Comment faire un trou dans une poubelle en 9 étapes faciles
Quand je suis arrivé chez moi samedi dernier, après quelques semaines d’absence, ma terrasse était couverte de feuilles mortes. Loin d’être dérangé par le travail en perspective, j’avais hâte de mettre en œuvre le plan que j’avais concocté. Après tout, ces feuilles sont l’or brun du jardin. En se décomposant, elles deviennent une source de nutriments tout à fait gratuite pour nos végétaux.
L’année dernière, les feuilles se sont retrouvées dans les sacs pour résidus de jardin, faits d’un épais papier brun. J’ai leur ai tristement envoyé la main lorsque la municipalité les a emporté à leur destination finale. Quelle frustration de ne pas pouvoir les réutiliser dans mes pots et bacs de plantation! En plus, j’ai dû acheter du compost pour remplacer les nutriments qui auraient pu provenir de ces feuilles. SCANDALE!
Enlever les feuilles d’automne… de votre terrasse
Après avoir lu l’article Enlever les feuilles d’automne de votre pelouse, il y a quelque temps, je pensais déjà à l’achat d’une déchiqueteuse. Ou d’un aspirateur-déchiqueteur (ah le rêve!). Je me voyais déjà étendu dans un tas de feuilles fraîchement déchiquetées, respirant le doux arôme boisé des feuilles en décomposition.
Dans ce billet, je vous propose des façons de récupérer les feuilles qui jonchent nos terrains l’automne pour les utiliser comme paillis… à l’aide de tondeuses, de déchiqueteuses, de taille-bordures et même de souffleuses à neige! Je n’ai aucun de ces outils. Il faut comprendre que je n’habite pas en banlieue, mais au deuxième étage d’un immeuble sur le Plateau-Mont-Royal, à Montréal. Bien que ma terrasse de 4 m x 6 m soit énorme pour le quartier, l’achat d’un outil consacré au déchiquetage des feuilles était impensable (ce n’est pas vrai, j’y ai pensé, disons plutôt ‘démesuré’). Même si j’avais assez de feuilles pour que ça en vaille la peine, où est-ce que j’aurais rangé ma déchiqueteuse? Il aurait fallu me débarrasser de mon kit de pêche sur glace pour avoir assez de place dans mon espace de rangement extérieur (cette fois-ci, c’est réellement impensable).
Heureusement, j’avais quelques idées en tête que je vais expérimenter pour votre plus grand bonheur. Mais avant, place au ramassage de feuilles! Je pourrais le faire à l’aide d’un balai ou d’un balai à feuilles. Toutefois, comme je suis paresseux, j’ai préféré utiliser mon aspirateur d’atelier. En plus, il va chercher les feuilles dans tous les petits recoins. Et il ne s’est presque pas bouché!
Pourquoi déchiqueter?
- Les feuilles déchiquetées ont des espaces d’air plus petits et occupent donc moins d’espace que les feuilles entières.
- Les feuilles hachées font un meilleur paillis, car elles ne s’aplatissent pas pour créer une couche imperméable qui ne «respire» pas bien et ne laisse pas passer l’eau.
- Les feuilles déchiquetées ont plus de marges, et les marges offrent aux microbes bénéfiques plus d’espace pour travailler.
- Les feuilles hachées ne s’envolent pas aussi facilement. Après un premier arrosage, elles ont tendance à rester là où vous les avez placées.
- Les feuilles déchiquetées se compostent plus rapidement et peu de minéraux sont perdus.
- Il y a une plus grande circulation d’air et donc moins de risque d’installation d’organismes anaérobies lents. Les organismes aérobies sont préférables pour le compostage domestique.
Méthode 1: le mélangeur culinaire
D’accord, ça a l’air cinglé! Mais j’avais fait des recherches sur le web (où on ne trouve que de bonnes idées!) et ça semblait fonctionner. J’ai sorti le mélangeur et je lui ai chuchoté à l’oreille ce qui aurait pu être mes derniers mots. Je l’ai rempli de quelques poignées de feuilles mortes et c’est parti!
Première impression : ça fonctionne assez bien. Il faut parfois tasser les feuilles un peu pour que celles du dessus se fassent bien déchiqueter. Et le résultat est presque parfait! Les feuilles se retrouvent en petits morceaux. Seules les queues des feuilles (pétioles) sont moins bien découpées. Deuxième impression: maudit que c’est looooong!
Méthode 2: le mélangeur à mortier
Lors de mes recherches, j’ai trouvé quelques personnes qui se fabriquent des tiges à bout tranchant qui peuvent être fixées à une perceuse. Un peu trop de travail pour moi, mais j’ai trouvé un mélangeur à mortier qui pouvait faire le même travail sans que j’aie à appendre la soudure. Je l’ai fixé à ma perceuse et inséré dans une chaudière pleine de feuilles.
