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Plantes d’intérieur et terreaux

Quel terreau devrais-je utiliser? Voilà une question que se posent beaucoup de jardiniers quand ils commencent à s’intéresser aux plantes d’intérieur. Et la réponse du paresseux est fort simple: le terreau qui sort directement du sac de «terreau pour plantes d’intérieur», acheté dans une quincaillerie, conviendra pour la grande majorité des plantes. (Et le jardinier amateur devrait commencer par une plante commune et simple – oui, je sais que la dionée tue-mouche est très cool, mais ne serait-il pas préférable d’avoir une plante qui survive plus de deux semaines après son acquisition?)

Puis le jardinier amateur s’intéresse un peu plus à la culture des plantes d’intérieur et veut passer à des plantes de plus en plus complexes (encore une fois, on n’est pas à l’étape des dionées, mais peut-être à la plante rouge à lèvres ou au croton?). À ce moment, il commence à acheter compulsivement des plantes, à garnir chaque coin vaguement lumineux de sa maison d’amies vertes, à dévorer des ouvrages et des vidéos sur l’entretien des plantes d’intérieur et il se pose la question: quel serait le meilleur terreau personnalisé aux besoins de chacune de mes plantes?

Photo par Neslihan Gunaydin.

Qu’est-ce que le terreau?

En fait, le mot terreau ne désigne pas une composition précise: il suffit de comparer plusieurs marques de «terreaux pour plantes d’intérieur» pour voir qu’ils diffèrent considérablement les uns des autres. En effet, une grande variété d’ingrédients peut entrer dans la composition des terreaux, en voici les principaux.

La base du terreau

Fibre de coco

La fibre de coco provient de l’enveloppe externe et fibreuse des noix de coco. Elle est broyée et utilisée comme base de plusieurs terreaux. Plutôt homogène, elle est relativement aérée. Ses propriétés avec l’eau sont particulières: la fibre de coco retient bien l’eau quand elle est déjà humide, mais devient hydrophobe (c’est-à-dire qu’elle rejette l’eau) quand elle s’assèche complètement. Il faut alors l’immerger complètement pendant quelques minutes pour la réhydrater.

Comme la plupart des terreaux commerciaux sont composés d’une base de fibre de coco, si on laisse la terre sécher complètement, comme c’est recommandé pour les cactus, on peut avoir de la difficulté à la réhydrater: l’eau ruisselle entre la fibre de coco et les parois du pot, n’hydratant pas du tout la motte de terre. Le bassinage est alors requis. Photo de fibre de coco par Steve & Tracy.

Mousse de sphaigne

Cette mousse verte doit être plongée dans l’eau pour être humidifiée; elle retient alors bien l’eau, tout en permettant une aération inégalée des racines. Elle est donc très pratique pour les plantes épiphytes, qui ne poussent pas dans la terre.

La mousse de sphaigne vivante, à son état sauvage. Évidemment, quand elle est utilisée par les jardiniers, la mousse est morte et séchée. Photo par Mary Keim.

Tourbe blonde et tourbe brune

La tourbe blonde provient de la décomposition de mousse de sphaigne. Elle est utile, car elle est très aérée, mais retient quand même bien l’eau. Elle se décompose rapidement et doit donc être renouvelée. Plus la décomposition est avancée, plus la tourbe est foncée; la tourbe blonde devient éventuellement tourbe brune, bien qu’il s’agisse plus d’un gradient que d’une division claire. Plus elle est sombre, plus elle est grumeleuse. Le principal intérêt de la tourbe est d’être acide, permettant d’adapter les sols trop alcalins pour les plantes qui ont besoin d’un terreau acide. Cela étant dit, rares sont les plantes d’intérieur qui ont absolument besoin d’un terreau acide.

Tourbe de mousse de sphaigne, photo par Doug Beckers.

Les éléments drainants

Perlite

La perlite entre très souvent dans la composition des terreaux d’intérieur. On la reconnaît puisqu’elle est blanche et tend à remonter à la surface. C’est un matériau léger, issu d’une roche volcanique. Elle sert surtout à aérer les terreaux, mais retient également un peu l’eau: elle peut donc servir à faire enraciner les boutures, puisqu’elle est stérile.

