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Deux petites règles pour avoir le pouce vert

Photo: depositphotos Par Larry Hodgson J’ai donné beaucoup de conférences un peu partout au Canada et aux États-Unis et elles sont inévitablement suivies par une période de questions. C’est l’occasion pour les participants de se vider le cœur sur tout ce qui va mal sur leur terrain. Souvent, il s’agit de questions plutôt culturales: quand semer telle plante, la planter, la tailler, etc. Mais encore plus couramment, on me demande des solutions aux ennemis des jardins: insectes, mollusques, maladies, mammifères, etc.  En général, je joue le jeu: j’essaie de donner une solution réaliste pour éliminer ou réduire l’impact du prédateur en question. Mais souvent, je me sens coupable. Est-ce que j’aurais vraiment mis cette méthode en pratique chez moi si je vivais la même situation ?  Règle des 15 pas Car, en fait, j’applique très rarement des traitements contre les ravageurs. J’ai plutôt tendance à laisser dame Nature s’en occuper, surtout quand c’est un problème mineur. Et pour déterminer si je... Lire la suite >

La règle des 15 pas

Oui, la perfection existe… dans certaines œuvres d’art, mais pas dans le jardin. Il y a presque toujours quelque chose qui cloche: un insecte qui perce des trous dans une feuille, des feuilles inférieures d’une vivace saupoudrées de blanc, etc. Il est aussi excessif qu’inutile de courir chercher le pesticide le plus puissant au premier signe d’un problème. Souvent, l’insecte ayant causé les trous est déjà parti… et le blanc est généralement l’étape finale d’une maladie commencée il y a plusieurs semaines. Sa propagation étant déjà arrêtée, à quoi bon appliquer un traitement? De plus, souvent des insectes bénéfiques sont déjà à l’œuvre et régleront le problème… si vous ne les empoisonnez pas! Quand la maladie, l’insecte ou le «problème» est mineur et sans conséquence à long terme, il n’est probablement pas nécessaire de traiter. De toute façon, quelques feuilles percées, mâchouillées, boursouflées, etc. ne déparent l’aménagement que si vous regardez de près. C’est pour cette raison que je vous suggère... Lire la suite >

Pas toujours nécessaire de réagir

La première question à se poser lorsqu’on se trouve devant un problème de parasite ou de maladie est: est-ce que ce problème est majeur ou mineur? Si le problème est majeur, si toute la plante risque d’y passer, s’il risque de s’étendre à d’autres végétaux, bien sûr, il faut agir et sans tarder (en utilisant la méthode la plus douce possible, bien sûr!) Si le problème n’affectera pas la survie à long terme de la plante ni son utilité, il n’y a pas lieu d’intervenir. Par exemple, quand le blanc (oïdium) infeste le feuillage en fin de saison au moment où la plante est à la veille d’entrer en dormance de toute façon, quand il y a une seule chenille sur la plante, quand il s’agit tout simplement de quelques taches sur les feuilles inférieures, etc. Rappelez-vous de la règle des 15 pas : si vous ne voyez pas le «problème» à 15 pas de la plante, il n’est probablement pas nécessaire... Lire la suite >