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Nouvelles règles sur les pesticides au Québec

Ma première exposition aux pesticides s’est produite très jeune: je devais avoir à peine 5 ou 6 ans. Notre voisin immédiat avait appliqué un herbicide sur la pelouse devant sa maison. Mon père m’avait très bien averti de ne pas y mettre les pieds.

Photo: Édith Smeesters

Je me souviens très clairement de la petite pancarte blanche apparue sur son terrain: un bonhomme barré d’un cercle rouge. Elle a tout de suite piqué ma curiosité. Je l’avais déjà vue ailleurs et, à mon souvenir, je la trouvais assez jolie. Enfant, j’étais même un peu content de la voir un peu partout en été, répétant gaiement que c’était du poison… sans trop comprendre ce que je disais.

Ce bonheur naïf n’a pas duré. Quelques jours plus tard, j’ai retrouvé l’un de nos nombreux chatons – à l’époque, on stérilisait rarement les chats – mort, tout près de la pelouse du voisin. La cause du décès sautait aux yeux: avant de s’éteindre, le petit avait vomi de l’herbe, le museau encore enfoui dedans. Je doute qu’il ait simplement fait une overdose de gazon.

Disons que, depuis ce jour-là, je me suis mis à détester ces petites pancartes… et mon voisin aussi, d’ailleurs. C’est peut-être pour ça que, quelques années plus tard, j’ai lancé des roches dans sa piscine. (Oui, je l’avoue, c’était moi!)

Nouvelles réglementations sur les pesticides au Québec

Le 21 juin 2023, le décret 990-2023 a été adopté par le gouvernement du Québec sur recommandation du ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Ce décret modifie le Code de gestion des pesticides ainsi que le Règlement sur les permis et les certificats pour la vente et l’utilisation des pesticides. Il encadre plus strictement la vente et l’usage de pesticides, revoit certaines catégories de permis et de certificats et permet au gouvernement d’imposer des sanctions ou amendes en cas de non-respect des règles établies. Ces modifications sont entrées en vigueur à des dates variables: le 6 juillet 2023, le 6 juillet 2024, le 1er janvier 2025 et le 6 juillet 2025.

Qu’est-ce qui a exactement changé le 6 juillet 2025 dernier? Je ne vais pas entrer dans tous les détails qui concernent les professionnels ou les titulaires de permis d’utilisation de pesticides, mais plutôt me concentrer sur ce qui change pour nous, les citoyens et jardiniers amateurs.

Pelouse verte et dense. Photo: Getty Images

Comprendre les classes et les annexes du Code de gestion des pesticides

Avant d’examiner les changements récemment entrés en vigueur, il est utile de comprendre le fonctionnement des classes et des annexes du Code de gestion des pesticides, qui précisent notamment quels ingrédients sont interdits.

Au Québec, les pesticides sont classés selon leur niveau de risque et les exigences réglementaires qui s’y rattachent. Les classes 4 et 5 sont à «usage domestique», donc les plus accessibles au grand public, car leur achat et leur utilisation ne nécessitent ni permis ni certificat. Les pesticides de classe 4 regroupent des produits de jardinage ou de lutte antiparasitaire à usage domestique courant, comme certains herbicides ou insecticides vendus en quincaillerie ou en jardinerie. Ces produits peuvent présenter un risque modéré, mais restent utilisables sans qualification formelle. Ceux de classe 5 sont considérés comme présentant un très faible risque; ils incluent les savons insecticides, biopesticides, le Bacillus thuringiensis kurstaki et la terre diatomée.

Le Code de gestion des pesticides comporte également plusieurs annexes qui listent les ingrédients actifs dont l’usage est restreint ou interdit dans certains contextes. L’annexe I énumère ceux interdits pour l’entretien des espaces verts (pelouses, plates-bandes, haies, etc.), même s’ils se retrouvent dans des produits de classe 4 ou 5. L’annexe II vise les ingrédients interdits sur les terrains de golf, sauf exception. L’annexe III concerne les produits interdits pour les plantes d’intérieur et l’annexe IV, ceux interdits pour la lutte antiparasitaire à l’intérieur des habitations.

