Retrouver son entrée en gravier: essais et erreurs d’un jardinier paresseux
Mon entrée fait environ 200 pieds et elle n’est pas asphaltée. C’est du gravier, de la garnotte en bon québécois. Et comme je tonds peu ma pelouse, qu’elle n’est pas traitée et qu’il y a beaucoup de vie chez moi, mon entrée se végétalise lentement, mais sûrement.
Désherber mon jardin, je veux bien, mais 200 pieds de garnotte? HAHAHA! Pas question.
Sauf que je dois faire quelque chose! Voici donc mes essais et erreurs pour retrouver mon entrée.
Test 1: l’herbicide
On arrose tout au poison pis ça meurt!
Oui, sans doute, mais c’est hors de question. D’abord, parce que ça pue, ensuite parce que ça coûte cher pour une si grande surface, mais surtout parce que je ne veux pas empoisonner mon terrain.
Même si mon jardin est loin, il m’arrive de cueillir des champignons dans ma pelouse et des plantes sauvages que je consomme.
Ensuite, mes chiens et tous les animaux, gros ou petits, qui fréquentent mon terrain (et son sous-terrain) risqueraient d’en souffrir. C’est un vrai bonheur pour moi de trouver des crapauds, grenouilles ou salamandres chez moi: ce sont des bio-indicateurs et leur présence signifie que mon environnement est sain. Avec des produits chimiques, on fait une croix sur tous ces beaux amphibiens.
Finalement, avec la pluie, le poison ruissellerait ferait sans doute jusqu’aux cours d’eau avoisinants où vivent des castors et des quenouilles, où pêchent les martins-pêcheurs, et où s’abreuvent les cerfs et les pékans. (Je vous épargne la liste complète des espèces que j’ai observées dans ce milieu humide!)
Bref, empoisonner mon havre de vie, c’est non.
Test 2: le carton
J’ai étendu des morceaux de carton au sol. Ça fonctionne très bien quand on veut démarrer un jardin ou une plate-bande, alors pourquoi pas dans mon entrée? Eh bien, pour plusieurs raisons…
Les morceaux de carton s’envolent, peu importe la quantité de poids que je mets dessus. Et comme je n’ai pas une réserve de carton infinie, la superficie que j’ai couverte est risible.
Au bout d’une semaine, j’ai enlevé les cartons dans l’intention de les déplacer sur une autre partie, mais les plantes dessous n’étaient pas mortes. Elles étaient rabougries, mais encore en vie. Deux jours plus tard, elles étaient comme neuves! Il faut dire qu’une semaine, c’est court, mais hey!, qui veut passer l’été avec une entrée cartonnée qui s’envole et qui fend avec la pluie?
Non, le carton n’est pas la solution…
Test 3: l’eau bouillante
Un grand classique pour nettoyer les espaces entre les tuiles. Un pissenlit qui pousse entre deux dalles avec une racine trop grosse pour être sortie? Un «canard d’eau bouillante», comme disait ma grand-mère, et c’est réglé!
C’est une technique que j’adore. Il faut mettre assez d’eau pour que la racine soit ébouillantée jusqu’au fond, mais c’est radical et rapide. Surtout pour les endroits où le désherbage est difficile.
Mais encore une fois, l’ampleur de l’ouvrage m’a rapidement fait renoncer. Si j’avais eu un énorme récipient à mettre sur un feu de camp, que je n’aurais eu qu’à vider à quelques reprises, ça aurait été jouable, mais avec ma petite bouilloire de trois litres, je n’ébouillante qu’un pied carré environ. Rentrer, remplir, attendre que ça boue, ressortir, arroser, recommencer… Ma patience a des limites, et après une vingtaine de «canards», je me suis bien rendu compte que ça en prendrait approximativement 5 000… et que je n’avais pas cette patience!
Test 4: le brûleur
Là, on ne rit plus. La paresseuse est tannée! Aux grands mots, les grands moyens! Je me suis procuré une torche. Pis j’ai tout flambé MOUHAHAHAHA!
