Maïs sucré ‘Montauk’ Chaque année, le National Garden Bureau, un organisme à but non lucratif qui fait la promotion des plaisirs du jardinage, sélectionne une annuelle, un bulbe, une plante comestible, un arbuste et une vivace à mettre en vedette dans son programme L’année de. C’est une excellente façon pour découvrir une plante que vous ne connaissez pas ou pour en apprendre un peu plus sur une plante que vous cultivez déjà. Regardons alors la plante comestible gagnante pour 2020: le maïs. Année du maïs Qu’il soit cueilli frais du jardin ou acheté au marché fermier, le maïs sucré (Zea mays saccharata), ou blé d’Inde comme on l’appelle couramment au Canada, continue de figurer parmi les légumes préférés des amateurs du jardinage domestique. Pourquoi le maïs est-il tellement populaire? Sans doute à cause de sa polyvalence! On peut le manger directement de l’épi lors d’une épluchette à l’amérindienne ou comme plat d’accompagnement, hors-d’œuvre, salade ou dessert. Le maïs peut servir de base... Lire la suite >
Le maïs sucré (Zea mays saccharata), appelé couramment blé d’Inde au Québec, est largement cultivé dans le monde entier, sauf dans les climats aux étés très courts. C’est une grande graminée qui produit des grains sucrés qui peuvent être mangés crus ou cuits, de l’épi ou servies de multiples façons: comme légume d’accompagnement, en salade, en garniture, en crème, etc. Aussi, c’est un légume facile à cultiver dans le potager familial. Mais connaissez-vous les faits suivants sur le maïs sucré? 1. Le plus grand plant de maïs sucré jamais enregistré mesurait 10,74 m, soit une hauteur de presque 3 étages. Il a été cultivé par l’américain Jason Karl au Costa Rica en 2011. 2. La soie du maïs est en fait le stigmate (la partie femelle de l’inflorescence). Il y a une soie par grain de maïs et pour avoir un épi bien rempli, chaque soie doit être pollinisée. 3. Il y a environ 800 grains sur chaque épi de... Lire la suite >
Le maïs sucré ou blé d’Inde (Zea mays saccharata) est essentiellement le seul «légume» pollinisé par le vent. Pour cette raison, il faut le planter en groupe de façon à ce que le pollen des fleurs mâles (portées en panicule au sommet de la plante) tombe sur les fleurs femelles (les «soies», portées au milieu de la plante). Dans la grande culture, on assure cette pollinisation en cultivant le maïs en rangs multiples à perte de vue, ce qui n’est pas possible dans un petit potager domestique. On l’y plante plutôt en «blocs» (plusieurs rangs serrés formant un carré ou un rectangle). Le jardinier paresseux, toutefois, préféra sans doute la méthode des Amérindiens: semer 4 à 6 graines ensemble (on appelle cela la plantation en poquets). Cela donne un plus bel effet et, de plus, permet d’éparpiller le maïs dans le parterre, évitant ainsi les risques associés aux monocultures. Ainsi, les prédateurs du maïs, comme le ver de l’épi du maïs... Lire la suite >