La chaudière est presque tout de suite tombée par terre. J’ai essayé de la retenir entre mes jambes. C’était à peine mieux. Et j’ai réussi à m’égratigner la cheville avec le mélangeur : #*$?%$#!
Alors, j’ai mis les feuilles dans un bac à vidanges. Peut-être que son poids le maintiendrait au sol? C’était pire! Le pire dans tout ça, c’est que les feuilles étaient à peine déchiquetées! ÉCHEC TOTAL!
Victoire incontestée du mélangeur culinaire!
Alors j’ai pris mon bac à vidanges plein de feuilles et je me suis mis à déchiqueter. Un… petit… contenant… à… la… fois… Au bout de 10 minutes, j’ai abandonné. Je comprends que le résultat est excellent, mais je me dois d’être un modèle de paresse, non? La dernière chose que je veux faire dans mon jardin, c’est de travailler fort. J’ai une réputation familiale à soutenir, après tout!
Finalement, j’ai mis les feuilles directement dans mes bacs de plantation et mes pots, telles quelles, et on n’en parle plus. Il y a plein de micro-organismes, de bactéries, de champignons qui vont faire le travail pour moi de toute façon. Oui, ce sera un peu plus long et moins efficace, mais pendant ce temps je pourrai me prélasser sur ma terrasse avec ma blonde et profiter d’une des dernières belles journées de l’automne.
Et alors, la poubelle trouée?
J’avais presque oublié la poubelle trouée. En rangeant mes outils dans mon espace de rangement extérieur, j’ai aperçu la tarière à glace que j’utilise pour faire de la pêche en hiver. Avec ses deux lames qui peuvent traverser une épaisse couche de glace, peut-être qu’elle pourrait déchiqueter de toutes petites feuilles délicates? Ça me semblait logique.
ERREUR MONUMENTALE! Ça n’a pas été long qu’il y eût un trou dedans le fond de ma poubelle que ni Élise ni Eugène, malgré leurs interminables efforts, n’auraient réussi à boucher.
La morale de cette histoire? Tarière qui roule n’amasse pas de feuilles déchiquetées? Ne pas chercher midi dans un mélangeur? À vouloir tout déchiqueter, on finit par tout perdre?
Je dirais plutôt: La perfection n’est pas de ce monde. Cassez-vous pas la tête et faites ça simple!
(Je n’ai pas dit mon dernier mot. Je cherche toujours un moyen de déchiqueter les feuilles sur ma terrasse.)
[…] Quand je suis arrivé chez moi samedi dernier, après quelques semaines d’absence, ma terrasse était couverte de feuilles mortes. LoinContinue Reading […]
Super article plein d’humour ! 😀 Et votre blonde ne dit rien pour le mélangeur “culinaire” ?? 😉
T’as une belle terrasse en tout cas!
Merci de m’en apprendre en me faisant bien rire par cette matinée gris novembre. Je ne suis donc pas la plus folle des jardinières 🙂 . Très bon dimanche Mathieu! (Eviter l’aspirateur de maison pour aspirer les feuilles mortes humides sauf si on veut vraiment s’acheter un nouvel aspirateur).
Merci d’avoir testé pour nous, ça peut nous éviter quelques tentatives peu satisfaisantes! Ça me plait beaucoup que tu “soutiennes la réputation familiale”
Il faudrait essayer de déchiqueter les feuilles avec un coupe herbe dans un contenant de grande dimension comme une grosse poubelle.
Je connais bien le truc, mais je n’ai pas de coupe bordure, n’ayant pas de pelouse!
Un voisin aurait peut-être un couple-bordure en échange d’un conseil horticole ou deux? ?
Wahouuuuuuuuuuuuuuuu c’a c’est de l’article !!! On apprends des choses et on rigole !!!!
Le digne fils de son père! J’ai bien ri. Pourquoi pas le pied mélangeur ? Pour mon terrain, il serait cependant préférable de couper tous les arbres, parce que 365 jours ne suffiraient pas. Vive la tondeuse!
Bonjour. Les feuilles mortes se compostent très bien sans les déchiqueter, ça donne un joli terreau pour le printemps suivant.
Si vous ne savez que faire de votre poubelle percée, elle pourrait être recyclée en composteur.
Merci pour cet article plein d’humour et instructif…C’est vrai que c’est toujours mieux de faire simple.
Suggestion : mettre les feuilles dans un grand sac de plastique, faire des mini trous, à quelques endroits au fond du sac et sur les côté et laisser là (si vous avez de la place pour), l’an prochain le sac aura réduit de près de la moitié. On m’a dit qu’après 3 ans, c’était du compost. J’en suis à ma première année pour les premiers sacs. Cette année, j’ai déchiqueté (avec un déchiqueteur – j’ai 3 acres de terrain) mes feuilles avant de les mettre en sac. Le processus sera sûrement moins long.