C’est un outil surprenamment efficace. Il faut le laisser brûler plusieurs secondes au même endroit pour brûler les racines, mais le résultat est bon. Plusieurs points à considérer cependant:
C’est chaud. C’est dangereux. Soyez prudents. Si vous mettez des bottes de caoutchouc, la semelle risque de fondre un peu quand vous marcherez sur la garnotte chaude. Et buvez beaucoup d’eau: il fait vraiment chaud. On ne fait pas ça quand il fait 40 degrés dehors!
Ça fonctionne au gaz. Je prends la bonbonne de propane de mon BBQ et je la traîne avec moi. L’idéal, c’est de la mettre sur un diable ou quelque chose à roulettes. Et surtout, ne chauffez pas votre bonbonne avec la torche!
Ça tue tout. Les insectes et bestioles dans le sol inclus. Dans le cas de mon entrée, je ne pense pas que ce soit un si énorme sacrifice, mais ne pensez pas pouvoir torcher près de vos plates-bandes: vos plantes en souffriraient. Vous risqueriez de brûler leurs racines, voire leurs feuilles, en plus de chambouler l’équilibre du sol.
J’avoue que je n’ai pas encore fait toute mon entrée. En fait, j’en ai fait un bout l’année passée et… je n’y ai pas retouché cette année encore. Il fait beaucoup trop chaud pour ça! Et au printemps, ce n’était pas encore poussé. N’empêche, ça m’a permis de voir l’efficacité sur le long terme: même si certaines plantes ont repoussé depuis l’année dernière, il y en a nettement moins là où je suis passée. En fait, on voit clairement la démarcation, jugez par vous-même:
Verdict
Si, comme moi, vous avez une entrée infinie, avec un sol tellement dur et compressé qu’il est impossible de le désherber, le brûleur est sans doute votre meilleure option, si vous êtes prudents. Près des plates-bandes, meubles de jardin, etc., privilégiez l’eau bouillante ou l’arrachage manuel. C’est si chaud le brûleur que ça fait bouillonner la peinture de la terrasse: vous êtes prévenus!
Oh et, un autre conseil… Laissez votre brûleur dehors. Ce n’est pas dangereux, mais quand un voisin appellera les pompiers, ils vont le voir et ils s’en iront avant même d’avoir sonné… En tout cas, c’est ce qui s’est passé pour moi!
Pourquoi n’avoir pas essayé le vinaigre blanc additionné de gros sel de déneigement ? Vous ne devez pas en manquer au Québec !
Parce que le gros sel et le vinaigre en si grande quantité coûterait une fortune et risqueraient d’empoisonner le sol autour de mon entrée… pas facile de trouver la solution parfaite !
Par le passé, on salait les champs et les terres des vaincus.
Plus rien ne pousse après.
C’est dire si ce n’est pas
Bon.
Sans chimie il faut composer avec la nature et accepter des coins enherbé.
Merci pour cet article. Nous avons aussi testé ces solutions pour aussi finir par choisir un brûleur, mais électrique. Avec un long câble, on passe partout et ça me semble moins dangereux que le brûleur à gaz.
Ce qui fonctionne bien c’est du vinaigre ou du sel et eau ou un mélange des 2…
Effectivement un “lance-flamme” est un très outil pour “combattre” les pousses des différents espèces de végétaux qui se retrouvent aux endroits où elles ne devraient pas.
J’ai personnellement un “gros lance-flamme” comme vous avez illustré dans votre article. C’est pesant, lourd et encombrant même sur un chariot ou dur un diable qui doivent être déplacé au fur et à mesure du travail accompli.
Par contre, j’ai un autre “petit lance-flamme” qui ne nécessite pas une grosse bonbonne, il utilise une petit bonbonne de 16 onces (comme celles pour les petits réchauds de camping). Ce type de “lance-flamme” est très léger, fabrication d’un tuyau “canne”. la bonbonne à une extrémité et la buse à l’autre. La buse étant de diamètre réduit, il est possible de “travailler” très près des autres végétaux sans les “attaquer”. Sans vouloir faire de la publicité, ce petit “lance-flamme” de type canne est disponible chez Lee Valley (voir catalogue en ligne)..
