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Que faire en mars? Calendrier du jardinier paresseux

Le printemps débute officiellement le 20 mars. Les jours de 12 heures et plus stimulent la croissance des végétaux, et le cerveau des jardiniers, en dormance depuis des mois. Aux mois d’avril et mai, plusieurs jardiniers auront les mains pleines avec leurs semis et peut-être avec des travaux extérieurs, mais en mars, on peut encore se permettre de procrastiner un peu. Il y a toutefois quelques petites choses à faire avant d’être trop occupé ou si vous avez évité de le faire au mois de février, comme moi! Que faire en mars? Semez les plantes qui apprécient un départ hâtif La saison des semis intérieurs commence doucement en mars. Attention: beaucoup de jardiniers commencent trop tôt, entraînant des plants hauts et étiolés. L’objectif est d’avoir des plants jeunes et vigoureux pour une croissance accélérée à l’extérieur. Voici quelques semis à partir au début mars et à la mi-mars. Achetez vos bulbes d’été Les bulbes d’été, tels que bégonias tubéreux, cannas, callas,... Lire la suite >

Prenez les oiseaux sous votre aile

Quelqu’un m’a récemment demandé pourquoi la population d’oiseaux avait considérablement diminué dans son jardin. J’étais tenté d’être alarmiste, mais la vérité est que les populations d’oiseaux varient selon les saisons. Ce qui peut sembler être une disparition d’oiseaux dans une cour peut simplement faire partie de ces fluctuations normales. Les populations d’oiseaux varient en fonction de divers facteurs. Les changements dans l’approvisionnement en nourriture amènent les oiseaux à se déplacer pour se nourrir de manière optimale. Les conditions météorologiques peuvent déplacer temporairement les oiseaux. Des populations élevées de prédateurs peuvent aussi réduire leur nombre. Occasionnellement, des épidémies peuvent provoquer une forte réduction des populations. Les modifications de l’habitat, telles que le déboisement ou l’aménagement du territoire, peuvent altérer les types et les nombres d’oiseaux observés. Mais ça ne veut pas dire qu’il n’y ait pas de raisons de s’inquiéter. Il y en a! Le déclin des populations d’oiseaux En 2019, une étude approfondie sur les populations d’oiseaux aux États-Unis et... Lire la suite >

Repiquer à l’intérieur ou pas?

Quelques semaines après avoir semé vos graines de fruits et légumes à l’intérieur, elles ont germé et grandi. Maintenant, elles ont 4 à 6 feuilles et on vous dit qu’il faut absolument repiquer ces plantules. C’est une étape essentielle de la production de semis à l’intérieur, nous dit-on parfois! Pourtant, je ne transplante que rarement mes semis. Comment est-ce possible? Je vous l’explique, mais avant, quelques précisions. Le repiquage On utilise le mot repiquage de différentes façons, mais à la base, il s’agit de prendre une plante et la mettre dans un autre contenant ou emplacement. On peut aussi le remplacer par les termes «transplantation» ou «replantation». Souvent, cependant, on utilise «repiquage» pour désigner la transplantation de jeunes plantules qui ont été semées en vrac dans un plateau à germination et puis transférées dans des pots individuels, ou pour parler du fait de rempoter un semis dans un plus gros pot. Pourquoi repiquer? Bien évidemment, en prenant de l’ampleur, vos... Lire la suite >

Un jardin sublime: à la découverte des Jardins du Grand-Portage

Il y a une vingtaine d’années, je me suis installé à Saint-Apollinaire avec ma blonde de l’époque (maintenant propriétaire du Potager ornemental de Catherine). On avait comme projet de démarrer une entreprise de jardinage-maraîcher sur la terre de ses parents. Équiterre avait déjà commencé, en 1996, à développer l’agriculture soutenue par la communauté, les fameux «paniers bio», un type d’agriculture où le client s’engage à acheter à l’avance une part des récoltes d’un agriculteur local pour une période définie, ce qui offre à l’agriculteur une garantie de revenus en début de saison et la possibilité de planifier la production et les récoltes. Pourtant, il y avait peu d’information spécifiquement sur ce type d’agriculture peu mécanisée, encore moins pour le Québec. À la rencontre d’Yves Gagnon Les livres d’Yves Gagnon, créateur avec sa conjointe Diane Mackay des Semences du Portage, La culture écologique des plantes légumières et La culture écologique pour petites et grandes surfaces nous ont accompagnés dans nos débuts.... Lire la suite >

Les semences préférées des semenciers, 2e partie

Hier, six semenciers québécois nous ont présenté des graines uniques, leurs favorites ou ayant une signification particulière pour eux. En voici 6 autres qui nous présentent leurs semences préférées! Grandma Nellie’s Yellow Mushroom Catherine Sylvain Le potager ornemental de Catherine Mon haricot préféré! Nous le produisons depuis 2010. Dès la première année de culture, ça a été un coup de cœur. C’est le haricot jaune le plus charnu qui existe. Chaque printemps, il est sur ma liste de semis à faire absolument, parce qu’un été sans Grandma Nellie’s Yellow Mushroom dans le jardin, ça me rend un tout petit peu triste… Récolter mes haricots pour le souper n’est pas une corvée, c’est un moment de dégustation et de plaisir. Comme il est grimpant, on le récolte debout. En plus, il est jaune, donc plus visible que les verts, et il est gros, ça remplit vite le panier. C’est un haricot qui peut faire peur, avec sa description de ‘gros charnu’... Lire la suite >