Tres intéressant..je vais pour la première fois laisser mes feuilles qui auront été semi-déchiquetées par ma tondeuse sur ma pelouse. Merci.
J’ai déjà essayé dans un bac bleu avec un taille-bordure. Ça marche … à peu près… Il faut quand même travailler pour replacer les feuilles qui ont tendances à se ” sauver” dans un coin. Par contre, les feuilles sont ensuite dans un récipient prêt pour le transport vers une platebande. Je crois que ça serait moins cher le taille-bordure bon marché que ruiner un mélangeur, même pour une terrasse !
Merci pour ce récit très honnête de vos expériences en matière de réduction des feuilles mortes pour utiliser comme compost Votre franchise00 m’évitera certainement quelques erreurs! J’apprécie également beaucoup votre humour. Merci, Mathieu Hodgson. 😉
Merci pour votre article plein d’humour et d’expérience à ne pas faire. J’en prendrais plusieurs autres m. Hodgson.
Amusant article. Moi aussi, c’est une terrasse qui me tient lieu de jardin, je n’ai donc pas de tondeuse, et j’aimerais bien savoir moi aussi comment transformer mes feuilles mortes en compost! Comme vous, j’en mets habituellement dans mes bacs à fleurs (surtout comme paillis pendant l’hiver), mais ça ne fait pas vraiment du compost. Je retiens l’idée du sac en plastique avec des petits trous… Je vais essayer ça. Merci pour les idées!
Merci de partager ces moments avec nous!
Bravo pour vos tests qui m’ont bien fait rire. Belle relève!
Il m’est venu deux trois idées en lisant :
Il y avait dans le temps ce qu’on appelait un “haché tabac”
Pourquoi pas louer ou emprunter un taille bordure pour un jour
Faire sécher les feuilles, elles s émiettent tout seul après
En fait, ce que j’aurais bien aimé loué une déchiqueteuse ou une soufflleuse/aspirateur, mais il n’en louaient pas dans mon coin. Peut-être que je vais en acheter une et la prêter à mes voisins?
Trop drôle ?
Bonjour Mathieu, très intéressant et rigolo ton laboratoire. Personnellement je pense que l’outil idéal pour ta terrasse serait une souffleuse/aspirateur/déchiqueteuse électrique mais faut avoir un budget d’environ 200$. Très efficace et rapide.
Plein d’humour!… Bravo…. Mais il est bien vrai – moi aussi – que les produits en commerce sont trop cher pour un simple broyage. Je cherche…
Ce matin, je ne regarde plus mon mélangeur culinaire de la même façon! Mais devant la hauteur de mes tas de feuilles, je ne peux que trouver la tâche un tantinet monstrueuse! Tenez-moi au courant de tous les nouveaux trucs envisagés! ?
Votre père utilisait son taille-bordure dans un poubelle. Il en avait fait un article. Je ne me rappelle pas si c’était sur son site web ou dans le journal, mais ça semblait fonctionner.
Moi cela me fait réfléchir et peut-être que j’approche une fracture du cerveau, un cerveau de blonde attention il paraît que c’est fragile????. J’ai déjà utilisé mon Thermomix pour faire du purin, c’est magique ce robot ça hache à la perfection alors je suis indulgente envers vous et comprends que vous utilisiez un robot culinaire. Passons le sujet du robot pour revenir à nos moutons, pardon non à nos poubelles. J’ai déjà stocké des tontes et des feuilles dans des sacs poubelles et ça chauffe, ça moisi et ça pue horriblement alors en lisant votre commentaire je me dis que c’est peut-être une excellente idée de placer tous ces matériaux dans une poubelle trouée. Et là souvenir de jeunesse, ce soir je serai la poubelle pour aller danser ! ???
Bonjour, moi j’utilise toujours mon souffleur à feuilles. Tu peux les souffler dans un tas et ensuite tu les aspirent qui se font déchiqueter en très petits morceaux avec le même appareil. Ensuite les épandre dans les plates-bandes.
Résultat garanti.
Je rêve d’un souflleur/aspirateur/déchiqueteur, mais je ne voulais en acheter un, n’ayant qu’une petite terrasse et peu d’espace de rangement.
J’ai pensé la même chose !!
Mais la nature ainsi faite des feuilles d’automne, ça sèche sur place, ça ratatine, ça se défait au printemps suivant, non?!! Moi, je bâdre pas avec ça.
C’est un grand bonheur de vous lire … je continuerai d’être une fidèle lectrice.
La tradition familiale 🙂 j’adore! Lire votre article dès que j’ouvre l’œil, quel bonheur! Je prends mon premier café du matin le sourire aux lèvres, en regardant mon mélangeur avec un œil amusé… merci pour le partage ??