Photo par Lusnem.

Boules de styromousse

Ces boules ressemblent à la perlite et agissent essentiellement de la même façon, sauf qu’elles ne retiennent pas l’eau. Elles servent à aérer les terreaux pour les plantes qui n’aiment pas la perlite. Attention lors de leur utilisation: elles devraient rester strictement dans les pots intérieurs et ne pas se mêler au jardin, car elles ne sont pas rapidement biodégradables.

Vermiculite

La vermiculite provient de mica expansé à la chaleur. Elle retient bien l’eau, tout en permettant une aération relative des sols. Elle favorise l’absorption de nutriments par les plantes, mais elle peut être un peu dispendieuse.

Évidemment, la vermiculite utilisée dans nos mélanges pour plantes doit être broyée plus finement. Photo par Jungle Rebel.

Sable et autres petites pierres

Le sable est un autre élément drainant qui réduit la rétention d’eau dans un terreau. Il existe plusieurs types de sable, selon la finesse du grain. Lourd de nature, il est surtout utile pour les plantes dont le système racinaire restreint permet difficilement de les ancrer dans leur pot.

Bien que le sable soit fin et se mêle bien au terreau, on peut aussi obtenir un effet similaire avec de petites pierres. Cela dit, il est parfois difficile d’obtenir un terreau uniforme, surtout si les pierres sont un peu grosses.

Attention à utiliser trop de sable: c’est un terreau beaucoup plus lourd que les autres vus précédemment, ce qui augmente considérablement le poids de la plante. Photo par Doug Beckers.

Écorce

Des morceaux d’écorce plus ou moins broyés peuvent être ajoutés au terreau pour réduire sa rétention d’eau. L’écorce n’est pas dispendieuse, mais elle peut avoir tendance à priver le sol de nitrogène, en l’utilisant lors de sa lente décomposition. On utilise également l’écorce pour aérer les terreaux, particulièrement pour les plantes épiphytes qui s’y accrochent dans la nature.

Pierre ponce

La pierre ponce est une autre pierre volcanique légère qui ajoute du drainage au sol et ne retient pas l’eau. Elle ajoute aussi des nutriments dans le sol, mais elle tend à être relativement dispendieuse. C’est encore un élément qui aère le terreau.

La pierre ponce également doit être broyée en fins morceaux avant d’être utilisée. Photo par James St-John.

Les facultatifs

Engrais

Il existe de nombreuses manières de fertiliser les plantes d’intérieur. Dans la plupart des mélanges commerciaux, les terreaux sont amendés avec des engrais à dissolution lente, qui ressemblent la plupart du temps à des «perles» bien rondes ou à de la perlite, parfois de couleur verte.

Ces ingrédients ne sont pas strictement nécessaires, mais bienvenus. On peut aussi ajouter du compost, maison ou acheté, ou du vermicompost, issu des déjections des vers de terre, qui est aussi très populaire.

Évidemment, un sol bien fertilisé nous évite de fertiliser lors de chaque arrosage, mais il ne faut pas oublier de renouveler le terreau, car l’engrais finit par être absorbé à la longue.

Charbon de bois horticole/charbon activé

Ce charbon, différent du charbon ordinaire, peut être ajouté au sol. Il augmente le drainage et a également des propriétés de fixation de l’engrais, c’est-à-dire qu’il l’absorbe et le diffuse lentement. Il réduit l’acidité du sol et peut aider le terreau à ne pas trop s’affaisser. C’est également un élément à remplacer fréquemment. Il est souvent présenté comme un moyen d’éliminer les bactéries et les odeurs, mais son efficacité est controversée.

Photo par Paul Simpson.

Champignons mycorhiziens

Il arrive souvent qu’on ouvre un sac de terreau de voir à la surface des taches plus pâles ressemblant à des œufs d’insectes. Panique! Horreur et damnation! À vrai dire, le plus souvent, il s’agit de champignons mycorhiziens pour lesquels le jardinier a en fait payé. Ce sont des champignons bénéfiques qui améliorent la qualité du terreau.

