Outre le réchauffement climatique, qui est souvent pointé du doigt pour expliquer la propagation vers le Nord de la maladie de Lyme, la fragmentation des forêts pourrait être une autre cause importante de la présence importante de tiques et de la maladie de Lyme. Tiques et forêts Tout d’abord, les tiques prolifèrent dans les lisières de forêt. Cet environnement, souvent composé d’herbes hautes et d’arbustes, fournit un habitat pour les animaux hôtes, mais il s’agit aussi d’un milieu qui reste humide et qui empêche les tiques de s’assécher et de mourir. Une forêt qui est découpée par des routes et des secteurs habités aura nécessairement plus de ces zones de transition. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle on recommande de créer une zone tampon dans ces zones de transition composée de paillis de bois ou de gravier d’au moins 1 mètre de large. Puisque les tiques sont sensibles à la sécheresse, ces barrières les empêcheraient de migrer vers le reste... Lire la suite >
Le jardinage a beaucoup changé au Québec dans les 30 dernières années. On utilise plus de plantes vivaces et d’arbustes que d’annuelles. On fait de l’herbicyclage et du feuillicyclage en laissant les rognures de pelouse et les feuilles déchiquetées à même notre le sol pour nourrir notre gazon, qu’on tond moins régulièrement pour laisser fleurir les plantes qui nourrissent nos pollinisateurs. Plusieurs jardiniers installent des prés pour réduire radicalement la tonte ou utilisent des plantes indigènes pour créer des environnements favorables à la faune. Mais un défi de taille se pointe le bout du nez au Canada, traversant la frontière avec les États-Unis, et risque de réduire ce beau progrès: les tiques. Les tiques La tique du cerf ou tique à patte noire (Ixodes scapularis), trouvée dans l’Est et le Centre de l’Amérique du Nord) et la tique occidentale (I. pacificus), vivant plutôt en Amérique du Nord à l’ouest des Rocheuses, sont les principales sources de préoccupation au Canada et... Lire la suite >
Par Paul Hetzler De nos jours, il n’est pas surprenant d’apprendre que les responsables de la santé ne nous donnent pas toujours les informations les plus récentes sur une maladie relativement nouvelle. La surprise est que la maladie en question n’est pas la COVID-19! Bien que la maladie de Lyme ne sévisse pas encore là où je vis au Québec, il y a lieu de croire qu’au cours des 20 prochaines années, cette maladie transmise par les tiques deviendra un risque énorme, peut-être le plus grand, pour la santé des jardiniers, forestiers et autres qui travaillent en plein air presque partout dans la province. Mais elle est régulièrement mal diagnostiquée, plus difficile à traiter qu’on ne le pense et peut affaiblir une personne pendant des mois ou des années. Dans quelques cas, ses effets durent toute une vie. Sans aucun doute, il semble téméraire d’affirmer que les sites Web du gouvernement qui traitent de la maladie de Lyme sont désuets,... Lire la suite >