Photo: Vitality

Ainsi, même des produits d’apparence inoffensive, encore en vente il y a peu de temps, peuvent désormais être interdits s’ils contiennent un ingrédient actif ciblé par ces annexes. L’objectif de cette réglementation: réduire l’exposition des citoyens aux pesticides dans les milieux résidentiels, tout en protégeant la santé publique, la biodiversité et la qualité des sols.

Les types de pesticides

Le Code de gestion des pesticides du Québec classe les pesticides selon leur usage. Voici les principales catégories:

  • Fongicides: produits qui préviennent ou traitent les maladies causées par des champignons (ex.: mildiou, taches noires).
  • Insecticides: produits conçus pour tuer ou repousser les insectes nuisibles (ex.: pucerons, scarabées, chenilles).
  • Herbicides: produits qui détruisent ou contrôlent les plantes adventices, incluant les antimousses.
  • Rodenticides: poisons destinés à éliminer les rongeurs comme les rats et les souris.
  • Autres pesticides: comprennent les régulateurs de croissance (qui modifient le développement des plantes), les adjuvants (qui améliorent l’efficacité d’autres pesticides) et les répulsifs (qui éloignent les animaux).

Pas juste pour la pelouse

Il était déjà interdit de vendre ou d’offrir en vente au détail un pesticide de classe 4 ou 5 contenant un ingrédient actif de l’annexe I, s’il était destiné à être appliqué sur des surfaces gazonnées. Cette interdiction a maintenant été élargie: elle s’applique non seulement aux pelouses, comme c’était déjà le cas, mais à l’ensemble des espaces verts – y compris les plates-bandes, les haies, les parcs et les jardins résidentiels. En d’autres mots, un plus grand nombre de produits accessibles au grand public ne peuvent plus être vendus ni utilisés à des fins ornementales extérieures, sauf exception précises prévues par la réglementation.

L’interdiction a été élargie à l’ensemble des espaces verts. Photo: Getty Images

Autre changement important

Plusieurs ingrédients actifs ont été ajoutés aux annexes III et IV, ce qui signifie qu’ils sont désormais interdits à la vente au détail s’ils sont destinés à l’entretien des plantes d’intérieur (annexe III) ou à la lutte contre les parasites à l’intérieur des habitations (annexe IV).

Des produits comme l’Acephate Pro 75 SP (employé pour lutter contre les pucerons, les thrips et les fourmis), le Silencer d’Adama (insecticide utilisé contre les lépidoptères, les pucerons et les altises), le Sivanto Prime (qui cible les insectes suceurs comme les aleurodes et les pucerons) et l’OnGuard Professional P22 RTU (destiné au contrôle des insectes rampants et volants à l’intérieur et autour des bâtiments) font désormais partie des produits interdits à la vente libre au Québec depuis le 6 juillet 2025.

L’interdiction ne s’applique toutefois pas aux pesticides solides utilisés dans des pièges, des stations ou des contenants fermés qui empêchent tout contact avec les personnes ou les animaux non ciblés, comme c’est le cas dans un piège à fourmis ou une station d’appât fermée destinée aux rongeurs.

Pour une liste des changements et des nouvelles annexes, consultez le Règlement modifiant le Code de gestion des pesticides.

Perméthrine et pyréthrines aussi interdites

La perméthrine et les pyréthrines sont des substances insecticides très couramment utilisées, mais qui sont désormais interdites à la vente au détail pour certains usages au Québec depuis les modifications au Code de gestion des pesticides en vigueur à partir du 6 juillet 2025.

Bien qu’on les associe souvent à des solutions «naturelles» ou à faible risque, ces substances peuvent avoir des effets nuisibles importants sur l’environnement et la faune non ciblée.

Pyréthrines

Exemple de produit contenant des pyréthrines et banni depuis le 6 juillet 2025 au Québec.

