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Confession d’une cultivatrice d’herbe à poux: les allergies au jardin

J’ai la chance de n’avoir aucune allergie. Zéro. Nada. Mon nez ne coule jamais au printemps, mes yeux ne piquent pas en été, et je peux me rouler dans un champ de marguerites sans crainte autre chose que les tiques. La seule exception? Une irritation cutanée quand je bataille avec des ronces. Mais ça, c’est plus une question d’épines que d’allergie!

Cette immunité m’a d’ailleurs joué un tour. Ignorante des symptômes qui affligeaient les allergiques chaque été, j’ai un jour gardé une vilaine plante dans mon jardin. Élégante, avec ses feuilles finement découpées comme de la dentelle, je l’ai trouvée plutôt jolie quand je l’ai vue surgir spontanément au coin de ma maison. Tellement, que je l’ai laissée pousser… Jusqu’au jour où un ami, les yeux rouges et le nez qui coulait, m’a lancé que j’avais de l’herbe à poux partout autour de ma terrasse…

Oups!

Photo: jason1766

Moi qui n’avais jamais eu à l’identifier, j’avais involontairement cultivé l’ennemi public numéro un des Québécois souffrant d’allergies!

Pourquoi toi et pas moi?

Notre système immunitaire est fascinant. Sa mission? Nous défendre contre les intrus. Sauf que parfois, il fait un peu trop de zèle. Comme mon chien qui se croit chien de garde et qui aboie non seulement contre les cambrioleurs, mais aussi contre les écureuils, le vent qui agite ma serre et même l’ombre des feuilles… Croyez-moi, je me sens TRÈS bien protégée à la maison!

Les allergies, c’est exactement ça: votre système immunitaire qui prend un pollen inoffensif pour un dangereux envahisseur. La première fois qu’il rencontre l’allergène, il ne se passe rien de visible, mais le corps fabrique des anticorps. C’est comme s’il prenait des photos et constituait un album des «suspects recherchés». Puis, lors des contacts suivants, ces anticorps reconnaissent l’intrus et déclenchent une cascade de réactions, dont la libération d’histamine – responsable des symptômes que nous connaissons tous: éternuements, écoulement nasal, yeux qui piquent… Sauf qu’avec un système immunitaire qui fait du zèle, on ne sent pas protégés de la même façon qu’avec mes chiens de garde!

Photo: Andrea Piacquadio

Mais pourquoi certains sont allergiques à l’herbe à poux et d’autres au bouleau? Pourquoi votre voisin éternue devant vos graminées d’ornement, alors que vos enfants y jouent à cache-cache sans problème?

C’est que chaque système immunitaire est unique, comme une empreinte digitale. Certains réagissent excessivement au pollen d’herbe à poux, mais ignorent complètement celui du pin. D’autres s’affolent devant la poussière des feuilles de ficus, mais tolèrent parfaitement bien les graminées. Et évidemment, les différents pollens étant en suspension dans l’air, invisibles, impossible de savoir lequel est responsable de vos terribles crises d’éternuements!

Le pollen voyageur vs le pollen sédentaire

Il existe deux grandes catégories de plantes si on les classe par leur méthode de pollinisation:

1. Les plantes anémophiles (du grec anemos qui signifie «vent»): Elles confient leur pollen au vent, qui le transporte au gré des courants. Pour maximiser leurs chances de reproduction, elles produisent des TONNES de pollen léger qui peut voyager sur des kilomètres. C’est le cas de l’herbe à poux, des bouleaux, des graminées… et devinez quoi? Ce sont les plantes championnes des allergies! Après tout, leur stratégie est littéralement de vous envoyer leur pollen dans les narines!

Fleurs de bouleau. Source: Espace pour la vie.

2. Les plantes entomophiles (du grec entomon qui signifie «insecte»): Elles font appel aux insectes pour transporter leur pollen. Celui-ci est plus lourd, plus collant, et reste généralement près de la plante, à moins qu’une abeille ne décide de l’emporter. Roses, pivoines, marguerites… Ces fleurs colorées et parfumées sont moins susceptibles de provoquer des allergies puisque leur pollen ne vole pas dans l’air.

