Le criocère du lis et la promesse de la lutte biologique
En 2015, mon père, Larry Hodgson, a annoncé avoir gagné la guerre contre le criocère du lis, un petit coléoptère orange vif au corps allongé, redouté des jardiniers pour les ravages qu’il cause aux lis et aux fritillaires. Actif dès le printemps, il pond ses œufs sous les feuilles, donnant naissance à des larves voraces qui se recouvrent de leurs excréments pour se camoufler. Ces larves, tout comme les adultes, dévorent feuilles, boutons et fleurs, affaiblissant gravement les plantes. Très habile, l’adulte se laisse tomber au sol et se retourne sur le dos pour se dissimuler lorsqu’il est menacé. Originaire d’Eurasie, il s’est répandu en Amérique du Nord au fil du 20e siècle, devenant un ravageur redouté dans de nombreux jardins.
Comment a-t-il vaincu ce ravageur envahisseur? Après des années de lutte inefficace – incluant la récolte manuelle, les vaporisations biologiques, les plantes répulsives et les recettes maison – il en est venu à bout… en arrachant tous ses lis et fritillaires!
Une lueur d’espoir
En 2019, Larry Hodgson constate une chute spectaculaire des populations de criocères du lis, au point de n’en voir aucun cette année-là, alors qu’ils étaient autrefois omniprésents. D’autres jardiniers de Montréal et d’Ottawa rapportent des observations similaires, bien que quelques individus persistent çà et là. Deux explications sont avancées: d’une part, des hivers rigoureux auraient pu décimer les populations; d’autre part, les parasitoïdes introduits pour lutter contre l’insecte, notamment Tetrastichus setifer et Lemophagus errabundus, pourraient enfin avoir commencé à jouer leur rôle. Reste à savoir si ces alliés naturels sont désormais bien établis au Canada.
L'impact de la lutte biologique
Depuis cette observation, l’hypothèse d’un impact réel de la lutte biologique se renforce. La chercheuse Naomi Cappuccino, de l’Université Carleton, a coordonné pendant plusieurs années la dissémination de la guêpe parasitoïde Tetrastichus setifer au Canada, notamment au Jardin botanique de Montréal et près de Granby. C'est une minuscule guêpe qui pond ses œufs à l’intérieur des larves du criocère. Les jeunes guêpes se développent en les dévorant de l’intérieur, entraînant leur mort avant qu’elles n’atteignent l’âge adulte.
Dans certains sites comme Ottawa, la population de criocères a tellement chuté qu’il devient difficile d’en trouver pour les études. Un projet de science citoyenne a été lancé pour cartographier l’évolution du ravageur à travers le continent et vérifier s’il existe une corrélation entre les zones de dissémination et la baisse des populations. Grâce à la contribution des jardiniers, on espère non seulement mieux comprendre le phénomène, mais aussi consolider les acquis de cette lutte biologique prometteuse.
Entre 2014 et 2016, T. setifer a été relâchée dans plusieurs sites du centre de l’Alberta, notamment sur le campus du Olds College, à Calgary et à Airdrie. Des suivis jusqu’en 2020 ont montré des taux de parasitisme atteignant 90?% sur le campus, et la certitude que la guêpe se soit bien établie à Olds et Calgary. Sa capacité à hiverner dans cette région est confirmée et les signalements de criocères y ont chuté de façon notable. Toutefois, la colonisation de la ville de Calgary devrait encore s’étendre sur une dizaine d’années, car le parasitoïde se disperse lentement.
Protéger les lis indigènes
Le criocère du lis représente une menace sérieuse pour plusieurs espèces de lis indigènes du Canada, en particulier le lis du Canada (Lilium canadense), déjà en déclin dans de nombreuses régions. Ce coléoptère, introduit accidentellement en 1943, se nourrit non seulement des lis ornementaux, mais aussi des espèces sauvages, qu’il peut complètement défolier. Après quelques années de défoliation répétée, les plantes cessent de fleurir et finissent souvent par mourir. Cette pression s’ajoute aux autres menaces pesant sur les lis indigènes – perte d’habitat, fragmentation écologique, changements climatiques – et pourrait précipiter la disparition locale de certaines populations. C’est notamment pour protéger ces espèces en péril que des lâchers de guêpes parasitoïdes ont été réalisés près de milieux naturels, comme à Granby, dans une population sauvage de L. canadense.
