Les lilas sont parmi les arbustes (ou petits arbres) à floraison printanière les plus faciles à cultiver, appréciés pour leur ténacité, leur fiabilité et leur parfum. Chaque année, le National Garden Bureau, un organisme à but non lucratif qui fait la promotion des plaisirs du jardinage, sélectionne une annuelle, un bulbe, un légume, un arbuste, une vivace et une plante d’intérieur à mettre en vedette dans son programme L’année de. C’est une excellente façon de découvrir une plante que vous ne connaissez pas ou d’en apprendre un peu plus sur une plante que vous cultivez déjà. Regardons alors l’arbuste gagnant pour 2022, le lilas! 2022: l’année du lilas Présentation et historique Chez la plupart des lilas, des grappes pyramidales de fleurs de jusqu’à 20 cm de long paraissent au printemps ou au début de l’été sur un arbuste à plusieurs tiges. Les fleurs à quatre lobes sont petites, mais nombreuses et généralement suavement parfumées. Elles persistent environ 2 semaines, 3 si le temps est frais. Les... Lire la suite >
La nouvelle année vient à peine de commencer, mais il est déjà temps de semer certaines graines à l’intérieur. On ne sème si tôt qu’un groupe très limité de plantes particulièrement lentes à arriver à une taille de repiquage raisonnable, car autrement en janvier il est beaucoup trop tôt pour faire des semences. On les fera plutôt en mars ou en avril, même en mai. Il faut toutefois environ quatre à cinq mois de culture à l’intérieur pour les sept plantes suivantes, donc il est temps de sérieusement penser à les semer en janvier ou, au plus tard, au début de février. Agastache (Agastache foeniculum) Bégonia tubéreux (Begonia × tuberhybrida) Datura (Datura metel) Linaire à feuilles d’origan (Chaenorrhinum origanifolium, syn. glaerosum) Lisianthus (Eustoma grandiflora) Dracéna des jardins (Cordyline australis, syn. indivisa) Kniphofia ou tritome (Kniphofia ) Semis hâtifs: tout un défi! Démarrer des semences en janvier dans les régions septentrionales de l’hémisphère Nord n’est pas si simple. Les jours sont... Lire la suite >
Un article paru dans La Presse le 16 mars 2015 a semé la panique à travers le monde horticole au Québec. Le titre de l’article, Le lilas menacé par l’agrile du frêne?, écrit par Audrey Ruel-Manseau, a de quoi faire peur aux jardiniers. On sait que l’agrile du frêne (Agrilus planipennis), un insecte perceur introduit accidentellement de l’Asie, tuent les frênes nord-américains (Fraxinus spp.) quand il s’y installe et qu’on craint alors la quasi-disparition des frênes au Québec au cours des prochaines années. Mais s’il s’attaque aux lilas aussi, cela décuplera la tragédie, car les lilas sont très prisés des jardiniers pour leurs superbes fleurs printanières parfumées. L’article soulignait que l’insecte avait été trouvé récemment, pour la première fois, sur une plante qui n’était pas un frêne, soit dans un chionanthe de Virginie, Chionanthus virginicus, un petit arbre appelé parfois arbre à neige à cause de ses fleurs blanches plumeuses. Déjà dès le départ, cette information est un peu fausse: on sait depuis quelques... Lire la suite >