur ce site – à lire, très intéressant comme tout ce que rédige le JP ! ).
L’année dernière, 2020, j’ai négligé cette opération (faite juste une fois au lieu de trois ou quatre fois comme les années précédentes) et je pense que cette négligence a nui à la production … Cela dit, l’année 2020 n’a toutefois pas été une bonne année ici pour les tomates en général, selon un producteur commercial du coin, qui fait des cultures abritées, à mi-chemin entre la serre et le plein champ, climat oblige.
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2) Dehors en contenant. Dans un endroit sud /sud-est bien abrité des vents, venant ici trois côtés et souvent en rafale, je fais la même chose qu’en 1 (même mélange de terreau dans poubelles de 80 litres). Ces contenants placés dehors nécessitent moins d’arrosage que dans la serre car il y fait beaucoup moins chaud, mais plus la saison avance et que les racines se développent, plus ils exigent des arrosages fréquents. Je mets les mêmes bâtons que dans la serre. Les contenants étant adossés à un enclos de gros grillage (sur lesquels on attache des panneaux des polycarbonates pour couper le vent du large), j’attache parfois le bâton à ce treillis.
Pour tous les plants dehors (ici et en 3, plus bas), je mets aussi des cages à tomates commerciales grand format (fait en forme de cône) et j’y ‘enfile’ des sacs de polythène coupés sur le dessus de manière à pouvoir les ouvrir quand il fait beau soleil. Tout cela doit être très bien attaché pour ne pas s’envoler au vent ! ?
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3) Enfin, je mets habituellement deux autres plants dehors, dans un endroit pas trop exposé au vent (pas facile à trouver ici !), mais avec du soleil (mon problème étant que les endroits abrités du vent font de l’ombre en PM et plus la saison avance, plus cette ombre est contraignante). Pour tenir, c’est le même ‘kit’ de tuteurage qu’en 2, soit des gros bâtons enfoncés dans la terre (environ 0,75 m) + des cônes en métal recouverts de pellicule plastique que je peux ouvrir pour aérer, etc. Ces plants produisent beaucoup plus tard que ceux décrits au point 2 ci-dessus, ce qui fait mon affaire car ça étire un peu plus la saison.
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Tous ces détails sont vraiment reliés à mon environnement et ne vous seront peut-être pas très utiles, je ne sais pas. Pour le reste, les TSG ne m’ont pas semblé avoir des exigences particulières différentes des autres tomates. Mais je ne suis pas une experte. Lire le texte de M. Hodgson dont j’ai donné la référence plus haut, au point A)
Je ne répèterai pas ce que j’ai dit plus haut dans mon commentaire auquel vous réagissez, sur le fendillement qui est le seul défaut de ces petites merveilles. J’ai hâte d’essayer la variété Sweet Gold F1, comme je disais.
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C) GRAINETIERS EUROPE
Je termine avec ce que j’ai trouvé pour les fournisseurs en France, cherché par curiosité – 2 exemples. 1) 1) Graines Baumaux .fr : le code (no article) pour les tomates Sungold F1 est 1770557. 2) Villaverde .fr, sous le nom de ‘Tomate Sungold f1 (cerise jaune)’ no de référence 49-001ZTK. 3) Etc.
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Bonne expérience à vous !
Michèle
Bonsoir Michèle.
Je vous remercie infiniment de votre réponse et du temps que vous avez bien voulu me consacrer dans ces explications précises.
Effectivement, nous cultivons des tomates dans des conditions bien différentes, puisque je jardine dans le sud de la France (département du Var, dans la plaine, à proximité de la Méditerranée), donc un climat bien chaud et sec (à l’exception, certaines années, d’un orage ponctuel), dans des étés qui se prolongent.
Nous partageons cependant la contrainte du vent, ici le mistral (dont on dit qu’il “rend fou”), assez présent certaines années et moins d’autres (comme durant l’été 2020). A ce sujet, je découvre, dans l’article de monsieur Hodgson et dans vos explications, les cages à tomates que je ne connaissais pas.
J’ai effectivement trouvé la tomate sungold et sa “version” F1 dans le catalogue Baumaux, ainsi que l’article de monsieur Hodgson qui lui est consacré et je vous en remercie (je suis un “jeune” abonné à ses articles passionnants).
Je mesure le travail et les efforts que vous accomplissez chaque année pour avoir le bonheur d’effectuer une récolte de tomates. Je suis impressionné et je m’engage désormais à ne plus jamais “râler” en quoi que ce soit concernant leur culture.