Vous comprenez maintenant pourquoi l’herbe à poux, plante anémophile par excellence, est si problématique? Un seul plant peut produire jusqu’à un MILLIARD de grains de pollen par saison, et celui-ci est FAIT pour s’envoler. Il suffit d’UN SEUL grain par mètre cube d’air pour déclencher des symptômes chez une personne sensible. Pas étonnant que l’herbe à poux soit l’ennemi juré des pique-niques!

Quelques plantes allergènes répandues

Certaines plantes ont l’air tout à fait inoffensives, mais elles se révèlent être de vraies pestes (pour certaines personnes!) une fois qu’on les intègre dans notre espace. Elles ne portent pas d’épines, n’ont pas l’air menaçantes, et pourtant….! Voici quelques-unes de nos plantes les plus communes qui pourraient être responsables de vos réactions allergiques.

Herbe à poux

L’herbe à poux, dont je vous ai déjà parlé, est la reine des fourbes. Cette petite plante discrète, avec ses feuilles finement découpées, passe souvent inaperçue jusqu’à ce qu’elle commence à fleurir en juillet. Et là, c’est le drame pour 20 à 25% de la population québécoise! Elle est responsable de 50 à 75% des allergies saisonnières en août-septembre, surtout dans les régions de la Montérégie, de l’Estrie et de l’Outaouais. Dans certaines villes, il y a même des amendes si on ne l’enlève pas! Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle «l’ennemi public numéro 1» au Québec!

Graminées

Les graminées (ou Poacées, pour les puristes), ces herbes qui composent nos pelouses et prairies, sont la deuxième cause d’allergies après l’herbe à poux. Leur pollen, libéré en juin-juillet, provoque rhinite, yeux larmoyants et parfois même de l’asthme. Et dire qu’on s’acharne à cultiver des pelouses parfaites sans savoir qu’elles sont de véritables usines à allergènes!

Bouleau

Le bouleau, cet arbre emblématique de nos paysages, est aussi un grand responsable des allergies. Son pollen, libéré en abondance en avril-mai, est très allergisant et touche environ 15% des personnes au Québec. Si vous habitez dans une région boisée comme les Laurentides ou Lanaudière, vous connaissez probablement quelqu’un qui redoute le printemps à cause de ces arbres. Larry a d’ailleurs écrit un article sur les arbres allergènes, si vous voulez en savoir plus sur le sujet!

Ficus

Les Ficus, qui l’aurait cru, vos plantes d’intérieur aussi peuvent «attaquer» votre système immunitaire! La sève (et non le pollen, cette fois!) de cette jolie plante d’intérieur que tout le monde a dans son salon contient des protéines similaires à celles du latex. Si vous êtes allergique aux gants en latex, méfiez-vous de la sève du ficus! La poussière qui s’accumule sur ses feuilles peut aussi provoquer des crises d’éternuement chez les personnes sensibles, particulièrement en hiver quand nos maisons sont moins ventilées.

Photo: Justyna Grochowska

Il est souvent difficile d’identifier le coupable de nos allergies, d’autant plus que vous pouvez réagir à plusieurs plantes!

Le calendrier des éternuements

Au Québec, chaque saison apporte son lot d’allergènes. Voici un petit calendrier pour vous aider à trouver ce qui vous fait éternuer et/ou anticiper les périodes critiques:

Avril-mai

C’est le temps des bouleaux et autres arbres à chatons. Les saules, qu’on trouve près des rivières et dans les zones humides, ajoutent leur grain de pollen à l’équation, surtout dans les Laurentides ou en Mauricie. Et n’oublions pas le frêne, un arbre discret, mais sournois, commun en ville comme à Montréal ou Québec. Même les érables, pourtant emblématiques de nos forêts, libèrent un peu de pollen au printemps, bien qu’il soit moins agressif. Si vos amis commencent à annuler leurs visites printanières au chalet, vous savez pourquoi!