Est-ce que ça a fonctionné?
La question se pose aujourd’hui: est-ce que cette introduction de guêpes parasitoïdes a fonctionné, et quelle est la situation du criocère du lis au Canada?
Les données disponibles sont très encourageantes. Des sites de relâche de Tetrastichus setifer, notamment à Ottawa, Montréal et Granby, montrent des chutes marquées des populations de criocères, jusqu’à «presque zéro» dans les zones concernées. Les données initiales de l’enquête de science citoyenne lancée en 2021 par Naomi Cappuccino révèlent que, dans les zones de lâchers, la culture du lis est redevenue praticable sans traitement intensif – même si le recul du criocère pourrait aussi être influencé par d’autres facteurs comme le climat ou l’abandon de cette culture par plusieurs jardiniers.
Une étude qui confirme le succès de la lutte biologique
Les résultats de cette enquête citoyenne sont inclus dans un rapport du USDA publié en 2022 par Casagrande, Tewksbury et Cappuccino. Cette étude confirme que l’introduction de guêpes parasitoïdes européennes a permis de réduire fortement les populations de criocères du lis dans plusieurs régions d’Amérique du Nord. Elle documente plus de 140 relâchers de trois espèces de parasitoïdes – T. setifer, L. errabundus et Diaparsis jucunda – entre 1999 et 2019, dans des jardins résidentiels et des sites publics au Canada (notamment au Québec, en Ontario, en Alberta et au Manitoba) et aux États-Unis.
Les suivis montrent des taux de parasitisme allant jusqu’à 100 % dans certains sites, une diminution des dégâts sur les lis et une recolonisation naturelle lente, mais continue, autour des sites de relâche. À Ottawa, par exemple, T. setifer s’est dispersée sur 3,5 km en six ans, et les criocères ont presque disparu. Les résultats sont similaires à Montréal, où les jardiniers rapportent pouvoir cultiver des lis de nouveau sans intervention intensive.
L’étude confirme également que ces parasitoïdes sont spécifiques au criocère du lis, ne menaçant pas d’autres insectes indigènes. L’effet cumulatif est tel que les chercheurs peinent désormais à trouver des larves de criocères pour leurs recherches, ce qui est en soi une preuve du succès de la stratégie.
La suite
À ma connaissance, aucun suivi scientifique officiel n’a été publié depuis 2022. Il est donc difficile de savoir comment évolue réellement la situation du criocère du lis. Selon la Manitoba Regional Lily Society, sept ans après son introduction au Manitoba, T. setifer semble avoir contribué à la disparition locale du ravageur, bien que les populations résiduelles soient trop faibles pour soutenir durablement le parasitoïde.
L’approvisionnement en guêpes demeure un défi, notamment depuis la retraite de Naomi Cappuccino et la fin des projets liés à T. setifer à l’Université du Rhode Island. Malgré cela, des observations sur le terrain montrent que lorsque ce parasitoïde parvient à s’établir, il peut réduire efficacement les populations de criocères, souvent jusqu’à des niveaux indétectables. Sa dispersion reste lente, mais les bénéfices sont durables là où les relâchers ont eu lieu.
Et vous?
Avez-vous remarqué une baisse des populations de criocères du lis dans votre région? Avez-vous observé la présence de ces guêpes parasitoïdes? Personnellement, je ne recommencerais pas à cultiver des lis tout de suite. Mais s’il y en a parmi vous qui sentent l’âme d’un chercheur ou d’une chercheuse et sont prêts à sacrifier quelques lis pour faire avancer les connaissances, faites-nous savoir comment ça se passe chez vous!
Nos partenaires locaux
j’ai quelques lis dans mon jardin et j’ai eu beaucoup de criocères cette année je les écrase à la main à tous les jours je dirais que cette année est une année exceptionnelle dans mon cas. Je demeure a St Lambert .
Idem à Laval, année exceptionnelle pour les criocères, qui ont fait la passe à mes lis. Je me demande s’ils peuvent attaquer les bulbes et affecter la croissance l’an prochain?
Je demeure à Laval et j’ai une petite plate-bande de lis depuis plusieurs années.
