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Planifier, c’est rêver!

Potager
Photo: Local Food Initiative.

Bien que la saison des semis ne débute qu’au mois de mars (même plus tard, car la majorité des plantes potagères doivent être commencées au mois d’avril), du moins ici au Québec, je suis déjà en train de  planifier mon prochain potager. Plusieurs d’entre vous ont terminé cette tâche depuis longtemps!

@#$%&! Que c’est du travail les semis! On dirait que j’oublie d’une année à l’autre. Mais quel beau travail! J’adore faire des recherches sur de nouvelles variétés, planifier les dates et voir la vie reprendre à l’intérieur malgré la neige qui recouvre toujours ma cour. Ça me fait rêver!

Cela dit, j’ai à peine commencé à planifier mon jardin que je me demande déjà si les semis c’est vraiment pour les jardiniers paresseux comme moi. Le hic c’est que, si on veut avoir des variétés de légumes, de fines herbes ou d’annuelles différentes ou originales, on ne peut pas juste acheter des semis en pépinière, même si c’était la chose paresseuse à faire. Parfois, même les paresseux doivent se remuer le popotin!

plants de tomates dans mon potager
Mon tas de tomates, un peu entremêlé, mais très productif!

Retour vers le potager

Certains se souviendront de mon article Retour vers le potager, dans lequel je réfléchissais à mon jardin de la saison précédente, un potager en contenants, car il est situé sur ma terrasse, au deuxième étage en pleine ville. En gros les conclusions étaient les suivants :

  • Planter des tomates sans mildiou.
  • Choisir des concombres parthénocarpiques.
  • Ajouter de la verdure, car j’ai peu d’ensoleillement.
  • Planter plus de fleurs! C’est beau et ça attire les pollinisateurs.
  • Proscrire certains légumes qui s’adaptent mal aux conditions de mon potager.
  • Bannir les pots en terre cuite!

Je suis très méticuleux dans ma planification même si je suis une personne un peu lunatique. C’est justement pour cette raison que je suis aussi bien organisé (pas sûr que ma blonde serait toujours d’accord mais ça, c’est une autre histoire!). C’est aussi à cause de mon expérience comme concepteur-paysagiste que je dois tout dessiner, tout mettre sur une feuille de calcul. J’ai donc entrepris de planifier mon potager édition 2023!

plan de mon jardin
Le plan de mon jardin, à l’échelle, avec les meubles et pots. Image: Mathieu Hodgson.

Plan du potager

Oui, j’ai un plan de mon jardin. Tout y est, même les meubles, les bacs de plantation et les pots. Peut-être est-ce un peu exagéré, mais maintenant que c’est fait et transcrit dans mon logiciel de dessin, c’est tellement facile d’explorer différentes options d’aménagement. Je ne demande pas à tout le monde de faire un plan précis au centimètre près. Un petit croquis vite fait fera l’affaire pour prévoir l’espace qu’on a à allouer à son potager : on pourra ainsi le changer d’une année à l’autre, voir l’évolution de son jardin, et se souvenir de ce qu’on avait planté à un certain endroit afin d’effectuer une rotation de culture. Personnellement, j’utilise Autocad puisque je possède déjà ce logiciel de dessin professionnel et que j’y suis habitué. Toutefois, il existe également des applications gratuites. Et puis, on peut toujours utiliser du papier quadrillé, ce que je faisais aussi à mes débuts comme concepteur.

feuille de calcul des plantes que j'utiliserais dans mon potager
Ma feuille de calcul pour planifier mon potager. Image: Mathieu Hodgson.

La feuille de calcul

Encore une fois, je sais qu’il existe des applications pour planifier les dates de semis, la transplantation, les semis extérieurs, les récoltes, etc. Peut-être en connaissez-vous qui vous conviennent. Pour ma part,  je suis bien dans mes vieux baskets, alors je fais encore une feuille de calcul. Ça me donne la flexibilité voulue pour manipuler mon tableau comme je l’aime. Anciennement, j’utilisais du papier quadrillé pour faire mon tableau à la main.

