Changements climatiques et vivaces résilientes
Les changements climatiques, avec leurs variations de température, précipitations imprévisibles et événements météorologiques extrêmes, perturbent les cycles de croissance, de floraison et de fructification des plantes de nos jardins. Ces conditions augmentent aussi leur vulnérabilité aux maladies, aux ravageurs et au stress hydrique dû aux sécheresses ou pluies abondantes. Les vivaces, en particulier, peuvent être moins tolérantes aux changements climatiques comparativement aux annuelles, arbustes et arbres.

Vulnérabilité
Les vivaces, avec leurs racines et tiges moins robustes, sont plus vulnérables aux conditions extrêmes comme les vents violents et les inondations. Contrairement aux arbres et arbustes qui accumulent des ressources dans leurs structures ligneuses, les vivaces stockent leurs réserves dans des parties souterraines comme les rhizomes et les bulbes, ce qui peut ne pas suffire face à des hivers rigoureux ou imprévisibles. Les arbustes et arbres, avec leurs racines profondes et leur longévité, peuvent puiser l’eau en profondeur et résister aux aléas climatiques. Quant aux annuelles, elles complètent leur cycle de vie en une saison, évitant ainsi les conditions défavorables et s’adaptant rapidement chaque année.
Même si les vivaces sont généralement plus vulnérables, certaines se distinguent par leur résilience, surtout les espèces indigènes. J’ai sélectionné 8 vivaces particulièrement résistantes aux conditions extrêmes engendrées par les changements climatiques. Pour ce faire, j’ai établi 10 critères essentiels pour garantir leur résilience, et ces vivaces ont toutes obtenu un score parfait de 10 sur 10.

Critères de sélection
1. Bonne rusticité : Une bonne rusticité permet aux plantes de survivre et de prospérer dans des conditions climatiques variables et extrêmes.
2. Adaptabilité au sol et à la lumière : L’adaptabilité au sol et à la lumière permet aux plantes de croître dans divers environnements, ce qui est essentiel lorsque les conditions de sol et d’ensoleillement changent.
3. Tolérance à la sécheresse : La tolérance à la sécheresse aide les plantes à survivre aux périodes prolongées de faibles précipitations, qui deviennent de plus en plus fréquentes.
4. Résistance aux inondations : La résistance aux inondations permet aux plantes de survivre dans des conditions de forte pluie et d’inondation, phénomènes qui deviennent plus courants.
5. Tolérance au vent : La tolérance au vent est importante, car les conditions météorologiques extrêmes, y compris les vents violents, deviennent plus fréquentes. Les plantes tolérantes au vent sont moins susceptibles de subir des dommages physiques.
6. Tolérance à la chaleur : La tolérance à la chaleur permet aux plantes de survivre et de croître malgré l’augmentation des températures moyennes et des vagues de chaleur plus fréquentes et intenses.
7. Résilience au froid : La résilience au froid est cruciale pour les plantes dans les régions où les températures peuvent chuter de manière significative, permettant ainsi de survivre aux épisodes de froid extrême.
8. Résistant aux maladies : La résistance aux maladies est essentielle, car les changements climatiques peuvent favoriser la propagation de nouvelles maladies et parasites.
9. Non envahissant ou indigène : Les plantes indigènes s’intègrent mieux dans les écosystèmes locaux sans perturber les espèces existantes. Elles sont mieux adaptées aux conditions locales et contribuent à la stabilité écologique. Si on choisit des plantes exotiques cultivées, préférez celles qui ne sont pas envahissantes.
10. Favorable aux pollinisateurs ou soutenant la faune : Les plantes favorables aux pollinisateurs ou soutenant la faune aident à maintenir la biodiversité et les écosystèmes en santé, ce qui en retour supporte les plantes. Elles fournissent des habitats et des sources de nourriture cruciales pour les pollinisateurs et autres espèces, qui sont également affectés par les changements climatiques.
8 vivaces résilientes
Asclépiade tubéreuse (Asclepias tuberosa)

