Comment «guérir» votre compost maison
Pendant des années, j’ai regardé mon composteur comme une boîte magique. J’y jetais mes épluchures de légumes, mes feuilles mortes et j’attendais patiemment que la nature fasse son travail. Sauf que parfois… ben rien ne se passe! Ou pire, ça pue l’enfer et je me demande si j’ai créé un petit laboratoire de l’horreur dans ma cour.
Avec l’arrivée de l’été qui nous donne des conditions optimales pour nos microbes décomposeurs, c’est le moment parfait pour comprendre pourquoi nos composts nous font des caprices. Une fois que l’on comprend la science derrière, tout devient tellement plus simple! Voici donc votre guide ultime, l’ABC du compost!
Portrait d’un compost qui fait la grève ou la boîte de Pandore!
Vous le savez, ce sentiment de découragement, quand on soulève le couvercle de son composteur et qu’on découvre… la même salade flétrie qu’on y a jetée, il y a trois mois? Ou cette odeur de marécage qui nous fait reculer d’un bon mètre? Ou pire: le nuage de mouches qui vous rentre dans le nez en s’enfuyant?
Un compost en santé, ça sent la forêt après la pluie. Ça grouille de vie (qui ne rentre pas dans votre nez). La température monte, les matières se décomposent, et au bout de quelques mois, on obtient cet «or noir» dont rêvent tous les jardiniers. Mais quand ça ne fonctionne pas, c’est souvent qu’on a négligé l’un des éléments essentiels à nos petits ouvriers microscopiques.
La bonne nouvelle? Un compost qui dysfonctionne, c’est presque toujours réparable! Et c’est bien moins compliqué qu’on le croit.
La science derrière le compost qui fonctionne
1. Les ouvriers du compost: les microorganismes
Dans une poignée de compost en bonne santé, on compte entre 5 et 7 milliards de bactéries! C’est un peu comme avoir une planète entière qui travaille pour vous, 24h sur 24, à transformer vos déchets en humus. Prenez-le: vous êtes l’entité divine de ces microbes! Un Dieu qui règne sur votre petit monde! Amen!

Ces microorganismes se succèdent selon un processus bien orchestré. D’abord, les bactéries mésophiles (qui aiment les températures de 20 à 45°C) s’attaquent aux sucres et aux protéines facilement digestibles. Ensuite, quand la température monte entre 50 et 70°C, les bactéries thermophiles prennent le relais pour décomposer les matières plus coriaces.
Les champignons jouent aussi un rôle crucial: ils s’attaquent aux matières que les bactéries ne peuvent pas décomposer, mais ils ne survivent pas au-delà de 50°C. C’est pourquoi on les trouve surtout en périphérie du compost, là où il fait plus frais.
2. Le ratio magique: Carbone vs Azote (C/N)
Ah, le fameux rapport C/N! Si vous avez déjà lu sur le compostage, vous en avez forcément entendu parler. Concrètement, ça veut dire qu’au départ, votre mélange devrait contenir entre 25 et 35 fois plus de carbone que d’azote (en poids). Quand le compost sera mûr, ce ratio aura diminué à 10-15 fois plus de carbone que d’azote.
Mais rassurez-vous, pas besoin de sortir votre calculatrice chaque fois que vous compostez! En pratique, mélangez environ 2 volumes de matières azotées (les «vertes» comme vos épluchures de légumes, votre gazon coupé) pour 1 volume de matières carbonées (les «brunes» comme les feuilles mortes, le carton, les branches broyées). Cette proportion vous donnera naturellement le bon ratio.
Pourquoi ces proportions?
Les bactéries ont besoin de carbone comme source d’énergie (un peu comme nous avec les glucides) et d’azote pour fabriquer leurs petites protéines bactériennes. Trop de carbone, elles manquent de matériaux de construction. Trop d’azote, elles sont survoltées, mais s’épuisent rapidement! Et si vous vous demandez pourquoi on parle de 30 fois plus de carbone en théorie, mais qu’on recommande plus de matières vertes en pratique, c’est que les matières «vertes» contiennent déjà beaucoup de carbone – et que les feuilles mortes sont bien plus légères que vos épluchures de carottes!

