La fin de la saison de jardinage approche tranquillement. Bien qu’on ait encore droit à quelques journées chaudes – parfois même des canicules en septembre! –, les nuits peuvent déjà être assez fraîches pour enfiler un coton ouaté ou parfois même un manteau! Quoi qu’il en soit, le jardin montre les signes de l’automne qui arrive. Sous l’effet du froid et du raccourcissement des jours, certaines plantes cessent leur croissance, d’autres commencent même à perdre leurs feuilles. La saison des couleurs s’installe, et avec elle revient le fameux «grand ménage d’automne»! À bas le ménage d’automne! Ceux qui me connaissent savent que je ne veux rien savoir du ménage automnal: couper les tiges de vivaces, retirer leur feuillage, ramasser toutes les feuilles tombées au sol… tout ça pour obtenir un sol nu et «propre». D’abord, parce que j’ai bien d’autres choses à faire – comme profiter des belles journées d’automne (et des dernières sorties de pêche!) –, mais surtout parce... Lire la suite >
Il faut que je vous avoue quelque chose: j’ai horreur du galet de rivière dans les aménagements paysagers! Je dis cela en sachant que plusieurs d’entre vous en ont chez eux – et peut-être êtes-vous encore en pleine lune de miel avec lui. Mais d’autres, qui ont des espaces recouverts de galets depuis plusieurs années, savent peut-être de quoi je parle… Qu’est-ce que le galet de rivière et d’où provient-il? Le galet de rivière est une pierre arrondie et lisse, utilisée en aménagement paysager pour son aspect naturel et décoratif. Il imite les pierres que l’on trouve dans les lits de rivières, façonnées au fil du temps par l’eau et les frottements. Toutefois, la plupart des galets vendus dans le commerce ne proviennent pas directement de rivières locales (tant mieux!). Ils sont généralement extraits de carrières, puis roulés mécaniquement pour reproduire l’aspect poli des galets naturels. Certains sont aussi importés d’autres pays où ils sont récoltés, triés, lavés, et parfois... Lire la suite >
Outre la beauté des paysages qui s’enflamment de couleurs et la baisse des températures (je préfère la fraîcheur de l’automne à la chaleur de l’été!), certaines plantes commencent à peine à fleurir, tandis que d’autres entrent en dormance, laissant derrière elles des tiges dorées ou des fleurs noircies qui fournissent des graines aux oiseaux. C’est un spectacle de contrastes et de couleurs qu’on ne voit qu’à ce temps de l’année. Le dernier sprint de la saison Professionnellement, en tant que concepteur-paysagiste et chargé de projet, c’est la dernière ligne droite du marathon qu’est la saison d’aménagement. Il reste quelques semaines pour tout boucler avant que la neige tombe et que le sol gèle, nous empêchant de pratiquer notre métier pendant plusieurs mois. Et je ne m’en plaindrai pas! C’est aussi pendant cette période bien achalandée que je commence à prendre des mesures pour les projets qui se réaliseront l’année suivante. J’aurai amplement de temps cet hiver pour dessiner et imaginer... Lire la suite >
Septembre, c’est un mois entre deux saisons. On sent clairement que l’été tire à sa fin – les vacances, les longues journées, les baignades spontanées, la pêche à la truite – mais on n’est pas encore tout à fait prêts pour les cotons ouatés, les décorations d’Halloween et les tartes aux pommes. Au jardin, même son de cloche: certaines plantes s’éclatent comme en plein mois de juillet, d’autres commencent à rougir doucement, pressentant le changement. Faut-il s’activer ou ralentir? Planter, récolter, diviser, semer… ou simplement contempler? C’est un peu le mois du «oui, mais non, mais peut-être». Heureusement, le sol est encore chaud, mais les nuits plus fraîches, les journées sont belles, mais plus courtes, et les possibilités sont nombreuses, sans qu’aucune ne soit pressante. C’est un excellent moment pour transplanter, diviser, semer des engrais verts, installer des bulbes ou rentrer tranquillement ses plantes d’intérieur. Pas besoin de tout faire d’un coup, bien sûr, il restera de belles journées en... Lire la suite >
Une vague fleurie semble déferler sur nos pelouses. Ce printemps et cet été, je remarque bien plus de couleur dans les pelouses qu’à l’habitude. Quelle joie de voir un peu partout des marguerites, du myosotis, du trèfle, du lierre terrestre et, bien sûr, les fameux pissenlits! On dirait que la tonte différenciée – qui consiste à tondre certaines zones plus souvent que d’autres – se répand, tout comme toutes ces belles fleurs. Cela dit, ce n’est pas toujours une réussite. Certaines pelouses semblent plutôt abandonnées, envahies de plantes indésirables ou envahissantes. Il est pourtant tout à fait possible d’avoir une pelouse plus diversifiée, plus accueillante pour la faune et la flore… tout en conservant une apparence soignée et réfléchie. Voici quelques idées pour y parvenir: 1. Vérifiez les règlements de votre municipalité Avant de modifier vos habitudes de tonte, il est important de consulter les règlements de votre municipalité. Certaines villes imposent une hauteur maximale pour la pelouse, souvent autour... Lire la suite >