Les semences préférées des semenciers, 1re partie

C’est le temps des fêtes! Non, pas les fêtes de Noël et du jour de l’An, mais plutôt le temps des fêtes des semences. À travers le Québec, le Canada et le monde, la saison des fêtes de semences commence en janvier et se poursuit jusqu’en mars, quand vient alors le temps des semis! Sur ma terrasse urbaine, j’ai un espace limité pour essayer de nouvelles variétés de plantes potagères, je n’ai donc pas beaucoup de suggestions à vous faire. Mais je connais des gens qui s’y connaissent mieux que moi: les semencières et semenciers! Qui de mieux en effet pour nous conseiller? Vous pouvez bien sûr aller à leur rencontre à votre fête des semences locale, mais aujourd’hui, je vous donne un avant-goût. J’ai demandé à des producteurs de semences du Québec de choisir leurs semences préférées, des nouveautés ou simplement quelque chose qu’ils ont envie de vous faire découvrir. Allons voir ce qu’ils ont à nous suggérer! Tomate... Lire la suite >

Baies d’hiver pour attirer les oiseaux

Au cÅ“ur de l’hiver, lorsque le paysage est recouvert de neige, il peut être difficile d’attirer une grande variété d’oiseaux dans votre jardin. Bien que les mangeoires remplies de graines et de suif soient des stratégies courantes, elles sont souvent insuffisantes. Pour vraiment attirer une variété d’espèces aviaires, il faut assurer un approvisionnement constant en fruits tout au long de la saison. Les oiseaux tels que les jaseurs, les cardinaux et les gros-becs sont particulièrement attirés par les arbres fruitiers, les arbustes et les vignes. Ces plantes leur fournissent non seulement de la nourriture, mais aussi un abri contre les rigueurs de l’hiver. L’essentiel est de choisir une flore qui conserve ses fruits tout au long de l’hiver, assurant ainsi une source de nourriture régulière à ces visiteurs à plumes. De nombreuses options Parmi les nombreuses possibilités, citons le houx, avec ses baies d’un rouge éclatant, et le pommetier, dont les petits fruits persistent pendant les mois froids. Le sorbier... Lire la suite >

La main verte : la technologie au service du potager

Il y a maintenant longtemps, lorsque j’étais jardinier maraîcher, chaque hiver je préparais mon potager à l’aide d’un plan dessiné sur du papier quadrillé avec un crayon de plomb. Je dessinais mes planches et les légumes qui s’y trouveraient, me référant aux dessins des années antérieures pour faire une rotation de culture. Je notais dans mon tableau les fruits et légumes qu’on avait choisis, les périodes de croissance à l’intérieur, de repiquage, d’acclimatation, de transplantation, de récolte, etc. Plusieurs années plus tard, après être devenu concepteur d’aménagement, l’ordinateur a remplacé le papier et le crayon. Mon plan était fait dans un logiciel de dessin et mon tableau est devenu une feuille de calcul. Mais le principe est resté le même. Si j’ai longtemps attendu avant de passer à la prochaine étape technologique, celle des applications et logiciels dédiés à l’horticulture et l’agriculture, c’est qu’ils n’étaient pas adaptés à mes besoins ou, pire encore, ils étaient remplis de fausses informations ou... Lire la suite >

Que faire en février? Calendrier du jardinier paresseux

Les jardiniers nordiques ne sont peut-être pas sortis de leur torpeur hivernale, mais, avec les jours qui allongent, le signal que le printemps approche est donné à nos plantes. Voici quelques activités de jardinage que vous pouvez commencer à faire en février, quoiqu’on puisse souvent attendre le mois de mars pour la majorité. Semez les plantes qui apprécient un départ très hâtif. La saison des semis intérieurs commence surtout en mars… et tant mieux, car la lumière qui parvient à nos semis est faible en ce début de février et alors il faut presque nécessairement les faire sous une lampe horticole pour avoir du succès. Voici quand même quelques semis qui apprécient un départ très hâtif. Remplissez votre mangeoire à oiseaux En février, les oiseaux ont éliminé la majorité de la graisse qu’ils avaient stockée pendant l’été et l’automne précédents pour rester en vie. Ils ont du mal à trouver suffisamment de nourriture pour rester en vie. Une mangeoire à... Lire la suite >

Le repos du jardinier

Ouf! Quelle année! Je vous avoue que je suis un peu essoufflé. Après avoir été paysagiste pendant plus d’une décennie, je suis devenu éditeur du blogue Jardinier paresseux fin 2022, poursuivant ce qu’avait commencé mon père, Larry Hodgson, en 2014. J’ai donc échangé la pelle contre le clavier, tout en continuant mon travail de concepteur pour joindre les deux bouts. Beaucoup de travail, beaucoup de nouveautés, beaucoup d’apprentissages! Mon jardin en a souffert un peu! Pas que je m’en occupais beaucoup auparavant, paresse oblige, mais j’ai oublié de ressemer certaines choses, comme les laitues, et j’ai semé les concombres tellement en retard qu’ils n’ont pas produit. Et les mautadit pois, pourquoi est-ce que je n’arrive pas à en récolter, et pourquoi est-ce que je m’entête à en planter chaque année? Je dois avouer qu’avec tous ces manquements, il n’y avait pas beaucoup à manger dans mon potager d’automne! Une belle surprise, un beau succès Ce n’est pas qu’il n’y ait... Lire la suite >

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