3. La température, c’est important… mais pas obligatoire!
Un compost en pleine action peut facilement atteindre en son centre une température de 60 à 70°C pendant les premières semaines. Cette chaleur, c’est le signe que vos microbes travaillent à plein régime. Bonus: cette température élevée tue les graines indésirables et les pathogènes.
Mais voici un secret que les perfectionnistes du compost n’aiment pas entendre: votre compost n’a pas besoin de chauffer à 60°C pour fonctionner! Un compostage «à froid» prend simplement plus de temps, mais il finit par donner d’excellents résultats.
Le mythe de l’esclave qui brasse son compost
Combien de fois avez-vous entendu qu’il faut absolument retourner son compost toutes les semaines, sinon c’est l’échec garanti? Laissez-moi vous libérer de cette corvée!
Dans la nature, personne ne vient retourner les feuilles mortes avec une fourche, et pourtant, elles se décomposent très bien toutes seules. Le secret, c’est d’avoir le bon équilibre dès le départ.
Oui, les microorganismes ont besoin d’oxygène. Mais l’aération peut se faire naturellement avec un bon mélange de matières structurantes. Quelques branches au fond de votre composteur, un bon équilibre entre matières humides et sèches, et vous voilà libérés de la corvée hebdomadaire!
Personnellement, je dépose mes matières en alternant les couches (un peu de vert, un peu de brun), et je ne joue dedans que si j’ai un problème spécifique comme une odeur ou un tassement excessif. Gardez un tas de brindilles ou de feuilles à portée de main: ça se met bien après un voyage de fanes de radis!

Guide de dépannage pour compost en détresse
Symptôme 1: «Mon compost pue comme un marécage de jus de mouffette en putréfaction»
Diagnostic: Trop d’humidité et pas assez d’aération. Vos pauvres bactéries étouffent et les processus anaérobies (sans oxygène) prennent le dessus, créant des odeurs soufrées.
Solution du jardinier paresseux: Ajoutez une bonne quantité de matières brunes sèches (feuilles mortes, carton déchiqueté, copeaux de bois). Aérez-le un peu: laissez de l’air circuler entre les couches.
Symptôme 2: «Rien ne bouge depuis l’âge de glace»
Diagnostic: Pas assez d’azote pour nourrir vos microbes, ou alors votre compost est trop sec. Il faut aussi un volume minimum de 50 à 70 cm de haut pour que la machine entre en marche.
Solution: Ajoutez des matières vertes fraîches (épluchures, tontes de gazon) et un peu d’eau. Petit truc: une poignée de terre de jardin apportera les bactéries manquantes pour redémarrer le processus.
Symptôme 3: «J’ai de la visite indésirable»
Diagnostic: Présence de matières grasses, de viande ou compost trop humide qui attirant mouches et rongeurs.
Solution: Recouvrez toujours vos déchets de cuisine avec des matières brunes, et évitez viandes et produits laitiers dans un compost domestique. Un couvercle bien fermé aide aussi, bien que je n’en aie personnellement jamais mis!
Profitez du début d’été pour réviser votre technique: le plan d’action du jardinier paresseux
Avec l’arrivée de la chaleur, vos microbes sortent de leur torpeur hivernale et redeviennent hyper actifs. Vous avez aussi plus de matières vertes disponibles avec tous ces légumes du jardin qu’on épluche et cette tonte de gazon qu’il faut bien mettre quelque part!
Étape 1: Évaluez votre situation actuelle. Votre compost chauffe-t-il? Sent-il bon? Y a-t-il de l’activité visible?
Étape 2: Ajustez l’humidité avec le «test de la poignée»: prenez une boule de compost dans votre main. Si elle se défait, c’est trop sec. Si du jus coule (miam!), c’est trop humide.
Étape 3: Stockez vos feuilles mortes de l’automne dernier dans un coin de votre cour – elles vous serviront toute l’année pour équilibrer vos ajouts verts.
L’entretien d’été: Continuez d’alimenter régulièrement en alternant vert et brun. Point final. Pas de stress, pas de calendrier strict, juste du bon sens!
