Ses fleurs ont un drôle d’odeur: pas un parfum de fleur, surtout. Certaines personnes aiment son odeur, d’autres le détestent! Heureusement qu’il faut être tout près pour le remarquer.
La plante est très rustique: zone 3. Coupez ses hautes tiges à la fin de l’automne: réduites en miettes par une déchiqueteuse, elles font un excellent paillis.
Contrairement à d’autres renouées (genres Persicaria, Polygonum et Fallopia) qui sont souvent très envahissantes, la renouée polymorphe n’est pas rhizomateuse, mais pousse en touffe dense. Après plusieurs années de culture, elle peut toutefois produire un drageon ou deux: vous n’avez que les enlever quand ils sont encore jeunes pour arrêter toute expansion. On peut se servir de ces drageons pour fins de multiplication, mais il est aussi possible de multiplier cette plante par division ou par bouturage. Elle ne semble pas produire de semences en culture.
Enfin, un truc supplémentaire: à l’automne, plantez beaucoup de bulbes printaniers à sa base. Comme la plante est encore cachée sous le sol au printemps, les bulbes auront le temps de s’épanouir et même de commencer à jaunir avant que les feuilles de la renouée ne les cachent de la vue. Ainsi vous aurez plein de fleurs au printemps et des fleurs tout l’été jusqu’à l’automne: une véritable combinaison gagnante!