Pourriez vous m’indiquer le produit plus spécifiquement? Je ne le trouve pas sur le site de Lee Valley. Merci
Il s’agit peut-être de celui-ci:
https://www.leevalley.com/fr-ca/shop/jardinage/entretien-du-jardin/outils-a-desherber/115477-petit-desherbeur-thermique?item=PT612
ils en vendent au Canac pour la moitié du prix de Lee vallée. pour les bonbonnes le pack de 4 chez Costco
Pour ma part, je privilégie le sel dont je saupoudre généreusement l’endroit à désherber et je laisse faire la pluie. En début de saison, j’ai investi un “gros” 20$ au magasin d’aubaines bien connu (1$ la boîte) et c’est doux pour les insectes qui ont le temps d’aller voir ailleurs.
En effet, mon conjoint à badigeonné les herbes de l’entrée avec un pulvérisateur, du vinaigre et du sel. Recette : 2 tasses (500 ml) de vinaigre, une tasse d’eau (250 ml) et 1/2 tasse (145 g) de sel.
Les mauvaises herbes ne sont pas réapparues durant tout l’été.
Je suis exactement dans la même situation. 1 longue allée et un grand espace de stationnement en gravier. J’ai eu les mêmes réflexions, et fait des tests similaires. Notre cuisinière est au gaz. Dans tous les cas, j’aurais consommé du gaz pour faire bouillir de grandes quantités d’eau. J’ai donc abouti à la même conclusion et fait l’achat d’un pyrodésherbeur. C’est un peu désagréable, mais ça fonctionne. Ça me rassure de voir que je ne suis pas seule dans mon combat et mes réflexions de désherbage de grandes surfaces de gravier 😉
Un gros chantier mais ça vaut le coup, c’est pérenne : virer le gravier pour étendre un géo -textile en une ou deux couches puis remettre le gravier. Près, on est tranquille pour quelques années !
On était dans la même situation, on l’a faite refaire au complet avec du 03/4!
I kg de sel dilué dans 4 li d’eau très chaude , 4 li de vinaigre et qq gouttes de savon à vaisselle . J’applique la solution à l’aide d’un pulvérisateur. Une semaine plus tard, je passe le “Dragon” pyrodésherbeur. Impec…
En plein cela Denis, c’est la méthode “professionnelle” qui est effectuée par un “expert” comme ils disent de nos jours…
À tous ceux qui mentionnent ou songent utiliser du sel pour désherber, je vous invite à lire l’excellent texte de Larry, notre jardinier paresseux original. Je vous le donne en mille: il déconseille très fortement son utilisation dû aux impacts catastrophiques sur l’environnement. Ayant plus de 1000 pc de gravier à désherber, j’avoue y avoir pensé, mais je me suis ravisée et ai opté pour un brûleur thermique.
Bien d’accord avec Annie : le sel répandu au sol , sur les routes par exemple, est une catastrophe pour l’environnement. Il doit bien y avoir de bonnes raisons si de nombreuses municipalités ont abandonné l’utilisation du sel sur leur réseau routier…
Et ne pas penser qu’un peu de sel dans son petit jardin ne fera pas tant de différence pour la planète…
Je possède le petit modèle de brûleur… Comme j’ai conservé mon coeur de petit garçon, j’aime bien dire à «ma bourgeoise» (ne vous méprenez pas: c’est très amical voire romantique entre nous!) que je pars jouer avec mon lance flamme. Cela dit, c’est quand même un peu dispendieux comme solution, vu le prix du carburant. Mais je voulais simplement ajouter que pour beaucoup de plantes, il suffit de les chauffer pour qu’elles meurent et s’assèchent. Autrement dit, ce n’est pas toujours nécessaire de «calciner» la plante.
Mme Annie, c’est un fait qu’un ménage sel et vinaigre comporte des inconvénients en regard de certains milieux écologiques – le sel “brulant” et rendant l’endroit où il est pulvérisé (ou autre) impropre pour longtemps “incultivable”.
Mais dans une allée d’une certaine largeur (comme par exemple pour les automobiles), les risques écologiques sont très très limités.
Oui …. Mais…
Quand il pleut le sel est emporté sur les terrains adjacents et même plus loin.
Donc à proscrire
Merci Audrey de partager vos expériences, c’est toujours un plaisir de vous lire!