Pour moment, c’est la première année où je dirais que je n’en ai pas. J’en ai vu deux la semaine passée et aucune depuis. Aucun poison d’appliqueé cette année et quasi aucun dommage à mes fleurs.
J’ai aussi eu une grande quantité de criocères cette sur mes lis à mon terrain de camping. Comme je n’étais pas là à tous les jours, je ne pouvais pas les éliminer sur une base régulière. Résultat, mon lis ont été complètement dévorés. Le terrain de camping se trouve à Alfred en Ontario.
J’en ai aussi au moins un tous les jours dans mes Lys asiatique je les écrase aussi
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L’an passé j’en ai eu beaucoup. Mes lys étaient affreux. Cette année, je récoltait les criocères dans un bol d’eau savonneuse et cela a beaucoup réduit la population. Quelques lys se sont quand même fait grignoter.
Moi mes lys je les cultive en pot , pas une seule bebittes. Je change la grosseur du pot au besoin..
Moi dans la région de Lanaudiere Saint-Jacques de Montcalm ils ont ravagé mes Lys ces la première fois cet année que j’en vois beaucoup. Les autres années je n’en voyait pas. Cette année j’ai du acheter du savon noir. Je dois aspergé régulièrement et à chaque pluis ou arrosage.
Bonjour, dans Les Laurentides près de St-Jerome, je n’en ai tue que 4 ou 5 cette année, contrairement à des centaines. Je dirais aussi que la diminué tranquillement depuis quelques années. Je n’ai jamais vu la mouche parasitaire mais chez moi ça marche vraiment.
Je n’ai pas spécifié dans mon commentaire précédent que c’était pour le criocère du lis.
J’ai beaucoup de lys (canadense, martagon et autres espèces). Je n’ai jamais perdu de lys à cause de ces ravageurs mais il y a eu des années où mes petits pots d’eau savonneuse se remplissaient rapidement. L’année dernière a été une année plus maigre de ramassage d’adultes et de larves mais cette année, à peine une vingtaine et seulement dans quelques lys. Je demeure moi aussi sur la rive sud, tout près de Saint-Lambert.
Bonjour j’habite près du jardin botanique à Montréal et j’ai plusieurs variétés de lys et aucune présence cette année. J’ai aussi des lys à Sherbrooke et là c’est une autre histoire. Plusieurs spécimens exterminés ainsi que les larves. D’année en année ça revient…
Il y a 10 ans environ, je n’avais jamais vu de criocères du lys. Depuis ce temps, j’ai remarqué qu’il y avait cette petite bête orangée sur mes lys. Je m’en débarrassais au fur et à mesure, mais l’an passé et cette année, j’en ai beaucoup plus. Est -ce que ces criocères ont décidé de migrer en Gaspésie?
Bas St-Laurent ici. Je peux vous confirmer que la guêpe n’est pas rendue ici! J’ai fait comme Larry et ai tout arraché il y a 3 ans. Mais ma voisine an encore des lys et ils sont décimés! J’aimais tant les cultiver! On pourrait relâcher les parasites chez-moi svp?
J’habite à St-Jean-sur-Richelieu, et les criocères ont fait des ravages. J’ai commencé la traque alors que ces bestioles avaient déjà grignoté une partie des feuilles.
Je commencerai plus tôt l’an prochain. Mais j’apprécierais l’aide des guêpes « criocérivores ».
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J’habite la Beauce, j’ai réintroduit un lys oriental en 2024. Je n’ai pas vu de criocères encore. Mon plant est intact et va fleurir bientôt. En espérant que ça dure ?
Moi aussi en Beauce. Depuis environ 3 ans mes lys sont superbes et pratiquement aucunes bibittes. Auparavant mes lys ne fleurissaient jamais à cause de ses bibittes.
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Ici à St-Nicolas, aucun criocère depuis 3 ans.
Beaucoup de crioceres et beaucoup de dommage. Je suis à Sherbrooke.
Idem pour moi (Sherbrooke). C’est la pire année à date. Habituellement, une dizaine au total mais cette année au moins une cinquantaine. Mes 3 lys ont la vie dure.
