Au-delà du monarque: découvrez les autres voyageurs FASCINANTS de votre jardin!
Ah, le 1er mai… ENFIN! Le mois où tout s’active au Québec. Les oiseaux reviennent en fanfare, les bourgeons éclatent… et bien sûr, les monarques monopolisent l’attention des réseaux sociaux avec leur grande migration!

Mais ce ne sont pas les seuls snowbirds dans le monde des insectes!
En ce moment même, alors que les jardins s’éveillent, une symphonie de déplacements fascinants se joue sous nos pieds et au-dessus de nos têtes. Une migration, ce n’est pas seulement traverser un continent sur un axe nord-sud, c’est tout déplacement organisé qui permet à une espèce de s’adapter aux conditions changeantes.
Avant d’avoir mon précieux climatiseur, il m’arrivait souvent de «migrer» au sous-sol une semaine ou deux pour fuir les canicules. Eh oui, ça rentre dans la définition de migration!
Prêts pour un voyage de découvertes dans le monde des insectes au jardin? Attachez vos ceintures, on décolle… et on va s’enfoncer aussi! (En fait, on va aller dans tous les sens!)

Les grands voyageurs des airs
On ne peut évidemment ignorer la migration du monarque, cette star du monde des insectes, qui a longtemps monopolisé notre attention avec son périple de 4000 kilomètres. C’est un exploit remarquable et assez curieux: les individus qui font le voyage du nord au sud le font au complet, mais ceux qui reviennent du sud vers le nord se succèdent en plusieurs générations.
Le papillon monarque
Le papillon né dans le sud fait quelques centaines de kilomètres, s’arrête, et fait des bébés. Ceux-ci feront quelques centaines de kilomètres, s’arrêteront, et feront à leur tour une nouvelle génération. Et ainsi de suite jusqu’à nos plates-bandes.

Mais ce papillon emblématique n’est pas le seul à entreprendre de grands voyages. En fait, je vous avoue que sa réputation de grand voyageur éclipse les exploits d’autres insectes en matière de migration. (Ne vous méprenez pas, j’adore les monarques, mais je me permets de leur enlever le spotlight un instant!)
Le papillon belle-dame
Saviez-vous que le papillon belle-dame (Vanessa cardui) effectue à peu de choses près la même migration que le monarque? Il parcourt des milliers de kilomètres depuis le sud des États-Unis et le Mexique jusqu’au Canada chaque printemps. Ces papillons colorés ne peuvent survivre à nos hivers rigoureux et, comme les monarques, ils se relaient sur plusieurs générations pour compléter leur périple de retour.
Si on en parle moins, c’est sans doute parce qu’il s’agit du papillon diurne le plus répandu dans le monde, contrairement au monarque qui est une espèce en danger. Présente en Europe du Nord, la belle-dame y effectue une migration de 6000 kilomètres jusqu’en Afrique subsaharienne en hiver, traversant la Méditerranée et même les Alpes!

Les piérides
Si on reste en Europe, les piérides – ces papillons blancs ou jaunes avec un peu de noir qu’on aperçoit souvent dans nos jardins – effectuent aussi des migrations. Des études de marquage ont démontré que des individus parcouraient jusqu’à 500 km.
Curieusement, bien que ces mêmes familles de papillons existent en Amérique du Nord, leurs migrations y sont beaucoup moins prononcées. Il s’agit de quelques dizaines ou centaines de kilomètres, sans plus. Certains experts émettent l’hypothèse que la plus grande disponibilité de nourriture sur notre continent pourrait expliquer cette différence – pourquoi migrer quand le buffet est ouvert toute la belle saison? L’hibernation dans le sol sous forme de nymphe devient une stratégie plus payante.
Je dois dire, en tant que paresseuse, que je suis bien d’accord avec nos piérides d’Amérique. Entre dormir quelques mois ou parcourir 500 km… le choix est facile, non?