Pour plus d’informations, découvrez cet article.

Antifongique

Plusieurs produits peuvent servir de fongicide, qu’on utilise en cas de pépin ou en prévention. Ils permettent d’éviter la croissance involontaire de champignons dommageables, notamment pour l’empotage de plantes fragiles ou de boutures fraîches.

Personnellement, mon préféré est de rajouter un peu de cannelle dans mon mélange de terreau, mais on peut aussi utiliser du bicarbonate de sodium, du romarin ou de l’ail (je trouve que la cannelle sent quand même meilleur). Photo libre de droits retrouvée sur Pickpik.com

Terre de diatomée

La terre de diatomée n’est pas nécessairement un ingrédient qu’on mélange au terreau, mais on peut l’en recouvrir. Elle a un fort effet insecticide. Il vaut mieux l’utiliser seulement dans le cas d’infestation, car la terre de diatomée s’attaque à tous les insectes, même ceux qui sont bénéfiques.

Les éléments à éviter

Terre noire/tourbe noire

On utilise très rarement la terre noire pour les plantes d’intérieur… et c’est peut-être mieux comme ça. La véritable terre noire provient d’anciens marécages, elle est trop dispendieuse; ce qu’on retrouve au rabais sur le marché est souvent de la tourbe noire, pauvre en minéraux et acide à excès.

Le Jardinier paresseux était d’ailleurs plutôt critique de celle-ci.

Malgré ce que suggère cette photo d’Annija U, non, nous n’aimons pas vraiment la terre noire.

Terre de jardin

On ne recommande pas l’utilisation de la terre de jardin pour les plantes d’intérieur. Sa composition est trop variable pour qu’on puisse recommander son utilisation. Il est difficile de se protéger des insectes indésirables sans affecter négativement le microcosme naturellement présent dans le sol en tentant de le stériliser. De plus, sa composition plus ou moins riche en argile peut asphyxier les racines des plantes.

Où acheter les ingrédients de notre mélange de terreau?

La plupart des ingrédients présentés ci-haut se trouvent facilement en quincaillerie, dans la section des plantes d’intérieur. Certains des plus rares se vendent en centres du jardin. S’il y a un ingrédient que vous n’arrivez pas à trouver, vous pouvez souvent le substituer par un autre de la même catégorie. Évidemment, il n’est pas nécessaire d’utiliser chacun de ces ingrédients: personnellement, j’en utilise seulement trois ou quatre et mes plantes se portent très bien.

Ça vous paraît beaucoup d’ingrédients? Ne vous inquiétez pas: mélanger son propre terreau est finalement plutôt simple! Photo par Prathyusha Mettupalle.

Mélanger son propre terreau

L’intérêt de mélanger son propre terreau est de l’adapter aux besoins de la plante et selon les habitudes du jardinier. On commence par prendre une base de terreau: par exemple, de la fibre de coco ou un terreau commercial déjà mélangé.

La prochaine étape est d’ajouter des éléments drainants. La proportion de ceux-ci dépend vraiment de la plante… et de la diligence du jardinier. Pour les plantes qui demandent moins d’eau, ajouter beaucoup d’éléments drainants permet de réduire les risques de surarrosage (surtout pour les jardiniers, comme moi, qui ont tendance à avoir l’arrosoir généreux). Un jardinier oublieux pourrait toutefois vouloir un sol qui draine un peu moins bien pour protéger ses plantes de ses oublis.

Finalement, la plupart des éléments facultatifs ne sont pas strictement nécessaires, mais sont quand même les bienvenus, comme une source d’engrais, un antifongique, etc.

Ma technique personnelle

En tant que jardinier paresseux, je ne me casse pas le bicycle pour faire mon propre terreau. Je commence par prendre le terreau commercial vendu en solde cette semaine-là à la quincaillerie (je privilégie celui qui inclut des mycorhizes quand c’est possible). J’additionne ensuite plus ou moins d’éléments drainants (notamment la perlite, mais parfois aussi du sable s’il faut que le terreau soit plus lourd); la quantité d’éléments drainants dépend vraiment de la plante. Enfin, j’ajoute une poignée d’engrais à diffusion lente et je saupoudre de cannelle, principalement parce que je trouve que c’est joli et que ça sent bon.

