Le lapin, le nouveau défi horticole!
Par Julie Boudreau
Il y a deux ans de cela, je commençais mon glorieux printemps avec en tête un grand projet d’expérimentation des variétés de sojas biologiques pour jardiniers. Je me suis procuré des échantillons de toutes les variétés accessibles aux amateurs de potagers, incluant quelques pois chiches. Mon intention était de comparer les variétés, d’étudier la facilité de culture, la productivité… Toutefois, ce projet fut un flop total… à cause d’un lapin.

Ma parfaite harmonie… brisée
Comme vous le savez déjà, j’aime jardiner en harmonie avec tous les organismes vivants qui visitent mon petit paradis. Je suis en paix avec les écureuils. Je n’ai pas de ressentiment envers les scarabées japonais qui dévorent mes feuilles de vigne. Et maintenant que des vivaces savamment placées cachent la base de mes lis, je ne me préoccupe plus des criocères du lis.
Dans ce bonheur le plus innocent, j’ai semé une planche complète avec de belles variétés de sojas et quelques pois chiches. Quelques jours plus tard, ça germe! Tout va bien! Je décèle déjà des variétés moins vigoureuses. Je prends des notes. C’est arrivé au stade des deux ou quatre vraies feuilles que le pire scénario catastrophe commence à prendre forme.
Une dizaine de plants ont perdu leurs feuilles. Il ne reste qu’un petit bout de tige, ce qu’on appelle communément un «coton». Mon premier diagnostic: un vers gris. Ce petit bûcheron des rangs de haricots est un expert de l’étêtage. Je cherche son repère, près des plants scalpés. Je creuse un peu pour le déterrer… rien.

Ce n’est pas mon premier rodéo. Je passe à l’action!
Rapidement, je ramasse des bouts de cartons et je confectionne de petites barrières physiques autour de quelques plants. C’est une technique bien efficace pour empêcher les vers gris de faucher les jeunes semis.
Mais les jours suivants, le carnage continue et en à peine une semaine… il ne reste plus rien. Rien qu’une forêt de «cotons». C’est alors que mon univers bascule… Il s’agit d’un nouveau visiteur. Un visiteur qui visite mon jardin, pour la première fois en 25 ans! Mais qui est-ce?

Détective Julie à la poursuite du mystérieux visiteur
C’est alors que je ressors des boules à mites de ma boîte crânienne toute la liste des mangeurs de plantes: chenilles diverses, coléoptères, tenthrèdes, souris, écureuils… Oh! Et les opossums de Virginie? Ça mange les plantes, un opossum? Pas tout à fait. Ce n’est pas mon coupable. Un lièvre? Impossible. Je ne vis pas en milieu forestier. Mais un lapin?
Comme ce serait curieux. Depuis toutes ces années, je n’ai jamais observé cet animal dans ma région et je vis beaucoup à l’extérieur! C’est alors que tout s’est mis en place. Je vis près d’une rivière boisée, adjacente à un grand parc urbain. C’est un habitat parfait pour les lapins! (Et pour les renards aussi. Eux, je les ai vus!)
L’enquête continue…
Puis, mon jardin est quand même un très beau garde-manger pour lapins, vu la grande diversité de plantes et ma pelouse remplie de trèfle blanc et de trèfle rouge. Le trèfle est un des aliments préférés des lapins. Ainsi, dévorer seulement les plantes de la famille des Fabacées, dont font partie les trèfles (Trifolium spp.), les haricots (Phaseolus spp.), mais aussi MES sojas (Glycine max) et MES pois chiches (Cicer arietinum) est tout à fait plausible pour un lapin. Les lapins aiment aussi se régaler de toutes ces graines tombées au sol, sous les mangeoires d’oiseaux.
Enfin, en regardant de près les dégâts, je remarque que tout est grignoté. Il ne reste pas de «miettes» au sol, ce qui serait typique d’un vers gris. Seul un glouton de lapin serait capable d’une telle table rase!