De nombreux renseignements y figurent : une liste d’emplacements avec leur degré d’ensoleillement; le nom des végétaux avec leur besoin en lumière; ainsi que des colonnes hebdomadaires dans lesquelles j’indique la date de début des semis, de transplantation et de récolte prévus. Ensuite, c’est facile de savoir quoi faire, à quel moment, sans rien oublier. Ça m’aide aussi à visualiser les disponibilités de chaque endroit au fil de la saison. Par exemple de voir que mes pois ne produisent plus, alors je peux y planter de la laitue. L’information que j’ajoute à mon tableau provient des sachets de semences, de sites web, mais aussi du livre de mon père Les semis du jardinier paresseux.

Choix des végétaux

Culantro ou coriandre mexicaine (Eryngium foetidum)
Culantro ou coriandre mexicaine (Eryngium foetidum). Photo: Mokkie.

Fines herbes

Je prévois cultiver des fines herbes annuelles assez typiques (aneth, basilic, coriandre, persil) en plus  d’autres vivaces que je possède déjà : ciboulette, livèche, menthe et origan. Rien d’excitant pour l’instant. Mais mon père m’avait fait découvrir la coriandre mexicaine (Eryngium foetidum) l’an passé et ça m’intrigue. Cette bisannuelle, qu’on surnomme aussi culantro, à cause de son goût qui rappelle la coriandre, est originaire des Amériques tropicales telles les Antilles et la Floride. Elle produit une rosette de feuilles de 30 cm de long sur 4 cm de large. Contrairement à la coriandre (Coriandrum sativum), elle ne fleurit que la deuxième année, et c’est son principal intérêt pour moi. La coriandre monte en fleur trop vite à mon goût alors que je n’ai pas de place pour faire des semis successifs. En outre, j’ai tendance à la laisser fleurir, car je trouve ça beau, en plus de produire des semences. Je planterai de la coriandre, qui sera prête avant le culantro. Est-ce que ça parait que j’aime ça, la coriandre? C’est parfait pour les mets latino-américains et asiatiques.

Tomate Tumbling Tom Red
Tomate Tumbling Tom Red. Photo: T&T Seeds.

Tomates

Je crois que la tomate est le légume du potager le plus populaire qui soit, autant en pleine terre qu’en contenant. Cette obsession est tout à fait compréhensible! Les tomates viennent dans une variété de couleurs et de saveurs, et on les utilise en cuisine à toutes les sauces (sans mauvais jeu de mots)!

Chez moi, je n’ai de place que pour six plants. En début d’année, je prévoyais planter seulement des tomates indéterminées et résistantes aux maladies. Mais en feuilletant mon livre de semences (un album photo reconverti en livre pour mes semences, merci, Marie!), j’ai vu qu’il me restait des graines de l’an dernier. Alors j’ai décidé de replanter les Maskabecs et les Tumbling Tom Red que j’avais déjà et de rajouter la Zenzei F1.

La tomate Maskabec est une variété développée au Québec dans les années 1970 par Roger Doucet. Bien qu’elle soit déterminée, donc qu’elle cesse de pousser tôt dans la saison, les fruits y murissent plus vite. J’aurais donc des tomates plus tôt, que je pourrai remplacer par d’autre légumes pour mon potager d’automne.

La tomate Tumbling Tom Red m’avait été offerte par mon père et elle produit des quantités phénoménales de petits fruits rouges. Cette variété trainante se révèle parfaite pour les pots ou les paniers suspendus. Ce fut mon plus gros producteur l’année dernière malgré la petite taille du plant.

Je voulais aussi essayer un plant de tomate résistant aux maladies, car j’ai eu de petits ennuis de mildiou l’an passé. Alors quand j’ai vu que la tomate Zenzei F1 avait été adoptée par la All-America Selections en 2023, mon choix s’est tout de suite arrêté sur cette belle Italienne. Même si elle est indéterminée, on dit qu’elle est productive, avec des fruits uniformes sur un agréable plant buissonnant. Tout ça en plus d’une résistance aux maladies. C’est mon essai de la saison.