Les petits secrets qui font la différence
Le truc de l’eau de pluie
Si vous devez arroser votre compost, utilisez de l’eau de pluie plutôt que l’eau du robinet. Le chlore dans l’eau municipale peut nuire à vos précieux microbes. C’est la raison de mon absence de couvercle, d’ailleurs! Il pleut directement dedans. Assurez-vous quand même d’avoir un drainage et des trous d’aération sur le pourtour de votre composteur.
La magie du purin d’ortie
Quelques arrosages au purin d’ortie dilué peuvent donner un bon coup de fouet à un compost paresseux. Vos bactéries adorent cet apport d’azote naturel!
L’astuce du début de saison
Au début du printemps, un petit retournement peut effectivement aider à relancer la machine après l’hiver. Mais une fois que c’est parti, laissez faire!
Et voilà le secret ultime
Le compostage, c’est un processus naturel qui se déroule depuis des millions d’années sans notre aide. Notre rôle, c’est juste de créer les bonnes conditions pour que nos petits sujets dévoués… heu pardon, ouvriers microscopiques, soient heureux. Eh oui: vous n’êtes pas vraiment un dieu parce que, soyons francs, ces microbes étaient là bien avant nous!
Les trois règles d’or:
- Équilibrez vos matières (un peu de vert, un peu de brun. Jamais de bleu!)
- Surveillez l’humidité (ni détrempé ni sec comme les biscuits de votre vieille voisine)
- Soyez patients (paresseux!) et arrêtez de tout vouloir contrôler!
Votre compost ne ressemble pas à celui des influenceurs de jardinage d’Instagram? Parfait! Il n’y a pas qu’une seule façon de faire du compost. L’important, c’est que ça fonctionne pour vous, dans votre réalité, avec le temps que vous avez. Et eux, ben… dites-vous qu’ils l’ont surement acheté pour leur vidéo!!

Et si jamais vous êtes encore découragés par votre tas qui refuse de coopérer, dites-vous que même moi, qui étudie ces petites bêtes depuis des années, j’ai parfois des batchs de composts récalcitrants. C’est normal! On apprend, on s’ajuste, et on finit toujours par avoir notre précieux or noir.
Dites-moi en commentaires: c’est quoi vos galères de compost à vous? J’ai hâte de lire vos histoires (et vos solutions créatives)!
J’adore ton article.
Merci pour ton humour..
Tu peux nous dire ce qu’il en est des agrumes dans le compost, stp ?
Joyeuse belle journée..
Dans un compost « normal », il n’y a pas de problème. Des organismes specifiques peuvent se charger des composés acides. C’est plus problématique dans le vermicompostage, car les vers n’aiment pas trop et ils sont seuls pour faire le travail.
Salut Audrey,
Comment choisir entre vermicompostage et compost « normal » ?
Pouvons-nous les combiner ?
Bàt,
Belle journée..
J’adore le compost. Merci pour cet article. L’hiver dernier, au Maroc, j’ai continué à composter même en appartement. Le plus difficile c’était de trouver suffisamment de matière carbonée. Puis un bon jour j’ai vu que le hamam près de la maison était chauffé avec de la ripe. J’étais prête à en acheter, aucun souci mais quand j’ai expliqué, le monsieur m’a fait cadeau d’un sac de cette matière indispensable. Bonheur indescriptible! Surtout que la terre est très rare là-bas. J’espère que mon tas de compost sera toujours là à mon retour ou bien qu’il aura servi à quelqu’un. L’autre élément qui a aidé au succès est que j’ai choisi un emplacement à l’abri du soleil. La première tentative était trop au soleil. J’ai eu droit à bien des odeurs avant de trouver l’équilibre parfait. Mais qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour transformer nos épluchures en ce formidable or noir?
Les coquilles d’oeufs ça il faut bien les »écrabouiller » avant de les mettre au compost…elles sont visibles longtemps. Je me dis que c’est peut-être pour ça que les mamans oiseaux les bouffent après la naissance de leurs bébés.
Effectivement c’est pas toujours parfait mais ça donne quand même un terreau additionnel pour mes plantes. Il y a des villes qui ont des bacs de compostage et les ramassent avec la tournée hebdomadaire de poubelles et les citoyens peuvent aller en chercher au printemps. Un plus pour tous! Mais ici, ça ne fonctionne pas, l’hiver c’est plus compliqué. Merci pour ce texte Audrey
Bonjour Audrey, il y a de la Prêle qui pousse dans mon compost. Que faire? je suis abonné au blog depuis plusieurs années, ta manière d’écrire me donne le goût de lire sur des sujets, en général, que j’ai déjà lu. Merci et bon jardinage.
