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Jeter de l’huile sur… les plantes

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Les huiles horticoles existent depuis longtemps. L’une des plus connues est l’huile au stade dormant ou huile d’hiver, qu’on applique sur les végétaux après la fonte des neiges, mais avant leur débourrement (d’où le nom, puisqu’on les applique sur les plantes en dormance), mais il existe aussi des huiles plus légères qu’on peut utiliser aussi durant la période de croissance. Ces huiles agissent en recouvrant l’insecte (ou sa pupe ou ses œufs) pour en boucher les pores, ce qui les empêche de respirer. Aussi elles font fondre la couche cireuse qui protège plusieurs insectes. Ainsi, les huiles fonctionnent essentiellement de la même manière que les savons insecticides.

Leur plus grand avantage est de ne pas être des poisons; leur action est strictement physique et elles sont donc inoffensives pour les humains, les mammifères, les oiseaux et les poissons. Pour qu’ils soient efficaces, il leur faut toutefois toucher l’insecte. Aussi, leur effet résiduel est minime: elles se dégradent après quelques jours et disparaissent.

Aux yeux d’un jardinier paresseux, leur plus grand défaut est d’être à très large spectre: ils tuent sans discernement les insectes nuisibles et les insectes bénéfiques. Il faut donc les utiliser avec circonspection, directement sur l’insecte à contrôler. On peut notamment les appliquer tôt le matin, avant que les abeilles ne soient présentes, et ainsi protéger ces dernières.

On utilise notamment les huiles horticoles pour contrôler les adelgides, les aleurodes, les cicadelles, les cochenilles, les œufs de chenille, les pucerons, les tétranyques (araignées rouges) et les thrips. Aussi, elles aident à prévenir certaines maladies, comme le blanc (oïdium et autres) et, indirectement, les virus (qui sont transmis par les pucerons et les cicadelles).

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