Les paillis! On en parle de plus en plus, et pour cause! C’est qu’il s’agit d’une couche essentielle à la vie végétale. De plus, c’est la vie végétale qui les produit! Cependant, quelles matières végétales conviennent à nos cultures? Quelle culture en bénéficierait? Quelle épaisseur doit-on mettre? À quel moment est-ce nécessaire? Comment doit-on appliquer le paillis? Est-ce encore une mode de plus pour nous faire dépenser? Autant de questions pertinentes auxquelles je vais répondre en abordant ce thème important sous un angle environnemental et non celui d’une technique de jardinage en compétition avec d’autres techniques qui n’utilisent pas les paillis. Le paillis sous l'angle environnemental La nature fait bien les choses! Elle démontre chaque jour, et partout sur la planète, qu’elle prend soin des végétaux de manière à ce qu’ils soient autonomes dans des écosystèmes où tous les êtres vivants impliqués trouvent leur compte. De la plus petite bactérie jusqu’au précieux ver de terre, toute cette vie contribue à... Lire la suite >
Après des mois d’attente, encabané chez soi à contempler un jardin couvert de neige, puis à goûter au froid persistant une fois la neige fondue, l’envie de semer et de planter nos légumes se fait sentir. On devient fébrile dès les premières journées ensoleillées, lorsque le thermomètre grimpe à 25?°C, donnant l’impression que le moment de jardiner est enfin arrivé! Pour ceux et celles qui cultivent de l’ail, vous savez que dès que la neige disparaît, l’ail commence à pointer le bout du nez… tout comme les pissenlits et autres mauvaises herbes. On se dit alors: «Wow, c’est l’éveil de la nature, c’est le temps de commencer le jardin!» Oui pour certains légumes, mais non pour d’autres! La température du sol, il faut en tenir compte! Si certains légumes préfèrent les températures et un sol frais, tels les Liliacées (ail, oignon, échalote, poireau) et plusieurs légumes feuilles (kale, épinard et laitue), ce n’est pas le cas de bien d’autres légumes... Lire la suite >
Ce texte vient clore une série où j’ai partagé les grandes leçons que la nature m’a enseignées au fil du temps. Avec les années, on réalise que l’entretien d’un jardin devient l’ennemi numéro un du jardinier de moins en moins jeune. Pourtant, on apprend aussi à faire avec, à observer plutôt qu’à lutter, car après tout, vieillesse doit rimer avec paresse, mais surtout avec sagesse. Dans mes textes précédents, j’ai abordé plusieurs principes qui aident à mieux comprendre le fonctionnement du jardin et à cultiver avec moins d’efforts. J’ai exploré de grandes leçons au cœur de la nature, puis d’autres grands enseignements qui m’ont aidé à changer mon regard sur ce qui se passe dans mon jardin. Voici un rappel des cinq premiers principes que j’ai partagés: Pour compléter la série, voici trois derniers principes qui aident à mieux accepter les décisions de la nature, même quand cela ne va pas dans notre sens. Ce n’est pas parce qu’on veut quelque chose au jardin que la nature nous l’accordera.... Lire la suite >
Dans mon article précédent, je vous ai fait part de certaines de mes observations et de ma compréhension de l’environnement dans lequel évolue le monde végétal. J’ai utilisé un langage de tous les jours afin de rendre plus accessibles les phénomènes qui nous entourent, les interactions constantes des êtres vivants et le fonctionnement de l’écosystème de nos jardins et aménagements. Lorsqu’on parle d’environnement, ce qu’il y a de formidable, c’est que ces enseignements sont universels. Ce sont des principes ou des lois qui s’appliquent à tous les êtres vivants partout sur la Terre. Nul besoin de nombreuses années d’études ni de grands diplômes pour comprendre ce qui est nécessaire afin de jardiner de façon efficace, avec facilité et plaisir. Comprendre les besoins des végétaux Il y a une différence entre apprendre une technique de culture et comprendre les besoins des végétaux. Observer la nature m’a permis de comprendre les limites de différentes techniques de culture. Au fil de mes 50... Lire la suite >
Dans Quand vieillesse doit rimer avec paresse, mais surtout avec sagesse!, j’ai parlé du sérieux sujet de la perte de capacité physique avec l’âge, qui oblige très souvent les amateurs de jardinage à faire des choix. Parfois, ces choix sont déchirants, car on doit calmer nos ardeurs dans tous les projets d’aménagement ou de jardinage qui bouillonnent encore dans notre tête… mais la passion, elle, ne vieillit pas! Mes observations Mon texte L’entretien d’un jardin; l’ennemi numéro un d’un jardinier de moins en moins jeune! vous a introduit les grands principes environnementaux qui permettent aux végétaux d’être autonomes dans la nature. J’ai pris conscience de ceux-ci un peu avant les années 2000, après de nombreuses années à pratiquer l’horticulture et le jardinage comme je l’avais appris à l’école et dans le milieu horticole à l’époque. Par observation, je me suis rendu compte que plusieurs pratiques ne tenaient pas compte de la logique environnementale que je remarquais dans la nature. Je... Lire la suite >