J’ai souvent des choses qui germent et je ne m’en occupe pas! Ça finit par mourir et alimenter le compost. Si vous en avez vraiment beaucoup, j’imagine que vous pouvez recouvrir de carton ou d’une bâche pour les étouffer, mais ça risque de prendre pas mal de temps! C’est tenace la prele !
J’ai beaucoup de fourmis dans mon compost. Est-ce que c’est normal.
C’est possible! Votre boîte est en bois? Si oui, et si ce sont des grosses fourmis noires, elles s’attaquent peut-être à votre boîte, ce qui est mauvais. Sinon, c’est normal! C’est un buffet pour elles aussi après tout!
Bonjour, Je suis toujours surpris de voir les écologistes conseiller de composter des cartons ou de les laisser se décomposer sur la surface des jardins ayant eu ma société d emballages 30 ans Sachez que les cartons contiennent des métaux lourds avec les encres,les colles pour la fermeture ( les papiers eux sont collés avec de l amidon donc non polluant )des vernis et de minuscules morceaux de tous les déchets plastiques polystyrène et autres joyeusetés car il reste de l adhésif des agrafes des restes à l intérieur des emballages etc ( vous les voyez en regardant les papiers de prêt.)Il faut aussi savoir que la totalité ou presque des cartons sont fabriqués avec des cartons recyclés donc chaque recyclage augmente les charges de produits toxiques pour la nature car les cartons sont envoyés par balles de 400 kg directement du récupérateur au pulpeur pour faire le papier ( sans le moindre desencrage). Même les papiers kraft ont un pourcentage de recyclé et ne sont pratiquement plus utilisés que pour des produits en frigo et très humides ou pour des sacs de ciments car il faut des fibres longues pour que les sacs ne se déchirent pas On utilise également des sacs de ciments usagés que l on rajoute quand le recyclage permanent ne laisse plus de fibres longues. Pour finir les utiliser est une très mauvaise bonne idée
Je comprend votre inquiétude. Malheureusement, les polluants sont partout : dans l’air, dans la pluie, dans le sol… on vit dans un monde où il est très difficile de s’en « protéger » à 100%. J’ai pour mon dire que je ne sais pas plus ce qu’ils mettent dans le sol des légumes d’épicerie, ou même de la terre achetée à la pépinière !
Bonjour! Chez moi, je n’ai pas de feuilles mortes mais des aiguilles de pin en abondance. Est-ce que ça peut servir pour la couche brune dans mon composteur?
Merci, c’est toujours intéressant de vous lire.
Les conifères en général sont plus longs à se décomposer que les feuillus. Ce n’est pas mal de mettre quelques aiguilles dans votre bac, mais vous risquez d’en retrouver dans votre compost quu n’ont pas été décomposées. Ce n’est pas la source de brun la plus accessible aux microbes malheureusement !
Bonjour! Merci d’avoir pris la peine d’écrire vos commentaires. Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, comme on dit!
Bonjour Savez-vous ,si je peux trouver la plante vivace: grémil bleue .Je suis à St-jean sur Richelieu. Merci.
Je lis vos courriels tous les jours, j’apprends beaucoup avec vous.
Michelle
Bonjour, Je lis régulièrement vos articles que je trouve très instructifs. Au printemps, il y a énormément de vers rouges dans mon compost (de vrais nids). Dans votre article il n’en est pas question. J’aimerais comprendre pourquoi. Merci.
Difficile à dire sans photo, mais il y a fort à parier que c’est un insecte qui pond dans votre compost à l’automne. Vous pouvez tenter de couvrir le tout si c’est problématique, mais ces larves font partie des décomposeurs!
Salut Begonia,
Chanceuse avec les vers rouges……
Si vous voulez vous mettre au vermicompostage, ce sont eux qu’il faut utiliser.
Vous pouvez même les « récolter » et les garder à l’intérieur l’hiver. Si vous regarder attentivement dans votre composteur quand vous en voyez, vous verrez aussi de minuscules « billes » beiges: ce sont les œufs.
