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Les camerises continuent de soulever les passions

Dire qu’avant 2006, ce mot n’existait même pas. Pourtant, la plante qu’il désigne, le chèvrefeuille comestible, est bien connue de plusieurs populations du nord, et ce, depuis plusieurs siècles.

Photo: Julie Boudreau

Car elle est tout de même récente, cette popularité du camerisier dans les jardins québécois. À peine dix ans en arrière et sa culture était marginale. D’ailleurs, une seule sous-espèce, Lonicera caerulea var. edulis, était disponible pour qui savait où chercher (je l’avais commandé de Colombie-Britannique, par la poste, avec un timbre et un mandat-poste!). Depuis, les Russes ont développé plus d’une soixantaine de cultivars de chèvrefeuille comestible, aussi appelé «haskap». Le gourmand québécois a maintenant un accès facile à une dizaine de cultivars, les plus populaires étant ‘Borealis’ et ‘Blue Belle’.

Une nouveauté dans l’univers des petits fruits

Ce sont les fruits des camerisiers, aux allures de bleuets allongés, qui sont la source de l’engouement pour ce fruit «nouveau». Ces baies ont une saveur unique et difficilement comparable à autre chose. Leur goût est un mélange de bleuets, de prune, de kiwi et de rhubarbe. Légèrement acidulé, mais bien agréable à déguster. Mis en production depuis une dizaine d’années, les camerises sont en voie de se tailler une place de choix aux côtés des fraises, des bleuets et des framboises. D’ailleurs, les chefs cuisiniers ont un malin plaisir à développer des plats avec cette saveur inusitée.

Côté nutritif, les camerises ne sont pas en reste. Leur taux d’antioxydant surpasse largement celui des cassis et des canneberges, qui elles, surclassent les fraises, les framboises et les bleuets. Particulièrement riches en vitamines A et C, les camerises sont aussi une excellente source de fibres et de potassium.

La floraison hâtive des camerisiers fait le grand bonheur des insectes pollinisateurs, à peine réveillés de leur longue dormance hivernale. Photo: Julie Boudreau.

Un fruit aux multiples usages

À la maison, les camerises se consomment fraîches, en confitures ou dans à peu près toutes les recettes de petits fruits. Sauce pour les filets de porc, muffins santé, garniture pour les fromages fins… les possibilités sont infinies. Les fruits du camerisier sont faciles à entreposer au congélateur et font des malheurs dans le déshydrateur. Leur seul petit défaut, et c’en est un sur lequel travaillent les hybrideurs, est que la durée de vie des fruits frais est très courte. Une fois cueillis, ils doivent être engloutis ou transformés en vue de la conservation.

Plus facile que ça… impossible!

Au jardin, les chèvrefeuilles comestibles sont littéralement des arbustes que l’on regarde pousser et fructifier sans avoir besoin de leur apporter quelque soin que ce soit. Pour avoir cultivé cet arbuste à quelques mètres d’un énorme érable argenté, dans un emplacement peu ensoleillé, je confirme que des conditions de vie difficiles ralentissent la croissance, mais génèrent une production tout de même intéressante.

D’ailleurs, ces origines boréales se font bien sentir. Les froids sibériens, jamais ils ne craignent. Les chèvrefeuilles comestibles sont capables de pousser en zone 2… avec vigueur. Chibougamau? Matagami? Oh que oui!

L’emplacement idéal d’un plant de camerises est au plein soleil, dans un sol meuble, légèrement acide et moyennement riche. La plupart des camerisiers sont de grands arbustes arrondis qui peuvent atteindre 1,5 à 2 mètres de hauteur et de largeur. Autre avantage du chèvrefeuille comestible, celui-ci est pratiquement exempt d’insectes nuisibles et de maladies. Certaines variétés sont sensibles à l’oïdium, mais même infestée, la plante produit généreusement sans broncher. Puisque les jolies fleurs jaune pâle apparaissent tôt au printemps, avant la floraison des pommiers, il est bon de les planter dans des endroits abrités. Cette chaleur environnante sera bénéfique au réveil des insectes pollinisateurs, absolument essentiels à la production de fruits.