L’asclépiade tubéreuse, est une plante vivace indigène de l’Amérique du Nord, réputée pour sa remarquable résilience au changement climatique. Elle se distingue par ses fleurs éclatantes de couleur orange vif, tout en étant résistante à la sécheresse. L’asclépiade tubéreuse prospère dans des sols bien drainés et tolère des conditions de sol pauvres, ce qui la rend idéale pour des environnements de jardin variés, même ceux avec une faible fertilité. Sa capacité à survivre dans des conditions de sécheresse et sa faible nécessité en eau font de cette plante un choix excellent pour les jardins durables et résistants au changement climatique.
En plus de son attrait esthétique, l’asclépiade tubéreuse joue un rôle écologique crucial en fournissant des habitats et des sources de nourriture pour divers pollinisateurs. Sa période de floraison s’étend de juin à août, offrant une longue saison de couleur et de vie au jardin. Peu sujette aux maladies et aux ravageurs, cette plante est une option robuste et fiable pour les jardiniers cherchant à créer un espace extérieur résilient et écologique.
Quelques variétés recommandées: A. tuberosa ‘Hello Yellow’, A. tuberosa ‘Gay Butterflies’, A. tuberosa ‘Western Gold Mix’, A. tuberosa ‘Orange Crush’, A. tuberosa ‘Soulmate’.
Coréopsis (Coreopsis)

Le genre Coreopsis, comprenant 35 espèces principalement originaires d’Amérique du Nord, est reconnu pour sa résilience face aux changements climatiques. Ces plantes, qui varient entre annuelles et vivaces, sont particulièrement adaptées à divers climats, ce qui les rend idéales pour les jardins résistants aux variations climatiques. Les Coreopsis prospèrent en plein soleil et tolèrent bien les sols pauvres et bien drainés. Leur capacité à survivre et à fleurir même dans des conditions difficiles en fait une option attrayante pour les jardiniers cherchant des plantes robustes et durables. Leur floraison, qui s’étend de juin à octobre, offre un spectacle coloré et attrayant pour les pollinisateurs.
La plupart des espèces de coréopsis sont faciles à multiplier par semences, boutures de tige, ou division, ce qui permet de maintenir leur présence dans le jardin sans effort excessif. Les espèces les plus durables, comme C. auriculata et C. verticillata, peuvent vivre plus de 10 ans, tandis que certaines, comme C. tripteris, sont pratiquement éternelles. La diversité des espèces et des variétés hybrides offre une multitude de choix pour les jardiniers, qu’ils recherchent des fleurs jaunes, oranges, ou même roses.
Quelques variétés recommandées: C. auriculata ‘Nana’, C. grandiflora ‘Early Sunrise’, C. grandiflora ‘Presto’, C. verticillata ‘Moonbeam’, C. verticillata ‘Zagreb’.
Échinacée (Echinacea)

L’échinacée, appartenant à un petit genre de neuf espèces originaires d’Amérique du Nord, est une plante herbacée robuste et polyvalente, parfaite pour les jardins modernes. Connue autrefois sous le nom de «rudbeckies pourpres», elle est aujourd’hui largement reconnue sous le nom «échinacée». Cette plante forme une rosette dense de feuilles vert foncé, souvent ovales, et produit en été et automne des tiges florales solides portant de grandes fleurs en forme de marguerite. Les échinacées sont particulièrement adaptées aux conditions climatiques changeantes, tolérant bien les sols riches et humides tout en supportant les périodes de sécheresse. Elles préfèrent le plein soleil, mais peuvent aussi s’épanouir en mi-ombre.
Grâce à leur rusticité (zone 3 ou 4 selon l’espèce), elles sont capables de survivre aux hivers rigoureux et de résister à la chaleur estivale. Les échinacées sont rarement affectées par des maladies ou des insectes sous notre climat. Elles attirent les papillons et les oiseaux granivores, tout en étant peu envahissantes. De plus, elles sont facilement multipliables par division ou semences, et leur longue durée de vie en fait une excellente plante pour les débutants et les jardiniers expérimentés.
Quelques variétés recommandées: E. purpurea ‘Magnus’, E. purpurea ‘Ruby Star’, E. purpurea ‘White Swan’, E. purpurea ‘PowWow Wild Berry’.
Eupatoire (Eutrochium et Eupatorium)