À la lecture des commentaires, je me dis que ce serait une bonne idée de republier l’article de M. Hodgson, sur l’utilisation du sel en tant qu’herbicide, sur ce blogue…
J’ai lu avec grand intérêt ce parcours de la combattante contre les plantes qui poussent dans son entrée de gravier/garnotte. Un combat qui en dit beaucoup sur la vilenie de la nature quand elle s’acharne à faire ce qu’elle sait faire de mieux : pousser pour les plantes, vivre pour les êtres vivants…
Puis – excusez mon ignorance naïve, je suis un urbain perché dans une tour d’habitation à une vingtaine d’étages du sol – je me suis posé la question : POURQUOI ? Pourquoi une entrée en gravier/garnotte en processus de végétalisation est-elle si intolérable qu’il faille en venir au feu et à l’empoisonnement pour y remédier ? Il y a sûrement une raison valable (mais qui m’échappe) pour en venir à consacrer autant de temps, d’énergie et d’argent pour empêcher les plantes d’y pousser et la vie d’y vivre.
Merci à l’avance quiconque prendra quelques minutes de son précieux temps pour cette fois éclairer ma (faible) lanterne.
Bonjour monsieur ”urbain perché” ! ?
Pour ma part, la raison d’enlever les herbes, c’est que si on laissait l’entrée être totalement envahie, ladite entrée deviendrait, avec les années, ni plus ni moins qu’un espace qu’on devrait tondre. Surtout, les espaces ”pelouse tondue” ne sont pas tellement pratiques pour stationner la voiture : il y aurait éventuellement des parties plus boueuses, malpropres… Quand il s’agit de sortir de la voiture, l’été, avec nos sacs d’épicerie, en sandales, bah, pas tellement plaisant ! Tandis que la ”garnotte”, c’est propre et ça laisse l’eau pénétrer dans la terre de sorte qu’on a les pieds plus au sec. C’est pour moi, LA raison pour ne pas vouloir d’herbes dans mon entrée.
J’espère que ça vous éclaire un peu, cher ”urbain perché” ! J’ai parfois hâte d’aller vous rejoindre dans votre tour ! ?
Bien qu’habitant la campagne, je me posais la même question que monsieur urbain perché, notre entrée est en garnotte et peut-être mal faite mais elle a des flaques d’eau au printemps, rarement l’été où l’eau est absorbée assez rapidement. J’aime bien les petites herbes qui y font leur nid. Je trouve ça beaucoup plus esthétique que les entrées parfaitement propres.
Votre point de vue tient la route (ou l’entrée). J’aurais avantage à être quelquefois un peu moins dans les nuages, mais davantage terre à terre, à fleur de sol. Merci.
Mon but n’est pas d’avoir une entrée parfaite, loin de là ! Mais quand certaines plantes deviennent trop hautes et flattouillent le dessous de ma voiture, restent coincées dans mes portières et me chatouillent les genoux quand je me rend à ladite auto…. c’est trop! Et comme je ne peux passer la tondeuse dans la garnotte sans la briser, je contrôle, sans zèle, la prolifération des gros spécimens.
HA! Très bienvenu cet article – nous avons EXACTEMENT le même problème… et déjà plusieurs années qu’on tergiverse pour trouver une solution. Ravie d’avoir reçu ça en tout-cuit par l’entremise de votre article! yé! En plus, on a déjà le brûleur! WOOHOO!
il y as une chose qui est bien aussi c est si vous avez tracteur ou 4 roue vous tirez un genre de traîneau avec des dents (pique) ça arrache tout pas long à faire et ça bouche les trous vous passer régulièrement et écologique en plus
Ne serait-il pas le temps d’épandre du gluten de maîs au printemps et à l’automne?
Si j’ai une grande entrée asphaltée toute abîmée avec des œillères et des craquelures habitées par toutes sortes de mauvaises herbes! Pourrais-je mettre de la garnotte par-dessus mon asphalte ? En brûlant les mauvaises herbes avant, évidemment!!
Merci pour cet super article ?