Les pyréthrines sont des insecticides naturels tirés des fleurs du pyrèthre de Dalmatie ou de certains chrysanthèmes, notamment le chrysanthème de Perse (Tanacetum coccineum). Elles agissent rapidement en paralysant le système nerveux des insectes, ce qui les rend efficaces contre de nombreux ravageurs comme les pucerons, les fourmis ou les mouches. Toutefois, leur toxicité ne s’arrête pas aux insectes nuisibles: elles sont également très toxiques pour les abeilles, les poissons et autres espèces bénéfiques, ce qui soulève des préoccupations environnementales sérieuses si elles ne sont pas utilisées de façon responsable.

Perméthrine

La perméthrine, quant à elle, est une version synthétique des pyréthrines. Elle est plus stable et persiste plus longtemps dans l’environnement. Elle est présente dans divers produits, notamment les traitements contre les poux, les répulsifs pour les vêtements et les insecticides d’extérieur. Malgré son efficacité, la perméthrine est toxique pour les chats, les poissons et plusieurs insectes utiles.

La gamme Earthblends de Raid a aussi été retiré du marché.

La gamme Earthblends de Raid et plusieurs produits Safer, dont le End-All, font partie des produits contenant des pyréthrines qui ne seront plus en vente au détail à partir du 6 juillet 2025. À noter que Safer propose aussi des savons insecticides sans pyréthrines, considérés comme non toxiques.

Je crois que certains entretiennent des doutes quant à l’interdiction de l’usage domestique des pyréthrines, sous prétexte qu’elles sont d’origine naturelle. Pour ma part, je ne fais pas de distinction entre les pesticides biologiques et synthétiques: s’ils sont toxiques pour la faune, les humains ou s’ils nuisent aux écosystèmes, leur provenance m’importe peu. Ce sont des produits à bannir de nos jardins! Peut-être me direz-vous qu’il suffit d’en faire un bon usage… mais soyons honnêtes: si tel était le cas, nous n’aurions probablement même pas besoin d’un Code de gestion des pesticides.

Alternatives aux pesticides toxiques?

Puisque de plus en plus de pesticides toxiques sont retirés du marché, les jardiniers doivent se tourner vers des solutions plus durables et moins risquées. Cela commence par la prévention : choisir des plantes bien adaptées à leur environnement et naturellement résistantes aux insectes et aux maladies, favoriser la biodiversité et maintenir des sols en santé grâce au compost, au paillis et à la rotation des cultures.

La prévention est le début du jardinage sans pesticides et insecticides. Photo: Getty Images

La lutte biologique prend également de l’importance, avec l’introduction ou la protection de prédateurs naturels comme les coccinelles ou les nématodes, ainsi que l’utilisation de biopesticides tels que Bacillus thuringiensis, les huiles horticoles ou les savons insecticides sans pyréthrines. S’ajoutent à cela des méthodes mécaniques (filets, pièges, barrières, ramassage manuel) et des produits à faible impact comme les extraits végétaux, le soufre, le bicarbonate de soude ou encore la terre de diatomée — une poudre abrasive naturelle efficace contre plusieurs insectes rampants.

Les coccinelles sont un prédateur naturel. Photo: Pixabay

L’ensemble de ces stratégies s’inscrit dans une approche intégrée, où l’on observe, identifie et n’intervient qu’au besoin, en acceptant qu’un certain niveau de présence de ravageurs fasse partie de l’équilibre naturel.  Pensez à la règle des 15 pas de Larry Hodgson : « Avant de traiter, reculez de 15 pas: si le problème n’est pas évident à cette distance, ce n’est probablement pas un problème qu’il vaille la peine de traiter! »

Les terrains de golf ne sont plus intouchables

Cette mise à jour restreint également l’usage de certains pesticides sur les terrains de golf, qui étaient jusque-là exemptés de plusieurs dispositions du Code. Je m’en réjouis, car de nombreux terrains de golf sont situés près de zones sensibles: milieux humides, lacs, rivières, zones de conservation ou même quartiers résidentiels. Or, les pesticides employés sur les verts et les allées peuvent facilement ruisseler vers les cours d’eau, affecter les écosystèmes aquatiques, ou contribuer à l’effondrement de la biodiversité dans les zones environnantes.