Pour broyer les feuilles cette année j’ai utilisé un souffleur à feuilles, qui fonctionne aussi en mode aspirateur-broyeur et qui a fait un superbe travail! C’est facile à manipuler, le sac de l’aspirateur se remplit à une vitesse grand V et l’appareil produit un superbe paillis de feuilles broyées! J’avais essayé le coupe bordure dans une chaudière et c’était pas si efficace. M. Hodgson suggérait de remplir la poubelle au tiers de sa capacité. Nous avions essayé mais peut-être avec trop de feuilles dans la poubelle et le moteur du taille bordure chauffait!
Ça fait du bien de vous lire … de lire sur un sujet qui nous passionne et avec humour en plus …. Merci de partager avec nous ces moments …
Personne n’a pensé à emprunter à un ami un aspirateur souffleur déchiqueteuse électrique (ou à essence, bien que plus polluant) pour quelques heures. J’en ait un (électrique) qui reste dans mon garage 99% du temps durant l’année. Tellement efficace pour faire mon paillis et mon compost.
Tellement heureux Matthieu que tu aies repris l’œuvre de ton illustré père. J’attend chaque matin ce billet.
Bledsoe.
Daniel, je crois que je vais fortement suggérer à mes amis.es l’achat du souffleur/déchiqueteur, comme ça je pourrais leur emprunter! Lol!
Je suis heureuse de constater que vous avez hérité du sens de l’humour de votre père ! J’ai eu bien du plaisir à vous lire ce matin, vive la relève !
Un troc? On est peut être voisins ? J’ai acheté la souffleuse/broyeuse cette année. Et je casse les oreilles de mon entourage. Donc si nous ne sommes pas trop loin je vais broyer vos feuillet et vous venez voir mon minuscule jardin et on jase! Justement hier en broyant mes feuille, je pensais à votre père!
C’est une excellente idée! En fait, je partage une ruelle avec plusieurs voisins. On devrait avoir des outils partagés pour tous.
Excellente idée! Et, bravo pour cet humour. La pomme ne tombe pas loin de l’arbre.
Bon matin Mathieu! À te lire, on voit bien que « La pomme n’est pas tombée loin du pommier »! Délicieuse tranche de vie! Continue tu ensoleilles mes matins! Merci!
Je casse les oreilles… avec mon besoin de partager mon nouveau bonheur! Mais peut être aussi que je leur casse les oreilles avec mon jouet car c’est quand même bruyant…
Je ramasse les sacs que mes voisins empilent sur le bord de la route, je les remercie en le faisant, ils ont travaillé très fort pour le bien de mon jardin, j’ai au moins 60 sacs. J’utilise la coupe bordure pour les déchiqueter finement dans un bac à ordure, je les utilise pour faire mon composte qui est un mélange de trois parties de feuilles mortes déchiquetées et une parties de gazon coupé chez moi le printemps, je les laisse composter pendant un an et je les utilise comme paillis un an plus tard.
Mon paillis est constitué d’une couche de composte mature de 2 pouces suivie d’une couche de deux pouces de composte d’un an que je viens de décrire et qui sera décomposé complètement pendant l’été fournissant des matières nutritives tard en saison, le tout suivie d’une couche de pailles de quatre pouces
Je pense souvent au partage d’outils. Mais quand ça brise… comment on évite la chicane? Les reproches ? C’est ici que je cultive la paresse… je renonce à un idéal de partage pour m’éviter des conflits. Triste.
Louez-là!
Un voisin peut-être, en échange d’un conseil horticole ou deux…
C’est ce qu’on fait chez nous à cohabitat.ca On a même un atelier partagé.
Merci Mathieu! J’ai bien rigolé de toutes vos tentatives plus ou moins vaines…Belle journée à vous!
Bonjour Mathieu, J’ai trouvé votre billet plein d’humour par contre, votre père avait écrit un billet sur le sujet et l’une des option était d’utiliser un taille bordure dans un poubelle avec un mouvement de haut en bas. Je sais que vous n’avez pas de gazon mais vous avez bien acheté un mélangeur à mortier pour tenter l’expérience. Vous pourriez probablement trouver un taille bordure pas trop gros ni trop dispendieux. J’ajoute le lient du billet et vous pourrez nous revenir avec le résultat de votre expérience :). https://jardinierparesseux.com/2019/10/21/quatre-facons-pour-dechiqueter-les-feuilles-dautomne/
Encore plus paresseux, je place les feuilles dans mes plates-bandes et je marche dessus au printemps pour les déchiqueter
Cher Mathiew. Bien que je salue votre esprit d’aventure, quels efforts déployés en vain… Voici la méthode la plus rapide et simple AU MONDE, mise au point par feu le producteur d’ail biologique Christian Marcotte, dit “le vieux bouc”. Christian utilisait des feuilles déchiquetées comme paillis pour ses 10 000 plants d’ail. Comme lui, nous déchiquètons nos feuilles sèches dans une grande poubelle en plastique avec un coupe-bordure à gazon (weed eater) À BATTERIE (pas de gestion de fil, pas d’émanation de gaz.) Ça prend quelques secondes, ça déchiquète une très grande quantité de feuilles à la fois, et l’instrument occupe très peu de place dans notre espace-rangement. On peut l’accrocher au mur ou le suspendre au plafond avec les skis de fond. Donnez-m’en des nouvelles ! Bravo de continuer à la suite de Larry.