On voit bien, sur le terreau de base, l’ajout de perlite (à gauche) et de sable (à droite). En haut, la cannelle et en bas, de l’engrais à diffusion lente. Ce n’est pas plus compliqué que ça! Photo par l’auteur.

Quelques recettes de base

Il ne s’agira pas ici de donner des recettes avec des mesures, puisqu’en effet, ces mesures dépendent également de vos mesures comme jardinier. L’idée est plutôt de parler de ce qui devrait se retrouver dans votre mélange selon le type de plante dont vous vous occupez.

Cactus

Les cactus, presque universellement, désirent un terreau très drainant. Des additions d’écorce, de perlite et de sable sont tout à fait normales, donnant au terreau un aspect peu homogène. Le sable est particulièrement utile: la plupart des cactus apprécient les pots étroits et deviennent donc un peu trop lourds pour leur support, ce qui leur fait perdre l’équilibre. Le sable, ajoutant beaucoup de poids, réduit ce risque.

Comme vous pouvez le voir, le «terreau» des cactus, dans la nature, est sablonneux, poussiéreux et composé de gros morceaux. C’est donc qu’ils désirent un terreau plus drainant que trop peu. Photo par CK Kelly.

Succulentes

Cette catégorie de plantes est vaste, donc leurs besoins sont tout aussi variés. Plus le degré de succulence est élevé, plus on pourra les traiter comme des cactus. Quand les plantes sont seulement «légèrement» succulentes, on limite également le nombre d’éléments drainants à rajouter dans le terreau.

Ainsi, les terreaux commerciaux, dits «pour cactus et succulentes», contiennent souvent déjà des éléments drainants… mais c’est suffisant à mon goût! Cependant, ils sont une bonne base à laquelle on peut ajouter nos ingrédients préférés.

Épiphytes

Les plantes épiphytes peuvent aussi grandement bénéficier de l’apport d’éléments drainants, à moins qu’elles ne soient gardées dans des pots très étroits, comme c’est souvent le cas. Ce sont particulièrement les morceaux d’écorce, qui rappellent l’environnement naturel des plantes épiphytes, qu’il convient d’utiliser.

Orchidées

Les orchidées, plantes épiphytes par excellence, demandent un terreau composé majoritairement de morceaux d’écorce, de fibre de coco et d’éléments drainants. Cela permet à leurs racines de bien respirer et de rester en santé. On voit aussi des orchidées, souvent produites à grande échelle, plantées dans diverses mousses (notamment la mousse de sphaigne) : ce type de terreau peut augmenter les risques de pourriture des racines, surtout s’il est trop tassé dans les pots.

Les terreaux commerciaux «pour orchidées» conviennent souvent pour les plantes épiphytes. Par contre, pour mes orchidées, je préfère rajouter de l’écorce, car je les trouve encore trop lourds – en marchant dans le jardin, on trouve souvent des morceaux d’écorce séchée qu’il suffit de broyer à la main ou avec un mortier.

Il est donc normal que le terreau pour orchidée soit particulièrement granuleux. Photo par l’auteur.

Aracées

Les Aracées sont généralement promptes à la pourriture des racines lorsqu’elles sont gardées dans un terreau qui reste humide trop longtemps. Un petit apport d’éléments drainants les aide, surtout quand les jardiniers ont tendance à trop arroser. C’est beaucoup moins nécessaire pour les jardiniers «oublieux».

Broméliacées

Comme les Aracées, les Broméliacées apprécient l’addition d’éléments drainants dans le terreau. Ayant un système racinaire relativement restreint, l’ajout d’un peu de sable permet de les garder en équilibre.