Oh, et il n’y a pas que les papillons qui migrent sur de si grandes distances! Connaissez-vous l’insecte volant le plus terrifiant (à mon humble avis, hein!)? C’est un insecte qui peut atteindre des vitesses de 70 km/h, qui a une vision de 360° et dont la larve peut parfois manger un petit poisson! Vous avez deviné?
La libellule
La libellule! Un insecte prédateur fascinant en soi, mais si je vous dis qu’elle parcourt 3500 km pour aller dans le sud, elle aussi? C’est le cas de l’Anax de juin qui fait trois générations par année: une va dans le sud, une revient vers le nord, et une se la coule douce durant l’été. Pas d’histoire de course à relais ici.
Vous êtes-vous déjà demandé comment les insectes font pour savoir par où aller? Parce que franchement, quand je vois un nuage de bébittes «capturées» par la lumière de réverbère, je me pose des questions! J’ai fait des recherches et… si je vous explique dans le détail comment ça marche, vous ne m’aimerez pas!
Je me contente donc de simplifier en disant que le soleil (la durée du jour et son élévation dans le ciel), le champ magnétique terrestre (oui, oui, comme une boussole!), les repères visuels et olfactifs (oh, la jolie montagne!), les courants d’air (certains volent parfois jusqu’à 2000 mètres d’altitude!), ainsi qu’une programmation génétique, sont différents indicateurs qui guident les insectes vers le bon chemin.
Bref, ils ne se fient pas aux panneaux d’autoroute!
Migrations verticales dans le sol
C’est bien beau les pollinisateurs et les prédateurs, mais en tant que jardinier, il ne faut pas négliger les décomposeurs. Revenons donc les deux pieds sur terre. Pendant que certains insectes parcourent le ciel, d’autres entreprennent un voyage tout aussi important, mais vertical celui-là. La migration souterraine des insectes représente un phénomène méconnu qui influence pourtant directement la santé de nos sols et jardins.
Parlons d’abord de nos alliés silencieux, les vers de terre (techniquement un ver de terre n’est pas un insecte, je sais, mais impossible de parler du sol des jardins sans lui!). Même si je vous ai déjà dit qu’il s’agissait d’une espèce invasive nuisible à nos écosystèmes, il est indéniable qu’il fait une tabarouette de belle job au jardin. Mais le Québec étant ce qu’il est, qu’est-ce que ces petits ouvriers-intrus font quand le sol gèle dur? On va se le dire: leur corps mou et gluant ne donne pas l’impression d’être le plus résistant au froid.
Le ver de terre
À l’approche de l’hiver québécois, le ver de terre entame une descente vers les profondeurs, puis il creuse des tunnels jusqu’au Mexique en passant de pelouse en pelouse!

Je vous ai eu? Mais non, il ne va pas vers le Sud, lui! En fait, il descend sous terre à une profondeur d’une trentaine de centimètres – mais parfois jusqu’à un mètre sous la surface – où la température reste stable autour de 4 à 8 °C. Difficile à croire qu’on peut se réchauffer en profondeur: le sous-sol est toujours l’endroit le plus froid de la maison, après tout! Mais c’est également le cas en été, justement à cause de cette température stable des profondeurs. Qu’il fasse -30 °C, ou +30 °C, les profondeurs de la terre ont une température qui varie très peu.
Chez le ver, cette migration verticale s’accompagne d’adaptations physiques impressionnantes: leur métabolisme ralentit considérablement et, chez certaines espèces, une grande quantité de sucre est stockée dans leur organisme pour protéger leurs cellules. (Je sais que les pointilleux diront qu’il s’agit d’une hibernation, et non d’une migration, mais hey! Pourquoi ça ne pourrait pas être les deux!?)
Du sucre?
Ce sucre ne donne pas de bourrelets, en passant, hein! On ne parle pas d’un ours qui fait des réserves de graisse. Ils permettent plutôt d’éviter la congélation de leur corps. Si vous mettez de l’huile, de l’eau et de l’alcool au congélateur, vous verrez qu’ils ne gèlent pas tous à la même vitesse. L’alcool risque même de rester liquide si vous avez mis un spiritueux. C’est que les différents fluides ne gèlent pas tous aux mêmes températures. Le sucre dissous, un peu comme l’alcool, abaisse la température critique dans le corps du ver.