Juin-juillet

Les graminées (fléole des prés, pâturin, etc.) transforment votre pelouse de rêve en cauchemar pour les allergiques. Leur pollen, libéré en masse, provoque rhinite, yeux larmoyants et parfois asthme, surtout dans les régions agricoles comme la Montérégie ou le Centre-du-Québec. Les phragmites, ces roseaux géants qui colonisent les bords d’autoroute et les rives des lacs, en rajoutent une couche avec leur pollen léger. Et attention à l’armoise (Artemisia vulgaris), une herbe discrète qui pousse dans les terrains vagues, mais est aussi parfois cultivée de manière ornementale. Son pollen, bien que moins abondant que celui des graminées, commence à circuler dès juillet, faisant éternuer les plus sensibles. Si votre BBQ au bord du lac attire des invités qui reniflent, ce n’est pas juste l’odeur des saucisses!

Mi-juillet à septembre

L’herbe à poux vole la vedette avec son pollen ultra-allergisant, transformant les pique-niques en séances d’éternuements pour environ un Québécois sur quatre. Mais cette reine des champs et des bords de route n’est pas seule?! L’amarante, une cousine discrète qu’on trouve dans les jardins et les terrains vagues, libère elle aussi un pollen allergisant dès le mois d’août.

Et gare à la verge d’or (Solidago spp.)?: bien que son pollen, lourd et transporté par les insectes, soit rarement en cause dans les allergies respiratoires, sa floraison coïncide avec celle de l’herbe à poux, ce qui peut semer la confusion… et les éternuements. Et chez les personnes sensibles, se promener dans un champ de verge d’or peut malgré tout provoquer de légères réactions, notamment cutanées.

Verge d’or (Solidago spp.) Photo: amykrason

Septembre-octobre

Les moisissures s’en mêlent! Elles s’installent sur les feuilles mortes et les tas de compost, transformant votre râteau en arme à éternuements. Les spores, libérées lors des belles journées d’automne, aggravent rhinite et asthme. Et ce n’est pas tout! L’ortie, bien que connue pour ses poils urticants, peut encore libérer un peu de pollen en fin de saison.

Ça gratte, ça pique!

La sensibilité tactile aux plantes, c’est une tout autre chose! Ce n’est pas une allergie classique (comme celles provoquées par le pollen), mais plutôt une réaction de la peau au contact direct de certaines plantes. Et ça varie beaucoup d’une personne à l’autre!

Je vous ai mentionné les ronces? Eh bien mon conjoint, lui, ce sont les tiges et feuilles de tomates qui lui font rougir et boursoufler les bras pour quelques heures! Par contre, il peut cueillir l’ortie sans problème. C’est vraiment particulier de voir les différences de réactions d’une personne à l’autre pour les mêmes égratignures ou toxines! Mais comment ça fonctionne ces réactions topiques?

Poils urticants

Les poils urticants de certaines plantes sont les coupables les plus évidents. L’ortie en est l’exemple parfait: ses minuscules poils creux contiennent un cocktail d’histamine, d’acétylcholine et d’acide formique qui, au moindre contact, se brisent comme de minuscules éclats de verre et injectent ces substances irritantes dans votre peau. La sensation de brûlure immédiate est universelle – c’est une défense chimique de la plante, pas une allergie – mais certaines personnes y réagissent bien plus fortement et plus longtemps que d’autres.

Gros plan sur les poils urticants d’ortie (Urtica dioica). Photo: Frank Vincentz

Trichomes glandulaires

Les trichomes glandulaires sont ces petits poils collants qu’on trouve sur les tiges et feuilles des tomates, des aubergines et d’autres Solanacées. Ces poils libèrent des substances défensives contre les insectes, mais nos peaux n’y réagissent pas toutes de la même façon. Certains peuvent avoir de petites cloques à la suite de leur contact! Et ensuite, ils utilisent ça comme excuse pour faire récolter les tomates par les autres… hein, mon chéri? C’est correct, va jouer dans les framboisiers en attendant!

Épines et aiguillons

Les épines et aiguillons des ronces (justement), rosiers et autres plantes piquantes peuvent aussi provoquer des réactions très différentes. Là où certains n’ont qu’une légère marque rouge qui disparaît en quelques minutes, ma peau, elle, développe des plaques rouges qui démangent pendant des jours. Ce n’est pas seulement l’égratignure: certaines épines contiennent des substances irritantes qui peuvent accentuer la réaction.

