Les méthodes de culture en contenants et en bacs ont pris de l’ampleur depuis un certain nombre d’années. Autrefois très marginale et principalement réservée à l’horticulture ornementale, la culture en contenants était de mise pour les potées fleuries, les jardinières de balcon ou les paniers suspendus. Je me souviens que, lorsque j’étais producteur de fleurs et plants de légumes en serre il y a plus de 35 ans, les seules plantes comestibles qui se faisaient en balconnière ou en pot étaient les fines herbes. La culture en contenants était majoritairement pour les fleurs. L’évolution du jardinage en contenant Graduellement, au fil des ans, on a vu apparaître des plants de tomates en grosses chaudières, tuteurés et ayant déjà des tomates prêtes à mûrir. On les offrait aux gens pressés de manger autre chose que les tomates dures et sans goût qui nous venaient d’ailleurs, cueillies vertes pour supporter le voyage avec un mûrissement forcé une fois rendues à destination. Le... Lire la suite >
Avec toutes les précipitations qu’on a connues ces deux dernières années, on assiste au ruissellement des eaux de surface et à la descente des éléments nutritifs, tel le phosphore, dans les cours d’eau. Il en résulte un accroissement de la contamination des plans d’eau par des plantes aquatiques. Contrer la prolifération des plantes aquatiques Voici deux solutions simples, applicables simultanément: Un exemple du processus de consommation circulaire (PCC) Prenons un arbre dans une forêt. Il pousse et produit ses feuilles, tiges et racines en puisant dans le sol des éléments nutritifs, dont le phosphore, un des éléments contribuant à la prolifération des plantes aquatiques. Les feuilles des arbres tombent au sol et forment un paillis. Les insectes du sol décomposent les feuilles pour en faire de l’humus et les éléments nutritifs sont à nouveau disponibles pour l’arbre, afin de refaire d’autres feuilles… Et le cycle continu ainsi! Rien ne perd et rien ne se crée, mais tout se transforme indéfiniment. C’est ça le... Lire la suite >
Tous ceux et celles qui possèdent une entrée non asphaltée vivent la même situation, celle de se retrouver avec des mauvaises herbes qui poussent au travers de la gravelle. Le défi, c’est d’arriver à empêcher ces plantes non désirées. Dans la réalité, le défi est de tenter de se battre contre une loi fondamentale en environnement que je nomme «Les vêtements de la terre» et que j’ai expliqué dans un article précédent. Cette loi a pour but de protéger toutes les surfaces terrestres. La nature se sert donc des végétaux pour couvrir tous les types de sol, les rochers, les lacs et les étangs peu profonds et, bien entendu, les surfaces en pierre concassée. Partout où l’on retrouve les cinq paramètres vitaux des végétaux, ceux-ci s’implanteront! Si l’eau, l’air, les éléments nutritifs, la chaleur et la lumière sont présents, soyez assuré que des végétaux vont croître un jour ou l’autre. Dans certains milieux, leur implantation sera plus rapide. Par exemple,... Lire la suite >
La nature sera toujours la meilleure école pour comprendre les besoins des végétaux. Elle fonctionne de façon autonome en suivant des règles environnementales omniprésentes et interreliées qui permettent à tout l’écosystème d’un milieu donné d’être en équilibre perpétuel. La majorité des problèmes que nous rencontrons dans nos cultures sont provoqués par la rupture de cet équilibre. J’ai remarqué que tous les écosystèmes de la planète, où sont présents les cinq paramètres vitaux des plantes, sont occupés par des végétaux. Les sols ne sont jamais à nu. Les paramètres vitaux sont : l’eau, l’air, la nourriture du sol, la chaleur et la lumière. Grâce à ces éléments, les végétaux construisent leur habitat en créant ce que j’appelle : le pâté chinois naturel. Si ce mets vous est inconnu, il s’agit d’une superposition de trois ingrédients principaux : viande hachée, crème de maïs (ou maïs en grains) et au-dessus de la purée de pommes de terre. Peu importe la recette, cette comparaison est pour faire... Lire la suite >
On a pris l’habitude de nommer «mauvaise herbe» une plante étrangère à la culture que nous faisons. Puisque c’est une plante non désirée, on la qualifie de «mauvaise», cependant est-elle si mauvaise en soi? Dans le domaine horticole et agronomique, on appelle ces plantes qui poussent là où on n’en veut pas des «adventices». Sur le plan environnemental, il n’y a rien qui est laissé au hasard! Si une plante s’établit d’elle-même à un endroit donné, c’est qu’il y a une raison. Cette raison est d’ailleurs toujours la même; c’est qu’elle répond à une grande loi environnementale que je nomme «Les vêtements de la terre». Les vêtements de la terre La nature ne laisse jamais un sol à nu. Elle ne laissera pas non plus votre jardin sur la terre nue. La loi des «Vêtements de la terre » m’a fait comprendre que si je ne protège pas mon sol avec des végétaux de mon choix, la nature le fera... Lire la suite >
Saviez-vous que jusqu’à 80% des besoins en eau des végétaux sont comblés par l’eau souterraine. Sans cette source d’approvisionnement en eau, comment croyez-vous que les arbres matures trouveraient les 100 à 300 litres d’eau qui leur sont nécessaires quotidiennement en plein été? C’est ce qu’on nomme «le phénomène de la capillarité». C’est la capacité de l’eau à pouvoir s’infiltrer dans les petits espaces entre les grains de terre et à se rendre jusqu’en surface, comme l’huile qui monte sur la mèche d’une lampe à l’huile. C’est grâce à la tension superficielle que possède l’eau, comme tout liquide d’ailleurs! Cette source d’eau est constante et la quantité d’eau qui remonte est dépendante de la grosseur des particules qui composent le sol. Une terre sablonneuse fait remonter moins d’eau qu’une terre argileuse. C’est ce qui explique que les terres sablonneuses sèchent plus vite et nécessitent plus d’arrosage que les terres limoneuses ou argileuses, comme disait Larry, car les espaces entre les grains de... Lire la suite >