Au printemps, guidé par la température et l’humidité croissante, le ver remonte progressivement, créant au passage un réseau de tunnels qui aère votre sol aussi efficacement qu’un aérateur mécanique.

D’autres insectes qui migre vers le bas
Mais les vers sont loin d’être les seuls à «migrer vers le bas» pour se protéger de l’hiver. En brassant votre terre au printemps, vous rencontrez certainement une grande variété de larves d’insectes. Je me dois de mentionner la cétoine et le hanneton, deux gros vers blancs à l’aspect dodu, et les larves de tipules, qui vivent souvent dans les champs de céréales et les pelouses. On compte aussi parmi les voyageurs de profondeurs les cent-pieds (centipèdes) et mille-pattes (millipèdes), qui ne sont pas des insectes, mais très présents dans le jardin!
Bien que ceux-ci ne descendent qu’à quelques dizaines de centimètres dans le sol, ils contribuent aussi à un réveil harmonieux au printemps. Ils aèrent, décomposent et chassent dans le plus grand secret dès que la terre se réchauffe quelque peu, rendant votre jardinage de mai beaucoup plus facile.
Les déplacements saisonniers
Si les migrations continentales impressionnent par leur ampleur et les migrations sous terre par leur mystère, les déplacements saisonniers locaux sont tout aussi dignes de mention. Tout au long des saisons, les insectes doivent se déplacer pour trouver nourriture et partenaires. C’est une chose de suivre une boussole magnétique intérieure, ou la gravité, mais suivre l’éclosion des fleurs et les phéromones est un talent tout aussi impressionnant.
L’exemple des abeilles sauvages
Prenons l’exemple des abeilles sauvages, dont plusieurs espèces sont solitaires. Au printemps, elles émergent de leurs sites d’hivernage – souvent des tiges creuses ou des tunnels dans le sol – et entament un déplacement en fonction de la floraison séquentielle des plantes. Par exemple, les fleurs forestières peuvent fleurir plus rapidement du côté sud des forêts. Les microclimats créés par les structures humaines ou les préférences d’aménagement d’un voisin à l’autre créent aussi des variations de la disponibilité de nourriture.
Le réveil gourmet printanier du Québécois moyen passe du ragoût, à la cabane à sucre, au BBQ, au blé d’Inde. Pour les butineurs, c’est le crocus, la tulipe, le pissenlit! La différence réside dans le fait que l’humain sort tout ça du même frigo, tandis que l’insecte, lui, doit parfois changer de quartier pour trouver une source de nourriture une fois les perce-neiges fanés!
Le dytique brodé
Les coléoptères aquatiques offrent un autre exemple fascinant de mouvements printaniers. Durant l’hiver, plusieurs espèces comme le dytique bordé (Dytiscus marginicollis) hibernent dans la vase au fond des étangs. Au printemps, une fois la glace fondue, ils remontent vers la surface et commencent à s’activer.
Le soleil étant de plus en plus présent, il arrive que leur mare printanière… se réduise. Elle s’assèche même dans certains cas! Les dytiques s’envolent (oui oui, c’est un coléoptère aquatique qui peut voler!) alors vers des habitats plus permanents. Vous savez, la bestiole qui pataugeait dans votre trou bouetteux de pelouse et qui a disparu? Eh bien, c’était peut-être elle!
Changements climatiques et perturbations des cycles migratoires
On ne peut passer outre: votre grand-mère a quand même un peu raison quand elle dit que «c’était pas pareil avant». Les déplacements d’insectes reposent sur beaucoup de signaux environnementaux, et ceux-ci qui sont en constante évolution, ce qui crée quelques problèmes de décalage!