Un jeune camerisier en plein développement. À maturité, il deviendra jusqu’à deux fois plus gros. Photo: Opiola Jerzy sur Wikimedia Commons.

À deux, c’est mieux!

Comme les poiriers et les pommiers, les chèvrefeuilles sont autostériles. Il faut donc planter plus d’un cultivar pour réussir à obtenir des fruits. ‘Honey Bee’ et ‘Berry Blue’ sont reconnues pour leur bonne compatibilité avec de nombreux cultivars de camerisiers. Il faut aussi se renseigner sur la période de floraison, afin de s’assurer que les deux plants s’épanouissent en même temps. Quelques commerçants ont réglé ces différents enjeux en proposant des duos compatibles, présélectionnés.

J’ai pu confirmer par expérience ce besoin de deux variétés pour la production fruitière. Lorsque j’ai reçu mes camerisiers (par la poste), je les ai plantés côte à côte et la production de fruits a été phénoménale! Après quelques années, ce sont devenus d’immenses arbustes. J’ai donc décidé d’en déplacer un à l’autre bout du jardin. Et soudainement, presque plus de fruits! Depuis, j’ai corrigé la situation en plantation d’une petite bouture de l’un au pied de l’autre!

Quelques variétés

Les différences d’une variété à l’autre ne sont pas très significatives. Un peu comme les bleuets, si on faisait un test de dégustation à l’aveugle. Peu d’amateurs réussiraient à distinguer les variétés. En voici tout de même quelques-unes:

  • Aurora’: H. 1,5 m; L.: 1,5 m; Zone 2. Croissance rapide. Variété très productive. Pollinisateur de ‘Borealis’ et ‘Tundra’
  • Berry Blue’: H. 2 m; L.: 1,8 m; Zone 2.
  • Blue Banana’: H. 1,8 m; L.: 1,5 m; Zone 2. Variété productive.
  • Boreal Beast’: H. 1,8 m; L.: 1,2 m; Zone 2. Fruits plus gros que la moyenne. Pollinisateur de ‘Boreal Beauty’.
  • Boreal Beauty’: H. 1,8 m; L.: 1,2 m; Zone 2. Variété plus tardive que la moyenne. Pollinisateur de ‘Aurora’ et ‘Keiko’.
  • Boreal Blizzard’: H. 1,5 m; L.: 1, m; Zone 2. Gros fruits et production plus tardive.
  • Borealis’: H. 1,5 m; L.: 1 m; Zone 2. Pollinisateur de ‘Aurora’, ‘Berry Blue’ et ‘Honey Bee’.
  • Honey Bee’: H. 1,8 m; L.: 1,5 m; Zone 2. Fruits allongés. Bonne résistance aux maladies.
  • Indigo Gem’: H. 1,5 m; L.: 1,2 m; Zone 2. Réputé le meilleur au goût. Pollinisateur de ‘Aurora’, ‘Berry Blue’ et ‘Honey Bee’.
  • Indigo Treat’: H. 1,5 m; L.: 1 m; Zone 2. Pollinisateur de ‘Aurora’, ‘Berry Blue’ et ‘Honey Bee’.
  • Tundra’: H. 1 m; L.: 1,2 m; Zone 3.
  • Yezberry Solo’: H. 1,8 m; L.: 1,2 m; Zone 3.

Plus hâtif que les fraises

Quant à la production fruitière, tant attendue, elle ne se laisse pas désirer et se manifeste dès la 3e semaine de juin, pour les variétés hâtives. La fructification se prolonge jusqu’à la mi-juillet pour les variétés tardives. Les fruits mûrs se détachent d’eux-mêmes et tombent facilement au sol, ce qui présente un avantage pour la récolte. En effet, il suffit de déposer une toile au sol et de secouer délicatement l’arbuste pour obtenir une généreuse récolte d’un seul coup. Cela dit, les fruits n’arrivent pas à maturité tous en même temps, ce qui prolonge le plaisir gustatif de quelques semaines.