Pour confirmer sans l’ombre d’un doute que c’est un lapin. Il faudrait bien que je le voie! Et pour y arriver, eh bien, j’aurais à devenir un oiseau de nuit, car les lapins sont actifs du coucher au lever du soleil. Et me taper une nuit blanche juste pour voir un lapin manger mes plantes de soja n’est pas dans mes objectifs-vie de la semaine ni de l’année. (Mais, régler mon cadran à 3 heures du matin pour voir une lune rouge, ça oui!)

Lapin… mais quel lapin?
Donc, je pense que c’est un lapin. Je n’ai pas vu ni ne verrai ledit lapin. Il plane alors deux hypothèses dans l’air. Aurais-je un voisin qui a décidé d’élever des lapins, parce que c’est trop mignon, et qui, oups, en aurait échappé un ou deux dans la nature? Ou alors, s’agit-il de notre lapin indigène, le lapin à queue blanche (Sylvilagus floridanus) qui aurait décidé de s’installer dans la région?
Ce petit lapin sauvage, je l’ai observé des dizaines de fois au Centre de la Nature de Laval, où il est omniprésent. Il est un peu plus petit qu’un lièvre. Ses oreilles sont plus courtes. Ses pattes aussi. Et bien sûr, le dessous de sa queue est blanc, un peu comme l’est la queue du cerf de Virginie, ce qui lui vaut son nom de lapin à queue blanche. La particularité la plus caractéristique de notre lapin est que son pelage reste brun à l’année, alors que la fourrure du lièvre est blanche en hiver.

Ce joli petit lapin a un vif penchant pour le trèfle, le pissenlit, le plantain et la verge d’or, toutes des plantes présentes dans mon jardin. Et il affectionne également les légumes du potager! Pour ma part, je vous confirme son amour inconditionnel pour le soja et les pois chiches!
Actif aussi l’hiver, il se tourne alors vers les tiges souples des érables, des bouleaux, des pommiers, des chèvrefeuilles, des viornes et des pruniers. Quelle belle coïncidence! Car, juste au-dessus de la neige, quelqu’un a grignoté l’écorce de mon petit cerisier.

Et si je ne voulais pas partager avec ce lapin?
De mon côté, le mystère est résolu et j’aurai à apprendre à partager mon jardin avec ce nouveau visiteur. Je sèmerai moins de légumineuses au potager et j’en sèmerai plus en pot sur le patio. Je vais continuer d’encourager le développement de mes talles de trèfles, histoire de lui procurer un choix de menu plus alléchant que mes légumes. Et la vie va continuer son chemin dans mon petit écosystème de banlieue.
Mais, si j’avais à intervenir, je commencerais par ériger une barrière physique, en grillage métallique qui ferait tout le tour du potager. C’est d’ailleurs la meilleure manière de les tenir à l’écart. En général, une barrière d’environ 60 cm de hauteur est efficace, mais j’ai lu dans quelques ouvrages une recommandation à 1,2 mètre de haut. Je trouve cela bien excessif et je sais par expérimentation qu’un simple bout de broche à poule déposé sur mes jeunes repousses de sojas a réussi à limiter les dégâts. Des protecteurs de troncs autour de jeunes arbres les plus sensibles peuvent aussi protéger contre des dégâts irréversibles.
Dans le département des recettes de grand-mère, le poivre de cayenne semblerait efficace. Mais c’est dans le livre Squirrel Wars de George H. Harrisson (pas celui-là, l’autre) que j’ai trouvé le truc le plus improbable: entourer son jardin de pots Mason remplis d’eau colorée en rouge!
Trouver du positif dans tout ça
Non. Rien de rien. Non. Je ne regrette rien! Car mon nouvel invité m’a appris beaucoup. D’abord, la résilience du soja et des pois chiches. Alors qu’un haricot qu’on couperait net à hauteur de feuilles est quasi voué à une mort certaine, ce ne fut pas le cas des plantes de sojas et des pois chiches. De ces petits «cotons» sont éventuellement sortis de nouvelles feuilles et éventuellement de nouveaux plants! Cela m’a aussi appris que les lapins sont de fins renards: ils savent que s’ils tuent la plante, ils se privent de nourriture. Alors, ils en mangent juste assez. Juste assez pour que la plante repousse et forme de nouvelles et succulentes feuilles.