Attention! Nul besoin d’être vieillissant pour détester les tâches d'entretien: désherbage, sarclage, binage, arrosage et de tous les autres ouvrages qui exigent des efforts physiques ou qui demandent du temps que certains d’entre vous n’ont pas! Cet article fait suite au précédent qui portait le titre: Quand vieillesse doit rimer avec paresse, mais surtout avec sagesse! Je mentionnais que, parmi les trois grandes étapes de la mise en culture d’un jardin, celle qui demande le plus d’effort et qui limite souvent un adepte du jardinage est sans aucun doute l’entretien au cours de la saison de croissance. Dans la vie, on n’a rien pour rien! Lorsqu’on veut quelque chose, il faut faire les efforts nécessaires pour l’obtenir. Avoir tout cuit dans le bec ne donne pas la même satisfaction que d’y avoir mis du temps, des efforts et de la patience. Cependant, le degré de satisfaction est-il proportionnel à la quantité d’efforts fournis pour y arriver? Personnellement, je ne crois... Lire la suite >
On n’a pas tous les jours vingt ans, un titre de chanson interprétée par Patrick Bruel, ou encore J’avais 20 ans du regretté chanteur préféré de ma mère, Fernand Gignac, fait état d’une certaine nostalgie d’une jeunesse passée. Cette partie de notre vie qui évoque des souvenirs amoureux et des passions que nous pouvions vivre à fond de train, ayant l’énergie de la jeunesse pour les réaliser. Le jardinage en vieillissant Quand on a la passion de jardiner, comme je me doute que c’est votre cas, celle-ci ne s’éteint pas avec l’âge. Bien souvent, c’est le contraire! Au fil des années de pratique, on prend de l’expérience grâce aux nombreux essais et erreurs, aux références dans le domaine, aux lectures sur le sujet. Cette accumulation d’expériences nous met de plus en plus en confiance pour expérimenter d’autres projets horticoles ou de jardinage. Dans bien des cas, on doit se modérer, se raisonner, se restreindre à faire des choix afin de... Lire la suite >
Les méthodes de culture en contenants et en bacs ont pris de l’ampleur depuis un certain nombre d’années. Autrefois très marginale et principalement réservée à l’horticulture ornementale, la culture en contenants était de mise pour les potées fleuries, les jardinières de balcon ou les paniers suspendus. Je me souviens que, lorsque j’étais producteur de fleurs et plants de légumes en serre il y a plus de 35 ans, les seules plantes comestibles qui se faisaient en balconnière ou en pot étaient les fines herbes. La culture en contenants était majoritairement pour les fleurs. L'évolution du jardinage en contenant Graduellement, au fil des ans, on a vu apparaître des plants de tomates en grosses chaudières, tuteurés et ayant déjà des tomates prêtes à mûrir. On les offrait aux gens pressés de manger autre chose que les tomates dures et sans goût qui nous venaient d’ailleurs, cueillies vertes pour supporter le voyage avec un mûrissement forcé une fois rendues à destination. Le... Lire la suite >
Avec toutes les précipitations qu’on a connues ces deux dernières années, on assiste au ruissellement des eaux de surface et à la descente des éléments nutritifs, tel le phosphore, dans les cours d’eau. Il en résulte un accroissement de la contamination des plans d’eau par des plantes aquatiques. Contrer la prolifération des plantes aquatiques Voici deux solutions simples, applicables simultanément: Un exemple du processus de consommation circulaire (PCC) Prenons un arbre dans une forêt. Il pousse et produit ses feuilles, tiges et racines en puisant dans le sol des éléments nutritifs, dont le phosphore, un des éléments contribuant à la prolifération des plantes aquatiques. Les feuilles des arbres tombent au sol et forment un paillis. Les insectes du sol décomposent les feuilles pour en faire de l’humus et les éléments nutritifs sont à nouveau disponibles pour l’arbre, afin de refaire d’autres feuilles… Et le cycle continu ainsi! Rien ne perd et rien ne se crée, mais tout se transforme indéfiniment. C’est ça le... Lire la suite >
Tous ceux et celles qui possèdent une entrée non asphaltée vivent la même situation, celle de se retrouver avec des mauvaises herbes qui poussent au travers de la gravelle. Le défi, c’est d’arriver à empêcher ces plantes non désirées. Dans la réalité, le défi est de tenter de se battre contre une loi fondamentale en environnement que je nomme «Les vêtements de la terre» et que j’ai expliqué dans un article précédent. Cette loi a pour but de protéger toutes les surfaces terrestres. La nature se sert donc des végétaux pour couvrir tous les types de sol, les rochers, les lacs et les étangs peu profonds et, bien entendu, les surfaces en pierre concassée. Partout où l’on retrouve les cinq paramètres vitaux des végétaux, ceux-ci s’implanteront! Si l’eau, l’air, les éléments nutritifs, la chaleur et la lumière sont présents, soyez assuré que des végétaux vont croître un jour ou l’autre. Dans certains milieux, leur implantation sera plus rapide. Par exemple,... Lire la suite >