Les eupatoires, autrefois négligées, gagnent en popularité en raison de leur attrait ornemental et de leur résilience au changement climatique. Ces plantes indigènes d’Amérique du Nord préfèrent les sols riches et humides, mais tolèrent également la sécheresse une fois qu’elles sont établies. Elles attirent les papillons et sont rarement affectées par les maladies ou les insectes nuisibles.
Appartenant autrefois au genre Eupatorium, les eupatoires sont maintenant divisées entre celle-ci et le genre Eutrochium.Les eupatoires se distinguent par leurs inflorescences plumeuses de fleurs tubulaires, souvent parfumées et très appréciées des papillons. Après la floraison, les graines duveteuses prolongent l’attrait des plantes jusqu’à l’hiver. La plupart des espèces fleurissent à la fin de l’été ou en automne et poussent en touffes avec un port évasé. Elles peuvent être multipliées par division, boutures de tige, ou semences.
Grâce à leur robustesse et leur capacité d’adaptation, les eupatoires constituent un excellent choix pour les jardins résistants aux changements climatiques. Elles sont idéales pour les plates-bandes, la naturalisation, et les zones humides.
Quelques variétés recommandées Eutrochium maculatum groupe Atropurpureum ‘Gateway’, E. maculatum groupe Atropurpureum ‘Little Red’, E. maculatum groupe Atropurpureum ‘Phantom’, E. dubium ‘Little Joe’, E. dubium ‘Baby Joe’, E. fistulosum ‘Joe White’, E. fistulosum ‘Ivory Towers’, Eupatorium fortunei ‘Pink Frost’, E. cannabinum ‘Flore Pleno’, E. perfoliatum.
Liatride à épi (Liatris spicata)

La liatride à épi est une plante vivace appréciée pour sa résilience et son adaptation aux conditions climatiques variées. Originaire du nord-est de l’Amérique du Nord, cette espèce est particulièrement bien adaptée aux environnements humides et semi-ombragés, d’où son surnom de «liatride des marécages». Cependant, elle s’accommode aussi bien des conditions de plate-bande et, une fois établie, elle tolère la sécheresse.
La liatride à épi est caractérisée par ses épis mauves en forme de brosse à bouteille, portés sur des tiges solides, qui ajoutent une touche verticale et colorée aux jardins. Elle fleurit principalement de juillet à août, atteignant des hauteurs de 90 à 150 cm et s’étalant sur 45 à 60 cm. La facilité de culture de cette plante, ainsi que sa capacité à attirer les pollinisateurs comme les papillons, en fait un excellent choix pour les jardins durables et résilients face aux changements climatiques.
Quelques variétés recommandées L. spicata ‘Alba’, L. spicata ‘Floristan Violett’, L. spicata ‘Floristan Weiss’, L. spicata ‘Kobold’, L. spicata ‘Kobold Original’.
Rudbeckie (Rudbeckia)

La rudbeckie, également connue sous le nom de «marguerite jaune», est une plante très résiliente originaire d’Amérique du Nord. Elle est particulièrement appréciée pour ses grandes fleurs jaunes avec un disque central souvent brun ou noir. Il existe environ 30 espèces de rudbeckies, toutes adaptées à divers climats et conditions de sol. Elles tolèrent aussi bien la sécheresse que les sols bien drainés, et certaines espèces préfèrent même les sols plus humides. La floraison des rudbeckies est très durable, s’étendant généralement de juillet à septembre, voire octobre. En plus d’être décoratives, elles attirent les papillons et les oiseaux granivores, contribuant ainsi à la biodiversité.
Leur entretien est minimal, nécessitant seulement une application annuelle de compost et l’élimination des tiges séchées au printemps. Les rudbeckies se multiplient facilement par semences, boutures de tige ou division, selon l’espèce. Leur robustesse face aux maladies et leur capacité à se ressemer naturellement font d’elles des plantes idéales pour les jardins, les plates-bandes et les espaces naturalisés.
Quelques variétés recommandées R. hirta ‘Indian Summer’, R. hirta ‘Prairie Sun’, R. fulgida sullivantii ‘Early Bird Gold’.
Tournesol vivace (Helianthus)

