Vous ne l’avez peut-être pas remarqué, mais certains insectes qui infestent les plantes d’intérieur ont été plus tranquilles depuis quelque temps. En effet, quand les jours sont courts, donc à partir du milieu de l’automne, ils entrent en diapause, un genre de semi-dormance et peuvent même sembler être disparus. D’autres insectes continuent de rester actifs même quand les jours sont courts, mais à un niveau bien inférieur que l’été. Mais quand les jours rallongent, les deux groupes se réactivent et commencent à se reproduire abondamment. Or, même aussi tôt que la fin de janvier, les jours rallongent perceptiblement et, peu à peu, selon l’espèce, les ennemis de nos plantes se remettront à l’œuvre. À partir du début mars, ils seront tous bien réveillés… et affamés. Il s’agit d’insectes comme : Les pucerons, les sciarides (mouches de terreau) et les thrips, par contre, ne semblent pas ralentir l’hiver. Ils sont aussi actifs en janvier qu’en juillet! Il faut donc garder l’œil ouvert pour ces... Lire la suite >
Vous trouvez une drôle de croissance sur vos plantes d’intérieur, soit de petites bosses brunes? De plus, il n’y a pas qu’une seule, mais plusieurs? Il y a de fortes chances que ce soit des cochenilles à carapace, aussi appelées kermès, cochenilles à coque ou cochenilles à bouclier. Si oui, plus vite que vous réagissez, plus vite que vous reprendrez le contrôle! Bien camouflées La détection des cochenilles à carapace est difficile, car elles sont si bien camouflées. L’insecte mature est couvert d’une carapace en forme de bouclier qui peut être bombée ou presque plate, brune, grise, verte ou transparente et en forme d’ovale, de virgule ou d’écaille d’huître. Elles ont souvent l’air de faire partie de l’écorce de la plante où on les prend pour de petites bosses ou des gouttes de sève asséchées. On confond même celles qui investissent les fougères avec des sporanges (organes producteurs de spores)! Un truc pour savoir si la petite bosse fait partie de... Lire la suite >
Hier soir, en faisant la vaisselle, j’ai jeté un coup d’œil sur mon plant de laurier (Laurus nobilis), aussi appelé laurier sauce, placé en isolement en face de l’évier, et j’ai cru voir un certain lueur sur une feuille autrement mat, une très petite flaque de ce qui ressemblait de l’eau. J’y ai touché. C’était collant. Oh non! Pas encore! J’ai retourné une feuille à l’envers et je l’ai vu: une très petite carapace aplatie plutôt jaune vert, encore translucide, collée sur la nervure inférieure: une jeune cochenille à carapace (aussi appelée cochenille à coque, cochenille à bouclier ou kermès). Pas encore adulte (elle deviendrait alors opaque, brune, plus grosse et plus bombée), mais pas une nymphe non plus, car les nymphes sont mobiles et essentiellement invisibles. D’autres feuilles aussi en portaient. J’ai sorti une loupe: il y en avait aussi sur les branches. Pas beaucoup, mais… Pas la première fois Si je suis si découragé, c’est que ce n’est... Lire la suite >