Sherbrooke: j’ai des lis dans 3 plate-bandes! Habituellement, je trouvais des criocères dans une seulement! Cette année, il y en avait partout et beaucoup! Je n’ai pas réussi à les contrôler! J’ai eu à peine quelques fleurs! Heureusement, mes lis du Canada ont été épargnés!
Je suis en France, et j’ai un ou 2 pieds de lis, qui fleurissent au printemps, mais ce n’est pas l’objet de mon commentaire.
Je suis infiniment admirative de ces scientifiques qui ont observé que la guêpe Tetrastichus setifer pond ses œufs dans ceux du criocère, tout comme les micro-guêpes (de la taille d’un point poussière sur une photocopie) pondent les leurs dans les œufs des mites alimentaires. Je voulais leur rendre hommage ! Osco ! comme on dit en Provence.
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CE printemps 2025 : opération anti criocères , par trois fois les couples furent enlevés de leurs plantes hôtes à la main sans les tuer mis chacun dans une boîte fermée plastifiée avec aération et nourriture préférentielle les lis pour une première fois purent fleurir complètement .Relâchés aux » cinq cent diables » (loin) ne sont pas revenus .
Je suis de Québec et encore cette année j’ai écrasé de mes mains ce bel et infâme insecte.
Dévastation complète à Trois-Rivières après 3 ans de répit. Alors j’ai à nouveau utilisé la méthode Larry, à mon grand chagrin.
Jai déjà appliqué l’huile de dormance et depuis ce temps , grosse amélioration, cette année aucun, je les traque à la sortie de terre des lys. Je suis de Trois -Rivières
J’ai planté des lys au printemps. Je n’ai pas eu la chance de les voir éclore. Ils ont tous été mangés dans un laps de temps très court. J’ai hâte de voir l’an prochain si les lys vont pousser.
Ouille!!!! Criocères vous dites!!!! Une tonne! Assez pour m’obliger à détruire les lys plantés l’an dernier même si j’écrapoutissais les envahisseurs au fur et à mesure. Wouach! Présentement, ces maudites bestioles semblent avoir migré vers mes héliopsis… Est-ce possible? (Je suis à Ste-Foy, à quelques coins de rue de la résidence de M. Hodgson!
Pas mal de ces bestioles écarlates sur mes 6 lis à Saint-Jean-sur-Richelieu. j’ai réussi à en écraser malgré qu’ils avaient déjà commencé leur ravage avant que je ne les vois. De belles fleurs aux tiges et feuilles trouées sont apparues quand même. Mon doux que ça faisait dur! Tout frêles mais ça veut vivre ces beaux plants là!
J’habite St-Jérôme, mes lys sont infestés et il y a beaucoup de larves,
À grand jet d’eau avec mon boyau d’arrosage j’ai détruit plusieurs larves cela à réduit les dommages, mes lys étaient en boutons à ce moment là.
Les fleurs sont magnifiques à l’heure actuelle.
Bonjour je suis à Louiseville. L’an dernier beaucoup de criocères. Cette année, j’ai arrosé très tôt avec du savon noir 2-3 fois semaine pendant peut-être 3 semaines et j’ai éliminé une vingtaine maximum de crioceres à la main. Pour l’instant ils semblent disparus.. je garde l’œil ouvert
Lanaudière Sud, depuis 5 ans mes lys sont infestés de ces coléoptères malgré tous les moyens employés au quotidien. Depuis 2 ans j’en ai jamais vu autant. J’ai des lys depuis 1989. Merci
j’ai seulement quelques lys que et je n’ai vu aucun cryocère cette année. Je les contrôle à la main depuis quelques années. Mon plus grand défi maintenant c’est de voir les fleurs avant que les cerfs les dévorent. Je suis dans l’Outaouais.
Ouf, ces petites bestioles sont bien installées à St-Hyacinthe. Leur nombre varie au fil des ans et j’ai parfois de beaux lys fleuris et spectaculaires. Mais cette année a été plus difficile et je pense bien tout arracher malheureusement.
Je suis de Rimouski et mes lys se font attaquer chaque année, à un point tel qu’ils ne fleurissent pas. Cet été j’ai vu quelques insectes que j’ai écrasés mais moins qu’à l’habitude. Certaines feuilles des lys ont été dévorées mais au moins ils ont pu fleurir.