Il a été démontré que les papillons reviennent de leurs migrations de 2 à 10 jours plus tôt qu’il y a dix ans. Cependant, les signaux qui annoncent le printemps pour les papillons ne sont pas toujours les mêmes que pour leur plante favorite.
Ainsi, le papillon arrive, prêt à se reproduire, mais sa plante hôte n’a pas encore développé les jeunes feuilles tendres où déposer les œufs. Que faire? Pondre ailleurs et espérer que les chenilles trouveront cette nouvelle plante à leur goût? C’est comme organiser un rendez-vous galant où l’un des partenaires arriverait deux semaines avant l’autre… Comme on dit chez nous: ça fera pas des enfants forts!
Même les habitants des profondeurs émergent plus rapidement de quelques jours. Plusieurs insectes qui complètent leur métamorphose au printemps émergent aussi plus tôt qu’il y a vingt ans. En l’absence de gel printanier tardif, cela peut sembler avantageux pour les petits papillons et autres insectes délicats, mais cette émergence anticipée les expose également à un risque lors de gel tardif.
Observer et favoriser ces migrations au jardin
Après ce voyage à travers les migrations insoupçonnées qui animent nos jardins, une question s’impose: comment pouvons-nous, en tant que jardiniers, favoriser ces mouvements essentiels à l’équilibre de nos écosystèmes?
La première étape consiste simplement à observer. La nature se débrouille généralement très bien toute seule et l’observer permet de mieux la comprendre.
Quelques conseils en vrac: ne pas aller jouer dans la terre quand il fait froid est une bonne pratique pour prendre soin du petit monde souterrain, diversifier vos aménagements paysagers printaniers, avoir un bon paillage pour garder votre sol plus chaud et permettre aux décomposeurs d’allonger leur saison de travail.
Dites-moi, en ce premier mai, quels sont les insectes qui vous ont déjà rendu visite? Avez-vous déjà vu votre premier papillon? Votre première petite abeille verte? Faites-moi croire que c’est l’été!
En notre Sologne pas ‘hirondelles de fenêtres ce mois de Mai de rare papillons , citrons , piérides où sont les oiseaux ? hormis les moineaux sédentaires un merle noir , un accenteur mouchet des faucons crécerelles en haut du sapin , des pies bavardes
Oui,j’ai aperçu une abeille sauvage émergeant du sol de mon jardin
Déjà mes premières piqûres de moustique il y a une semaine! ? On travaillait dans la pelouse. C’est un record pour moi, je crois. Je suis dans Joliette.
Merci Audrey pour ce beau voyage facétieux!
Tellement intéressant cet article Audrey. Merci. Non pas encore de »bibittes » en vue la météo qui joue au yoyo…ouf. À venir.
Merci Audrey pour ces belles informations. Tout ce que j’ai vu à date, ce sont des gros lombrics bien gras dans mon carré à fines herbes. Je les ai doucement recouverts de sol .
Belle plume Audrey!! belle plume!
Un grand merci pour la clarté et l’humour de vos articles.
Ne pas oublier la diminution phénoménale du nombre des insectes. Lu hier 30 avril :
« Des milliers de Britanniques ont enregistré avec régularité les impacts d’insectes sur les plaques minéralogiques de leurs voitures. Résultat : une disparition vertigineuse de 63 % de ces bestioles volantes entre 2021 et 2024. »
On ne va pas se décourager, on va continuer à planter pour séduire nos petites bêtes bien sûr!
Il y avait tout un bourdonnement dans un massif de tussilages en fleur cette semaine. Il y avait beaucoup d’abeilles (ou insectes qui lui ressemblent) qui semblaient affamées. Le tussilage est la première fleur que j’ai vue ce printemps. Je demeure en Chaudière-Appalaches sur le bord du fleuve.