Dans mon jardin, pour l’instant, le lapin ne présente pas de véritable enjeu, mais je serais bien curieuse d’entendre vos histoires d’horreur concernant les lapins. Partagez également vos meilleurs trucs pour les éloigner.

Moi de l’ai vu. Je demeure à Ste-Madeleine, près de St-Hyacinthe. Moi ce sont mes haricots qui étaient totalement rongés au mois de mai-juin, et ce l’ai vu ce lapin à queue blanche. J’ai remarqué que lorsque je sème mes haricots au début juillet, les lapins semblent moins intéressés. Lorsque j’ai dit à ma voisine qu’il y avait cet intrus, elle a immédiatement clôturer son coin jardin.
Cet hiver mon lapin a mange un pin mungo au complet, un genevrier, un cedre et tous mes arbustes spirees etc . Puis il a neige alors il a eu acces a encore plus de mes coniferes alors il ne reste plus rien. Catastrophe car un conifere ne repousse pas.
A saint bruno de montarville, il y en a plusieurs. J ai du clôturer mon jardin. L an dernier, ils étaient 3, même si tu cours après, ils ne bougent pas, n ont pas peur, mais impossible de les attraper. Je pense souvent à un civet de lievre.
HaHaHa mais c’est des lapins, donc pas de civet de lièvre !!
En passant, moi aussi, j’y ai songé. Les lapins ont rongé mon gingko biloba (il a rendu l’Âme), mes spirées, mes cèdres (l’arrière, ça repousse lentement mais sûrement maintenant que je mets une protection), mon amélanchier (complètement défiguré), mon magnolia (il n’a pas trop aimé cependant), mes framboisiers, mon chèvrefeuille grimpant, mes rosiers avec des épines ça de long (il a transféré une maladie, ils ont aussi rendu l’âme), et même, il a commencé à ronger les bordures en plastique.
Qui dit mieux ???
Comme vous, l’année passée les lapins ont fait beaucoup de dégât, ils ont aussi tué mon superbe Ginko biloba âgé de 12 ans approx. en grugant toute l’écorce du bas de l’arbre, tout le tour et 14 pouces de haut. J’ai toujours protégé mes jeune arbres et arbustes mais je m’attendais pas , qu’ils s’en prennent et tué un arbre mature ?
Chez moi, les lapins, c’est cyclique. Plus il y a de renards, moins il y a de lapins, et vice-versa. C’est la loi des plus forts à Venise-en-Québec.
J’adore tes articles! Et dis-moi, SVP, quelles vivaces as-tu plantées aux pieds de tes lis?
Bonjour, moi aussi j’aimerais savoir ce que tu plantes au pied de tes lys. Merci
Chez moi à Granby un lapin a rongé l’écorce de mon jeune amélanchier. Cette année il a coupé net à la base mon plant de kiwi arctique. J’ai aussi eu droit à une taille gratuite de mes trois arbustes de fusain ailés… l’hiver prochain je clôture tout ça!
Ils sont tellement mignons ces p’tits lapins mais
Les p’tits diables ils ont tout mangé très nettement nos choux Kale jusqu’au tronc..
Ciel!
C’est jolis lapinos jouent à cache-cache sous les cèdres…et pour avoir le privilège de voir mes crocus et tulipes en fleurs je pulvérise une mixture d’eau macérée + savon à vaisselle+ tout ce qui sent fort: gingembre, piment de Cayenne, muscade, ail écrasée, poivre, cannelle…je recommence aux 2 jours…
Chez-moi à Boucherville, le trio a rasé tous mes malvas. Je les trouve beaux mais ils ne sont pas gentils de détruire ces belles fleurs…sniff, sniff.
