Depuis l’arrivée de colons européens, une quantité phénoménale de plantes ont été importées au Canada et aux États-Unis. Parfois, c’étaient des plantes comestibles utilisées en agriculture, pour leurs supposées valeurs médicinales ou pour leur valeur ornementale seulement. D’autres sont arrivées par inadvertance, parfois accrochées à un bateau. Et on continue d’en introduire, sans trop savoir si elles peuvent s’échapper des cultures ou pire encore endommager nos écosystèmes en prenant la place de plantes indigènes. Même des espèces reconnues comme envahissantes continuent d’être vendues en commerce ou se répandent dans nos jardins profitant de notre ignorance. Pour être justes, nous ne pouvons pas nécessairement savoir si une plante sera envahissante avant de l’essayer, à moins qu’elle se répande agressivement dans son pays d’origine. De plus, j’ai pu constater qu’il n’y a pas de registre universel de plantes envahissantes. Bien sûr, chaque province ou état en au Canada et aux États-Unis a sa propre liste de végétaux exotiques envahissants, mais il n’y... Lire la suite >
Par Larry Hodgson Parfois, on est aux prises avec une plante à rhizomes traçants, soit des tiges souterraines qui produisent d’innombrables drageons (petits plants). Évidemment, chaque drageon en produit d’autres à son tour et bientôt vous avez perdu le contrôle. Souvent, il s’agit d’une mauvaise herbe «officielle» (prêle, chiendent, roseau, etc.), mais parfois c’est une plante dite ornementale qui s’est avérée une envahisseuse redoutable, comme la renouée du Japon (Fallopia japonica), l’herbe aux goutteux (Aegopodium podagraria) ou le muguet (Convallaria majalis). Malheureusement, ce n’est pas le genre de détail qu’on vous mentionne en jardinerie lors de l’achat du plant. Donc, caveat emptor (que l’acheteur soit vigilant)! L’arrachage seul ne résout rien! L’une des pires méthodes pour essayer de contrôler une plante à rhizomes envahissants, c’est d’essayer de l’arracher. Malheureusement, cette méthode a davantage tendance à l’étendre, car le moindre morceau de rhizome qui reste dans le sol donnera une nouvelle plante. Ainsi, quand vous arrachez une plante, habituellement vous laissez en... Lire la suite >
Par Larry Hodgson Au cours des derniers mois, généralement après avoir publié une liste de plantes pour diverses utilisations (couvre-sols pour l’ombre, plantes à papillons, etc.), j’ai reçu certaines plaintes de lecteurs selon lesquelles l’une des plantes de la liste était envahissante et que je ne devrais pas promouvoir les plantes envahissantes. Je pense qu’il serait intéressant de discuter de ce qu’est une plante envahissante pour comprendre pourquoi cela est essentiellement impossible. Qu’est-ce qu’une plante envahissante? De mon point de vue de jardinier, une plante envahissante est une plante qui a tendance à se propager de manière incontrôlable. Elle peut être de toute origine, indigène ou exotique. Par exemple, j’ai planté un podophylle pelté (Podophyllum peltatum) dans mon jardin il y a deux décennies et je me bats depuis pour la garder sous contrôle. C’est une plante indigène là où je vis et elle est même considérée comme une espèce menacée dans ma province (Québec), mais cela ne l’empêche pas de... Lire la suite >
Un de mes pires défauts dans le jardinage est que je suis très attirés par les nouveautés horticoles et les plantes que je ne connais pas. À tel point que j’ai tendance à acheter des plantes «juste pour voir» en me fiant sur le peu d’information indiquée sur leur étiquette, sans avoir vérifié adéquatement leur réputation. Ainsi j’ai réussi à introduire dans mes jardins des plantes très envahissantes qui m’ont causé de gros ennuis. Oui, les pires mauvaises herbes chez moi sont des plantes que j’ai introduites moi-même! Si seulement j’avais pris la peine de faire quelques recherches avant de les planter! En voici quelques exemples: L’euphorbe qui dévore ma platebande J’ai planté l’euphorbe petit-cyprès ‘Fen’s Ruby’ (Euphorbia cyparissias ‘Fen’s Ruby’) à cause de sa belle apparence en pot au printemps: comme un petit conifère rouge pourpre avec des fleurs chartreuses contrastantes. Je savais pourtant que plusieurs euphorbes (mais pas toutes) étaient envahissantes, mais elle était si mignonne! 12 ans plus... Lire la suite >
Dans le jardin, un faux ami est une plante ornementale qui peut finir par devenir une mauvaise herbe des plus déplaisantes. On peut les planter et les utiliser, bien sûr – et d’ailleurs, elles sont presque toutes de culture facile – mais il ne faut pas les laisser échapper à notre contrôle, sinon elles ne sont plus que des mauvaises herbes comme tant d’autres. Le problème pour le jardinier est que ces espèces ont des rhizomes vagabonds, des tiges souterraines qui produisent des rejets à une certaine distance de la plante-mère. Ainsi, la plante s’élargit de plus en plus avec le temps pour finir, dans bien des cas, à étouffer ses voisines et pousser en exclusivité. Idéalement, vous éviterez de cultiver des plantes aussi envahissantes, mais si vous y tenez quand même, plantez-les au moins de façon à contrôler leur tendance à vagabonder. Comme ces plantes poussent à partir de rhizomes souterrains, on peut les contrôler en les plantant à l’intérieur d’une barrière... Lire la suite >
Parfois on est aux prises avec une plante à rhizomes traçants, soit des tiges souterraines qui produisent d’innombrables drageons (petits plants). Évidemment, chaque drageon produit à son tour d’autres et bientôt vous avez perdu le contrôle. Souvent il s’agit d’une mauvaise herbe «officielle» (prêle, chiendent, phragmite, etc.), mais parfois c’est une plante dite ornementale qui s’est avérée une envahisseuse redoutable, comme la renouée du Japon (Fallopia japonica), l’herbe aux goutteux (Aegopodium podagraria) ou le muguet (Convallaria majalis). Malheureusement, ce n’est pas le genre de détail qu’on vous mentionne en jardinerie lors de l’achat du plant. Donc, caveat emptor (que l’acheteur soit vigilant)! L’arrachage ne résout rien! L’une des pires méthodes pour essayer de contrôler une plante envahissante, c’est d’essayer de l’arracher. Malheureusement, cette méthode a davantage tendance à l’étendre, car le moindre morceau de rhizome qui reste dans le sol donnera une nouvelle plante. Ainsi, quand vous arrachez une plante, habituellement vous laissez en terre 3 à 5 sections de... Lire la suite >