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Replanter après un abattage : quelles essences d’arbres choisir au Québec?

Ce contenu a été réalisé en partenariat avec Élagage d’arbres N.G.L.

Un arbre a été abattu sur votre propriété? Que ce soit pour des raisons de sécurité, de maladie, ou à cause d’un projet de construction, l’abattage est parfois inévitable. Mais une fois les travaux terminés et le tronc retiré, une question revient souvent: faut-il replanter? Et si oui, quel type d’arbre?

Dans cet article, on vous explique pourquoi il est bon de replanter, comment préparer le terrain sans vous compliquer la vie, et surtout, quels arbres choisir pour un résultat beau, simple et durable, même si vous n’avez pas le pouce vert!

Pourquoi replanter un arbre après un abattage?

Un arbre abattu laisse un vide. Il ne s’agit pas uniquement de l’absence de feuillage, mais aussi de la disparition d’un écosystème. Les racines mortes cessent alors d’absorber l’eau et favorisent parfois les inondations.

En ville, replanter est souvent exigé par la municipalité: certaines villes comme Montréal demandent un certificat d’abattage avec engagement de remplacement, surtout si l’arbre se trouvait près d’une ligne électrique, d’une piscine ou d’un bâtiment.

Que faut-il savoir avant de replanter?

L’état du sol

Après l’abattage, le sol peut être compacté ou appauvri. S’il a été trop remué par les travaux, laissez-lui quelques semaines de repos.

Faut-il retirer la souche?

La souche est la partie du tronc avec ses racines qui reste dans le sol après qu’un arbre a été abattu. Elle peut parfois poser problème, notamment si elle empêche une nouvelle plantation, attire des insectes ou gêne l’aménagement du terrain.

Deux options s’offrent alors à vous:

  • La retirer complètement (avec une rogneuse ou par excavation), pour repartir sur un sol dégagé.
  • La laisser sur place si elle est en bon état. Dans ce cas, vous pouvez l’intégrer au décor de votre cour. Attention cependant: une souche laissée trop longtemps peut attirer des champignons ou des parasites!

Combien de temps attendre avant de planter?

Pas besoin de sortir le calendrier lunaire: quelques semaines à deux mois suffisent, selon le sol et le diamètre du tronc. Cela permet au sol de se rééquilibrer. Si vous préférez ne pas jouer aux devinettes, l’équipe d’Arbres N.G.L. peut vous guider!

Quels critères pour bien choisir son nouvel arbre?

Avant de courir à la pépinière, posez-vous quelques questions simples:

  • Type de sol: est-il argileux, sableux, bien drainé?
  • Espace disponible: l’arbre aura-t-il assez de place pour se développer sans déranger les voisins ou toucher des lignes électriques?
  • Ensoleillement: l’emplacement est-il en plein soleil ou partiellement ombragé?
  • Proximité des constructions: les racines risquent-elles d’endommager une fondation, une piscine ou un autre aménagement?

Petit rappel: certaines villes ont leurs propres règlements pour les distances entre un arbre et les infrastructures. Un petit coup d’œil aux règles locales ne fait jamais de tort.

Quelles essences d’arbres privilégier au Québec?

Pour les petits terrains

  • Amélanchier : fleurs au printemps, petits fruits comestibles, parfait pour les cours urbaines.
  • Cerisier de Pennsylvanie :  petit, rustique, décoratif, facile à vivre.

Pour une croissance rapide

  • Bouleau jaune: pousse vite, emblématique du Québec.
  • Érable rouge: croissance rapide, feuillage flamboyant à l’automne.

Résistants au froid

  • Épinette blanche: solide, parfaite pour une haie ou en arbre isolé.
  • Tilleul d’Amérique: très rustique, idéal pour l’ombrage.

Arbres indigènes (biodiversité)

  • Chêne rouge, bouleau blanc ou érable à sucre: attirent la faune locale, bien adaptés à notre climat.

Arbres ornementaux

  • Magnolia ou cerisier: magnifiques en fleurs, parfaits pour embellir sans effort.

Arbre autonome (entretien minimal)

  • Choisissez une essence résistante aux maladies, avec peu de feuilles à ramasser, et peu d’élagage à prévoir. Le chêne rouge est un bon exemple.

Astuce paresseuse: pour aider vos jeunes arbres sans trop d’effort, ajoutez du paillis au pied et un peu de mycorhizes (champignons bénéfiques) à la plantation.

Conclusion

Remplacer un arbre abattu, c’est bien plus qu’un geste esthétique. C’est une façon de préserver votre terrain, d’éviter les risques futurs et de contribuer à un environnement plus sain.

Chez Élagage d’arbres N.G.L., on vous accompagne à chaque étape: à l’évaluation du sol, au choix d’essence, aux travaux de plantation et même à l’entretien post-plantation. Contactez-nous dès maintenant, et nous serons ravis de vous aider à reboiser votre propriété!


  1. Bravo N.G.L.!

  2. Je vis en France en Anjou, et vos textes me font voyager gratis. Cela dit, je suis surpris de retrouver chez vous nombre de plantes qui poussent ici. Mais sur le sujet: j’ai depuis 1986 un jardin de 1650m2 où je passe beaucoup de temps. J’ai du avec le temps abattre pas mal d’arbres morts, y compris même un sequoia de 35m de haut et 2.80m de diamètre à 70cm de haut (évolution malheureuse du climat…). Je n’enlève jamais les souches, je laisse parfois une partie du tronc pour des plantes grimpantes, je replante à côté, et je ne peux pas dire que cela ait contaminé les arbres ou autres plantes de remplacement. Mais je prends le risque: c’est la nature, des tas de bestioles (et de champignons, oui) en profitent. Et le sol… à long terme. Pour le choix: j’aime bien notamment les arbres fruitiers, mais j’ai dans le jardin des arbres que vous citez: chêne rouge, bouleau (ici le bouleau ne vit que 35 ans en moyenne), magnolia (j’adore), érables (mais ni rouges ni à sucre!), cerisiers. Et bien d’autres encore… Bon, je suis déjà long… stop!

  3. Bonjour, de quelle façon peut-on tailler un chêne des marais merci

  4. J’aime particulièrement l’idée d’intégrer une souche dans le décor, mais c’est vrai que parfois, mieux vaut repartir sur un sol dégagé.
    En lisant ça, je me dis que choisir un nouvel arbre, c’est un peu comme dans Escape Road : il faut anticiper les obstacles, planifier ses mouvements, et trouver le bon emplacement pour éviter les “pièges” futurs !