Cou donc ! À mes yeux nettoyer de l’asphalte avec de l’eau traité et brûler du gaz naturel pour désherber une allée sont deux comportements symptomatiques du « faut que tout soit parfait » relevant de l’obsession. L’eau et les gaz à effet de serre sont me semble t’il les deux enjeux majeurs du XX1 sc. . Concernant un long chemin d’accès le passage régulier des voitures laissent habituellement deux pistes bien dégagées avec au centre de la végétation herbacée, ce qui est très esthétique à mon avis. Là où je vous rejoins, c’est pour l’espace de stationnement des voitures et les terrasses. On prend son temps et on priorise l’eau bouillante, et si vous êtes le genre à rouler toujours à 150 km/ h et que vous manquez toujours de temps, alors y a la torche au gaz. Mais la planète étouffe déjà. Alors, une petite corvée familiale !
J’ai eu beaucoup de plaisir à lire vos commentaires, ici c’est mon mari qui s’en fait avec son entrée en béton , la séparation du milieu laisse pousser de l’herbe, quel malheur!
Moi je ne l’a voit pas, tellement c’est secondaire à mes yeux, lui oui , et c’est d’une importance presque obsessionnelle!
Une thérapie lui ferai peut-être comprendre qu’il vaut mieux dépenser son énergie plus positivement qu’avoir une entrée belle à regarder….alors il s’attelle avec l’eau bouillante puis avec une solution vinaigrée et salée ….je le laisse s’épanouir avec cela…
Moi je m’amuse à l’arrière avec mes 4 jardins , de légumes et de fleurs .
Moi tout est écologique, pas question de nuire aux abeilles, crapauds et vers de terre….pour attirer le plus de pollinisateurs possibles….alors je lui dis tiens-toi loin avec tes bibittes
Vous êtes chanceuse et bien faite de ne pas vous préoccuper des voisins. Je crois que ce qui nous rend si obsessionnels de la devanture de notre propriété, c’est tout simplement les « qu’en dira-t-on ». C’est un prix lourd à payer pour « ne pas avoir l’air » négligent aux yeux des autres. Je peux comprendre votre mari, car je suis également un peu victime de ce syndrome..
Je suis totalement de votre avis. Je ne vois pas ce qu’une entrée en cailloux gris mur-à-mur a de plus joli que deux ornières séparées par un rang de végétation. Ça se marie très bien à un environnement champêtre. Polluer pour si peu me paraît obsessionnel. J’avoue cependant que tout dépend du contexte : une entrée « naturelle » me paraît cependant moins appropriée en milieu urbain ou banlieusard, mais dans ces deux derniers cas, les terrains étant en général beaucoup plus petits, ils est plus facile de paver l’entrée ou de simplement désherber manuellement.
Je ne comprends pas cette manie de désherber du gravier…
Un chemin en gravier ça permet d’avoir moins de terre sous les pieds et sous les roues de sa voiture que si on avait un chemin en terre..
Bruler, ébouillanter, empoisonner la vie animale de mon terrain, non merci !!!
Puisque dame nature a décidé de faire pousser des trucs dans mon gravier, eh bien quand il n’y en a trop, je passe la tondeuse et c’est tout !
Je vais pas perdre du temps à lutter contre quelque chose qui est plus fort que moi.
J’utilise mon temps et mon énergie pour quelque chose de plus utile…
Fin de l’histoire
Si le fond est en gravier bien tassé, et que le chemin est bien égoutté, il ne devrait pas y avoir de problème de boue, ni de roche dans la tondeuse, qui d’ailleurs n’aurait pas besoin d’être passée souvent (sol tassé et graveleux ne favorise pas une croissance luxuriante).
bonjour
je connais loe meme probleme de desharbage sur mon terrain de petanque où l her
desole une erreur de frappe, donc l huile de coude reste la meilleure solution pour la planete
lorsque j ai refait le terrain, j ai decaissé puis charrier une vingtaine de remorques de gore, sable qu on retrouve sur les terrains de tennis, j &ai omis etendre un bidim avant, c est une toile du genre voile de forcage mais bien plus epais
et dans ce cas les mauvaises herbes seraient incapable de trouver leur nourriture, je n ai pas esaye mais l idee merite de faire un test
bon courage!
Et bien moi Audrey, je trouve que ton entrée campagnarde n’est pas si mal.