Bref, les réactions de la peau, c’est une tout autre méthode de «souffrir» de la nature. Heureusement, c’est beaucoup plus facile d’identifier le coupable que dans le cas du pollen, et c’est aussi plus facile d’éviter de s’exposer.

Ce qui rend plus sensible au contact d’une plante qu’à une autre varie: chez certains, c’est vraiment une réaction du système immunitaire, chez d’autres, la peau peut présenter une sensibilité (coup de soleil, eczéma, peau sèche). Nous n’avons pas tous la même peau non plus! Certains ont une peau plus épaisse, plus difficile à blesser, ou ont plus de duvet, ce qui les protège dans une certaine mesure.

Photo: Anna Shvets

Stratégies pour un jardin moins allergisant

1. Privilégiez les plantes entomophiles dans vos plates-bandes: Optez pour des roses, des échinacées, des pivoines, des clématites ou des bleuets ornementaux. Leur pollen lourd reste sur la plante et ne viendra pas chatouiller les narines de vos invités.

2. Évitez les arbres et herbes anémophiles: Remplacez les bouleaux par des érables ou des pommiers ornementaux à faible potentiel allergique. Et bien sûr, traquez l’herbe à poux sans pitié!

3. Choisissez des plantes femelles: C’est possible pour les espèces dioïques (qui ont des plants mâles et femelles séparés). Les plants femelles ne produisent pas de pollen – ils le reçoivent!

4. Entretenez régulièrement votre jardin: Tondez souvent (mais pas TROP quand même!) votre pelouse pour empêcher les graminées de fleurir.

5. Créez des barrières naturelles: Plantez des haies denses (comme des cèdres, peu allergisants au Québec) pour bloquer le pollen venant de l’extérieur.

6. Évitez les plantes irritantes où vous passez: C’est assez logique, mais les rosiers et orties ne sont peut-être pas les meilleures plantes à mettre à moins d’un mètre de votre porte d’entrée!

7. Portez des gants appropriés et/ou manches longues pour jouer dans les plantes irritantes: Je sais, je sais, c’est le conseil LE plus utile de cette liste! Vous n’y auriez jamais pensé tous seuls, hein? Lavez avec du savon si jamais vous entrez quand même en contact avec l’ortie ou une autre plante qui vous fait réagir.

Photo: Keverne Denahan

8. La santé d’abord: Ayez vos antihistaminiques avec vous, particulièrement si vous avez une sensibilité accrue. On n’est jamais trop prudent! Tout d’un coup que vous arrivez chez vos amis et qu’ils cultivent l’herbe à poux sans le savoir, parce qu’ils trouvent ça joli!

Conclusion: la nature, mais en version douce

J’ai eu ma leçon avec mon épisode d’herbe à poux. Maintenant, je fais attention à ce que je laisse pousser dans mon jardin, non seulement pour mes visiteurs, mais aussi par respect pour mes voisins. Après tout, le pollen voyage sur des kilomètres! L’ironie, c’est que les plantes allergènes ne cherchent pas à nous nuire – elles essaient simplement de se reproduire. Ce n’est pas leur faute si notre système immunitaire fait des siennes!

Et vous, êtes-vous de ceux qui redoutent la saison du pollen ou de la taille des rosiers? Partagez vos expériences et astuces en commentaires!

Photo: Vladyslav Tobolenko

  1. Très intéressant ! Merci Audrey

  2. Les framboisiers sauvages qui poussent en groupe hyper serrés derrière la grange …Quand j’allais je vous assure que j’étais vêtue sans qu’aucun bout de peau ne soit visible, ces fruits sont tellement savoureux!