Concombre Socrates.
Concombre Socrates. Photo: West Coast Seeds.

Concombres

L’année dernière, mon seul plant de concombre a à peine produit. J’en rends responsables la météo plutôt fraîche et la maladie mais aussi le manque de pollinisateurs. Puisque mon potager est sur une terrasse en pleine ville, ça ne me surprend pas que les insectes aient de la misère à trouver mes fleurs de concombre. Alors, la solution? Des concombres parthénocarpiques et donc qui n’ont pas besoin d’être pollinisé pour produire des fruits. J’ai choisi la variété Socrates pour sa résistance aux maladies et ses fruits au goût délicat.

Laitue Grand Rapids.
Laitue Grand Rapids. Photo: Jeremy Bronson.

Verdure

Plusieurs légumes ont moins bien réussi dans mon potager en 2022 : les courgettes et les bettes à carde, qui toutes deux ont besoin de beaucoup de soleil. Mon seul souci, ma terrasse n’est pas très ensoleillée et la partie qui l’est est consacrée aux tomates (désolé courgette, si t’avais mieux produit, je t’aurais gardée!) Par contre, tout ce qui était vert a réussi à merveille! Et avec raison, la laitue, les épinards, le chou frisé tolèrent tous un peu d’ombre. Alors, pourquoi changer une recette gagnante? Comme changement, je me contenterai de planter ma laitue en semis successif, car je n’en ai pas récolté en fin de saison, et ce, même si elle résiste au froid.

Nodule racinaire de rhizobium. Photo: Whitney Cranshaw, Colorado State University.

Pois

Ça fait quelques années que je plante des pois mange-tout, avec un succès mitigé. Mais, contrairement à mon habitude, j’ai persisté. En partie parce que j’aime les pois, mais aussi parce qu’ils sont parmi les premiers et derniers à produire. Je n’arrivais pas à comprendre comment les réussir quand une amie m’a dit qu’elle achetait un inoculant pour légumineuses!  Les pois, comme les autres légumineuses, vivent en symbiose avec des bactéries (rhizobiums) qui absorbent l’azote atmosphérique et le convertissent en substances que les plantes peuvent utiliser. Peut-être que votre jardin contient déjà ces bactéries, sinon il est possible d’en acheter. Par la suite, la terre de votre potager devrait abriter ces rhizobiums sans avoir à l’inoculer les semences chaque année. Je tente ma dernière chance avec les pois. S’ils ne produisent pas cette année, je trouverai d’autres légumes qui sauront mieux me satisfaire!

Salvia ‘Lady in Red’
Le Salvia ‘Lady in Red’ se prend très bien avec un verre de vin. Photo: Rosemarie Sabor.

Fleurs

Ce n’est que l’année dernière que j’ai commencé à partir des semis de fleurs. Auparavant, j’hésitais à leur laisser une place que j’aurais pu utiliser pour produire plus de légumes. Mais quand j’ai vu la quantité d’insectes qui tourbillonnaient autour de mon Salvia ‘Lady in Red’, j’ai su immédiatement que les fleurs feraient partie de mon jardin pour la vie.

Le Salvia sera de retour bien sûr, mais j’ai aussi ajouté la verveine (Verbena bonariensis) à ma liste, une autre plante qui attire les pollinisateurs. Plusieurs lecteurs m’ont suggéré la capucine pour ses fleurs comestibles, alors je tente ma chance avec la variété ‘Baby Rose’, qui est rose bien sûr mais aussi bien adaptée à la culture en pot.

Et puisque le National Garden Bureau a nommé 2023 l’année de la célosie, je me suis laissé tenter par la variété ‘Asian Garden’, qui est réputée pour sa forme compacte et ses branches solides qui produisent des fleurs d’un rose foncé qui sont un aimant à pollinisateurs. Prépare-toi, ma douce, il y aura une symphonie de bourdonnements d’abeilles sur notre terrasse cet été!