À Beloeil,chaque année mes lys repousse courageusement et se font envahir par ces crioceres de malheur,aucun changement par ici.
À Sept-Îles , sur la Côte-Nord, j’ai cessé la culture des lys il y a quelques années, car l’infestation de criocères était terrible. Depuis l’an passé, plus rien, à mon grand bonheur. Mes lys se portent à merveille.
Sept-Îles aussi, mais je viens d’enlever pleins de larves, mes pauvres lys tigré se font déshabiller ! Je déclare la guerre à cette maudite bebitte !
La meilleure recette que j’ai trouvée il y a quelques années, c’est le produit AUNT contre les fourmis. Un petit jet et c’est terminé!
Montréal .
Grosse année pour les criocères du Lys. Je songe à arracher tous mes lys.
Je demeurais à Québec (Val-Bélair) il y a 23 ans et j’en ramassais une centaine par jour, depuis quelques années je demeure maintenant à Amqui et j’en ai trouvé 2 hier pour la première fois.
Depuis deux ans, j’en ai moins. Je les écrases et enlève les feuilles qui ont des larves.
St hyacinthe j’ai encore des criocères elles sont tenaces Contente de savoir qu’elles ont un prédateur
St hyacinthe j’ai encore des criocères elles sont tenaces Contente de savoir qu’elles ont un prédateur
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J’habite à Gatineau. J’adore les lys et je déteste les criocères ! Depuis deux ou trois ans, il n’y en a presque plus. J’imagine que la petite guêpe miraculeuse a traversé la rivière des Outaouais pour travailler sur les plate-bandes gatinoise, pour mon plus grand bonheur 🙂
J’habite à Gatineau. J’adore les lys et je déteste les criocères ! Depuis deux ou trois ans, il n’y en a presque plus. J’imagine que la petite guêpe miraculeuse a traversé la rivière des Outaouais pour travailler sur les plate-bandes gatinoises, pour mon plus grand bonheur 🙂
J’habite Montreal. Mes lys sont dans des boites à fleurs. En cinq ans je n’ai vu aucun criocère. La floraison est spectaculaire. Serait-ce parce que les plantes ne sont pas en pleine terre?
C’est très intéressant. J’ai des lys de Casablanca proche de mon entrée. J’habite à Gatineau, tout près d’Ottawa. Et comme tous les commentaire des gens de ma région, aucun criocère du lys cette année (et je viens juste d’aller vérifier encore ce matin). L’an passé, seulement quelques-uns que j’ai écrasés à la main. Les années précédentes, je faisais l’inspection presque journalièrement, et j’en avais presque toujours. Donc, merci de nous mettre au courant de ces études et comme la participation citoyenne semble le confirmer, ça fonctionne dans notre belle région de l’Outaouais!
Au Saguenay, après plusieurs années de surveillance des criocères , mes lys n’ont pas repoussé……
Tout récemment, dans une chronique d’Audrey, ce sujet a été abordé et il a été mentionné que certaines vivaces installées aux pieds des lys pouvaient faire des merveilles. Suite à mes recherches, j’ai vu que l’armoise était une de ces plantes. J’ai de magnifiques lys géants, maintenant nichés dans mes armoises replantées tout autour et pas un cryocère ne s’y est aventuré !
Je suis à Québec et mes lys géants la 1ère et 2e année étaient superbes mais depuis 2 ans les critères les ont trouvés et leurs fleurs très endommagées. Cette année j’arrose avec eau/savon noir et j’ai ecrasé les amas noirs. Ça stoppé la génération suivante mais trop tard pour les boutons de fleurs tout rabougris. Je songe à tout arracher…
Beaucoup de criocères du lys à Chambly aussi. Tous ramassés à la main. Aucune fleur cette année. Je pense que mes lys ne s’en remettront pas. J’ai implanté des hémérocalles à côté.
Depuis 2 ou 3 ans ça me semblait bien et j’en voyais beaucoup moins mais cette année ils sont de retours. Est-ce que cet insecte peut chercher à s’éloigner des endroits où il y a un prédateur. Il me semble que ce serait logique. Je suis au Lac-St-Jean.
Effectivement, elles avaient disparues depuis plusieurs années
L’an passé j’en ai aperçue qq unes, cette année, mes lys en sont envahis!