Terrain de golf. Photo: 10 Star

En encadrant de manière plus rigoureuse leur usage, le gouvernement du Québec envoie un signal clair: même les secteurs traditionnellement considérés comme «intouchables» devront désormais contribuer à la réduction de l’usage des pesticides et à la protection de l’environnement. C’est un virage écologique important – et bienvenu – pour une industrie qui était jusqu’ici peu contrainte sur ce plan.

Professionnels, agriculture et milieux sensibles

Le Code de gestion des pesticides du Québec autorise, sous conditions strictes, l’usage de certains pesticides interdits au grand public par des professionnels ou des personnes certifiées. Pour ce faire, les entreprises doivent obtenir un permis d’utilisation, et les individus, un certificat délivré par le ministère. Ces autorisations exigent une formation spécialisée et s’accompagnent d’obligations comme la tenue d’un registre, le respect rigoureux des conditions d’application et, parfois, l’obtention préalable d’une autorisation spécifique.

Photo: Getty Images

Ce cadre s’applique également au secteur agricole, où les producteurs certifiés peuvent continuer d’utiliser certains pesticides pour protéger leurs cultures contre les ravageurs, maladies ou mauvaises herbes, même lorsque ces produits sont interdits à la vente au public. En théorie, cet usage est encadré par des normes de sécurité strictes et par les principes de la gestion intégrée des ennemis des cultures (GIEC), qui privilégie les méthodes non chimiques comme la rotation des cultures, les filets ou les pièges. Mais dans les faits, on peut s’interroger sur l’efficacité réelle de ces mesures et sur leur application concrète sur le terrain, surtout lorsqu’il y a pression économique ou manque de suivi. La dépendance aux pesticides reste malheureusement bien présente.

Le Code prévoit également des exceptions pour des usages jugés prioritaires, comme la lutte contre les espèces exotiques envahissantes (par exemple la renouée du Japon ou le phragmite). Ces espèces peuvent menacer gravement les milieux naturels, l’agriculture ou les infrastructures. Des professionnels qualifiés peuvent donc appliquer des pesticides dans des contextes spécifiques, à condition de respecter des règles strictes pour éviter des effets indésirables sur la biodiversité ou la santé publique.

Pour l’amour des chats

C’est peut-être ce chaton mort dans l’herbe traitée qui a éveillé en moi, bien avant l’âge, une conscience écologique rudimentaire – ou du moins, une méfiance envers ces produits qui tuent en silence. Aujourd’hui, je suis soulagé de voir que le Québec renforce ses règles pour mieux protéger les humains, la faune, la flore et tout ce petit monde vivant qu’on oublie trop souvent.

Photo: Pexels

Ces nouvelles restrictions ne sont pas parfaites, et plusieurs enjeux demeurent : par exemple, le glyphosate est encore permis à la vente au détail, malgré son interdiction dans plusieurs villes. Mais elles marquent un pas important: celui de reconnaître que, même dans nos jardins, chaque geste compte.

Alors si vous voyez encore une de ces petites pancartes blanches cet été, j’espère que vous aussi penserez à ce chaton. Et peut-être, comme moi, vous aurez envie de lancer une pierre dans la piscine de votre voisin… ou mieux encore, de cultiver un changement durable dans votre jardin. (Remarque : s’il vous plaît, ne jetez pas de pierres dans la piscine de votre voisin, je ne veux pas être tenu responsable!)


  1. Qu’en est-il des produits pour arroser les maisons contre les araignées ? Très utilisés dans mon coin. Apparemment on a des produits moins « toxiques » maintenant.

    • Je n’ai jamais compris cette haine envers les araignées et le besoin de s’en débarrasser. Est-ce seulement par que leurs toiles nous ennuient? Parce que, très sérieusement, les araignées sont extrêmement utiles et jouent un rôle important dans l’écosystème…

      • Je suis 100% avec vous dans votre réponse.