Le genre Helianthus comprend environ 150 espèces majoritairement vivaces, originaires d’Amérique du Nord. Contrairement au tournesol annuel, les hélianthes vivaces ont des tiges ramifiées portant de nombreuses fleurs en forme de marguerite. Adaptés à une large gamme de zones de rusticité (3-5), ils sont capables de survivre dans diverses conditions climatiques. Ils préfèrent le plein soleil, mais tolèrent la mi-ombre et s’adaptent à des sols ordinaires, bien drainés, et légèrement humides. Bien que la plupart des espèces préfèrent un sol humide, certaines, comme H. mollis, tolèrent bien la sécheresse. Plusieurs hélianthes prospèrent dans des sols très humides, voire marécageux, ce qui les rend résistants aux inondations temporaires.
Leurs tiges dressées et rigides leur permettent de résister au vent, et ils tolèrent bien la chaleur des prairies nord-américaines. Adaptés aux zones de rusticité plus froides, ils survivent bien aux hivers rigoureux. En général, les hélianthes sont peu sujets aux maladies. Bien que certaines espèces puissent être envahissantes, beaucoup sont indigènes et non invasives. Leurs fleurs attirent les pollinisateurs et leurs graines nourrissent les oiseaux. Helianthus est un choix résilient et polyvalent pour le jardin, capable de s’adapter à diverses conditions tout en soutenant la faune locale.
Quelques variétés recommandées: H. decapetalus, H. x multiflorus ‘Anemoniflorus Flore Pleno’, H. ‘Lemon Queen’.
Verge d’Or (Solidago)