Rive-Sud de Québec : St-Apollinaire – Un seul cryocère écrasé cette année … 3-4 l’an passé…. AUCUN dégât 😉
depuis 2 ans, à St Nicolas/Lévis, je garde mes lys- qui étaient infestés chaque année- en pot près de la maison: je suspectais que c’était pour cela que je ne voyais plus de criocères! pas remarqué de guêpes, mais peut-être est-ce là la cause réelle de l’absence de criocères? merci pour vos articles!
Je suis à Québec et depuis quelques années, j’ai remarqué une chute importante des criocères. Je n’en vois presque plus.
Je cultive des lys depuis 35 ans à Beaumont dans Chaudière-Appalaches les premières années sans problème, puis le Lilioceris lilii est arrivé et depuis 30 ans c’est une lutte contre cette infestation. Mais cette année, je remarque une diminution drastique de la population du coléoptère. Je n’ai pas eu à traiter et n’ai attrapé que 5 ou 6 individus. Mes Lillium canadense, lancifolium et orientale ne se sont jamais si bien portés.
Est-ce dû au climat, aux prédateurs ou à l’épais paillis de feuilles déchiquetées que j’ai mis à l’automne? Je ne saurais le dire.
St-Étienne de Lauzon
J’ai pas moins de 10 variétés de lys dans mon jardins. J’inspecte tous les matins pour les écraser a la main. Les 2 dernières années ce fut suffisant pour ne pas affecter la floraison. Cette année s’annonçait plus difficile. Il y en avait un peu plus. J’ai donc du recourir à une application de perméthrine aux pieds de chaque tale de lys, sur le sol, après quoi je bouge les jeunes plants pour que les criocères se laissent y tomber. Bien sûr, elles y meurt avant de remonter aux tiges. Certains diront que ce n’est pas très écolo, mais comme ce n’est qu’au sol et qu’aux pieds des lys, l’impact sur les autres insectes de mon jardins a été inperceptible.
Apres ramassage manuel de quelques années dès les premiers beaux jours de soleil, diminution drastique, je crois plus que ces gestes ont aidés.
Apres ramassage manuel de quelques années dès les premiers beaux jours de soleil, diminution drastique, je crois plus que ces gestes ont aidés.
J’habite au nord de Québec. J’ai quelques lys dans ma plate-bande. Cette année, j’ai surveillé de près les criocères. J’en ai tué 5, dont deux à l’accouplement, avec un plat d’eau savonneuse placé dessous. Je n’en ai pas revu. Mes lys sont intacts.
Je suis au sud de la Gaspésie, mes lis sont ravagés. C’est la troisième année. Je crois que je vais les arracher.
Quelques criocères aussi sur Lys asiatique noir Landini en France en Rhône-Alpes.
Je vais essayer l’armoise à proximité. L’année prochaine je vais guêter si la fameuse guêpe est dans les parages. J’ai dû il y a quelques années arracher des Lys de la madone tellement ils étaient infestés. Merci pour cet article
De Chelsea, près de Gatineau: rien vu encore cette année, ni dans mes lys, ni dans mes fritillaires! L’an dernier, 2-3 récoltés à la main dans un fritillaire. . ???
À St-Hubert, j’ai quelques lis dans mon jardin et j’ai eu énormément de criocères, c’était la première année. J’ai enlevé tout les lis.
Je demeure dans la région de Vaudreuil en Montérégie et j’ai vu ces bestioles pour la première fois lorsque j’ai vu des trous sur certaines plantes, j’étais habituée de voir des scarabées mais là une autre espèce envahissante. Je les ai écrasées mais il semble que d’après votre article que ça ne fonctionne pas. J’ai acheté pour la première fois à l’automne dernier des bulbes de fritillaires mais d’après votre article elles attaquent ces plantes également. Découragement. Dois je enlever ces bulbes aussi?
