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Les patates douces Treasure Island: jolies et comestibles

Par Larry Hodgson Il existe maintenant des patates douces qui combinent un beau feuillage attrayant et coloré avec de délicieux tubercules qu’on peut utiliser en cuisine : celles de la série Treasure Island (certains marchands français utilisent le nom «Paradise» pour la série). Découvrons-en plus à leur sujet dans cet article. La patate douce, ou tout simplement patate, Ipomoea batatas, est une plante rampante ou faiblement grimpante à racine tubérisée de la famille des Convolvulacées (famille de la gloire du matin)… et d’ailleurs n’est nullement apparentée à l’autre «patate», la pomme de terre (Solanum tuberosum), qui appartient plutôt à la famille de la tomate (Solanacées). La patate douce aurait été domestiquée vers 4500 avant notre ère en Amérique du Sud et centrale pour son tubercule riche en amidon et se cultive maintenant à travers le monde, généralement dans les climats tropicaux, moins souvent en climat tempéré. Mais depuis une trentaine d’années maintenant, il existe des variétés de patates au feuillage ornemental qui sont largement... Lire la suite >

La patate douce prouve la découverte de l’Amérique par les Polynésiens

  Depuis longtemps, les anthropologues se demandaient s’il y a eu des contacts entre les Polynésiens – ces habitants des îles du Pacifique comme Hawaï, Tahiti, l’Île de Pâques, etc. – à l’époque pré-colombienne, c’est-à-dire avant la découverte du Nouveau-Monde par les Européens. Même, à une certaine époque, on se demandait si les Polynésiens n’étaient pas originaires de l’Amérique du Sud, qu’ils seraient partis du Nouveau-Monde pour conquérir leurs diverses îles. Aujourd’hui les études génétiques des populations humaines prouvent hors doute qu’ils sont arrivés à leurs îles éloignées par vagues successives à partir de l’île de Taïwan et on ne trouve pas non plus de trace d’eux dans a génétique des peuples amérindiennes… mais cela n’exclut pas la possibilité que les Polynésiens auraient pu traverser les 4000 km entre la Polynésie et l’Amérique du Sud sans y avoir laisser une descendance. De fausses pistes Pendant un certain temps, on croyait trouver une preuve de ces échanges dans la présence de cocotiers... Lire la suite >