Merci de vos articles toujours rigolotes.
Je reste en banlieue rive nord de Montréal donc pas grand renard pour diminuer la quantité de lapins à queue blanche. Pour l’instant cèdre, et poirier ont été gruger . Va falloir que je clôture mon petit potager . Avant j’avais un chat qui régnait en maître sur mon terrain mais maintenant il est âgé de 15 ans se contente de les regarder passer
Lapins depuis des années chez moi, malgré un chien de chasse, lequel s’y donne à coeur joie, mais sans succès… J’ai perdu des bleuetiers malgré les clôtures installées autour, pommetier, amélanchier, fusain ailé, et je ne vous parle pas des légumes du potager et des bulbes au printemps….
Pas trouvé de réelle stratégie qui fonctionne vraiment. Il y a des lapins par dizaine dans mon quartier. Une famille s’était installée dans mes miscanthus… pitou les a trouvés.
Merci beaucoup pour vos écrits, vous avez une plume magnifique !
La liste est trop longue de tout ce qu’ils mangent chez moi, car ils sont plusieurs. Je dois couvrir de cage à poule mes arbustes fruitiers chaque automne pour les protéger. Mais je me suis vraiment fâchée quand ils ont mangé mes narcisses. Maintenant, je découpe des « rubans » de cage à poule de 10 cm de large en laissant les pics, je les plie en u et en entoure mes plantes, en laissant assez de place pour tenir les lapins à distance. Le tout est presque invisible, et les lapins ne se risquent plus.
Dans mon cas, ce fût mes tournesols dont j’avais semé plusieurs variétés en l’honneur des Ukrainiens mais aussi pour faire en fin de saison de la macrophotographie des bestioles qui viennent visiter ces immenses fleurs. Heureusement, ça n’a pas un carnage, mais j’étais vraiment en colère ha ha!
Je joins mon commentaire aux nombreux autres : quelles vivaces avez-vous placées aux pieds de vos lys ? Merci de nous éclairer !
Bonjour Julie,
Hihihi, je croyais être seule à héberger le lapin !
Ils sont chez moi les 4 saisons. J’ai beaucoup de végétaux alors ils ont le buffet parfait et jusqu’à date je n’ai pas eu de perte mais ……
Merci pour tous vos articles.
Après avoir effectué une courte recherche, j’ai trouvé : les lapins, à l’instar de plusieurs autres petits animaux, n’aiment pas les feuillages odorants et planter des armoises est particulièrement conseillé. Aussi, le marc de café (excellent aussi contre les nids de fourmis).
Mon Fusain nain a été grignoté dans toutes les branches basses externes au printemps 2023, ainsi que mon Aronie, elle presqu’entièrement car elle pousse à l’ombre et est donc naturellement peu fournie : cette même année elle n’a fleuri que sur la seule branche épargnée par le lapin, et seulement une petite fleur chétive… J’ai trouvé des crottes de lapin tout près, dans ma plate=bande, à la fonte des neiges. J’ai craint que le lapin vorace ne les tue. Mais, bonne nouvelle pour ces arbustes bien rustiques dans ma région : dès que la saison a avancé et que les humains et les chats ont commencé à se promener, les lapins se sont faits plus discrets et ces deux petits arbustes ont repris le dessus et sont redevenus beaux et fournis. Ça a agi comme une taille de printemps que j’ai acceptée avec philosophie. Mais mes tulipes qui sont des variétés à floraison longue, ont disparu assez rapidement (tige et fleur) depuis quelques années et ce n’étais les enfants des voisins qui les offraient à leur maman pour le Fête des mères! Mon fusain et mon Aronie ont été relativement plus épargnés en 2024. Mais c’est un réel souci, car comme on sait, les lapins se reproduisent très vite. Il y a toujours l’arrosoir détecteur de mouvements, mais comme j’ai des chats, je ne m’en suis pas servi. Je pense que la présence et l’urine des chats permet probablement d’éloigner les lapins… au moins pendant le jour. Les lapins sont trop gros pour être chassés par les chats mais leur curiosité les éloigne. Et comme j’habite près d’un parc à chien, les promeneurs passent devant chez moi fréquemment, ce qui sans doute intimide encore un peu plus les lapins. Les bébés lapins imprudents de nature, sont plus à risque, mais les mamans apprennent vite à éloigner leur petite famille.