Assoiffées

Certaines plantes, comme les lis de la paix (Spathiphyllum), les coléus (Coleus blumei) ou les plantes zèbres (Aphelandra squarrosa), semblent avoir toujours soif. Elles requièrent un terreau constamment humide, qu’on laisse parfois s’assécher seulement très légèrement. Un terreau à base de fibre de coco est facile à garder humide et permet quand même aux racines de respirer adéquatement.

Violettes africaines

Les Saintpaulia demandent un terreau particulier: léger, aéré, mais qui conserve bien l’humidité. Ces terreaux sont composés de trois éléments: de la tourbe brune (au moins 50 %), de la vermiculite et de la perlite. C’est parce que les violettes font partie des rares plantes qui ont besoin d’un terreau légèrement acide.

D’autres plantes d’intérieur qui ont besoin d’un terreau acide: les azalées, les bégonias (facultatif) et les hydrangées bleues (qui ne sont pas… exactement des plantes d’intérieur longévives).

Les sociétés de violettes africaines, comme celle du Minnesota qui a organisé la table de présentation ci-haut ou celle de Montréal, expliquent en détail comment faire son propre terreau pour violettes africaines. Photo de Mary J. I.

Conclusion

En somme, il n’est pas difficile de mélanger son propre terreau et de l’adapter à chacune de nos plantes d’intérieur. On doit seulement tenir compte du type de plante, de ses besoins en eau et de ses autres particularités. Les recettes varient aussi selon le jardinier: celui qui arrose trop voudra ajouter plus d’éléments drainants à son terreau et vice-versa. Il existe d’autres éléments, comme l’engrais ou le fongicide, qui peuvent également être bénéfiques, mais ils ne sont pas absolument nécessaires. Une fois que la plante croît dans le substrat approprié, il est beaucoup plus facile de s’en occuper. 

Allez! À nos bacs, maintenant! Photo par Teona Swift.

  1. Toujours intéressant un billet qui décortique ce qu’il y a dans le sac!

  2. J’aimerais savoir pourquoi mon aloès à des tâches noires et quoi faire?

    • Les taches noires sur un aloès sont souvent causées par un excès d’eau, un coup de soleil soudain ou une infection fongique. Si les taches sont molles ou à la base des feuilles, il s’agit probablement de pourriture due à un terreau trop humide?: il faut espacer les arrosages, assurer un bon drainage et couper les parties atteintes. Si les taches sont sèches et sur le dessus des feuilles, il peut s’agir de brûlures solaires, surtout si la plante a été exposée brusquement au plein soleil. Enfin, si les taches s’étendent ou suintent, une maladie pourrait être en cause. Dans tous les cas, mieux vaut ajuster l’arrosage, améliorer l’aération et enlever les feuilles touchées.

  3. Comment éradiquer des moucherons dans mes coléus ? J’ai essayé du savon noir mais ce n’est pas efficace.
    Merci de me donner la réponse.

  4. Les pièges collants jaunes sont efficaces pour les mouches du terreau (sciarides). Ils se vendent dans les jardineries, quincailleries et magasins de grande surface.

  5. Quel bonne lecture ! Tant d’informations que l’on ignore ou que l’on a oublié simplement mais le tout en se mettant à jour.
    Merci car j’avais qq interrogations et voilà que dans ce texte j’ai les réponses.
    Merci Mathieu !

  6. Bonjour,
    Bonne lecture sois disant.
    J’aimerais effectuer mon propre mixte comme terreau pour araceae. 98% de mes plantes sont des aglaonema . Je débute depuis 2 années, essaie erreur bref, je découvre.
    J’ai comme terreau le.fafard plante interieur et je trouve qu’il demeure très humide longtemps et peu aéré. J’ai donc choisi de crée mon mixte le.voici; 25L de terreau pour 8.8L de orchidées et 3L de charbon actif. Je trouve encore peu drainant ?. Alors , je veux modifier mon mixte soit ajouté du composte de vers ou remplacé le terreau par de la fibre de coco + orchidées +composte de vers+ perlite et le.charbon. est-ce que ve serait un bon mixte pour mes aglaonema ? Ou bien conservé ma première recette en ajoutant que la perlite ?
    J’ai tendance de trop arrosé.
    Merci de votre.aide