L’ère de la camerise ne fait que commencer. «Haskap» étant un terme japonais qui signifie «baie de longue vie», il y a fort à parier qu’elle deviendra comme au Japon, une source de longévité, et ce pour bien des années à venir.

La toute première récolte, vite engloutie! Photo: Julie Boudreau.

Étiquettes + Camerise, Lonicera, Petits fruits


  1. Bonjour
    Merci de démystifier ce fruit qui est apparu comme par magie et que finalement, c’est un fruit boréal!
    Facile de le cultiver au Québec puisque zone 2 & ses fruits sont délicieux. Je ne comprenais pas pourquoi ils se vendent surgelés mais puisque je sais qu’ils dépérissent vite alors vive la congélation!

  2. Merci pour ton article de ce matin sur les camerises. Ça me donne le goût de les essayer!

  3. Que c’est intéressant! Je vais essayer d’en planter chez moi! Je ne pensais pas que c’était possible. Merci énormément!

    • Oui les filets sont très importants, les merles ont de la compétition cette année, les jaseurs sont arrivés!
      J’installe les filets quand les camerises commence à bleuir, si on peut dire, car avant les oiseau ne les voient pas, aussitôt que je voit apparaître une coloration je couvre!
      Et oui c’est un fruit merveilleux!

  4. J’adore la camerise j’en ai acheté chez IGA et le prix est très raisonnable. C’est le goût…miam iam..je les aime fraîches.

  5. Les quelques producteurs amateurs ou professionnels à qui j’en ai parlé m’ont tous dit qu’il était obligatoire d’utiliser des filets pour proteger les fruits des oiseaux! Quelle est votre expérience à ce sujet? Merci pour vos excellents articles!

    • Effectivement ils attirent les oiseaux (jamais vu autant de jaseurs boréals et des gros merles). ils ont mis 3 ou 4 ans avant de découvrir mes plants et les ont dévorés avant qu’ils ne soient totalement mûrs cette année. J’ai mis un filet et ils passaient encore à travers les espaces mal fermés. J’ai rectifié mes erreurs et j’attends que le peu qui reste mûrisse.. L’an prochain je protègerai juste après la floraison.

    • En effet, l’an dernier j’ai tardé à mettre mes filets sur mes camerisiers et les oiseaux se sont chargé de tout manger avant que je m’en aperçoive!

    • J’ai des plants depuis 5 ans dans un secteur où la faune est très présente et je n’ai jamais eu besoin de protection. Peut-être que les oiseaux et autres animaux m’en volent un peu, mais c’est loin d’être problématique contrairement à la situation avec mes fraises (écureuils) et raisins (oiseaux).

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  7. Pour en avoir une quinzaine de plants depuis 2016, je confirme que les oiseaux en sont très friands et donc que les filets sont essentiels.

  8. Bonjour, Très intéressant.
    J’en ai depuis for longtemps 3 plants de variété différente.
    Tu n’en parle pas., mais ces fruits sont de vrai aimants pour les oiseaux.
    Comme j’adore les oiseaux, je leur laisse volontiers presque tous les fruits.
    Plusieurs espèces d’oiseaux se chamaille pour eux.
    Quel plaisir, j’en ai planté d’autres seulement pour voir ça.

  9. Est-ce un arbuste que les chevreuils aiment manger?

    • Ha merci de parler des camerises, je les achète presque toujours congelées mais Lufa nous les offrait fraîches cette semaine… J’adore. Je vais essayer de me procurer des plants pour mon jardin. Encore merci pour l’article. G.G.

  10. Ha merci de parler des camerises, je les achète presque toujours congelées mais Lufa nous les offrait fraîches cette semaine… J’adore. Je vais essayer de me procurer des plants pour mon jardin. Encore merci pour l’article. G.G.

