Depuis des générations, les plantes carnivores exercent un charme envoûtant! Même le frère Marie-Victorin, éminent botaniste, s’est laissé captiver par l’une d’elles, la sarracénie pourpre, la décrivant comme sa plante préférée! Saviez-vous que certaines plantes carnivores ont la capacité de capturer des insectes, mais aussi… des souris! Ce fascinant secret et bien d’autres seront mis en lumière dans le cadre du tout nouveau projet du Parc Marie-Victorin, qui sera inauguré pour la saison estivale 2024. Un nouveau jardin: trois univers Un 7e jardin thématique, Mystérieuses carnivores, sera développé au Jardin botanique de Kingsey Falls. Les visiteurs seront invités à explorer un parcours botanique captivant et éducatif, en plongeant dans trois univers distincts la serre, le circuit extérieur et une exposition dédiée à la culture populaire. 800 plantes seront exposées dans la serre, 4 structures géantes représentant les mécanismes des pièges seront aménagées à l’extérieur alors qu’une exposition permanente présentera une séquence de découvertes scientifiques en plus d’offrir une incursion surprenante... Lire la suite >
Les plantes carnivores attirent les araignées et les insectes avec leurs couleurs, leurs effluves et leur apparence saisissante. Elles capturent et digèrent ensuite leurs proies pour se nourrir. Les plantes carnivores les plus utilisées comme plantes d’intérieur sont la dionée attrape-mouche (Dionaea muscipula), la sarracénie (Sarracenia), le rossolis (Drosera) et le népenthès (Nepenthes). La méthode de chasse varie d’une plante à l’autre. Le limbe de la feuille de l’attrape-mouche est divisé en deux parties que la plante ferme rapidement comme un piège. Chez le rossolis, l’insecte se colle aux feuilles pourvues de tentacules. La sarracénie est pourvue de feuilles en forme d’urnes dans lesquelles les insectes restent prisonniers. Le népenthès fait également usage d’urnes, mais d’urnes suspendues au bout de ses feuilles. Origine Dans la nature, les plantes carnivores vivent dans un milieu relativement humide et sur un substrat pauvre en azote, par exemple dans un marécage. Les népenthès sont originaires d’Asie du Sud-Est et les dionées attrape-mouche et les... Lire la suite >
Des pièges collants jaunes existent depuis plus d’un siècle (le ruban anti-mouche a été breveté aux États-Unis en 1910) et les jardiniers les connaissent bien. Vous les placez près des plantes susceptibles d’infestation par des insectes volants et, presto, les petites créatures agaçantes se trouvent collées au piège plutôt qu’en train de manger vos plantes. Cependant, le concept est en fait encore beaucoup plus ancien. Dame Nature fabrique des pièges collants depuis des millions d’années sous la forme de plantes à feuillage gluant. Il y a d’ailleurs plus de plantes qu’on ne le pense qui capturent les insectes de cette façon: on appelle les plus efficaces «plantes carnivores» ou, plus correctement, «plantes insectivores». Ne serait-il pas merveilleux de simplement placer un piège collant vivant parmi vos plantes de maison et de regarder les insectes nuisibles s’y faire prendre? Eh bien, vous pouvez le faire. Mais pas avec n’importe quelle plante insectivore. Je suggère d’utiliser une grassette. Qu’est-ce une grassette? Les... Lire la suite >