Par Julie Boudreau Complétons cette série automnale sur les graminées avec une petite dernière qui est aussi parmi mes favorites. Également originaire des prairies hautes de l’Amérique du Nord, le panic érigé (Panicum virgatum) a aussi créé dans son sillage une panoplie de variétés horticoles toutes plus intéressantes les unes que les autres. Cette graminée haute ou de taille moyenne se définit principalement par sa floraison toute en légèreté. En large massif, les panics forment une sorte de nuée arrondie qui s’étale au-dessus du feuillage. La floraison est en réalité une panicule très ramifiée où les petits épillets arrondis se manifestent comme un pointillé épars. Selon le cultivar, la floraison prend différentes teintes allant du bleu acier, au beige au rose au pourpre. En fin de saison, les semences font le bonheur de nombreux oiseaux granivores. Des feuillages pour tous les goûts! L’autre point fort de ces graminées est très souvent leur feuillage. Il y a toute une variation de... Lire la suite >
L’automne est une merveilleuse saison pour parler des graminées ornementales, même si on devrait en parler à l’année! C’est dans cet esprit que je me suis mise à faire de ce mois d’automne, un «spécial» graminée! Après vous avoir présenté des graminées de petites dimensions et des graminées au feuillage presque noir, je voulais vous faire découvrir une autre espèce moins connue que les miscanthus de Chine (Miscanthus sinensis) ou les calamagrostides (Calamagrostis spp.), mais oh combien intéressante pour les jardins ensoleillés. Ce sont les molinies (Molinia spp.). Un petit groupe sélect Il est assez facile et rapide de dresser le portrait général des molinies, car il n’y a que deux espèces, selon Plants of the World Online: Molinia arundinacea et la molinie bleue (Molinia caerulea). Et encore. Un petit débat existe à savoir s’il ne s’agirait pas plutôt de deux sous-espèces de la molinie bleue. Quoi qu’il en soit, les molinies sont naturellement présentes en Europe et dans le... Lire la suite >
Par Julie Boudreau Si vous avez déjà déambulé sur le High Line à New York ou traversé le Lurie Garden de Chicago, vous connaissez très bien le travail du pépiniériste et designer de jardins, Piet Oudolf. Ses jardins à l’allure naturelle suscitent l’admiration même auprès des non-jardiniers! Mais, pour des horticulteurs et des jardiniers le moindrement passionnés, les jardins de Piet Oudolf nous confrontent à des milliers de questions. Comment fait-il pour réussir à créer des jardins aussi beaux et qui ont l’apparence de ne pas être entretenus, mais qui n’ont pas l’allure d’un champ laissé à l’abandon? Quelle est cette plante splendide que je n’ai jamais vue de ma vie? D’où lui vient l’idée de combiner telle plante avec telle autre plante? Quoi? C’est beau même à l’automne, quand on ne coupe pas les hampes florales? Bref, que l’on contemple ces jardins avec les yeux du cœur ou avec les yeux de la raison, ils sont fascinants! Piet, le... Lire la suite >
Par Julie Boudreau Les liatris (Liatris spp.) sont des plantes vivaces que l’on cultive au jardin depuis la nuit des temps… ou presque. J’aimerais attirer votre attention sur cette plante aujourd’hui, parce qu’elle a de grandes chances de perdurer et d’être une grande vedette des jardins de demain! Avec leur floraison en forme de brosse à bouteille, les liatris sont très faciles à reconnaître. Ils ont aussi cette particularité unique de fleurir du haut vers le bas. Même si cette plante fait partie de l’immense famille des Astéracées, les fleurs sont bien loin d’adopter le look marguerite. Elles arborent plutôt une variante du look pissenlit! Au final, cela donne à chaque capitule l’allure d’une petite tête échevelée de couleur mauve. Petit portrait des liatris Dans leur expression naturelle, les liatris sont des plantes exclusivement nord-américaines et leur répartition vers l’ouest s’arrête aux montagnes Rocheuses. Du nord au sud, on dénombre 42 espèces, incluant les croisements fréquents chez ce genre. Au... Lire la suite >
Par Julie Boudreau Les sols sablonneux présentent de nombreux défis pour les jardiniers. En raison de la composition particulière de ce type de sol, l’eau d’arrosage est vite drainée et les éléments nutritifs, vite lessivés. Même si un généreux apport de matière organique peut aider à améliorer un sol sablonneux, la meilleure pratique demeure de faire avec ce que l’on a. C’est-à-dire de choisir des plantes qui sont heureuses dans ces sols. Choisir la bonne palette Avec des années d’observation et de jardinage derrière la cravate, j’en suis venue à découvrir que chaque type de sol accueille mieux certaines plantes que d’autres. Je n’ai rien inventé, vous le savez bien. Des centaines d’agronomes, de professionnels de l’horticulture et de chercheurs universitaires ont déjà tracé le chemin. Des listes de plantes qui poussent en sols lourds, en terrains détrempés, en sol acide… il y en a des masses! D’ailleurs, en 2005, Bertrand Dumont publiait deux ouvrages sur les niches écologiques qui... Lire la suite >