Bonjour
C’est précieux que vous continuiez à partager la sagesse du Jardinier paresseux. Est-ce qu’on peut faire la même chose pour les plates-bandes?
Merci à l’avance
Diane
Trop bon. C’est vraiment drôle et instructif. Votre père connaissait sans doute vos talents, alors que nous les découvrons. Bravo.
Bonjour Mathieu ,
Oui êtes vraiment SUPER DANS VOS CHRONIQUES.
Je n’ai pas de feuilles tombées sur mon terrain, je suis pauvre . . . les voisins les garde pour eux, aucun partage.
Je serais prête à sortir mon coupe bordure, ce serait la solution.
Continuez . . . Bel humour !!
Je vous lis tous les matins.
Quelle belle plume! C’est la première chose que j’ai lu ce matin et votre article m’a accroché un sourire aux lèvres. Et puis, merci de faire ces expériences à ma place hihi!!
Maintenant
Je vous cite : “Je me voyais déjà étendu dans un tas de feuilles fraîchement déchiquetées, respirant le doux arôme boisé des feuilles en décomposition.” ? Je faisais ça quand je vivais en Montérégie où les érables vivaient à quelques-uns sur mon terrain. Nous avions fait une très grande boîte en bois (structure) et broche à poule solide (côtés) dans lequel on empilait les feuilles déchiquetées à l’automne. D’année en année, le compost s’accumulait en dessous et l’odeur était indescritible. Pur bonheur. Moi qui crains tant les araignées, je n’avais aucune pensée pour elles en me couchant dans le tas de feuilles, un peu comme le jeu de l’ange dans la neige, tellement l’odeur de l’humus était exquis. Jamais vécu une thérapie regénératrice comme celle-là ! 🙂
Pour l’enfouissement, une amie a essayé la méthode suivante – qui ne vaut pas pour les débris végétaux qui auraient encore des rhizomes vivants. – – Je vais résumer ce que j’ai compris de sa méthode.
Elle creuse d’abord son trou de plantation, puis elle y met une couche de débris de plantes (tiges et feuilles coupés grossièrement au sécateur). Elle recouvre ensuite de quelques couches de papier journal, rajoute un peu de terre avec compost, etc., et elle plante.
Le journal empêche que les racines de la nouvelle plante souffrent de la rivalité avec les feuilles et autres débris qui, si tout était mis en vrac dans le trou de plantation, leur voleraient des nutriments dont ils ont aussi besoin pour se décomposer, les enlevant à la nouvelle plante.
En peu de temps, ça se composte, les racines de la plante percent le journal qui s’est décomposé aussi, et elles peuvent alors bénéficier des avantages de ce compost.
Je n’ai pas essayé cette méthode et je n’ai pas de renseignements sur son efficacité, mais si c’est aussi cohérent avec la science que ça le semble avec la logique du gros bon sens, alors ce serait une super méthode pour disposer des débris, surtout pour les gens qui ont des petits terrains.
Si j’amais vous faites une recherche, pus une chronique sur ce thème, je lirais ça avec intérêt.
J’adore ce type d’articles trop rares où l’auteur fait part de toutes ses tentatives pour arriver à son but. Ça donne plein d’idées et nous fait penser de chercher dans nos outils avant de faire des dépenses. Pour moi aussi, c’est du gaspillage de jeter les feuilles mortes. J’habite dans le nord de Lanaudière sur un terrain boisé à 90%. La petite surface où les feuilles “dérangent” me donne un tas équivalent à 4-5 poubelles. En bon paresseux, je jette ça dans un racoin du terrain sans autre opération. Plus tard quand j’ai besoin de terre, je sais où aller fouiller. La réputation familiale est toujours là et votre touche personnelle est très appréciée!
Quel plaisir de vous lire, vous avez le même humour que votre père! De mon côté j’utilise un “weedee” pour le gazon dans une poubelle. Ça n’est sans doute pas aussi efficace qu’une déchiqueteur, mais à défaut d’en avoir une, “ça fait la job”, comme on dit. Au plaisir de vous lire à nouveau très souvent! 🙂
*** Déchiqueteuse…
Nous sommes chanceux que vous soyez là pour nous. Vous êtes vraiment drôle. Merci et bonne journée !
