En ce jour de l’Indépendance des États-Unis (le célèbre «4th of July» tant acclamé à la télévision et dans les films), jour qui commémore l’adoption de la Déclaration d’indépendance du 4 juillet 1776 et donc l’indépendance envers le royaume de Grande-Bretagne des Treize colonies, prenant dès lors le nom d’États-Unis d’Amérique, j’ai pensé vous présenter l’emblème floral de ce pays: la rose. Une seule fleur qui représente un si vaste pays! Histoire La rose (Rosa spp.) n’était pas la première plante suggérée comme emblème floral pour les États-Unis. Un sénateur américain, Everett Dirksen, de l’Illinois, a présenté à deux occasions — en 1965 et en 1967 — une résolution prônant l’adoption de la rose d’Inde (Tagetes erecta) comme fleur nationale, mais n’a pas connu de succès… peut-être parce que (mais c’est seulement mon opinion) la rose d’Inde sent si mauvais et qui veut d’un emblème floral qui pue? La rose vraie a eu plus de veine… et est nettement plus... Lire la suite >
La nouvelle année vient à peine de commencer, mais il est déjà temps de semer certaines graines à l’intérieur. On ne sème si tôt qu’un groupe très limité de plantes particulièrement lentes à arriver à une taille de repiquage raisonnable, car autrement en janvier il est beaucoup trop tôt pour faire des semences. On les fera plutôt en mars ou en avril, même en mai. Il faut toutefois environ quatre à cinq mois de culture à l’intérieur pour les sept plantes suivantes, donc il est temps de sérieusement penser à les semer en janvier ou, au plus tard, au début de février. Agastache (Agastache foeniculum) Bégonia tubéreux (Begonia × tuberhybrida) Datura (Datura metel) Linaire à feuilles d’origan (Chaenorrhinum origanifolium, syn. glaerosum) Lisianthus (Eustoma grandiflora) Dracéna des jardins (Cordyline australis, syn. indivisa) Kniphofia ou tritome (Kniphofia ) Semis hâtifs: tout un défi! Démarrer des semences en janvier dans les régions septentrionales de l’hémisphère Nord n’est pas si simple. Les jours sont... Lire la suite >
Il manque un élément important aux aménagements paysagers résidentiels modernes: on n’y retrouve presque plus de grands arbres. Pourquoi l’arbre a disparu de nos terrains urbains est un mystère. Dans les quartiers de soixante ans et plus, on en trouve facilement: d’énormes érables et des épinettes majestueuses créent une ambiance de solidité, de tranquillité et de bien-être. Faites un tour dans un quartier de 40 ans et moins, cependant: vous y verrez beaucoup de pelouses vertes, de plates-bandes de fleurs, de massifs d’arbustes… mais n’y manque-t-il pas quelque chose? Un paysage un peu dénudé peut être beau, mais c’est aussi froid et impersonnel. On ne se sent pas invité dans ces quartiers. On a l’impression que les résidents quittent massivement ces secteurs sans âme les fins de semaine pour se prélasser au chalet… entourés de grands arbres, naturellement! Il faut en planter L’arbre mérite-t-il toujours une place sur les terrains de ville? Oui! D’abord pour l’ombre qu’il projette. On a... Lire la suite >
Attention lorsque vous achetez un rosier buisson, soit un rosier hybride de thé, grandiflora ou floribunda: la zone de rusticité indiquée sur l’étiquette n’est pas la bonne! On y marque généralement zone 5, mais ces plantes sont, pour la plupart, de zone 7 ou même de zone 8 (l’équivalent de la Virginie ou de la Caroline du Nord). Pourquoi alors ce mensonge flagrant? Ce qu’il est sous-entendu dans l’industrie horticole canadienne que ces rosiers ont besoin de protection hivernale partout dans le pays et que cette information est bien connue. Ainsi, il serait «acceptable» de mettre une étiquette zone 5 sur ces rosiers. Après tout, ils peuvent généralement (mais pas toujours) survivre à l’hiver en zone 5 avec une protection adéquate, notamment un cône à rosier bien rembourré. Mais qui explique cela au jardinier novice? Il voit un rosier «de zone 5», s’imagine alors que, puisqu’il réside en zone 5, aucune protection hivernale ne sera nécessaire. Alors la plante meurt au cours de l’hiver... Lire la suite >