Pots de grès gelés
Le terreau a gelé dans mes pots de terre cuite! Photo: Mathieu Hodgson.

Les pots en terre cuite

Honnêtement, je ne veux plus en parler tellement ma déception est profonde et mon cœur, meurtri.  Gros soupir! Je vous laisse découvrir mon texte La goutte de neige qui fit déborder le pot de grès si vous voulez en savoir plus. En remplacement, je vais utiliser des pots en géotextiles. Oui, je sais, j’ai déjà dit que je les trouvais laids. Mais mieux vaut un contenant laid qui résiste au froid, que de beaux pots de grès qui n’y résistent pas! Je me mets donc à la recherche de pots en géotextiles qui ne sont pas trop hideux. À suivre!

Et vous, qu’est-ce que vous avez prévu pour votre potager cette année?


  1. Merci

  2. Bonjour Mathieu, ton article est encore plus apprécié ce matin en ces temps très froids!

    Je n’ai pas énormément de succès avec la culture en pot. Durant l’été, la terre sèche vite et lorsque j’arrose, l’eau s’évacue comme une passoire. Pas toujours facile d’asseoir son pot dans l’eau. Qu’est-ce qu’on doit ajouter au terreau pour conserver l’humidité?

    • Merci Josée! Premièrement, c’est important de commencer avec un terreau de qualité pour la culture en pot, n’utilisez jamais de la terre noire. Chaque année je rajoute environ 5 cm de compost à la surface aussi. La matière organique aidera à garder le terreau humide. On peut même ajouter du paillis, environ 5 à 10 cm, quand les plants son assez grands. La grandeur des pots est impirtante aussi. Habituellement, mes pots ont au moins 30 cm de diamètre, souvent plus. Plus c’est gros, plus ya d’eau!

  3. Merci pour toutes ces informations ! Ici en Belgique, je sème aussi des Cosmos, annuelles très faciles et très florifères, qui attirent beaucoup d’insectes. En plus, il est très facile de récolter des semences, j’en dépose chaque année à la grainothèque de ma commune. Bon dimanche !

  4. Merci pour l’inspiration! J’ai de la difficulté à démarrer en février, cette chronique est le parfait coup de pouce.
    Pour les jolis pots de grès, as-tu déjà essayé de les entreposer à l’envers, pleins? Peut être que la glace les pousserait vers le haut.
    Pour ma part j’utilise des des caisses de lait doublés de tissu geotextile. Il y a moyen de chercher un cote esthétique. Mais ça limite la taille des plants (ou la paresse) car les grosses tomates indéterminées y poussent mais requièrent plus d’arrosages.

  5. Va voir Archipel à saint-Hubert, un nouveau centre magasin. Ils ont un choix impressionnant pour ne pas dire jamais vu de pots et contenants de toute sorte.

  6. Bonjour Mathieu, j’ai une serre et j’y mets mes plans de concombres et tomates. Des plants que je décolle à l’intérieur au printemps. L’an dernier j’ai perdu mes concombres. Quelques uns ont produits un peu mais, au mois de juillet touts mes plans ont jaunies et séchés. Ils étaient gros.

  7. Salut !
    J’étais comme toi: pas question d’avoir ces horribles pots en géotextile. Mais je dois admettre: mes plantes n’ont jamais été aussi belles que maintenant que j’en utilise. Je les utilise même pour mes plantes d’intérieur, mais je les mets dans de beaux cache-pots. Et je continue d’utiliser des pots de grès à l’extérieur mais je les rentrer l’hiver 🙂

  8. Quel bel écrit ; une structure qui me convient. Il soutient mon plan d’aménagement du jardin et du potager. Merci!

  9. Denise B. Québec, Qc

    Quel est le nom de l’inoculant? J’en ai cherché l’an dernier. J’en utilisais pour mes haricots et pois et ça fonctionnait très bien. Merci

    • Celui que jai a été commandé chez Vesey’s, mais j’imagine que votre pépinière locale en aurait. C’est une bactérie qui se nomme rhizobium, mais peut être trouver sous le nom d’inoculant pour légumineuses ou pour pois et haricot.