  11. Mon grand-père adorait ce qu’il appelait les « petites poires » ce que je crois devait être des camerises. Est-ce que c’est un plant indigène?

    • « petites poires » est une des façons d’appeler le fruit de l’amelanchier. Ce n’est pas la même chose que les camerises. Les deux fruits sont délicieux, mais le goût est très différent

  12. Mais n’oubliez pas de les couvrir d’un filet sinon les oiseaux vont les cueillir avant vous

  13. Est-ce que les plants sont appréciés par les lapins/lièvres?
    J’ai plusieurs bleuetiers qui souffrent énormément à cause de ces animaux qui mangent toutes les pousses….
    Merci beaucoup !

  14. Bonjour, j’ai 2 camerisiers en région parisienne, depuis 3 ans. Nous les appelons « Baie de mai », et effectivement, les fruits arrivent maturité en mai, ce qui semble différent de part chez vous ! La période pour les cueillir est courte, en juin, c’est fini ?… J’ai 2 variétés différentes : Duet (se développe assez vite et donne pas mal de fruits), et une variété inconnue qui se développe peu et produit peu. Pour l’instant pas de pb d’oiseaux. Les camerisiers semblent faciles à bouturer, j’ai mis une branche cassée en terre à l’automne et le plant est déjà très beau…. Bonne journée à tous !

  15. J’adore les camerises, je ne met pas de filet, par contre je les ramasse du moment qu’il y en a qui sont mûres, ça fait au moins une semaine que j ,en ramasse à tous les matins. J’ai mis des assiettes en aluminium pour éloigner un peu mes oiseaux . Même si elles sont pas trop mûres, elles sont super bonnes dans les muffin’s, on voit pas la différence.

  16. Dites-moi, comment avez-vous réussi à bouturer votre camerisier? Je n’y arrive pas.
    J’ai essayé tôt au printemps en prélevant la pousse de l’année et en la mettant en pot recouvert pour diminuer l’évaporation.

    • Bonjour,
      Comme dit dans mon message plus haut, j’ai effectué la bouture l’automne dernier. J’ai mis directement la branche cassée dans un grand bac en plein air (50×50) qui me sert de nurserie expérimentale et ensuite Je ne m’en occupe plus… La branche a raciné et s’est bien développée.
      Chaque année, je récupère ainsi des plants : groseille, laurier rose… Toute branche cassée ou gênante devient ainsi une expérience de bouturage…

  17. Manondutil4@gmail.com

    Ou se procurer des filets de quite et de taille suffisante pour 2 gros camerisiers côté à côté qui se sont fait dévorer les fruits même pas murs par une nuée de jaseurs?….

  18. J’ai acheté mon filet chez Canac, c’est noir et discret, mais ça en prend 2 pour couvrir mes 2 plants mâtures.

  19. Est ce qu’on peut tailler les plants de camerises après leur floraison sans affecter la prochaine saison ou récolte?

    Merci

  20. Bonjour à tous et toutes ! J’ai deux camerisiers côte à côte plantés depuis l’été 2020, dans la zone la plus ensoleillée de mon grand jardin, sur la rive-sud de Montréal. Deux variétés : Blue Bell et Berry Blue. Ils ont produit, chaque année, un peu plus, mais cette année, ils ont atteint leur format maximum je crois et leur production a été vraiment généreuse : ils étaient couverts de fleurs en mai et remplis de fruits en juin ! Dans cette zone ensoleillée, je fais aussi pousser plusieurs fines herbes, de la roquette, des fèves plates grimpantes, trois plants de tomates et… un rosier rose que je considère le gardien de la zone grâce à ses épines (hihihi). Mais le rosier ne protège pas les tomates des écureuils, alors mon mari a construit une maison (cage) pour les plants de tomates. Le rosier n’empêche pas, non plus, les merles d’Amérique et cardinals de me voler mes camerises. J’ai choisi, pour le moment, de partager, puisque j’ai la chance d’en cueillir assez pour me contenter ! D’ailleurs, c’est un merle juvénile qui a surgi des camerisiers au moment où je revenais du fond du jardin, qui m’a signifié que les premiers fruits étaient mûres ! Cette zone est proche des fenêtres de notre jardin d’hiver, donc je peux profiter de la beauté des oiseaux et observer la vie : les écureuils qui volent les graines de tournesol des mangeoires (et qui osent en redemander), parfois un lapin peureux ou une marmotte furtive ou un gros matou qui se croit redevenu sauvage. Jusqu’à maintenant, aucun lapin n’a grignoté mes camerisiers au printemps, aucune marmotte non plus. Maintenant je sais, grâce à vos commentaires, que si je choisis de ne plus partager, je pourrai acheter un grand filet !