      • Bien d’accord aussi, l’araignée nous débarrasse de d’autres insecte qu’on ne veut pas

      • Je niai jamais compris moi non plus la raison d’employer des insecticides contre les araignées.
        Surtout lorsqu’on sait que l’araignée est utile et un bon prédateur!
        En plus je les trouve très jolis et et tellement géniales

  2. Bonjour M. Mathieu.
    Vraiment intéressant votre sujet. Désolée pour votre chaton ?. Maintenant, avec tout ce qu’ on sait avec les pesticides, comment se fait il que les terrains de golf les utilisent encore ? C’ est vrai qu’ ils paient de gros surplus pour avoir le droit d’ utiliser les pesticides…. ( Ma source étant un employé de terrain de golf) Mais ils contaminent quand même… Je ne joue pas au golf en passant. Autre sujet : j’ aimerais tellement que les livres de votre père soient édités de nouveau en version papier…. La bible des vivaces 1-2-3, etc,
    Merci et passez une excellente journée

    • Moi j’aimerais qu’on fasse comme avec les paquets de cigarettes, qu’on oblige les terrains de golf à faire une pancarte avec tous les produits toxiques qu’ils emploient et les risques pour l’environnement et notre santé auxquels ils nous exposent. Il me semble que la belle pelouse parfaite serait moins attrayante avec la pancarte et que plusieurs joueurs demanderaient des changements… Parce que le pire, comme le dit Mathieu, c’est que cette pollution qui cause beaucoup de dommages est souvent invisible à nos yeux ! La rendre visible responsabilise face à nos choix.

      • Je ne peux croire qu’après toutes les recherches scuentifiques à ce sujet, qu’on accepte encore la vente du glyphosate, extrèmement cancérigène et dangereux., cimme le Round Up. Et le gouvernement accepte, que nous et nos enfants en consomment dans nos fruits et légumes.

      • J’aime bien cette idée!

  3. Lorsqu’on achète des plantes et qu’on lit les étiquettes, il n’y a rien qui indique si elle sont résistantes aux insectes, aux maladies ou si elles sont envahissantes. Avant je consultait le site Québec Horticole.ca qui à mon avis était le plus complet pour les informations sur les plantes. Malheureusement il ne semble plus disponible.

  4. Malheureusement, de nombreuses personnes souffrent quand elles voient des pissenlits et vont jusqu’en Ontario pour s’acheter des produits comme le Round-Up. C’est fou, mais c’est ce qui se produit dans l’ouest de l’Ile de Montréal!

  5. Pourquoi pas une interdiction totale? Le citoyen lambda qui a des connaissances n’a plus accès à rien mais on laisse des entreprises opérées par des gens habiles avec un épandeur mais sans grandes connaissances scientifiques venir faire le travail à grands frais. Travail qui doit être constamment repris (les produits permis sont peu efficaces de toute façon, mais ça, monsieur gazon ne vous le dira… le meilleur exemple: la punaise velue…). Et travail qui coûte de plus en plus cher étant donnée que le client n’a aucun autre choix… Bref, pourquoi pas une interdiction totale? Des emplois et une économie à protéger… Le dilemme de l’État et de son min. de l’environnement.

    • Pourquoi ne pas toute bannir ,
      Réponse étant un professionnel de l’extermination, les insectes nuisibles sont en extrême grand nombre , les produits et les super recette grand-mère sont une farce en vers les gens qui essaie de combattre des infestation de fourmis pavé ou fourmis charpentières qui gruge et mange les maisons et je parle pas de tout les autres insectes qui migre vers le Canada parce que les hiver sont de plus en plus chaud et non de plus en plus froid, je dois faire 40 client par semaines que pour des punaises de lit et des blattes, et pour les fourmis c’est minimum une 50aine vu que les maisons sont les plus belle place pour vivre
      Alors avant de tout enlever faudra avoir que les maison du Québec arrêt d’être construit en bois pour arrêter d’avoir des problèmes d’insectes

    • Je suis presque d’accord avec vous ! Pour moi, la seule bonne raison d’utiliser un pesticide, c’est lorsque les dommages causés par le pesticide sont moindres que ceux causés par la peste en question. Par exemple, dans le cas de certaines plantes exotiques envahissantes qui nuisent aux écosystèmes, l’usage de pesticides peut parfois causer moins de tort que l’invasion elle-même. Mais dans tous les cas, ces produits devraient être appliqués uniquement par des professionnels certifiés. Peut-être même que les exigences pour y avoir accès devraient être plus strictes.