Paresseux Larry et Mathieu ? Vous n´êtes que des amateurs ! J´attend qu´il ai bien plu, je regarde mon tracteur de jardin avec ses sacs. Puis les lames neuves pour le déchiquetage que je devrai lui installer, celles dessus sont usées à la corde avec des bouts d´acier manquant, puis je me dis ” j´voulais, j´peux pas. Tout va coller “. Et voilà. Problème résolu !!
Hier l´intérieur et l´extérieur des feuilles étant bien sec, j´ai pu en faire. Je regarde le tas et me dit que ça va être long. Comme je cultive en bacs et peut les déplacer (j´ai encore des tomates vertes sur les plants qui dehors sont rendus dans le solarium et finiront dans une chambre sous led), pourquoi ne pas ajouter des bacs ? Les remplir de ces feuilles broyées avec un peu de terre et de compost. Bien au chaud ces joyeuses colonies vont bouffer tout
l´hiver et tout sera prêt pour utilisation au printemps. Il ne restera qu´à trouer le fond des bacs !
J´encourage tout le monde à essayer un potager hivernal en pots (crème glacée, yogourt, margarine) ou bacs. Quelques PETITS trous pour laisser l´eau s´égoutter et non la terre, un bord de fenêtre ou néon del et voilà.
Mes haricots sont germés. Il ne manque qu´un grillage et une belle murale verte pourrait apparaître. Peut être même une tonnelle. Pas mal chouette dans la grisaille hivernale. Et si la fécondation au pinceau avorte, j´aurai le feuillage pour des salades ou soupes !
N´oubliez pas les sous plats pour récupérer
l´eau après l´arrosage. Mes tomates se sont resemées. J´ai plein de semis et suis près de Montréal. Allez, essayez le.
Pas de semences ? Échalotes de l´épicerie. Hop en terre. En ne prenant que les tiges vous en aurez pour des années. Peut-être même des fleurs en févier/mars. Céleri dans l´eau un bon mois le temps que les racines poussent, puis en terre. Votre nouveau copain pour 5 ans plus ses bébés….mais il redevient “sauvage” avec des branches minces. Une simple tomate à tellement de graines….amusez vous. Pas vrai que l´hiver est fait pour tourner en rond !
Bon il a plu. Le reste des feuilles à ramasser devra attendre….??
Originale comme idées et tu fais un bon boulot. Ton père serait fier de toi.
Ah, mais vous avez maintenant un composteur, vous y mettrez vos feuilles et le laisserez couvert d’un voile, pour que l’eau y entre. Le trous dans le fond vont servir pour que ça draîne. Au printemps prochain, ce sera à moitié composté.
Pour ceux qui aiment se rouler dans les feuilles, par contre, je ne fais plus ça de nos jours. Ici, deux voisins ont trouvé des tiques à pattes noires après avoir ramassé leurs feuilles. Si vous le faites quand même inspectez-vous tout de suite après, de la tête aux pieds, comme au retour d’une balade en forêt ou après une journée de chasse. Bon automne !
Peut-être qu’une location d’un appareil serait une belle solution.
J’ai eu beaucoup de plaisir à vous lire, merci de poursuivre l’œuvre de votre père, vous le faite à merveille.
Super drôle Mathieu votre reportage photo !
Vous avez oublié la méthode ancestrale de faire du vin. Mais n´utilisez pas votre poubelle. Vous seriez ridicule ! Non une bonne vieille baignoire qui traîne dans une ruelle ou pour les vidanges. Évitez celles en fonte. Trop lourde. La porter en marchant, vous seriez écrasé par le poids de cette carapace de tortue….
Vous la remplissez de feuilles et y faites votre jogging sur place. Quelques sauts pour varier, et finissez par la marche sur place. Excellent broyage garanti et très bon pour le tonus musculaire et cardiaque !!
L´été, le bouchon remis, de l´eau, quelques plantes aquatiques du fleuve prélevées à
La Salle et vous avez un magnifique jardin
d´eau (verte). N´oubliez pas quelques dytiques pour bouffer les larves de moustiques.
La poubelle trouée peut être sauvée en collant des barquettes styromousses de l´épicerie ou couvercles plastiques de pots de café….
Bon j´ai dit assez de bêtises. Beau travail Mathieu.
C’est exactement ce que je fais, en Haute-Tarentaise, Savoie. L’hiver approche et j’ai intérêt à me bouger, car il y a encore beaucoup de feuilles ramassées par le vent et je n’ai plus du tout envie de les gaspiller. Même si au printemps, ça ne fait pas clean, je laisse la nature remplir son rôle. J’aime bien venir un moment au Québec, avec vous. De délicieux moments. Merci beaucoup Matthieu de votre état d’âme et de le partager. Larry est aux anges ! Paix à votre papa ! Michèle
Me semble que c’est ce que ton père faisait.