  21. Bonjour,
    Cela fait quelques années que j’ai planté cet arbuste et j’ai su qu’il fallait qu’ils soient 2. J’en ai acheté un autre (mail il semble de la même espèce). Ils sont très beaux, il y a beaucoup de fleurs mais jamais eu de fruits.
    Merci

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  23. J’ai des camerises depuis plusieurs années. Par contre, ils semblent toujours infestés de mini chenilles. Elles font des trous dans les feuilles, entortillent les pointes de branches/feuilles avec une sorte de soie. Lorsque vient le temps de la récolte, les fruits ont des trous. Avez vous des suggestions pour me débarrasser de ces chenilles l’an prochain ?

  24. Mon expérience du camérisier en France, région parisienne, est plus que mitigée. Par principe je n’arrose pas mon jardin ; avec les températures et les sécheresses que nous avons désormais, mes camerisiers sèchent, production zéro. Ce qui n’est pas le cas d’autres fruitiers plus « traditionnels » ici, plantés juste à côté en même temps (2021) : des caseillers (Josta) qui ont donné tout de suite et cette année produisent tellement que je ne sais que faire des fruits ; un amélanchier qui a donné quelques fruits charnus, très fins en goût, pour la première fois cette année et semble très prometteur ; une ronce sans épine (Black Satin) qui produit assez bien s’il ne fait pas trop sec de magnifiques et très bonnes mûres de belle taille. Je ne râle des framboisiers, toujours au rendez-vous ! J’aimais bien l’idée d’avoir des fruits dès le mois de mai, mais pour l’instant je n’ai eu aucun succès avec les camérisiers.

  25. Question: on dit souvent d’arroser nos plantes sans mouiller le feuillage. Mais lorsque c’est Mère Nature qui arrose, le feuillage est toujours mouillé. Quel est la différence qui justifie deux méthodes contradictoires..?

    • Mais quand il pleut il ne fait pas un soleil brûlant.. qui brûlerait les feuilles sous les loupes des gouttes d’eau.’ C’est ce que je me suis dit, pourquoi par temps de canicule je brumise les feuilles des plantes qui la craignent dès le soleil disparu, l’évaporation comme sur la peau refroidissant .

  26. Bonjour,
    @Fay : je me permets de vous contredire au sujet des gouttes d’eau qui bruleraient les feuilles, c’est un mythe d’après notre cher jardinier paresseux : https://jardinierparesseux.com/2015/07/24/mythe-a-eclater-la-goutte-qui-brule-le-feuillage/
    Il y a par contre une très bonne raison pour ne pas arroser en plein soleil, c’est le gâchis d’eau du fait de son évaporation très rapide dans ses conditions.

  27. Bonjour,
    Vous avez reçu vos plans par la poste. De quelle compagnie vous les avez achetés?
    Merci.

  28. Je demeure à St-Antoine-sur-Richelieu et nous avons le bonheur d’avoir un producteur sur notre rang. Il reste encore quelques belles journées pour l’auto-cueillette, ne manquez pas votre chance Camerise du Richelieu S.E.N.C.

  29. J’aimerais savoir pourquoi mes 2 plants de camerises ont un goût très sûrette? Merci!