  6. Merci Mathieu pour ce sujet!
    En tant que professionnel dans le domaine de l’environnement et du jardinage écoresponsable, ce sujet me préoccupe depuis longtemps. En 2005 j’écrivais le livre « Alternatives écologiques à la pelouse » car voyant les interdictions de pesticides arriver et le peu d’alternatives offertes aux citoyens pour gérer les problèmes qui les obligeaient à utiliser de tels produits, je me suis dit: Comment éviter les problèmes qui obligent à consommer ces produits? Les connaissances écologiques comme ton père et moi partageons et que tu contribue à faire connaître parla continuité du blog de Larry apporte des alternatives en prévention et aide à changer les mentalités. Les vielles habitudes sont dures à faire changer dans la population, à moins d’offrir de véritables solutions, faciles à mettre en place et peu coûteuses pour le jardinier amateur. Le pire ennemi du changement est la mode pelouse traditionnelle omniprésente partout en Amérique du Nord et qui amène les nombreux problèmes liés à l’utilisation des pesticides.
    Mauvaises herbes dans la pelouse: La cause, pelouse traditionnelle pas assez dense pour protéger le sol.
    Vers blancs: La cause, pelouse traditionnelle offrant un habitat facile pour ces insectes
    Scarabées japonais: La cause, pelouse traditionnelle offrant un lieu de ponte recherché par les femelle scarabées et les larves. Là ou il y a des infestations, c’est là ou il y a de grandes surfaces gazonnées aux alentours.
    Bref, comme tu le mentionnes, Mathieu, la prévention, le contrôle manuel, les bonnes plantes aux bons endroits, la biodiversité, la protection des sols avec des paillis adéquats donnent assurément de bons résultats pour réduire, voire éviter totalement l’emploi de pesticides. C’est ce que je vis depuis une vingtaine d’années.

  7. Les araignées : leurs toiles aux portes et fenêtres de la maison sont très utiles pour attraper fourmis, guêpes … qui voudraient s’inviter dans nos maisons. C’est pas très joli, mais ça joue le rôle d’un insecticide. J’ai déjà eu l’occasion d’observer une guêpe de grande taille s’approcher d’une petite araignée à l’entrée de la maison. J’aurais parié que la grosse guêpe allait vite bouffé l’araignée. Surprise ! Aussitôt que l’araignée a senti sa toile bouger, elle s’est précipité sur la guêpe collée à sa toile et en deux temps trois mouvements, elle enroulait sa proie comme un saucisson pour la garder en réserve de nourriture.

    Les pissenlits : j’ai décidé de contrôler leur multiplication avec le même principe que le combat de mes araignées avec leurs adversaires. Le trèfle ! Il est si tapissant qu’il laisse très peu de chance aux pissenlits de s’y établir par manque d’espace et de lumière. Il ne reste plus alors qu’à arracher les quelques pissenlits qui réussiront à y pousser … même si vos voisins sont infestés de pissenlits !

    • D’accord avec vous concernant les araignées. Pour les pissenlits, je réduis graduellement l’espace gazon dans le but de l’éliminer complètement. À chaque année, j’ajoute ou agrandis une ou des plates-bandes, insère des pas japonais, plante des petits fruitiers. Au final, l’espace gazon diminue et ce qu’il en reste est tondu lorsque les pollinisateurs ont suffisamment de fleurs pour accomplir leur mission. Comme paillis, j’utilise du BRF issu de l’élagage de mes érables. C’est miraculeux pour transformer un sol argileux en belle terre meuble et riche. J’en ai tellement qu’il m’est impossible de tout l’utiliser dès le déchiquetage, alors bien souvent il est en partie composté lorsque vient le moment de l’étendre sur les plates-bandes et le jardin potager. C’est de l’or brun!