  3. Bonjour Audrey! Merci pour tes articles toujours super intéressant Chez moi à Québec, la ville nous incite à enlever l’herbe à poux, ce que je fais lorsque j’en vois. Il y a quelques années, la ville a refait une partie de la bordure de ma rue et a donc amputé une petite partie de mon terrain, qu’elle a ensuite rempli avec…..un sol contaminé d’herbe à poux! (Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais!) ….Pour ma part, je suis très sensible aux feuilles de concombres et de radis…..c’est pour moi très urticant et je dois mettre des gants lorsque je les manipule. Tôt au printemps, avant la « danse » du pollen, mon conjoint est systématiquement aux prises avec un nez qui coule….ce peut-il être les moisissures au sol qui lui amènent ces symptômes?

  4. J’aime tellement vos chroniques! Merci beaucoup!
    Un petit plus au lavage des mains. Selon ma dermatologue, il faut les laver à l’eau froide afin de refermer les pores de la peau. Ainsi, il y a moins d’irritants qui y pénètrent puisque l’eau chaude ouvre les pores.

  5. Wow!! Ça c’est tout un dossier, tellement riche, complet et pertinent! Un article à garder en référence!! Merci Audrey!

  6. Bonjour Audrey,
    Et l´herbe à puces ?
    Vous l´oubliez cette tenace hypocrite qui peut provoquer de violentes réactions cutanées de 24 à 48 heures APRÈS contact. Difficile de savoir où et qui si l´on ne connaît la vilaine qui peut être rampante comme le fraisier qu´elle adore, buissonnière comme le framboisier, son éternel copain ou grimpante après les arbres et poteaux comme la vigne et le virginia creeper à qui elle ressemble tellement. Elle avec ses 3 feuilles et l´autre 5. Souvent ensembles, entrelacées montants à 10 ou 15 mètres.
    Elle est même tenace au Round Up et peut revenir, parfois plusieurs mètres plus loin. NE PAS LA COMPOSTER, NI LA BRÛLER. SA SÈVE TOXIQUE PEUVENT SOUS LA COMBUSTION IRRITER LES VOIES PULMONAIRES ET CONSTITUE UNE URGENCE MEDICALE GRAVE, VOIR MORTELLE !!!

  7. Bonjour. Merci pour votre article. Je vous signale que la photo associée à l’herbe à poux dans votre publication ressemble beaucoup plus à de l’armoise vulgaire. L’endos des feuilles de cette dernière est presque blanc. L’armoise pousse plus tôt dans la saison. Il n’est pas rare de trouver des plants d’armoise de plus de 30cm en juin quand l’herbe à poux commence à peine à apparaître.

  8. Désolé mais La première photo n’est pas de l’herbe à puce/poux mais bien de l »ambroisie qui contribue aux allergies automnale

  9. Bonjour, merci pour vos explications très détaillées .
    Pour Nikita, la 1ere photo , peut-être aussi de l’armoise commune d’après l’application plantNet
    Les 2 plants seraient allergènes aussi !

  10. Quelle vilaine Audrey qui fait pousser des allergènes !!! Petits trucs pour enlever la « chaleur » de l’ortie : se frotter avec une feuille de plantain réduite en purée (ou une feuille douce et verte, le plantain a l’avantage d’avoir de grosses feuilles, bien sûr, évitez les feuilles d’ortie ;0) ou de la bonne vieille terre humidifiée de votre jardin. Rafraichissement garantie et disparition plus rapide des cloques.

  11. Dommage que l’accent ne soit pas mis sur l’herbe à poux tel que le titre le suggère. En écrivant sur tout (les allergènes), l’herbe à poux est noyée dans le tout et par le fait même elle est minimisée. Pourtant avec son pollen qui est de plus en plus volatile dû à l’augmentation de la chaleur dans un beau mélange de gaz carbonique, croyez-moi plus de personnes deviendront allergiques.

  12. J’ai la chance de n’avoir aucune allergie. J’ai expliqué le phénomène pendant 30 ans dans mes cours d’anatomie humaine. J’ai trouvé votre explication simple et excellente, facile à comprendre, direct and to the point comme disent les anglais. J’utilisais une autre image mais celle de votre chien est parfaite. Bon printemps.

  13. Moi, c’est l’herbe à puce ma bête noire… grrrrrr!

  14. Merci Audrey, tu nous instruis toujours.