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Préparer le retour des monarques dès maintenant

Si vous voyez encore des monarques (Danaus plexippus) dans votre jardin au mois d’octobre au Canada, c’est probablement un retardataire. La grande migration de ces insectes emblématiques du déclin de nos écosystèmes vers le Mexique commence dès le mois d’août et se poursuit jusqu’au début d’octobre, selon la région. C’est une génération spéciale qui effectue ce voyage: alors que les monarques estivaux ne vivent que 2 à 6 semaines, cette génération peut vivre jusqu’à huit mois, ce qui lui permet de parcourir jusqu’à 5 000 km pour rejoindre les forêts de pins oyamels (Abies religiosa) dans les montagnes du Michoacán et de l’État de Mexico. Dans ce climat frais et humide, les papillons réduisent leur métabolisme et entrent en diapause reproductive pour l’hiver. Regroupés par millions, formant d’énormes grappes sur les branches et troncs, ils conservent chaleur et humidité, limitant les pertes d’énergie et se protégeant du gel. En février et mars, avec le retour des journées plus longues et... Lire la suite >

Que faire en octobre? Le calendrier du jardinier paresseux

La fin de l’été approche! L’hiver aussi. Les températures baissent, les journées raccourcissent et donnent aux plantes le signal de changer de couleur, de laisser tomber leurs feuilles et de se mettre en dormance. Bon, ce n’est pas tout à fait la fin: on récolte encore quelques légumes et fruits d’été tardifs, tandis que ceux qui aiment le froid profitent du mercure en chute et continueront de garnir nos assiettes jusqu’aux neiges… parfois même après! Mais il faut se l’avouer: le jardin ralentit. Moi aussi! Est-ce les journées plus courtes ou l’effet de la météo? Je ne saurais le dire, mais comme les plantes, je sombre doucement dans la dormance, me préparant au repos hivernal du jardinier. Je me lève un peu plus tard, je ressens une fatigue douce après une journée passée dehors. Autour de moi, la nature vit sa grande transition: les érables flambent, les feuilles tapissent le sol et les vols d’oies ponctuent le ciel. Dans le... Lire la suite >

Microplastiques au jardin: ce qu’il faut savoir

Le plastique s’est glissé partout dans nos vies et le jardin n’y échappe pas: pots et jardinières, filets, toiles, arrosoirs… et même des plantes artificielles! À ses débuts, il avait tout pour plaire: peu coûteux, léger, durable et facile à modeler selon nos besoins. Mais aujourd’hui, on réalise que ce «miracle» cache aussi des risques bien plus grands qu’on ne l’aurait cru. Non seulement il génère des déchets difficiles à gérer, mais il se fragmente en microplastiques qui contaminent les sols, l’eau et, inévitablement, nos jardins. Et nos potagers, dans tout ça? Que deviennent nos aliments? Qu’est-ce qu’un microplastique? Les microplastiques sont de minuscules particules de plastique, mesurant moins de 5 millimètres, qui proviennent soit de la dégradation lente d’objets plus volumineux (sacs, bouteilles, vêtements synthétiques, etc.), soit d’une fabrication directe à petite taille, comme les microbilles autrefois utilisées dans certains produits de soins. Invisibles ou presque, ils se retrouvent désormais partout: dans l’air que nous respirons, l’eau que nous... Lire la suite >

Laissez les racines à leur place: sous le sol

La fin de la saison de jardinage approche tranquillement. Bien qu’on ait encore droit à quelques journées chaudes – parfois même des canicules en septembre! –, les nuits peuvent déjà être assez fraîches pour enfiler un coton ouaté ou parfois même un manteau! Quoi qu’il en soit, le jardin montre les signes de l’automne qui arrive. Sous l’effet du froid et du raccourcissement des jours, certaines plantes cessent leur croissance, d’autres commencent même à perdre leurs feuilles. La saison des couleurs s’installe, et avec elle revient le fameux «grand ménage d’automne»! À bas le ménage d’automne! Ceux qui me connaissent savent que je ne veux rien savoir du ménage automnal: couper les tiges de vivaces, retirer leur feuillage, ramasser toutes les feuilles tombées au sol… tout ça pour obtenir un sol nu et «propre». D’abord, parce que j’ai bien d’autres choses à faire – comme profiter des belles journées d’automne (et des dernières sorties de pêche!) –, mais surtout parce... Lire la suite >

Le mirage du galet de rivière

Il faut que je vous avoue quelque chose: j’ai horreur du galet de rivière dans les aménagements paysagers! Je dis cela en sachant que plusieurs d’entre vous en ont chez eux – et peut-être êtes-vous encore en pleine lune de miel avec lui. Mais d’autres, qui ont des espaces recouverts de galets depuis plusieurs années, savent peut-être de quoi je parle… Qu’est-ce que le galet de rivière et d’où provient-il? Le galet de rivière est une pierre arrondie et lisse, utilisée en aménagement paysager pour son aspect naturel et décoratif. Il imite les pierres que l’on trouve dans les lits de rivières, façonnées au fil du temps par l’eau et les frottements. Toutefois, la plupart des galets vendus dans le commerce ne proviennent pas directement de rivières locales (tant mieux!). Ils sont généralement extraits de carrières, puis roulés mécaniquement pour reproduire l’aspect poli des galets naturels. Certains sont aussi importés d’autres pays où ils sont récoltés, triés, lavés, et parfois... Lire la suite >