Je suis à 20 km de Sherbrooke et comme l’an dernier j’ai une tonne de ces bestioles qui sont en train de tuer tous mes lis… crioceres 1 Jean Michel 0
Bonjour. Grand merci pour ce blog. J’habite à Saint-Georges de Beauce en campagne, j’ai encore quelques lis et depuis deux ans je n’ai pas vu un seul criocère du lis. Je surveille à tous les jours. Mais j’ai perdu bien des oiseaux à cause du Troglodyte familier, l’année dernière il a détruit les oeufs d’une nichée du Moucherolle phébi ainsi que ceux de la Crécerelle d’Amérique. Il a récidivé sur le moucherolle cette année. Il n’est plus le bienvenue. Je bouche les nichoirs qu’il s’apprête à occuper. Je m’en suis donc débarrassé.
Région Chaudière Appalache ((St-Raphael) dans les deux dernières années, il semblait en avoir moins mais cette année, ils sont revenus en force. Deux et trois fois par jour, je fais le tour pour les ramasser et enlever les feuilles qui ont des oeufs et des larves. Ouf. Je n’ai pas encore perdu le contrôle
On habite à Saint-Paul-D’Abbotsford à 7 km de Granby
Cette année les lys sont beau car tous les matins ma femme fait le tour des plantes pour écraser l’ennemi.
On a pas remarqué une diminution
Je suis à Thetford Mines. J’avais des criocères , mais depuis quelques années, je n’en voyais pratiquement plus. Cette année par contre, ils sont revenus en force. J’ai fait plusieurs cueillettes manuelles et ça semble avoir réussi. Je ne savais pas que leurs œufs étaient orange. Je serai aux aguets plus rapidement l’an prochain.
Très voraces cette année. J’ai par contre remarqué que les lys qui étaient plus à l’ombre étaient plus à la proie de ces insectes. Les lys qui étaient plus au soleil, rien. C’est dans la même cour.
Mascouche, encore beaucoup de criocères cette année! Dans les derniers jours, c’est une quinzaine par jours de ces insectes que l’on doit retirer des lys. J’avais pourtant tout au long de la pousse retiré le plus possible de larve.
2025, mes lys sont pris d’assaut. J’ai tenté le savon noir, sans trop de résutat.
Plusieurs de mes lys sont ravagés, ils ne ressemblent plus à rien. C’est triste.
Dans un préxédent article sur le sujet votre papa parlait d’huile de neem. Je
pense essayer ça…. dès qu’il cessera de pleuvoir. Je croise les doigts.
à Pointe-au-Père (Rimouski) depuis plusieurs années, j’ai une dizaine de lis sur lesquels je veille attentivement pour détruire les criocères, sans quoi je n’aurais jamais de fleurs. Et ils étaient nombreux. Mais cette année, je n’ai vu que des criocères qui s’accouplaient, donc j’en tuais 2 du même coup. Pas de descendants! Et là, depuis 3 semaines, cet indésirable n’est pas réapparu à ma grande surprise. Je n’ai jamais observé la présence de cette guêpe prédatrice du criocère ne la connaissant pas. Je vais continuer de surveiller avant de conclure à la disparition du criocère.
J’habite les basses-Laurentides et j’y cultive plusieurs variétés de lys depuis des années : orientaux, asiatiques, trompettes, Orienpets et martagons. Au début, nous faisions la cueillette manuelle des criocères tôt au printemps et ainsi nous avons éliminé quasi complètement les populations. Depuis deux ils sont revenus, principalement dans les lys martagons que je dois surveiller régulièrement. Est-ce que c’est parce que les martagons sont les premiers à émerger du sol au printemps ou leurs feuilles leurs sont plus appétissantes?
Je doit vous dire également que les lys orienpets, aux feuilles beaucoup plus épaisses, n’ont jamais subit d’attaques de criocères?
Martin
Je doit vous
Pour avoir travillée en gestion parasitaire en Montérégie, je confirme que l’extermination en utilisant la lutte biologique est en croissance.
Comme les pesticides sont impossible à traiter dans notre eau potable, la lutte intégrée est grandement encouragée par le ministère.
J’ai des lys dans mon jardin, mais encore cette année, les criocères sont nombreux. J’essaie de les écraser chaque jour, mais plusieurs m’échappent, et je retrouve toujours leurs excréments sous les feuilles. Mes pauvres lys en souffrent… Je dirais que cette année ne fait pas exception aux précédentes. J’habite à Anjou.