Dans mes composteurs d’un mètre cube avec mon coupe-bordure muni d’un fil plastique. Rapide pour le déchiquetage. Rapide pour le compostage puisqu’elles y retrouvent les résidus de cuisine.
Mes poubelles percées sont rapiécées partiellement et servent pour les résidus de jardin compostés par la ville.
Vous m’avez bien fait rire. Vous êtes le digne fils de monsieur votre père. Bonne journée!
Le fruit ne tombe jamais bien loin de l’arbre. Au début je croyais qu’il s’agissait d’un ancien article écrit par Larry à ses débuts pour ENFIN me rendre compte qu’il est écrit par Mathieu. Bel humour léger comme votre père. J’ai bien ri. Vous avez indéniablement du talent.
Bonjour,
Je m’occupe d’un parc pour ma résidence, et ca été tout un truc pour les convaincre de ne plus évacuer ces “déchets” qui font “sales”. Une fois cette étape passée, il a fallut reussir a déchiqueter également. Ce n’est pas une mince affaire avec nos 6 vieux platanes entre autre. J’ai commencé avec un soufleur aspirateur broyeur électrique : ça marche, mais c’est long, et dès que c’est un poil humide, ça colle il faut régulièrement ouvrir pour évacuer, ce qui ne s’ouvre que via une sécurité trop sécurisée (Je dois avoir une sardine sur moi). Pour rassembler les feuilles, c’est guerre plus efficace étant donné la taille du parc.
Alors j’ai acheté la ramasseuse de feuilles a roulettes de Gardena et une tondeuse électrique millieux/bas de gamme : Je rassemble les feuilles avec l’un et tonds toujours les mêmes 10m2 avec l’autre (beaucoup d’herbes indésirables dans la pseudo pelouse, je veux limiter la quantité de graines et d’adventices, particulièrement le petit liseron et le souchet). Le résultat est acceptable, mais pas aussi bien qu’avec l’aspirateur broyeur. Puis étant dans mes nuages, j’ai oublié une fois de mettre le récupérateur d’herbe de la tondeuse, alors j’ai retondu par dessus pour ramasser : Parfait !! même mieux qu’avec l’aspirateur broyeur ! Le surlendemain, alors que j’ai appliqué puis mouillé ce paillis sur un massif en butte, il n’a pas bougé d’un poil par vent de 30km/h, alors que les feuilles non ramassées s’étaient bien éparpillées.Ça sera donc à priori ma solitude à l’avenir.
Tiens, je vais récupérer mes propres mots pour mettre sur mon blog ?
====
Une idée qui pourrait être sympa, si vous ne la considerée pas trop intrusive, serait de faire un safari photos dans le jardin de votre père au printemps. J’avais échangé avec lui a ce sujet, il m’avait répondu qu’en effet il ventait les merites de jardins de tout horizon, mais ne pensais jamais à montrer le sien. Il a ensuite précisé que malheureusement, étant donné sa mobilité bien limité, ça n’était plus envisageable.
Bonne semaine,
Willy
Très drôle ?!!! Vous avez un beau talent, celui de faire rire ?. Car, rire, c’est le santé et surtout contagieux dans le bon sens du mot ! Chez Nous, les feuilles,,, ont y touche pas !!! Parce qu’on est merveilleusement paresseux ???
Merci pour cette bonne dose de rire ?
Très amusante lecture – parfait pour un dimanche matin. Merci !!!
On dirait la même plume rigolote et instructive! Bravo et merci de nous faire rire!
Bonjour,
J’avais acheté un aspirateur/déchiqueteur de la marque Weed Eater 2595 (il y a 25 ans de ça et il marche toujours). L’appareil aspire les feuilles mortes et l’hélice qui crée l’aspiration hache aussi les feuilles et envoie les feuilles hachées dans un sac. Il suffit ensuite de vider le sac sur une plate-bande pour avoir un excellent compost.
??? belle folie comme j’aime. Je suis certaine que ton père se bidonne aussi.
Super belle terrasse!!!
Concernant les feuilles mortes, voici ce que j’essaierais si j’étais en ville : prendre une vieille taie d’oreiller en coton, y mettre les feuilles sèches, fermer l’extrémité du sac en laissant assez d’espace pour que les feuilles puissent bouger un peu, malaxer avec les mains, ou battre le tout avec un bâton…
Si les feuilles sont vraiment sèches, elles ne vont pas résister à ce traitement.
Aucun outil nécessaire, sans électricité et sans bruit (ou presque), pas salissant et rapide.