  10. Bonjour Mathieu,
    Merci de nous partager des articles toujours aussi intéressants et utiles.
    Une petite question… Que ce soit en pratiquant la culture en pot et/ou la culture en pleine terre, en plus d’utiliser un terreau de qualité amendé d’un compost de qualité, recommandez-vous l’ajout d’engrais en cours de saison?

    • Pour les légumes, oui, puisqu’on retire du sol plus que l’on peut retourner. Le compost est bon pour le sol mais peut prendre des années à se décomposer.
      Personnellement j’utilise un engrais biologique à liberation lente (granule) envirin 3 fois par année.

  11. Pour ma part, je tapisse maintenant les côtés intérieurs de mes pots de carton ou de quelques épaisseurs de papier journal. Cela isole un peu du soleil trop ardent qui chauffe les pots, la tere se désèche donc un peu moins vite. De plus, le carton boit l’eau quand j’arrose ce qui garde la terre humide plus longtemps. Une bonne terre fait aussi une grosse différence. Je couvre aussi mes pots de paille ou de mousse de sphaigne afin de protéger la terre du soleil et de conserver l’eau.
    Tout cela n’est pas parfait, mais ça aide !

  12. Merci pour ces conseils!

  13. Bonjour. Merci Mathieu pour ce rayon de soleil et ce partage généreux de précieux renseignements.
    Merci aussi de poursuivre l’oeuvre de ton père. Il nous accompagne.

  14. Vous réussissez à garder vos herbes vivaces en pots l’hiver? Tout meurt chez moi. J’ai transplanté mes fraises du pot au jardin à l’automne avant le gel. J’ai une petite serre, mais pas très isolée pour l’hiver. Je pensais que ça irait, mais l’origan n’a pas survécu… 🙁 Vous avez un truc pour que ça survive en pot sur mon balcon en hiver?

    • Ma menthe et ma ciboulette on survécu l’hiver dernier. L’origan je l’ai ajouté l’été dernier alors c’est à voir. En général, quand on cultive en pot on perd une zone de rusticité ou même 2, donc si vous êtes en zone 5 comme moi, on utilise des plantes de zone 4 ou moins. Un bon couvert de neige peut aider à isoler aussi. Tout dépend de votre situation.

  15. De la mycorhize, différentes marques sont offertes dans les pépinières.

  16. Ahhhhh, que cet article me fait du bien, ce matin! 🙂 J’ai le coeur gonflé de bonheur rien qu’à penser à mon beau petit potager qui viendra agrémenter ma cour arrière dans quelques mois.
    Pour ma part, je plante tous mes plants de légumes et fines herbes dans des pots en géotextile et ça fonctionne très bien pour moi. Pas le choix d’utiliser des contenants car je n’ai plus aucune parcelle de terre dans ma cour arrière, au grand dam de mon chien 😉 – seulement des dalles de ciments. (Mon chum était tanné de passer la tondeuse… ;)) C’est très beau mais je dois rajouter tout plein de légumes et fleurs en pots, et jardinières suspendues pour rajouter de la verdure, diminuer un peu la chaleur et, bien sûr, attirer les pollinisateurs. J’aime beaucoup la coriandre aussi! Tu me donnes le goût de faire l’essai moi aussi de cette intrigante coriandre mexicaine. Merci à toi (et à ton père), Mathieu! Et merci aussi pour cette belle idée de tableau et dessin pour planifier notre espace potager! Pas mal excitant tout ça!!

  17. Merci pour les idées ! Ça fait du bien rêver au potager en ce moment !!

  18. Bonjour Mathieu,
    Merci pour vos articles des plus intéressants! Concernant les pots en terre cuite, avez-vous envisagé de mettre les pots en géotextile dedans? J’ignore si c’est faisable du point de vue du format et du volume, mais je ne vois pas de raison pour laquelle ce serait inefficace.
    Bonne saison des semis!