Bonjour, j’ai quelqus lapin qui viennent me rendre visite mais se contentent de brouter les pissenlit sur mon terrain. Maintenant ce sont les dindons sauvages qui sont moins farouches que les lapins. L’auromne dernier 5 de ses demoiselles sont venues manger le reste des fleurs fannées dans mes plates bandes, comment faire pour les élogner? Pouvez me conseiller?
Merci Julie pour tous vos écrits instructifs.
Je suis en ville et vit tout près du parc de la Gatineau. Pour moi, j’héberge, malgré moi, depuis 5 ans, une lapine qui a ses petits au potager sous mes feuilles d’ails et feuilles d’automne. Les 3 premières années, j’étais rebelle puis je me suis assagi. Elle ne fait pas tellement de dégâts. J’ai le bonheur de voir ses petits gambader autour de moi et de voir le soir venu, la mère allaiter ses petits.
Sans y rien comprendre, ils ne grignotent pas au potager. J’ai une pelouse qui est plutôt un pré donc l’intérêt y est et ils ont aussi les voisins… hi! hi!
À ma connaissance, il n’y a pas de solutions miracles. Voici quand même quelques idées:
• Paillis grossier ou branchages : les dindons aiment fouiller, alors un sol moins facile à gratter peut les décourager.
• Objets brillants ou mobiles : vieux CD suspendus, rubans métalliques, girouettes à vent… ça peut les déstabiliser un peu.
• Arroseurs à détecteur de mouvement : un bon coup d’eau surprise, ça les fait souvent fuir!
• Plantes répulsives : pas aussi efficaces que pour les lapins ou chevreuils, mais des plantes très odorantes comme l’ail ornemental, la menthe, ou la lavande peuvent les incommoder.
S’ils ne causent pas de dommages, peut-être aussi que vos interventions n’en valent pas la peine!
Si vous voulez vous protéger des lapins en installant un grillage, pensez à l’enterrer , au moins 10 ou 15 cm, voire 20 selon la nature du sol. Les lapins, creuseurs de terriers sont fort capables de passer sous un grillage peu enterré.
Bien sur, vous allez trouver cruel ce que je vais dire, mais un lapin en civet, en gibelotte, ou cuit avec des échalotes et un peu de pineau (des Charentes), voilà des recettes particulièrement savoureuses. Un gros vieux lapin en pâté, ce n’est pas mal non plus….
Je vis dans la région de Vaudreuil-Soulanges et ici on est envahie par les lapins et ca augmente graduellement depuis plus de 20 ans. Il en a tellement qu’on doit faire attention derrière le volant le soir, ils sortent des l’arrêteriez et sautent devant les voitures pour traverser les rues.
Toutes les semences semées en pleine terre se font manger au printemps, il vaut mieux partir les plants en pots et replanter après que les pelouses soient bien garnie pour les garder hors de porter. Il n’y a pas une année où on a pu semer des concombres, on fini toujours par acheter des plants de remplacement. Je vous sauve la liste de tous ce que ces gourmands et leurs amis souris grugent comme arbustes, arbres et écorces pendant l’hiver.
Juste pour vous dire, j’ai un chien et les lapins la laisse s’approcher à moins de 6 pieds avant de déguerpir. Comme quoi ils se sont bien adapter.
J’habite Repentigny depuis 34 ans et depuis 3 ans j’ai des lapin. J’ai mis des grillages auprès de mes jardins mais rien a faire pour les chiens qui mangent les petits cocos de Pâques.