Je vous remercie de nouveau et vous souhaite une bonne soirée.
Olivier
J’aimerais savoir quel engrais que l’on met sur les semis! Merci vos articles sont toujours interessants!
Cela n’a aucune importance. Explication: https://jardinierparesseux.com/2021/02/08/les-plantes-ne-savent-pas-lire-les-etiquettes-dengrais-2/
N’est-il pas préférable de choisir un engrais avec calcium ? Il me semble avoir lu un article de vous (ou une vidéo, je ne me rappelle pas) qui précisait ce pont ? De mémoire encore, vous parliez des produits Acti-Sol ?
J’ai été “obligé” de faire la promotion de cet engrais à cause d’un contrat qu’avait le fournisseur avec l’émission de télévision que je faisais à l’époque. (Non pas que ce n’est pas un bon engrais, mais je n’aime pas faire la promotion des produits commerciaux.) Je me suis alors limité à répéter l’information sur l’étiquette, qui n’est pas incorrect en soi, sans donner mon avis. Je n’ai donc pas abordé la question de si le calcium était vraiment util.
Bonjour,
Merci pour tous ces bons conseils. Je suis encore un peu confus en ce qui concerne le repiquage. La date de départ des semis doit-elle être basée sur le premier repiquage qui a lieu à l’intérieur (votre point 5), ou le second, qui a lieu à l’extérieur (point 8)?
Nicolas
Point 8.
Bonjour,
Un lien pour faire une pouponnière pour tomates : https://www.tomatofifou.fr/culture/culture-de-la-tomate/127-pouponniere-high-tech
A bientôt.
Bonjour et merci pour vos superbes chroniques.
J’aurais une petite question pour vous.
Mes semis de tomates allaient tres bien mais depuis 7 semaine ils ont commencés à avoir les feuilles qui tournent, que dois-je faire? Dommage du ne pouvoir vous faire parvenir une photo de mes petits.
Merci encore.
Désolé depuis 7 jours 🙂
Cher lecteur / Chère lectrice,
Je vous remercie pour votre question et pour l’intérêt que vous portez à mon blogue. Mes lecteurs sont très importants pour moi.
Cependant, à la suite de l’augmentation de la popularité du blogue Le jardinier paresseux, il ne m’est malheureusement plus possible de répondre aux questions qui me sont acheminées par écrit. Il n’y a tout simplement pas suffisamment d’heures dans une journée!
Je vous invite alors à utiliser l’outil de recherche sur la page du blogue pour voir si un billet passé pourrait répondre à votre interrogation.
Bon jardinage!
Vous m’avez aidé à sauver mes tomates l’an passée que j’avais laissé par erreur au froid et j’ai eu un super jardin. J’ai 100x 100′ et 120 plants de tomates , 60 de piments . et oignons concombres et plusieurs autres légumes . J’ai même fini ma saison avec 30 citrouilles et 10 melons d’eau . Je m’essaie cette année avec des céleri-rave et à date ils ont déjà 2 ” de haut . Ca fait beaucoup de produits , je m’amuse mais beaucoup de pioche à faire car je ne veux pas mettre de plastique de rang. Je vous suis depuis longtemps . Merci pour tous ces bons conseils.
?
Bonjour, je n’achète plus de terreau (contenant plastic, mauvais bilan carbone) et mes semis marchent aussi bien avec la terre du potager enrichi au foin auto-produit et au fumier du voisin. Votre conseil ne me semble donc pas adapté à mes résultats !
Bonjour jardinier paresseux,
J’ai effectué mon semis de tomates et autres légumes il y a déjà 5 semaines. Ils sont bien sortis et paraissent en bonne forme. Mais depuis ils végètent, pas d’évolution, ils restent au stade de 2 cotylédons. Qu’ai-je raté ? que puis-je faire pour les aider à redémarrer ?
Merci du temps que vous prendrez pour la réponse.
[…] début avril, c’était au tour du chou frisé, du persil, de l’aneth et bien sûr, des tomates, le classique du potager. Il commence à y avoir du monde dans la place! Mais ce n’est pas fini! […]
Bonjour,
Les Cotylédons de mes semis de tomates tournent au rouges et semble sechés sur le plantule. Pourtant le tube del est installé à 13 cm de la tète des plantules, le del est allumé environ 12 heures par jour, le terrau