Le genre Solidago, communément appelé verge d’or, comprend environ 125 espèces principalement originaires d’Amérique du Nord, avec quelques-unes présentes en Eurasie et en Amérique du Sud. Ces plantes vivaces, aux tailles et formes variées, se caractérisent souvent par des feuilles lancéolées et dentées et des fleurs jaunes en panicules plumeuses ou en épis dressés. Le nom Solidago dérive du latin solido, signifiant «rendre solide» ou «guérir», en référence à ses propriétés médicinales historiques.
La verge d’or est très résistante au changement climatique grâce à sa capacité d’adaptation à divers sols et climats. Elle tolère bien la sécheresse une fois établie et peut prospérer dans des sols riches ou pauvres, acides ou alcalins. Sa préférence pour les sols bien drainés et une certaine tolérance à l’ombre lui permettent de s’adapter facilement aux conditions changeantes. De plus, cette plante n’est généralement pas affectée par les cerfs et supporte les maladies mineures sans impact significatif sur sa croissance.
Les variétés cultivées offrent une croissance en touffes non envahissantes, idéales pour les jardins durables. Elles attirent les papillons et les oiseaux granivores, contribuant ainsi à la biodiversité locale tout en ajoutant de la beauté au paysage automnal.
Quelques variétés recommandées S. rugosa ‘Fireworks’, S. sphacelata ‘Golden Fleece’, S. cutleri ‘Goldrush’, S. flexicaulis ‘Variegata’, S. x ‘Goldenmosa’.
Merci pour cet article très intéressant, pertinent et utile! On prend des notes ici.
Excellent. Cet article répond à une question que j’ai depuis longtemps. Je comprends que les arbres et arbustes sont plus adaptés aux changements climatiques, mais si jamais certains le sont plus que d’autres, je prendrais bien l’information aussi ;). Merci pour la compilation de ses informations, j’ai encore de la place pour des vivaces dans ma future ex-pelouse.
Oui, je prendrais bien l’information pour des arbustes. Moi aussi je suis en train de réaménager ce qui sera mon ex-pelouse, avec deux critères principaux: tolérance aux changements climatiques et entretien minimum.
Oui! Moi aussi! Merci pour ces articles si intéressants!
Merci, pour ces informations qui nous aideront à maintenir une certaine biodiversité dans nos jardins. Malheureusement, les changements climatiques ne cesseront pas de se produire et de s’intensifier tant que les gouvernement n’agiront pas efficacement pour nous sortir rapidement de notre dépendance aux énergies fossiles.
Très instructif. Je garde en mémoire pour mieux aménager ma cour.
Je lis le Jardinnier Paresseux tous les jours depuis de nombreuses années. Je vous en remercie. Je navigue au travers la pub sans trop de problèmes. Je vous écris car lee dernier Spam qui m’apparaît tous les matins depuis qqs jours voir semaines m’est désagréable. Le livre et conseils sur les plantes d’ombres sont certainement au point mais je n’y suis pas intéressé. Y aurait-il une façon de répondre à une première information publicité pour ne plus la revoir me popper tous les matins ensuite?
Exact même problème pour moi. Cette pub apparaît souvent, occupe la page entière et empêche la lecture! Désagréable !
Je fais un copier coller de la lettre quotidienne et je peux ainsi lire le texte intégral sans pub…
Hello! Toujours un plaisir de te lire.
Le solidago : j’en avais mais son rhizome courrait un peu trop même si facile à enlever.
Question : y a-t-il une variété peut-être moins haute et qui se répend moins que les autres ?
Avons réussi notre plate-bande pour les polinisateurs. Tu as fais parti de mes sources d’informations ! Top !!
Merci Mathieu de nous transmettre la passion Hodgson. J’aimerais vous suggérer de faire un article sur les plantes qui attirent moins les guêpes, surtout les jaunes agressives qui sont légion cette année dans le sud du Québec.
Merci vous m’aider beaucoup pour les futurs plans de mes plates-bandes!
Et avec les changements qui s’annoncent de plus en plus présents.
Au plaisir de vous lire!
Merci de continuer l’œuvre de votre père
Je lis tout sur le jardinier paresseux
J’ai plusieurs de ces livres que je consulte régulièrement
Merci Mathieu d’avoir fait toutes ces recherches pour nous offrir ces suggestions de plantes vivaces plus adaptées à nos nouvelles conditions climatiques. Très apprécié! Je présume que toutes ces plantes pourraient (ou devraient?) être plantées à l’automne plutôt qu’au printemps, n’est-ce pas? Merci encore!
Merci! J’ai noté toutes ces espèces résistantes et belles.
Très bon article instructif.
Que faire pour empêcher les écureuils de manger mes plantes (tulipes, lys etc,) . A venir, j’ai essayé des répulsifs, des systèmes à onde aigü, rien n’y fait. Je suis à bout. Que faire?
Pour Micheline…
Acheter du fumier de poule en granules. Vous en mettez sur la terre après avoir planté vos bulbes à l’automne. Vous arrosez ou vous attendez la pluie, et les granules vont se dissoudre dans la terre. C’est la réussite à tout coup! Vous ne verrez plus d’écureuils creuser la terre pour manger vos bulbes et vous aurez de belles tulipes au printemps!
Il suffit de planter les bulbes plus profondément. Un article du jardinier paresseux est déjà paru à ce sujet. Et ça fonctionne!
J’ai aussi essayé le fumier de poule en granules pour éloigner les écureuils et c’est vrai que ça fonctionne. Elles n’aiment pas du tout l’odeur. Cependant, je dois surveiller mon chien, car elle, elle en raffole et elle passe derrière moi pour tout manger au fur et à mesure… 🙂
Bonjour
Si je ne trompe hélianthes donne des topinambours délicieux à manger mais difficile à déloger
Merci pour tous vos conseils
VOSGES FRANCE
Malheureusement, avec les changements climatiques…., les habitudes de la faune changent aussi….Je demeure dans la région des pays d’en haut et les chevreuils, entre autres, sont de plus en plus nombreux et bouffent plusieurs variétés de vivaces….hostas, hémérocales, sédum, hydrangées et j’en oublie….
Par quoi devrais-je les remplacer?
Voici une liste de plantes réputées résistantes aux cerfs: https://jardinierparesseux.com/2021/06/02/plantes-qui-resistent-aux-cerfs/
Je suis contente d’apprendre que beaucoup de vivaces que j’ai dans mon jardin résistent aux changements climatiques. Je suis cependant étonnée de lire que la verge d’or n’est pas envahissante. Dans mon jardin elle s’est répandue partout depuis un an.
La verge d’or n’est pas envahissante car elle est indigène, cependant elle peut se répandre agressivement. Mais, il y a des cultivars qui restent en place.