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La vie sexuelle olé olé des orchidées

Beaucoup de vĂ©gĂ©taux produisent du pollen en quantitĂ©s copieuses, pollen qui est libĂ©rĂ© massivement dans l’air et transportĂ© au loin par le vent, dans l’espĂ©rance qu’une seule graine trouve par hasard une fleur rĂ©ceptive de la bonne espèce. Cela fonctionne (sinon, les espèces en question auraient disparu), mais quel gaspillage d’une ressource prĂ©cieuse! Parfois, le paysage au complet est couvert d’une mince couche de pollen qui ne servira jamais. D’autres vĂ©gĂ©taux utilisent un agent de transport de pollen plus fiable que le vent, habituellement un insecte, parfois un oiseau (un colibri, par exemple) ou un mammifère (certaines chauves-souris). Habituellement, ils offrent une quantitĂ© abondante de nectar Ă  tout passant. Pensez Ă  la marguerite commune [Leucanthemum vulgare] qui peut Ăªtre pollinisĂ©e indiffĂ©remment par une abeille, une mouche, un papillon ou une guĂªpe. De plus, elle produit plus de pollen que strictement nĂ©cessaire pour les pollinisateurs qui aiment en manger un peu. Elle peut se permettre dâ€™Ăªtre gĂ©nĂ©reuse, car elle calcule que l’un de... Lire la suite >

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