C’est la méthode qu’employait mon père pour récupérer ces graines de haricots secs. Il mettait simplement les gousses dans un grand sac solide (genre sac à moulée pour volaille) et battait le tout avec un bâton en bois. (Et on mangeait des fèves au lard tout l’hiver…)
Bonne chance!
Michèle@ J’utilise assez souvent ce procédé. Si je n’ai pas noté de résultats vraiment spectaculaires en terme de fertilité, c’est au moins efficace pour se débarrasser des débris végétaux de toute sorte. Et ça enrichit quand même le sol en matière organique. Le plus dur c’est de creuser une tranchée suffisamment grande et profonde. C’est du travail ! Cette année, j’avais à faire disparaître des cannes de roses trémières de topinambours et d’héliantis que je n’avais pas taillées suffisamment pour les passer sous la tondeuse. Je les ai recouvertes de mousse arrachée dans la pelouse, puis de terre, le tout entouré d’un plessis en tiges de noisetier et j’y ai planté des pieds de tomates.. Il ne me reste plus qu’à étaler mon tas de compost et récupérer les débris de branches pour faire un nouveau tas !
Alors, dorénavant, ce que je fais (avec les conseils de ma petite-fille qui “converse avec sagesse avec la Nature et la vie qui s’y trouve”, à l’automne je laisse pas mal de feuilles qui passent sous la tondeuse, et je laisse le tout sur place. Pour le reste, je vais composter les feuilles de ma consoude (la grande) et je vous assure qu’elle est grande, mais maintenant elle est toute raplapla… je vais vueillir les feuilles, les laisser sécher et les découper, puis je la mélangerai au compost, pour l’année prochaine. La neige fera son office et le froid aussi (je suis en montagne – 1000 m.). Tiens, au fait, j’ai oublié de récolter mes “taupes qui jouent du tambour” (une vieille expression d’une petite fille de 5 ans !… Voyez donc, nous avons tous quelqu’expérience à partager. Et c’est bon pour le moral, surtout lorsque l’on n’habite pas sur le même continent et qu’on parle quand même bien français !
Pour ma part j’utilise la bonne technique des poubelles pour la récupération des feuilles qui se retrouvent sur mon terrain, et s’il m’en manque, je récupère les sacs de feuilles de mes voisins (sacs qui vont servir à autre usage). Ces feuilles vont me servir à être intégrer dans notre composteur. Le fond de nos deux poubelles sont similaires (trop légèrement plus petits) à votre poubelle et j’ai enlevé les obturateurs sur les couvercles . Cela permet à ce l’eau de la pluie entre dans les poubelles. Cela permet de décomposé les feuilles au fond des poubelles et de conserver en bonne état sur le dessus. A l’automne à la deuxième saison je peux utiliser le fond des poubelles comme compost.
Donc moins de feuilles récupérer par la ville, non utilisation de sac de récupération.
PS : La méthode de récupération des feuilles des voisins rencontre à mon avis la philosophie de notre cher ” Jardinier Paresseux “.
J’ai utilisé
Super article, j’ai vraiment ri en le lisant. La pomme n’est pas tombé loin de l’arbre, vraiment! 🙂
Avec une petite terrasse et pas de place pour les outils, je vous suggère d’aller faire un tour à la bibliothèque d’outils de Montréal, c’est un endroit super! Vous pouvez même consulter leur catalogue d’outils en ligne https://laremise.ca/
Oh wow! Quelle bonne ressource! Il devrait avoir ça partout. Nos outils passent la plupart de leur dans un boîte sans être utilisés. On devrait avoir des outils communautaires.
Bonjour Mathieu, tu pourrais mettre tes feuilles dans un grand sac et aller visiter ta maman, qui sera tellement heureuse de voir son garçon et en même temps tu étends tes feuilles sur son gazon et tu y passes la tondeuse. Tu n’as qu’à remplir ton sac de tes feuilles déchiquetées et les ramener chez-toi. Et ta maman aura eu de la belle visite et elle n’aura même pas eu à faire ton lavage (avec un gros sac, ça peut prêter à confusion?).
Moi je fais le tas et danse, je saute sur mes feulles et feuilles se dechiquetent sous mes pieds. Pas besoin de dépenser pour un appateil qu on utilise un fois par an.
j’ai bien ri, merci. Le blender… non… trop long. je n’ai pas lu tous les commentaires car il y en a beaucoup mais je viens de déchiquetter plusieurs sacs de feuilles avec le coupe-bordure. Je mets les feuilles dans une poubelles en plastique et zap. ca marche. heureusement, mon chum est là pour rremplacer le fil qui casse de temps en temps. Mais c’est beaucoup plus efficace que le blender (love it!!). mais sur une terrasse, on n’a peut-être pas besoin de coupe-bordure… je vous prête le mien!