L’arrosage n’est pas toujours une priorité pour les jardiniers, surtout lorsque la pluie se montre généreuse. Toutefois, en période plus sèche, il devient important d’adapter ses pratiques pour répondre aux besoins des plantes sans gaspiller l’eau. Les débutants ont tendance à exagérer avec l’arrosage: on les voit souvent arroser tous les jours, ce qui est nuisible pour les plantes. Normalement, un arrosage profond par semaine est suffisant pour les cultures en pleine terre. Il peut toutefois être nécessaire d’arroser certaines plantes en pot plus fréquemment. Si vous arrosez avec un boyau ou arrosoir, il faut généralement repasser deux ou trois fois, question que l’eau descende jusqu’à au moins 20 cm dans le sol. Si vous utilisez un arroseur, une bonne heure d’arrosage sera nécessaire. Avec un tuyau suintant, qui arrose plus lentement, essayez 1 à 3 heures. Curieusement, malgré cette période d’arrosage prolongée, le tuyau suintant utilise moins d’eau que l’arrosage manuel ou avec un arroseur, car il perd peu... Lire la suite >
Poivron aux fleurs qui tombent J’ai un problème avec mes poivrons verts. La première floraison tombe et mes plants deviennent noirs à la jonction des branches et de la tige centrale. J’ai quand même des poivrons à l’automne, mais ils sont petits et avec des taches noires. Quoi faire? Réponse Il ne faut pas planter les poivrons trop tôt dans la saison, car les nuits froides du printemps font chuter les fleurs. Idéalement, attendez que les températures nocturnes demeurent au-dessus de 12 à 15 °C de façon constante. Et tant que les températures ne restent pas fidèlement au-dessus de 20 °C, il n’y aura pas de production de fruits. Un été frais retarde de beaucoup la production des poivrons. Quant aux taches noires, le problème semble être l’anthracnose ou la fusariose, des maladies fréquentes dans les sols où l’on plante annuellement des poivrons ou autres Solanacées (tomates, aubergines, etc.). Prenez l’habitude de changer l’emplacement de plantation tous les ans. Un... Lire la suite >
C’est le nom d’un beau programme coordonné par l’organisme PLANT • GROW • SHARE A ROW / UN RANG POUR CEUX QUI ONT FAIM, un effort national de bénévolat qui invite les jardiniers, amateurs comme professionnels, à cultiver un peu plus pour nourrir les personnes dans le besoin. L’idée est simple : ajouter un rang de légumes, ou quelques plants supplémentaires, pour ensuite en faire don à une banque alimentaire locale. Ce geste modeste peut avoir un impact considérable pour les familles vivant en situation d’insécurité alimentaire. Origines Le programme trouve ses origines à Winnipeg, en 1986, lorsque Ron et Eunice O’Donovan, un couple de jardiniers, ont eu l’idée de donner leur surplus de pommes de terre à une banque alimentaire. Leur initiative a rapidement inspiré d’autres citoyens, et l’idée s’est répandue dans plusieurs régions du pays. Le mouvement a pris une envergure nationale en 1995 grâce au soutien d’organisations comme la GardenComm la Banques alimentaires du Québec, des horticulteurs locaux et divers... Lire la suite >
Les limaces sont parmi les ennemis les plus tenaces du jardinier. Ces petits mollusques aux yeux portés sur des tentacules rappellent des escargots sans carapaces. Ils dégagent par leur pied un mucus qui sert de lubrifiant, leur permettant de traverser les surfaces rugueuses. Certaines limaces sont plutôt bénéfiques, mangeant surtout des feuilles mortes ou jaunies, mais la majorité s’attaque à nos plantes de jardin, notamment aux légumes, aux annuelles et aux vivaces, perçant des trous dans les feuilles. Elles peuvent décimer complètement les semis fragiles. Les limaces ont, malheureusement pour nous, une longue vie, pouvant vivre plusieurs années. Elles peuvent consommer 40% de leur poids de végétation en une seule nuit. Et justement, elles sont plutôt nocturnes, préférant l’humidité et la fraîcheur de la nuit pour accomplir leur besogne. Par contre, par temps pluvieux, on peut les voir à l’œuvre à toute heure. La sécheresse les rebute. Le jour et même la nuit par temps sec, elles se cachent sous... Lire la suite >
Fleurs de balconnière pour attirer les colibris J’aimerais connaître le nom de quelques fleurs annuelles pour la boîte à fleurs qui attireront les colibris. Réponse Les colibris sont attirés par les fleurs et il y en a plusieurs qui conviennent aux balconnières. En voici quelques-unes: calibrachoa, capucine, érable de maison, fuchsia, gloire du matin, muflier, haricot d’Espagne, impatiente, lobélie, mimule, œillet de poète, pétunia, nicotiana, verveine et zinnia. Attention: préférez des plantes à fleurs simples. Les fleurs doubles sont si complexes que souvent les colibris ne peuvent retrouver leur nectar. Lisez Plus de 100 fleurs qui attirent les colibris pour en savoir plus. De la terre noire sur sable peut-elle convenir au potager? Nous désirons faire un potager à l’endroit où était située une piscine hors terre. Il y a environ 30 à 60 cm de sable, selon les endroits. Est-il nécessaire d’enlever tout le sable ou peut-on simplement rajouter de la terre noire par-dessus? Réponse Il est parfaitement loisible... Lire la suite >
