Question J’ai des hostas qui sont attaqués par les limaces et j’ai essayé beaucoup de trucs qui sont plus ou moins valables. Cette année, j’essaie des aiguilles de pin comme paillis autour de mes hostas. L’utilisation des aiguilles de pin va-t-elle changer le pH de mon sol et, si oui, est-ce que cela va être néfaste pour mes hostas? Jacques Cayer, Internaute Réponse Un paillis d’aiguilles d’épinette ou de pin peut aider à éloigner les limaces à un certain degré. On dit qu’elles n’aiment pas traverser les surfaces piquantes. C’est possible, mais je me demande si ce résultat n’est pas plutôt dû au fait que les limaces sont détritivores et trouvent très peu à manger dans un paillis d’aiguilles de conifère. Mais peu importe, elles n’ont pas l’habitude de fréquenter ce milieu. Les aiguilles de conifères n’acidifient pas le sol… ou si peu Par contre, la croyance populaire voulant que les aiguilles de conifère acidifient le sol n’est pas justifiée.... Lire la suite >
Paillis d’écales de sarrasin dans un jardin ornemental. Photo: browfarmonlinestore.co.uk Par Fabian Deimos Cherchez-vous un paillis* intéressant pour votre jardin? Attrayant, durable, pas trop cher? Si c’est le cas, il existe de nombreux matériaux que vous pouvez utiliser à cette fin. L’un de ces matériaux est l’écale de sarrasin. *Pour en savoir plus sur les paillis, lisez le billet Les avantages des paillis. Soulignons tout de suite que ce ne sont pas les graines elles-mêmes du sarrasin (Fagopyrum esculentum), une plante comestible semblable à une céréale, qui composent ce paillis, mais leur enveloppe, qu’on peut appeler cosse ou écale. Cette partie est normalement un déchet résultant de la production de sarrasin pour l’alimentation humaine (farine de sarrasin, notamment) et animale dont il faut se débarrasser. Dans le monde du jardinage, cependant, on peut souvent tourner un défaut en avantage. Comme ici, quand un déchet devient un produit convoité. L’environnement vous remerciera du petit effort de recyclage! Lisez la suite pour savoir pourquoi... Lire la suite >
Par Larry Hodgson Le paillage est l’un des éléments de base du «jardinage en paresseux». Le paillis se compose d’une couche de matière généralement végétale de 7 à 10 cm d’épaisseur, disposée entre le sol et l’air, pour créer une barrière entre l’air et son effet asséchant — et aussi contre les graines des mauvaises herbes qu’il transporte — et la terre où poussent les racines de vos plantes. Si vous n’avez jamais jardiné avec un paillis, vous n’en reviendrez pas de découvrir à quel point les paillis décomposables peuvent rendre votre passe-temps plus facile. Voici donc les avantages principaux des paillis décomposables : Ils empêchent la germination de la plupart des mauvaises herbes; Ils gardent le sol plus humide en été, ce qui réduit énormément les besoins en arrosage; Mais ils ne gardent pas le sol trop humide au printemps. Au contraire, en période de pluie excessive, ils agissent comme une éponge, absorbant les surplus d’eau pour empêcher la pourriture des racines; Ils... Lire la suite >
Le premier paillis servait pour la culture des fraisiers. Photo: www.diynetwork.com Le mot «paillis» dérive de paille, car le premier paillis utilisé était la paille. À la fin du XVIIIe siècle, les maraîchers parisiens ont appris à l’appliquer dans leurs champs de fraisiers pour empêcher l’envahissement par les mauvaises herbes et pour réduire la pourriture des fruits, un problème fréquent quand ils touchaient directement le sol. Aussi, le paillis de paille faisait baisser les populations de limaces, d’escargots et d’insectes ravageurs. Certains jardiniers ont adopté pour désigner le paillis le terme anglais «mulch». Il y a aussi le verbe «pailler», alors que l’action d’appliquer un paillis est le «paillage». Depuis ce début, il y a plus de 200 ans, le paillis a énormément évolué, au point où relativement peu de jardiniers utilisent la paille comme paillis dans leurs jardins, mais plutôt d’autres produits. Paillis d’ornement ou paillis de jardinage? On peut diviser les paillis grosso modo en deux groupes: les paillis d’ornement, utilisés... Lire la suite >
Depuis quelques temps, certaines municipalités avisent leurs citoyens ne pas placer du paillis de cèdre près de la maison à cause d’un risque d’incendie, ce qui est bien logique. Mais récemment, la machine à rumeurs s’est mise en marche pour prétendre que les paillis peuvent se mettre à brûler spontanément et qu’il faut alors les bannir complètement de nos terrains. Regardons la situation à tête reposée pour voir ce qu’il en est. Pas d’incendie spontané D’abord, un paillis de cèdre utilisé normalement ne peut tout simplement pas s’allumer spontanément. Même en Californie, reine des incendies de paillis à cause de son climat si sec, les autorités ne prétendent pas que les paillis utilisés en aménagement paysager s’allument tout seuls. Il est toutefois vrai que les tas de paillis commercial, tout comme des tas de tourbe, de compost, de résidus de bois ou d’autres produits compostables, peuvent prendre feu spontanément quand la chaleur causée par la décomposition est extrême, mais... Lire la suite >
C’est qu’on dit des clématites (Clematis spp.): elles aiment avoir du soleil sur leurs feuilles, mais détestent que le soleil plombe sur leurs racines. C’est en fait la chaleur les dérange: elles préfèrent un sol frais et toujours un peu humide. Comme un sol tend à se réchauffer et à se dessécher quand le soleil y plombe, c’est logique de faire quelque chose pour ombrager les racines. On peut par exemple suivre la recommandation habituelle et y planter des annuelles, des vivaces, de petits arbustes ou autres végétaux à feuillage dense. Mais parfois, il est encore bien plus facile de tout simplement pailler le sol à leur pied. D’ailleurs, si jamais il y a une plante qui aime le paillis, c’est bien la clématite. D’abord, sous un paillis, le sol est toujours frais, au grand plaisir de la grimpante. De plus, elle préfère un sol constamment un peu humide, mais jamais détrempé et le paillis, avec sa capacité de réduire l’évaporation par temps... Lire la suite >
La tradition veut qu’on laboure profondément le sol du potager au début de chaque saison et qu’on sarcle ou bine régulièrement tout l’été. Le jardinier paresseux – et aussi toute personne qui connaît la moindre chose sur la permaculture! – sait que labourer n’est pas bon pour le sol, que cela détruit sa structure, élimine une bonne partie des micro-organismes bénéfiques qui y vivent et stimule la croissance des mauvaises herbes. Aussi, ce labourage constamment répété demande beaucoup d’efforts! Il sait, de plus, qu’il vaut mieux maintenir un bon paillis sur le sol en tout temps (environ 5 à 10 cm), ce qui gardera le sol meuble sans devoir le labourer et préviendra la germination des mauvaises herbes. Or il est facile planter les légumes qui se repiquent (tomates, piments, poireaux, etc.) dans un potager paillé. Il suffit de tasser le paillis un peu pour dégager le sol, de creuser un trou de plantation, d’enterrer la motte de racines en appliquant une pincée de... Lire la suite >