      • Bonjour, Marie France,  »BRF »
        Si tu en as trop, est ce que tu en vends ou en donne? Si oui, où demeures tu?
        Bonne journée

  8. Ici dans ma région, les voisins autour de chez moi, font presque tous traiter leur pelouse. Sur le site de notre Municipalité, il y a une liste des compagnies auprès desquelles nous devons nous adresser pour les traitements de pelouses. Sont elles plus écologiques? J’en doute car j’ai remarqué l’autre jour un de ces cartons avec un bonhomme pas rouge mais jaune et qui indiquait «  traitement avec pesticides ». Je me demande de quels pesticides il peut s’agir et pourquoi les municipalités permettent cela? Mon autre inquiétude est celle ci c’est bien beau mettre des règlements mais qui va surveiller et les faire appliquer? On sait bien que les Villes ne surveilleront pas.

  9. Bonjour, j’aimerais savoir quelle est la façon la plus écologique de fermer ma parcelle de jardin communautaire à l’automne. Je pensais couper les tiges des plantes et conserver les racines en terre. Est ce que je peux faire autre chose? Merci

  10. Bravo pour cet article bien documenté. Nous n’avons plus de gazon devant la maison, seulement des plantes vivaces adaptées et qui fleurissent à tour de role du printemps à l’automne. A l’arrière j’ai un peu de gazon non traité, et avec la canicule ça permet aux oiseaux dont les tourterelles de se rafraichir. Elles se calent dans le gazon pour prendre la fraiche du sol.

  11. Entièrement d’accord en ce qui concerne le contrôle des insecticides. Je suis amoureuse de mon jardin, de mon bassin de poissons, de la multitude d’insectes, d’oiseaux et d’animaux attirés par l’eau, de mes fleurs et plantes qui sont parfois (souvent) machouillées, voire mangées, par tous mes visiteurs diurnes et nocturnes et je comprend que le cycle naturel permet un contrôle (les oiseaux mangent les insectes, la pelouse et « mauvaises herbes » permet leur protection, etc….. Toutefois, il y a 3 ans, j’ai été littéralement ENVAHIE par les scarabées japonais au point où je ne pouvais plus pendre mon linge dehors, au point où ils me tournaient autour de la tête quand je passais près des plates bandes…… Une autre année, TOUTES mes plantes ont été touchées par les minuscules insectes blancs – comme des grains de riz (dont je ne me souviens plus du nom). Impossible de se promener dans les jardin sans une nuée de ces bestioles qui nous virevoltaient devant le visage et je ne parle pas des fortunes investie dans le savon noir et autres produits naturels (et plantes jetées) pour ne même pas arriver à un contrôle. Depuis, une compagnie de traitement de pelouse connue arrose une fois l’an mes arbres et arbustes avec un produit qu’ils disent non dommageable bien que j’en doute un peu puisqu’ils mettent la pancarte « pesticide » sur mon terrain pour 24 heures. Que puis-je faire d’autre….. Même si je ne plante que des géraniums chez moi (un peu « plate »), si mes voisins ont de la vigne vierge ou des rosiers, le problème reste.

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  13. Merci pour cet excellent article et tous les commentaires . Je n’utilise aucun pesticide .
    Je vis dans le sud e la France , j’ai un jardin plutôt sauvage avec quelques arbres fruitiers et noisetiers entre-autres.
    J’aimerais que l’espace herbeux soit envahi de pissenlits et j’essaie même d’en disséminer les graines : mes canaris et tortues en raffolent .

  14. Il y a un agriculteur en haut de chez moi ces terres se déversent dans mon cric et l’eau se déverse dans le lac des deux montagnes depuis environ 2 ou 3 ans sur le bord de l’eau il y a des Algues filamenteuses c’est un déséquilibre écologique (azote phosphore engrais )
    ALLEZ voir les gros Agriculteurs qui eux qui pollue. Pas nous les petits avec notre petite superficie ?

  15. Il y a un agriculteur en haut de chez moi ces terres se déversent dans mon cric et l’eau se déverse dans le lac des deux montagnes depuis environ 2 ou 3 ans sur le bord de l’eau il y a des Algues filamenteuses c’est un déséquilibre écologique (azote phosphore engrais )
    ALLEZ voir les gros Agriculteurs qui eux qui pollue. Pas nous les petits avec notre petite superficie ?