Je laisserais l’herbe au centre et brulerais seulement là où passe les roues des voitures…
Je serais bien désemparée que les articles du Jardinier paresseux prennent une tournure de recommandations sur la bonne tenue de maison, avec hypercontrôle de l’environnement au gaz et des conseils sur comment entrer ses meubles de patio pour éviter qu’ils ne soient salis par le pollen (mes deux articles du matin en rattrapage… ). Je comprends que ça puisse faire partie de l’aménagement paysager de s’intéresser à l’entretien de notre entrée de gravel. En même temps, j’ai l’impression qu’on s’éloigne de l’éloge du vivant qui, pour moi, est la trame de fond des articles du Jardinier paresseux. Ceci dit, loin de moi l’attente d’éliminer tout ce qui retrousse de la ligne éditoriale à la torche brûlante du jugement final! ; – ))
Pour moi aussi, hors de questions d’utiliser un herbicide. Je me sens mal aussitôt que je vois qq’un qui déverse ou étend un produit chimique sur la terre, que ce soit un jardin, un trottoir, une entrée… Tous les poisons qu’on inflige à notre pauvre terre me désolent. Elle peut absorber, dégrader, transformer, soit, même elle doit en avoir ralbol!!
Si votre grand-mère lisait tout ça, elle dirait peut-être: Ouain, tu te fais parler à matin, ma belle Audrey! 🙂 Je me pose aussi toutes questions au sujet de mon entrée en gravier, qui ne fait heureusement que 125 pieds! To burn or not to burn, is one of many questions! J’ai le bec brûleur dans le garage, je ne l’utilise plus. Je freake quand je pense que je disperse des GES pour tuer des plantes à photosynthèse. Faque, quand le galinsoga fleurit dans mon entrée, j’travaille su moué, j’prend su moué, j’rgarde ailleurs pis ça finit par passer…
Bien d’accord avec vous. Même que moi mon entrée je la trouve bien jolie avec sa petite verdure. Je la regarde tous les matins comme on regarde la toile d’un grand peintre.
À chaque printemps, c’est un de mes moments “zen”, je m’assoie sur mon petit tapis et désherbe à la main notre entrée en belle garnotte qui est de la grandeur d’un stationnement pour 6 voitures. Ben oui, j’aime ça et ce n’est pas si long ! Bien sûr, nous n’avons pas une longue entrée comme la vôtre mais le truc aussi c’est aussi de conserver une bonne épaisseur de pierres. Alors les mauvaises herbes poussent moins et il n’y a pas de boue non plus même lors de grosses pluies. Nous regarnissons notre stationnement aux 4 ans environ, pas si pire comme frais ! Voilà !
Moi je traite allées de graviers au glyphosate 1 fois par an
C’est la solution la plus ecolo la moins chère et la plus rapide alors qu’avec les brûleurs c’est 5 fois et que avec le sel çà empêche de cultiver autour pour toujours
?glyphosate??? Polluant éternel qui altère le microbiote… reconnue cancérigène en Europe. Rien de moins
Je me spécialise en pavage écologique depuis plus de 4 ans. C’est un choix économique, écologique, propre, durable tout en gardant un look champêtre et naturelle. Bien qu’il existe plusieurs qualité dans le domaine il est important de choisir l’entrepreneur pour effectuer une installation qui s’assurent de bien installé et fournir un produit de qualité.
Le gravier 0¾ en dépendent des régions est souvent mélanger avec des agrégats de sable qui laisse beaucoup de place a du végétal de poussé.
Dame nature aura toujours le dernier mot sur ce qui est verdure mais au lieu de s’occuper de 200pi vous auriez possiblement 10pi a entretenir ?? au plaisir de vous avoir lu.
Si vous connaissez un voisin qui possède un tracteur équipé d’une boite racleuse ou “Box scraper”, il ne lui coutera que quelques heures pour retourner le gravier et reniveller votre entrée, sans ajouter de gravier, de sel ou autres produits chimiques.
Les dents de la boite racleuse délogeront les racines des plantes envahissantes, retardant du même coup le retour des “indésirables”.
Pas une bonne idée le brûleur! On a assez de feux de forêts, sans en rajouter. Ça devrait être interdit. J’ai pas envie qu’un voisin imprudent nous fasse tous passer au feu.
Je ne comprends pas l’idée du désherbage. Dans ma ville progressiste, l’on transforme les espaces de stationnement public jadis asphaltés en y posant des dallages ajourés pour permettre l’évacuation de l’eau de pluie en plus de permettre la pousse d’herbe.