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Le compost… si indispensable au jardin

Homme qui pellette du compost à partir d'une brouette.
Potager nourri au compost.

À moins que vous ne cultiviez que des cactus ? dommage tout de même ?, vous avez tout intérêt à utiliser le compost partout au jardin. Et pour cause, les effets positifs du compost sur le sol et les plantes sont nombreux. De fait, le compost :

Utiliser du compost domestique ou du compost commercial

Bien sûr, je ne saurais trop insister sur les avantages « éconologiques » de faire votre propre compost si vous en avez la possibilité. Voir se transformer sous nos yeux des déchets en un véritable or brun demeure une activité enrichissante à tous points de vue. De plus, c’est la meilleure façon de contrôler la qualité du produit final. Mais si ce n’est pas possible, ne lésinez surtout pas sur la qualité d’un compost commercial. 

Le compost au potager

Savez-vous que certaines plantes légumières sont très friandes en compost, alors que d’autres n’en profitent pas vraiment. Avant toute chose, il est sage de classer les plantes légumières selon leurs exigences. Les tomates, les concombres, les courges et le maïs ont une exigence élevée, alors que les poivrons, les carottes et les laitues ont un appétit moyen. Enfin, les haricots et les pois sont des plantes très frugales. Ainsi, selon l’exigence des plantes légumières et la qualité du sol en place, l’ajout printanier de compost pourra varier entre zéro (dans le cas d’une culture de haricot sur un sol riche) jusqu’à cinq centimètres (pour une culture de tomates sur un sol très pauvre). 

Une fois que les planches de culture sont prêtes, ajoutez le compost, puis intégrez-le dans les premiers centimètres de sol avec une griffe ou un râteau. Pour les plantes plus exigeantes comme les tomates, ajoutez une tasse de compost dans le trou de plantation. 

Le compost dans les plates-bandes de vivaces

Les nouvelles plates-bandes de vivaces peuvent être amendées en compost de la même façon que les planches de cultures du potager. Pour les plates-bandes déjà aménagées, ajoutez le compost entre les plantes au printemps et couvrez-le de paillis tout simplement. Selon le type de paillis et l’exigence des plantes, cette opération peut être faite annuellement ou aux deux ans. 

Le compost et la pelouse

Le compost redonne de la vigueur à toutes les pelouses, mais particulièrement celles dont le sol a été dénaturé par l’utilisation de pesticides ou d’engrais de synthèse. L’opération, appelée le terreautage au compost, peut se faire au printemps ou à l’automne, idéalement avant une pluie. Elle consiste à appliquer une mince couche de compost (0,25 à 0,5 cm) sur la pelouse à la volée ou à l’aide d’un terreauteur (épandeur de terreau) domestique. Par la suite, on utilise un balai à gazon pour étendre uniformément le compost et relever les brins de gazon. 

Le compost pour les arbres et les arbustes

Lors de la plantation des arbres et des arbustes, le compost devrait être mélangé à la terre provenant du trou à raison d’une partie de compost pour deux parties de terre.

Le compost et la culture en pots

Que vous achetiez du terreau pour la culture en pot ou que vous le fabriquiez, assurez-vous qu’il contienne du compost, surtout si vous cultivez des plantes légumières. Et les années ultérieures, vous pourrez réutiliser vos terreaux en leur ajoutant ¼ à 1/3 de compost.

Le thé de compost… un « petit remontant » durant l’été 

Préparation du thé de compost.

Bien que le compost demeure à la base de la fertilisation, certaines cultures profitent d’un apport d’engrais lorsqu’elles entreprennent une poussée de croissance durant l’été… un peu comme un ado, quoi! C’est le cas des plantes légumières exigeantes. Pour répondre à ce besoin, le thé de compost est tout à fait approprié. Pour fabriquer un thé de compost, il s’agit de :

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