Pour paresser au jardin, il faut souvent faire un peu de travail en amont. Ça peut sembler contre-intuitif, mais pour être un jardinier paresseux, il ne faut pas être paresseux… il faut être vaillant! Oui, vous m’avez bien compris. En préparant bien notre jardin dès le départ, on profite ensuite d’un bel aménagement à faible entretien pendant des années. Un bon exemple, ce sont les bordures de jardin. À mon avis, c’est une partie essentielle de la préparation d’une plate-bande. Je les installe même avant de planter la moindre plante. À quoi ça sert une bordure de jardin? Il y a plusieurs jardins qui n’ont pas de bordures… et qui vont très bien. Effectivement, ce n’est pas une nécessité absolue. Plusieurs jardiniers préfèrent découper les bordures de leurs plates-bandes à la bêche demi-lune une ou deux fois par année, pour empêcher la pelouse de se répandre et d’envahir leurs plantations. En me baladant, je vois énormément de plates-bandes sans bordure…... Lire la suite >
Quand une plante ne va pas bien, on a parfois envie de tout essayer en même temps: arroser, tailler, fertiliser, pulvériser… ou même lui chanter une berceuse (ça ne changera peut-être rien pour elle, mais ça pourrait vous apaiser). Mais avant de poser un geste, mieux vaut s’arrêter un instant et examiner la situation avec méthode. Comme un bon enquêteur, vous pouvez suivre quelques étapes simples pour mettre le doigt sur le bobo. Voici une façon logique d’aborder le problème sans paniquer. Que faire maintenant? Vous avez pris le temps d’observer la plante et son environnement, le constat demeure: elle dépérit. Pourtant, tout semble convenir – lumière, type de sol, humidité… En principe, elle est à la bonne place. Alors, que faire maintenant? C’est le moment d’enfiler votre imperméable et de sortir la loupe, d’observer de plus près: si les conditions de culture sont bonnes, il faut chercher ailleurs la cause du problème. Un stress environnemental? Un ravageur discret? Une... Lire la suite >
Je sais, plusieurs d’entre nous sont en vacances – ou du moins, en vacances dans leur tête. Les rayons du soleil nous attirent vers l’extérieur pour faire le plein de vitamine D, la chaleur nous pousse à plonger dans un lac, une piscine, ou à défaut… sous le boyau d’arrosage. Les longues journées donnent envie de flâner en bonne compagnie, un verre à la main, sans trop penser au reste. Et c’est très bien comme ça. D’ailleurs, la science est formelle à ce sujet: le cerveau adore les vacances. Le simple fait de décrocher un peu – prendre le soleil, bouger dehors, changer de décor – aide à réduire le stress, à stimuler la mémoire, et même à ralentir le vieillissement du cerveau. Comme quoi, paresser, c’est bon pour les neurones. Le jardin, lui, continue de pousser tranquillement, sans notre aide. Il y a bien les récoltes à faire, un peu d’arrosage par-ci par-là, peut-être une ou deux tailles si... Lire la suite >
Quand on choisit des plantes pour son jardin, on prend en compte toutes sortes de facteurs: l’ensoleillement, le type de sol, l’humidité, etc. Mais le plus important, surtout pour les jardiniers nordiques, c’est la rusticité: la capacité d’une plante à survivre à l’hiver dans sa région. Sans connaître la rusticité d’une plante, on ne peut pas savoir si elle passera l’hiver sans dommage ou même si elle survivra. C’est donc le premier critère à considérer lorsqu’on sélectionne une plante. Ressources naturelles Canada a mis à jour, en juillet 2025, sa carte de rusticité des plantes du Canada, une première depuis 2014. L’ancienne carte reposait sur les données climatiques de 1981 à 2010, tandis que la nouvelle utilise la période de 1991 à 2020. La toute première carte, publiée dans les années 1960, couvrait la période de 1930 à 1960, suivie d’une mise à jour pour la période de 1961 à 1990. Or, le climat change plus rapidement, particulièrement au Canada,... Lire la suite >
Les tiges de vos pivoines sont trop faibles et leurs fleurs finissent la tête dans la boue? Vos achillées produisent beaucoup de feuillage, mais presque pas de fleurs? Votre rhododendron jaunit malgré tous vos bons soins? Les plantes de votre jardin peuvent vivre toutes sortes de situations difficiles: jaunissement des feuilles, taches brunes ou noires, bords desséchés, tiges faibles ou étirées, floraison absente ou avortée, croissance ralentie, flétrissement répété malgré l’arrosage, chute prématurée du feuillage… et j’en passe. Devant ces symptômes, la réaction instinctive est souvent de chercher une solution rapide: quel produit utiliser? Quel remède appliquer? Mais dans la majorité des cas, ces signes visibles ne sont que la pointe de l’iceberg. Ils cachent un problème plus profond. Mais avant de poser un geste, mieux vaut prendre un pas de recul – parfois au sens propre – et examiner la situation avec méthode. Après avoir observé les signes visibles, mais avant de chercher à éliminer les symptômes, posez-vous cette... Lire la suite >