Bouturer des coléus et des philodendrons, c’est bien facile. On met les tiges dans un terreau humide, les recouvrant d’un petit sac de plastique. En quelques jours ou quelques semaines, les racines commencent à se former. On peut même les bouturer dans l’eau, bien que le taux de succès soit nettement moindre. (Lisez Pas de boutures dans l’eau pour comprendre pourquoi.) Avec les cactus et succulentes, cependant, c’est une tout autre histoire. Les boutures placées dans l’eau ont autant tendance à pourrir qu’à prendre racine. Parfois, elles meurent même très rapidement! Et si les conditions ne sont pas parfaites, les boutures plantées immédiatement dans un terreau humide pourriront. C’est ainsi que beaucoup de succulentophiles ont pris l’habitude de placer certaines boutures à tige épaisse sur le côté en attendant que la plaie se cicatrise avant de les planter. Leur extrémité est à l’air libre. Quand la blessure est bien fermée, le risque de pourriture est presque éliminé. Malheureusement, laisser les... Lire la suite >
Il y a deux écoles de pensée sur l’art du bouturage dans un milieu terrestre. Certains jardiniers mettent leurs boutures en terre immédiatement : ils coupent la tige, enlèvent les feuilles inférieures et glissent la bouture dans un terreau humide sans tarder. D’autres disent avoir un meilleur succès quand ils laissent la blessure sécher quelque temps, peut-être quelques heures ou pendant une nuit, jusqu’à ce qu’un cal (couche de tissu protecteur plus dur) se forme. C’est seulement à ce moment-là qu’ils insèrent la bouture dans un sol humide pour lancer le début du processus de production de nouvelles racines. Qui a raison? Les deux groupes de jardiniers ont raison. En fait, tout dépend du type de plante que vous voulez enraciner… et de vos propres préférences! Boutures aux feuilles minces Les boutures de plantes à tiges grêles ou molles, et en particulier celles à feuilles minces comme les coléus et les abutilons, se flétrissent rapidement lorsque leur extrémité coupée est exposée... Lire la suite >
On peut faire des boutures de tiges de plantes d’intérieur à l’air libre, mais vous aurez encore plus de succès en recouvrant les tiges encore fragiles avec une petite serre. Après tout, les boutures n’ont pas encore de racines et s’assècheront donc très rapidement, perdant l’eau à la transpiration, surtout si elles ont des feuilles minces. Dans une serre, l’air est très humide et la bouture ne perdra donc pas d’humidité à la transpiration, ce qui lui donnera une meilleure chance de reprise. On appelle cette technique «bouturage à l’étouffée». Votre petite serre peut-être un sac de plastique transparent (on peut alors utiliser des bâtonnets de café pour que le sac ne s’écrase pas sur les plantes), une bouteille à large goulot, une barquette de plastique transparent dans lequel on vend des croissants ou des muffins ou même le fond d’une bouteille de boisson gazeuse que vous auriez découpé à cette fin. Vous n’aurez qu’à enlever la serre graduellement, sur plusieurs... Lire la suite >