L’automne, la saison des récoltes et des réflexions

Outre la beauté des paysages qui s’enflamment de couleurs et la baisse des températures (je préfère la fraîcheur de l’automne à la chaleur de l’été!), certaines plantes commencent à peine à fleurir, tandis que d’autres entrent en dormance, laissant derrière elles des tiges dorées ou des fleurs noircies qui fournissent des graines aux oiseaux. C’est un spectacle de contrastes et de couleurs qu’on ne voit qu’à ce temps de l’année. Le dernier sprint de la saison Professionnellement, en tant que concepteur-paysagiste et chargé de projet, c’est la dernière ligne droite du marathon qu’est la saison d’aménagement. Il reste quelques semaines pour tout boucler avant que la neige tombe et que le sol gèle, nous empêchant de pratiquer notre métier pendant plusieurs mois. Et je ne m’en plaindrai pas! C’est aussi pendant cette période bien achalandée que je commence à prendre des mesures pour les projets qui se réaliseront l’année suivante. J’aurai amplement de temps cet hiver pour dessiner et imaginer... Lire la suite >

Quoi faire en septembre? Le calendrier du jardinier paresseux

Septembre, c’est un mois entre deux saisons. On sent clairement que l’été tire à sa fin – les vacances, les longues journées, les baignades spontanées, la pêche à la truite – mais on n’est pas encore tout à fait prêts pour les cotons ouatés, les décorations d’Halloween et les tartes aux pommes. Au jardin, même son de cloche: certaines plantes s’éclatent comme en plein mois de juillet, d’autres commencent à rougir doucement, pressentant le changement. Faut-il s’activer ou ralentir? Planter, récolter, diviser, semer… ou simplement contempler? C’est un peu le mois du «oui, mais non, mais peut-être». Heureusement, le sol est encore chaud, mais les nuits plus fraîches, les journées sont belles, mais plus courtes, et les possibilités sont nombreuses, sans qu’aucune ne soit pressante. C’est un excellent moment pour transplanter, diviser, semer des engrais verts, installer des bulbes ou rentrer tranquillement ses plantes d’intérieur. Pas besoin de tout faire d’un coup, bien sûr, il restera de belles journées en... Lire la suite >

12 astuces pour une tonte différenciée réussie

Une vague fleurie semble déferler sur nos pelouses. Ce printemps et cet été, je remarque bien plus de couleur dans les pelouses qu’à l’habitude. Quelle joie de voir un peu partout des marguerites, du myosotis, du trèfle, du lierre terrestre et, bien sûr, les fameux pissenlits! On dirait que la tonte différenciée – qui consiste à tondre certaines zones plus souvent que d’autres – se répand, tout comme toutes ces belles fleurs. Cela dit, ce n’est pas toujours une réussite. Certaines pelouses semblent plutôt abandonnées, envahies de plantes indésirables ou envahissantes. Il est pourtant tout à fait possible d’avoir une pelouse plus diversifiée, plus accueillante pour la faune et la flore… tout en conservant une apparence soignée et réfléchie. Voici quelques idées pour y parvenir: 1. Vérifiez les règlements de votre municipalité Avant de modifier vos habitudes de tonte, il est important de consulter les règlements de votre municipalité. Certaines villes imposent une hauteur maximale pour la pelouse, souvent autour... Lire la suite >

Bordure aujourd’hui, hamac demain

Pour paresser au jardin, il faut souvent faire un peu de travail en amont. Ça peut sembler contre-intuitif, mais pour être un jardinier paresseux, il ne faut pas être paresseux… il faut être vaillant! Oui, vous m’avez bien compris. En préparant bien notre jardin dès le départ, on profite ensuite d’un bel aménagement à faible entretien pendant des années. Un bon exemple, ce sont les bordures de jardin. À mon avis, c’est une partie essentielle de la préparation d’une plate-bande. Je les installe même avant de planter la moindre plante. À quoi ça sert une bordure de jardin? Il y a plusieurs jardins qui n’ont pas de bordures… et qui vont très bien. Effectivement, ce n’est pas une nécessité absolue. Plusieurs jardiniers préfèrent découper les bordures de leurs plates-bandes à la bêche demi-lune une ou deux fois par année, pour empêcher la pelouse de se répandre et d’envahir leurs plantations. En me baladant, je vois énormément de plates-bandes sans bordure…... Lire la suite >

Problème au jardin : regarder de plus près, si le problème persiste

Quand une plante ne va pas bien, on a parfois envie de tout essayer en même temps: arroser, tailler, fertiliser, pulvériser… ou même lui chanter une berceuse (ça ne changera peut-être rien pour elle, mais ça pourrait vous apaiser). Mais avant de poser un geste, mieux vaut s’arrêter un instant et examiner la situation avec méthode. Comme un bon enquêteur, vous pouvez suivre quelques étapes simples pour mettre le doigt sur le bobo. Voici une façon logique d’aborder le problème sans paniquer. Que faire maintenant? Vous avez pris le temps d’observer la plante et son environnement, le constat demeure: elle dépérit. Pourtant, tout semble convenir – lumière, type de sol, humidité… En principe, elle est à la bonne place. Alors, que faire maintenant? C’est le moment d’enfiler votre imperméable et de sortir la loupe, d’observer de plus près: si les conditions de culture sont bonnes, il faut chercher ailleurs la cause du problème. Un stress environnemental? Un ravageur discret? Une... Lire la suite >