  19. Super intéressant cet article! J’aime bien l’idée d’utiliser une grille, ça donne une bonne idée du potentiel de chaque plantes et de ce qui s’en vient. Je vais assurément m’en inspirer le moment voulu. Pour l’instant, je me concentre surtout sur la plantation des arbres et des arbustes fruitiers. Les légumes, les salades et les fines herbes vont suivre par la suite. Merci beaucoup pour ce partage!

  20. Merci Mathieu pour cette belle chronique, c’est vrai que planifier ça fait rêver?. Tu vas adorer les pots en géotextile malgré que n’est pas très esthétique. Puisque j’habite en zone 3a, je cultive les tomates et les poivrons dans ces pots et j’ai de meilleurs résultats qu’en jardin. J’utilise les 7 gallons pour les poivrons et les 10 et 15 gallons pour les tomates, j’ajoute de la paille sur la terre pour empêcher l’évaporation. Je trouve ça bien pratique car lorsqu’il annonce du froid, je les rentre dans le garage, cela me permet de prolonger la saison?

  21. Je vais poursuivre avec plus de bacs que je peux installer ou je veux.
    Parlant de froid, si dehors le mercure est tombé (sans se blesser je l´ espère) à – 29, le solarium étant rendu à + 1, en panique j´ai monté le chauffage et hier en cadeau ma première fleur de haricots grimpants a commencée à s´ouvrir. Plantés fin octobre dans 2 bacs. L´un avec 2 et l´autre avec le haricot (fève) au complet et ses 6 graines. À titre expérimental. Les 8 plants poussent avec un feuillage plus petit. Vive les bacs !! Essayez ça à l´extérieur…à – 29 ! ….en cas d´échec, le feuillage est comestible et goûte…le haricot.
    La question quizz, s´ils survivent, que donneront ils l´été venu ? Au pire ils auront enrichi le sol en azote. Que du gain et du plaisir de les voir regarder dehors, de leur petit Club
    Med….

  22. Bonjour Mathieu
    Comme tu aimes la coriandre, je te conseille l’Houttuynia cordata, alias coriandre des bois… très facile à vivre.
    https://www.promessedefleurs.com/vivaces/vivaces-par-variete/houttuynias/houttuynia-cordata-p-4941.html

  23. Merci 🙂

  24. Hi Matthieu, We love clay pots too and time does get away from us…. One fall in desperation we put thick black garbage bags over our (very lucky have found them on clearance-pots filled with herbs) to our surprise in spring not only were our pots damage free-our herbs had sprung to life! We now use this low maintenance method once frost has “taken the green growth” and a steady chill is in the air. Should mention that out pots are raised and well drained. Nancy & Steve

  25. Moi j’aime bien le Fleur de Soucis il est super pour les pollinisateurs et en plus quand j’en est trop je les mange tous feuille et fleur sa remplace bien les épinards et super bon de faire une sauce avec et une bonne burrata

  26. J; ai essaye les concombres de types parthénocarpiques l’ an dernier et je n’ ai pas eu un tres grand succes. Peu de production

  27. Merci Mathieu, vais essayé de trouver ta variété de concombre et quelques fleurs à mes semis. Je pourrais te faire parvenir des semences de « brin de muguet »: pas de maladie, très abondantes tôt et tard, des grappes lourdes de tomates rouges moyennes à tétons savoureuses!

  28. Bonjour, merci pour vos bon conseil, je vais essaye vos petites tomates sur le balcon.merci

  29. Bonjour Mathieu , existe t’il de la documentation axée sur la cueillette des légumes car c’est bien beau semer, irriguer, cajoler tous ces beaux légumes mais quand cueillir en parti ou au complet ? ex: j’ai planté la coriandre mexicaine l’été passé mais j’avais aucune idée quand la récolter ce qui fait qu’elle a peu servi si ce n’est que faire un beau feuillage assez timide . Il y a quelques années je plantais persil , basilic je croyais qu’on devais attendre à la fin de l’été pour la cueillette une chance qu’un visiteur m’a mis au courant que pour avoir une récolte généreuse il faut cueillir de temps en temps ….combien d’autre culture à des particularités qu’on connaît sur le tas