Que mes consoudes et mon Oleagnus sont beaux avec tous leurs butineurs !! ( abeilles , bourdons,genre de guêpes … Merci pour ce bel article : j’ouvrirai encore plus les yeux
Chez moi, les papillons et guêpes polistes sont là depuis mars et comme l’hiver a été doux, il n’y quasiment pas eu de trêve chez les bourdons et les abeilles domestiques. J’ai vu de nombreuses osmies depuis plusieurs semaines et je vois des coléoptères sur les fleurs de mes lilas. Le lézard, visiteur récurrent, essaie d’échapper au chat, avec mon aide. Les xylocopes se sont régalés sur les chèvrefeuilles d’hiver et s’attaquent maintenant à la glycine, mais j’ai l’impression qu’avec l’invasion de bourrache, les pollinisateurs ne savent plus où donner de la tête. J’attends le passage du débroussailleur lundi pour retrouver l’accès à mon point d’eau et regarder si j’ai des visiteurs. Quant aux oiseaux, en plus des merles, pies, rouge-gorges, mésanges, moineaux et corneilles habituels, je sais, par leurs vocalises, qu’il y au moins une fauvette et un pic-vert. Et en plus des milans noirs et goélands qui volent régulièrement au-dessus de chez nous, je me suis trouvée nez à nez avec un faucon pas ultra farouche un soir il y a quelques semaines de cela. En bref, plus les années passent et le changement climatique s’installe, moins j’ai l’impression de voir des pauses chez les habitants de mon jardin.
Bonjour Audrey,
J’aime tellement ça te lire! Toujours des sujets très intéressant et pertinent. Merci
J’ai souvent entendu dire que les monarques et même les petits oiseaux comme les chardonnerets pouvaient souvent voyager sur le dos des outardes, est-ce un mythe ou une réalité?
C’est un mythe ! La bernache du Canada (souvent appelée outarde) voyage bel et bien seule. La présence d’oiseaux ou d’insectes seraient très nuisible pour elle. Chacun fait sa propre migration, qu’il s’agisse du colibri, des monarque, ou des bernaches !
Audrey, vraiment intéressant! J ai toutes les variétés possible chez moi, je vit dans un boisé face à un lac , en Beauce,pays de branchouillage et de bouette , le paradis pour ma marmaille de bebittes . Je les observerai dorénavant d un tout autre oeil .Un pur délice vos articles,et celui ci je l ai partager beaucoup, trop interressant, trop pertinent, désolé de vous rendre célèbre, merci beaucoup, bonne saison de jardinage
En campagne, dans la région de Sorel, on s’est déjà fait piquer par des moustiques voilà 2 semaines.
Dimanche passé mon fils est revenu avec une tique de la marmotte bien installée près de l’aisselle.
Cette sorte de tique n’est pas porteuse de la maladie de Lyme mais d’une encéphalite. Et surprise! Elle peut nous transmettre la maladie en 15 minutes. Heureusement, il paraît que c’est rare.
Qu’à cela ne tienne! On est toujours autant amoureux de la nature!
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Dès l’éclosion des premières petites fleurs jaune, il y a de petites abeilles, beaucoup de petites abeilles qui s’activent au chaud soleil du printemps.
J’adore vos articles toujours très intéressants, très bien documentés et amusants. Merci Audrey et belles bebittes pour nos jardins
Un petit papillon blanc poursuivi par un moineau. C’est le moineau qui a gagné!
Hahahaha ! Ça me rappelle quand mon chien a mangé le premier papillon de l’année ! J’étais toute excitée de voir le printemps se manifester, puis il est arrivé et n’en a fait qu’une bouchée ! J’étais tellement insultée hahaha
Meilleure chance à votre 2e papillon!
Bonjour Audrey
Très bon article et fascinant, merci
Ah oui j’ai vu des abeilles qui buttinaient les crocus depuis 1 à 2 semaines!
Audrey , j ai des asclépiade dans mon jardin de l’année dernière, ils m’ont donné des fleurs, est ce qu’ils vont repousser seuls cette année ou j’ai besoin de replanter ?
Merci
Oui, tes asclépiades vont repousser toutes seules cette année?: ce sont des vivaces rustiques qui réapparaissent chaque printemps à partir de leurs racines.
Moi j’ai vu beaucoup de guêpe, des reines