Merci pour votre bel humour, chère jardinière paresseuse! Une question à laquelle je n’ai pas trouvé réponse malgré de nombreux articles lus sur le sujet: quel est l’emplacement idéal pour installer un composteur? Le type de sol est-il important pour un composteur ouvert dans sa partie inférieure? Est-ce vrai qu’un arbre proche peut « voler » les nutriments de notre compost?
Le meilleur endroit est celui qui vous sera le plus pratique. Les bestioles le trouveront peu importe le sol ou l’ensoleillement. Les arbres proches peuvent bénéficier du thé de compost: quand la pluie traverse le compost et entre dans la terre. Mais sinon, à moins d’avoir un plant qui fait remonter ses racines vers le haut dans votre compost, ce qui serait vraiment absurde, ils ne sont pas une nuisance du tout.
Réponse rapide. Pas seulement drôle, mais sérieuse aussi. Merci, Audrey!
les vers rouges, c’est des composteurs. C’est bon signe.
je fais du compost depuis une vingtaine d’années. Régulièrement, pendant l’été, tout le quartier (j’exagère) se mettait à sentir le méthane et cette joyeuse odeur émanait de mon compost. J’ai finalement appris que je ne mettais pas assez de matière brune et que les feuilles mortes sont idéales, faciles à trouver et gratuite. Et comme vous dites: une poignée de déchets de table, une poignée de feuilles. Depuis ce temps, mon compost composte magnifiquement bien et ne dégage jamais de mauvaise odeur. A l’automne, tous mes voisins m’offrent leurs feuilles!!
Pour ma part, je composte depuis 30 ans. Vous trouverez cela fou mais habitant une maison de ville à Montréal n’ayant pas d’endroit pour le composter sur place, je le congelais pour pouvoir le transporter au chalet le weekend. J’ai gardé cette habitude même en étant au chalet à temps plein maintenant, la décomposition est beaucoup plus rapide. Et oui, j’accepte le fait que c’était weird de transporter son compost!!
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audrey quel succes!
il faut aller tres bas pour trouver la place du commentaire
je fais un compost depuis des siecles et il me semble correct, pas d odeur particuliere, pourtant je n y vois aucun ver de terre ou tres peu, souvent des larves de cetoine,comment les faire revenir?
Est-ce qu’il a des plantes qui devraient ne pas être mises au compost: feuille de rhubarbe, mauvais herbre (sans montée en graine) surement herbre à poux, à puce ou autres?
Évitez l’herbe a puce ;o) ; les feuilles de rhubarbe ne tuent pas les vers a compost (mythe) qui sont petits (max 5-6 cm), minces et rouges ; les graines de mauvaises herbes (et les maladies) sont tuées si votre compost chauffe au dessus de 55 degrés C. Sinon évitez celles montées en graines mais ça gaspille et c’est « plate » a trier.
Zut ! J’ai oublié :
Merci à la grande DÉESSE DU COMPOST !!! Assure nous de grandes récoltes de compost et de beaux petits vers rouges. Alléluia Audrey.
bonjour, je dois vous dire que je suis perdu. Vous dites : 2 portions d’azote et 1 portion de carbone. Yves Gagnon dans « le jardinage écologique » page 76, dis : 2 parties de matière carbonée pour une partie de matière azotée. Est-ce que ça revient au même ou si ça n’a pas une si grande importance? merci
Je crois que je suis perdu. Vous dites 2 portions d’azote pour une portion de carbone. Yves Gagnon dans son livre « Le jardinage Écologique » en page 76 dis : 2 parties de matière carbonée pour 1 partie de matière azotée. Cette règle est fondamentale pour la réussite du compost. » Est-ce important et si ça revient au même? merci
Salut Georges,
J’ai assisté à une conférence de Monsieur Composte il y a plusieurs années et il disait comme Yves Gagnon, 2 parties de matière carbonée pour 1 partie de matière azotée….
Pour vous en rappeler, il comparaît le tout à hamburger: le pain c’est le carbone et la viande c’est l’azote…..?.
En ce qui me concerne, ça marche très bien.
Et comme activateur, l’urine fonctionne à merveille.