J’en ai cette année je ramasse les bestioles dans une eau savonneuse et je visite mes lys ils sont ravagés j’habite en Monteregie
Ici à Lévis, j’en ai eu un peu dans mes lys, j’en ai écrasé surtout en début de saison mais pas autant que certaines années. pour le moment mes lys trompettes sont beaux , ils sont plus hauts que moi et pleins de boutons de fleurs et j’ai hâte de les voir fleurir!
Bonjour à vous.
Je suis de Sorel et cette année , c’est une réussite.. Aucun criocères du lys. Ça fait plusieurs années que je n’ai aucun envahisseur. Par contre, mon conjoint et moi avons observé l’été dernier la venue d’une minuscule, très minuscule guêpe noire. Nous ne savons pas de qu’elle sorte de guêpe il s’agit. Nous allons surveiller le tout et prendre des photos de cette dernière afin de l’identifier.
Je suis à Québec. Après qq années sans problèmes, j’ai commencé a en avoir l’été passé et encore plus cette année.
Je suis de Lévis. Après quelques années à voir disparaître mes lys par ces gourmands insectes, malgré une guerre manuelle, cette année j’en suis à bout en appliquant du BTK et du savon noir.
Oui, je suis de Granby et cette année ils se sont attaqués qu’à 2 de mes lys orientaux, personnellement très tôt au printemps j’épand de la terre diatomée au pied de mes lys cela réduit considérablement la population…
Bonjour,
Je demeure à Laval.
J’ai un peu plus de 200 lys qui fleurissent ou qui vont fleurir pendant le cours de l’été. J’ai des lys depuis plus de 20 ans. C’est ma passion !
Je contrôle très bien les criocères du lys parce que je les connais depuis longtemps.
Au début je ne connaissais pas l’insecte ravageur et je n’arrivais pas à le contrôler. Je n’arrêtais pas de les enlever, mais il y en avait tout le temps. Je me suis mise à mieux les observer et au fil des ans, j’ai appris.
Si on veut avoir des lys, il faut être très présent à son jardin. Donc, faire le tour des lys au moins 1 fois par jour.
Lorsqu’on trouve un insecte à la base du plant, au printemps, on l’enlève et on le tue. Mais il faut retourner quelques jours plus tard voir le plant parce que l’insecte aura eu le temps de pondre ses œufs. Donc, les larves seront là alors si on est vigilant et on enlève les larves habituellement la population diminue et le reste de l’été est assez tranquille.
Cette année pour mes 200 lys, j’ai tué à peu près 10 insectes.
Je vous dirais également que plusieurs lys ont la manie de faire beaucoup de bébés ce qui fait beaucoup de tiges et un feuillage assez dense.
Donc, il est plus difficile de voir les insectes. Ce nouveau feuillage ne produira pas de fleurs alors moi je coupe toutes les petites tiges inutiles pour mieux dégager les lys qui vont fleurir. Alors, à ce moment-là c’est plus simple de trouver les insectes ravageurs et protéger les lys.
De plus, j’ai planté des fritilaires il y a quelques années. Ce ne sont pas des bulbes faciles. Mais mes maigres résultats m’ont permis d’éloigner les marmottes (qui n’aiment pas l’odeur des fritilaires) et, étant donné que ces bulbes poussent avant les lys, les premiers insectes du lys se retrouvaient sur ces plants, donc je pouvais les éliminer plus tôt.
Soyez patients les lys valent la peine d’être cultivés et admirés.
Lise de Laval
Bonjour, je suis à Trois-Rivières en Mauricie. J’ai plusieurs variété de Lys et oui, il y a beaucoup de criocères chaque année. Je les ramasse à la main ainsi que les larves. J’ai déplacé certains lys et ça n’a rien changé. Je n’ai pas remarqué cette petite guêpe encore mais, je resterai à l’affût. Merci pour vos sujets toujours intéressants et diversifiés.
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Cette année et comme les autres par le passé , je tue beaucoup de criocères. J’aimerais bien que les scientifiques viennent lâcher quelques unes de ces petites guêpes chez moi !!! Mon jardin est à leurs dispositions ! Est-ce que l on peut en commander par la poste ? Bonne journée !
Aucun problème depuis 10 ans… mais cette année ils sont de retour en grand nombre – Saint-Jean-sur-Richelieu