  30. Merci pour votre article Matthieu… Moi aussi je cultive en pot sur le balcon et je suis assez paresseuse donc je n’ai encore rien planifié… Je vais m’inspirer de votre liste je crois cette année comme ça ce sera parfait et pas trop casse tête… De toute façon en pots après plein dessais/erreurs on en revient un peu toujours à faire les mêmes légumes… Je retourne paresser donc ?encore merci…

  31. Je viens de comprendre pourquoi il y avait des commentaires pénibles avec des points d’interrogation en masse dans vos précédents articles .. J’ai mis un emoticone à mon commentaire précédent et le site l’a automatiquement transforme en point d’interrogation… C bizarre

  32. A voir votre plan et votre feuille de calcul: vous êtes un faux paresseux comme votre père d’ailleurs!!! En tous cas, c’est inspirant surtout après ces quelques jours de froid arctique.
    Et consolez-vous, j’ai un grand terrain mais autant de chevreuils et de marmottes que de pieds carrés. Zone 4 en plus…
    Finalement, je n’ai rien de plus que ma terrasse pour cultiver sauf que les marmottes montent les escaliers!
    Non, je ne les piégerai pas…
    La Salvia, achetée faute de mieux l’été dernier, est mon must 2023.
    Et, on se fait aux pots en géotextile, tellement pratiques. En disposant quelques jolis pots plus bas devant, on les oublie ?

  33. Merci beaucoup! J’ai la passion paresseuse du jardinage. Vos conseils seront précieux

  34. Je ne pas d’ouvrage spécifiquement sur ce sujet. J’ai vérifié dans le livre Potager du jardinier paresseux de Larry Hodgson et l’information avec la fiche de chaque légume, mais il y a aussi une section sur la récolte. Je présume que la plupart des livres sur les potager en ont. Mais quelle belle idée d’article (ou plusieurs articles)! C’est vrai qu’il y a des particularités pour chaque légume ou fine herbe. Merci, je met ça sur ma liste de chose à écrire.

  35. Attention, il s’agit d’une plante très envahissante

  36. Bonjour, article intéressant. J’ai pris beaucoup de notes pour la planification de la prochaine saison mais j’avoue qu’utiliser un plan pourrait être aidant. Pourriez vous m’indiquer des applications gratuites? Merci!

  37. Il y a plusieurs années que j’ai cessé de faire un jardin et que je na fais que des tomates en contenant. La raison est que tout ce qui poussais dans la terre ne grossissait pas. Carottes, radis etc. poussait un peu et ne bougeait plus. Par contre tomates, concombres allaient très bien. J’ai essayé tout ce qu’on m’a dit, engrais, compost rien n’y a fait. Vous avez une idée?

    • C’est difficile de dire sans avoir beaucoup plus d’information, mais trop d’azote peut encourager les légumes tels le radis ou la carotte à produire plus de feuilles que de racines. Personnellement, je m’en tient à ce qui pousse bien dans mon jardin.

  38. Bon courage avec les pois! Personnellement, j’ADORE en planter! Si ça peut aider, j’ai toujours beaucoup de succès avec la variété naine « Petit provençal ». Une bonne variété de pois à écosser pour les paresseuses. 😉 Si ça peut t’inspirer, j’ai aussi tenté l’année dernière de planter les « trois soeurs » dans un immense pot (diamètre d’environ 3 pieds). J’avais choisi des variétés naines en conséquence et ça avait plutôt bien fonctionné!

  39. Bonjour de France, proche de Paris
    J’ai essayé les piments qui réussissent mieux en grands pots que dans le jardin. J’en rentre un ou deux l’hiver à l’intérieur bien chauffé tout près d’une fenêtre et les conserve ainsi 2 ans. Les feuilles flétrissent un peu mais ne tombent pas. Actuellement de nouvelles feuilles apparaissent et j’ai des boutons. Dans 1 mois, j’aurai de nouveaux piments !