La tradition veut qu’on laboure profondément le sol du potager au début de chaque saison et qu’on sarcle ou bine régulièrement tout l’été. Le jardinier paresseux – et aussi toute personne qui connaît la moindre chose sur la permaculture! – sait que labourer n’est pas bon pour le sol, que cela détruit sa structure, élimine une bonne partie des micro-organismes bénéfiques qui y vivent et stimule la croissance des mauvaises herbes. Aussi, ce labourage constamment répété demande beaucoup d’efforts! Il sait, de plus, qu’il vaut mieux maintenir un bon paillis sur le sol en tout temps (environ 5 à 10 cm), ce qui gardera le sol meuble sans devoir le labourer et préviendra la germination des mauvaises herbes. Tassez, plantez, repaillez Or, il est facile planter les légumes qui se repiquent (tomates, piments, poireaux, etc.) dans un potager paillé. Il suffit de tasser le paillis un peu pour dégager le sol, de creuser un trou de plantation, d’enterrer la motte de racines en appliquant... Lire la suite >
Il n’y a pas si longtemps, le pire ennemi de mes plates-bandes et de mon potager était les limaces. Elles pullulaient partout – sur mes légumes, sur mes vivaces, sur mes annuelles – faisant sans vergogne des trous dans les feuilles et réduisant certaines plantes en bouillie verdâtre. Parfois, mes plates-bandes ressemblaient davantage à un champ de tir qu’à un jardin. Le désastre, quoi! J’avais alors l’habitude de sortir chaque matin, en robe de chambre, pour récolter manuellement les intrus et les écraser sous mes pantoufles. Pas élégant, peut-être, mais au moins je me sentais utile. Pourtant cela n’en valait pas la peine: plus j’en écrasais, plus il y en avait. Puis, un jour, j’en ai eu assez. J’ai décidé de laisser les limaces gagner! Après tout, il y a mieux à faire dans la vie que d’écraser des gastéropodes! Il y a trois ans, donc, j’ai pris la résolution d’apprendre à tolérer les dégâts mineurs… et d’arracher les plantes... Lire la suite >
Les fruits du marronnier sont-ils comestibles? Les marrons des marronniers du Québec sont-ils comestibles comme ceux qu’on nous offre en Europe? Réponse Il y a une confusion de longue date, autant en Europe que chez nous, entre le marronnier d’Inde (Aesculushippocastanum) et le châtaignier européen (Castana sativus). Les châtaignes, appelées erronément marrons, sont comestibles, mais les véritables marrons, produits par le marronnier d’Inde, ne le sont pas, du moins, pas sans un traitement spécial pour enlever leur amertume. Au Québec, le châtaignier européen ne pousse pas. Nous cultivons plutôt des marronniers d’Inde. En deux mots, donc, les marrons d’ici ne sont pas comestibles. Sparse thuja hedge Nous avons une haie de thuyas (sauvageons) plantée depuis 13 ans. Nous trouvons qu’elle manque de feuillage, même si elle a une belle hauteur. Nous lui mettons un engrais liquide pour cèdres toutes les années. Est-ce qu’il y a autre chose à faire? Réponse Tailler l’extrémité des pousses chaque année aide à densifier une... Lire la suite >
Le doryphore de la pomme de terre (Leptinotarsa decemlineata), communément appelée « bibitte à patates », est essentiellement spécifique à la pomme de terre (ou patate si vous préférez). On dit qu’il mangera, s’il faut, le feuillage des tomates, des poivrons, des daturas, des pétunias et d’autres plantes de la même famille, les solanacées, mais personnellement, en plus de 40 ans de jardinage, je n’ai jamais eu de problèmes de doryphore sur aucune autre plante. C’est un insecte très facile à reconnaître: un coléoptère bombé ressemblant à une grosse coccinelle, de couleur jaune striée noire. Les larves sont orange marquées de points noires. Il est très difficile à contrôler cet insecte sauf si… on élimine la pomme de terre de notre potager! C’est d’ailleurs ce que font certains jardins communautaires, aux prises avec des jardiniers qui traitent leurs pommes de terre avec tous les insecticides de la terre dans le but de s’en débarrasser, ce qui provoquent la courroux des voisins moins... Lire la suite >
Je tonds le gazon depuis l’âge de 12 ans et je n’ai jamais ramassé les rognures ainsi produites. Il allait de soi que ces rognures retournaient au sol et contribuaient à nourrir le gazon, surtout en azote, et à retenir l’humidité du sol. D’ailleurs, les rognures laissées sur le gazon disparaissent si rapidement que, même jeune, je comprenais difficilement que certains de mes voisins ramassaient les rognures pour les mettre au rebut. Pourquoi se donner tant de peine pour éliminer quelque chose qui se décompose tout seul et qui améliore la santé du gazon? À l’époque, cette technique n’avait pas de nom. On «laissait l’herbe tondue sur le gazon», tout simplement. De nos jours, alors que recycler soi-même ses déchets de gazon est devenue le nec le plus ultra des techniques environnementales, on lui a donné un nom: l’herbicyclage. D’ailleurs, il est devenu obligatoire dans certaines municipalités. Les avantages de l’herbicyclage L’herbicyclage est si facile que les propriétaires qui avaient... Lire la suite >