Les asticots de la mouche de la carotte creusent des galeries dans les racines des carottes. Photo: gardening.which.co.uk La mouche de la carotte (Chamaepsila rosae, anciennement Psila rosae) embête bien des jardiniers. La larve de cet insecte, qu’on appelle le ver de la carotte, mais qui est plutôt un asticot, perce de belles galeries dans les racines des carottes (Daucus carota), provoquant la pourriture et les rendant inutilisables. Mais il y a moyen de prévenir son attaque. Notez que cet insecte s’attaque aussi à d’autres ombellifères, comme le céleri, le persil et le panais, et que vous pouvez appliquer la plupart des techniques présentées ici pour les protéger aussi. On gagne à retarder le semis Premièrement, vous pouvez tout simplement retarder le semis. La première génération de la mouche de la carotte sort tôt, dès la mi-mai, et ces mouches pondent rapidement leurs œufs dans le sol près des semis de carotte qu’elles trouvent. Au début, les jeunes larves se nourrissent des... Lire la suite >
Parfois, la façon la plus simple pour se débarrasser de la mouche de la carotte (Psila rosae) est de cesser la culture des carottes (et d’autres plantes pouvant l’héberger comme le panais, le céleri, le céleri-rave et l’aneth) pendant un an. C’est que, une fois que la mouche de la carotte a trouvé votre jardin, elle reviendra encore et encore… parce que vous la nourrissez. Si vous cessez de l’alimenter, elle mourra. Voici la situation. Cet insecte passe l’hiver sous le sol sous forme de pupes et les adultes en émergent à la fin du printemps. Ils commencent aussitôt à pondre leurs œufs dans le sol près des carottes et des plantes apparentées (famille des Apiacées). Les larves (de petits asticots sveltes) descendent dans le sol et commencent à creuser des tunnels dans vos carottes. Les tunnels s’infectent et noircissent et, quand vous arrachez les carottes, leur racine n’est plus récupérable. Puis, le cycle recommence au printemps suivant. (Il y... Lire la suite >
La mouche de la carotte (Chamaepsila rosae, anciennement Psila rosea) embête bien des jardiniers. La larve de cet insecte perce de belles galeries dans les racines de carotte, provoquant la pourriture et les rendant inutilisables. Mais il y a moyen de prévenir son attaque. C’est que la mouche trouve les plants de carotte d’après l’odeur d’acide chlorogénique qu’ils dégagent. Elle peut même détecter cette odeur à plusieurs kilomètres de distance. Et de plus, les larves de la mouche ont besoin de cet acide pour leur survie. Sans la présence d’acide chlorogénique, les larves meurent rapidement. Or, il existe des carottes à très faible teneur en l’acide chlorogénique ou même qui n’en contiennent pas du tout, comme ‘Fly Away’, ‘Flyfree’, ‘Resistafly’, ‘Healthmaster’, ‘Ibiza’, ‘Parano’, ‘Maestro F1’, ou ‘Sytan’. Ces carottes attirent peu les mouches et même si la mouche les trouve, en subissent peu de dégâts, car les larves meurent peu après leur éclosion. Vous trouverez des graines de carottes résistantes à ... Lire la suite >
Chaque année le National Garden Bureau déclare une «année de» que met en vedette quatre plantes: un légume, une vivace, une annuelle et, pour la première fois en 2016, un bulbe. Regardons aujourd’hui le légume de l’année, la carotte. Je traiterai des autres lauréats dans des blogues subséquents. Origines La carotte sauvage (Daucus carota) est une bisannuelle de la famille des Apiacées, originaire des régions tempérées de l’Eurasie, mais qui est maintenant abondamment naturalisée un peu partout dans le monde, dont en Amérique du Nord où elle est courante dans les champs et le long des routes. Elle est généralement considérée une mauvaise herbe. Elle forme la première année une rosette de feuilles très découpées et une longue racine tubérisée pivotante. La racine est normalement blanche, mais violette dans certaines parties de son aire de distribution. La deuxième année, la plante fleurit, produisant sur une tige de 30 à 60 cm de hauteur une ombelle de fleurons blancs (très rarement roses),... Lire la suite >