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Se rappeler les noms botaniques

Pour les novices du jardinage, l’utilisation des noms botaniques, à résonance latine ou grecque, paraît souvent rébarbative. Pourquoi ne pas se limiter aux noms communs? Mais, à force de rencontrer les noms latins sur une base régulière, on se prend à les apprécier. Ils sont souvent évocateurs et aussi, sont parfois très près du français, puisque le latin et le français sont deux langues romanes. Mais avant tout, les noms botaniques permettent d’éviter la confusion. Après tout, plusieurs plantes peuvent partager un nom commun, mais chaque plante n’a qu’un seul nom latin*. *D’accord, parfois le nom botanique change, mais cela n’arrive pas très souvent et il y a toujours une bonne raison. Pour en savoir plus, lisez La valse des noms botaniques. Je suis tout le temps pris avec ce problème dans les courriels que vous m’envoyez. Un lecteur veut savoir quelque chose au sujet d’une «mille fleurs»… et je ne peux répondre, car il y a des dizaines de plantes qui... Lire la suite >

Où trouver le bon nom botanique?

Quand le naturaliste suédois Carl von Linné a développé le système binomial de nomenclature pour les plantes en 1753, dans lequel chaque espèce a été placée dans un genre (le premier nom) avec d’autres espèces étroitement apparentées, puis a reçu un nom spécifique (le deuxième nom) pour la distinguer de ses cousines, cela a énormément simplifié l’identification des espèces. Cela donne des noms comme Abies (genre) balsamina (espèce) pour le sapin baumier et Taraxacum (genre) officinale (espèce) pour le pissenlit plutôt que tout un paragraphe descriptif (la méthode précédente). De plus, on pouvait appliquer ce même nom partout dans le monde. Finie la tour de Babel botanique! Le système a assez bien fonctionné au cours des 250 dernières années, bien que, pour diverses raisons, certains noms aient dû être changés… mais jamais autant qu’aujourd’hui. C’est parce que les taxonomistes (les scientifiques qui nomment les plantes) ont un nouvel outil non disponible à l’époque de Linné pour aider à identifier les... Lire la suite >

Comprendre les noms botaniques

Si vous jardinez et que vous voulez communiquer avec d’autres jardiniers, les noms communs ne donnent pas satisfaction. Non seulement changent-ils dans d’autres langues, mais même en français on n’arrive pas à s’entendre. Par exemple, Verbascum thapsus porte non moins de 37 noms communs, dont grand molène, bouillon blanc, molène vulgaire, herbe de saint Fiacre, cierge de notre-dame, bonhomme, tabac du diable et j’en passe. Quelle tour de Babel! Heureusement les noms botaniques, également appelés noms latins, sont universels. Bien qu’ils peuvent sembler compliqués au premier abord, ils ne sont pas aussi difficiles que vous pouvez penser, surtout quand vous avez peu à peu acquis un peu de latin botanique. Chaque nom botanique est composé de deux parties. Le premier est le nom du genre et est partagé avec d’autres plantes apparentées, un peu comme un surnom chez les humains (Lebrun, par exemple), alors que l’épithète ou nom spécifique précise exactement de quelle plante on parle, tout comme son équivalent... Lire la suite >

La valse des noms botaniques

 Question:  Vous mentionnez dans un article que vous avez écrit dans le journal Le Soleil (2015, l’année du coléus) que le coléus a changé de nom botanique. Qui décide de ces changements de noms? Pourquoi la plante a-t-elle changé de nom? Eve Pouliot-Mathieu Réponse: Il y a un groupe de botanistes et biologistes spécialisés appelés taxonomistes. Leur rôle est de vérifier les origines des végétaux et les liens entre eux pour pouvoir les classifier et leur donner des noms. C’est au XVIIIe siècle que le naturaliste suédois Carl von Linné a créé le système binominal qu’on connaît actuellement, cela en remplacement du très boiteux système en utilisation jusqu’alors, où le nom d’une plante était une description complète, parfois de 20 mots ou plus! D’après le système binomial, en fonction depuis 1753, chaque plante appartient à un genre et a donc un nom générique, par exemple Pinus pour tous les pins et Monarda pour toutes les monardes. Puis, pour distinguer les différentes plantes dans... Lire la suite >

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