J’ai le même problème. Pois mange-tout, feuilles de carottes, haricots, …Cette année j’ai acheté un pulvérisateur qui fonctionne par le mouvement. . Quand l’appareil détecte un mouvement un jet d’eau arrose l’intrus. Il parait que les petits rongeurs n’aiment pas ça. ( recommandé par Le jardinier paresseux). Je tente l’expérience, car clôturer mon potager représente beaucoup de travail et d’argent . J’ai 78 ans et ne sais pas combien d’années encore ma santé me permettra de continuer à jardiner…
Bonjour Julie, j’aime bien vous lire mais j’avoue que là, vous m’avez fait peur avec vos boules à mites (très toxiques) et vos pulvérisations de poivre de Cayenne. Si nous vivions dans un monde de géants, est-ce que nous apprécierions se mettre les pattes dans du poivre de Cayenne et en subir les conséquences dans nos yeux (entre autres). Je préfère de loin la clotûre, Chez moi, une marmotte habitait le territoire avant notre arrivée. Lorsqu’elle a mangé toute ma rangée de feuilles de radis, c’est la clotûre qui a protégé mon petit jardin puis j’ai semé plein de trèfle pour la rassasier. Quelle chance que de partager le territoire avec d’autres espèces que les humains. Il s’agit que de cohabiter en douceur 😉
J’habite Montréal, hé oui au centre-ville. J’ai vu mon coupable qui mange ma haie de fusains. Il vient l’hiver, plus la neige s’accumule, plus il a la possibilité de manger haut. Il a fait un carnage l’an passé. J’ai mis une clôture d’environ un mètre. Il aimait ça car, il n’était plus importuné par les chats. Ceux-ci rodaient autour et mon lapin mangeait tranquillement. Je l’ai vu sauter par-dessus ma clôture avec beaucoup d’aisance. C’est vrai qu’ils sont mignons ces petits lapins. Puisqu’il vient que l’hiver, je ne sais pas quoi lui planter pour qu’il abandonne ma belle haie.
Je vous trouve très chanceux d’avoir déjà semé et que vos crocus soient déjà fleuris. Pour ma part pas de lapins mais des écureuils. ils bourrent le devant du campeur de cocottes brisent mes mangeoires d’oiseaux. Pour ce qui est du jardin, il va falloir que les 2 pieds de neige fondent avant de mettre quoique ce soit au jardin. Je vous souhaite une belle fin de journée et de belles récoltes.
Ma solution, radicale, pour les lapins et autres : 3 chiens, dont un podenco (spécialisé dans les lièvres). Leur odeur les fait fuir. Même pas de carnage. Beaux légumes.
J’habite St-Hyacinthe et cet hiver j’ai eu la visite d’un lapin qui a rongé ma haie de cèdre sur 2 pieds de haut ainsi que mes rhododendrons! Il faut dire que nous n’avons plus notre fidèle Labrador qui probablement repoussait toutes ces petites bêtes poilues!
Bonjour, voudriez-vous donner plus de details au sujet des pots Mason avec eau colorée en rouge? Je n’arrive pas à trouver ce livre. Merci!
Quelle calamité ces lapins… même en plein milieu de lîle de Mtl…. !
L’hiver avec la neige épaisse, ils se rabattent sur les fusains, les rosiers grimpants, les seringas, d’autres plantes basses. Le seul remède: entourer d’une protection plastique d’un minimum de 3 pieds de haut, ces arbres et arbustes à la fin de l’automne.
Au printemps: la guerre avec les semis, notamment les plants de haricots verts (à entourer d’un filet plastique de 1.5 de haut (chez les quincaillers au moment de la plantation des petits plants jusqu’à l’automne), idem pour les fines herbes pour la cuisine.
Ce qu’il ne mange pas: les plants de cassis et groseillers (? pourquoi) .
La galère…. et on se fait narguer en plus lorsque l’on veut les faire fuir!…
J’en ai vu un, un soir alors qu’il neigeait. Je l’ai aperçu au fond de la cour où j’ai un hydrangée qu’il semblait gruger. J’envie ma défunte mère qui n’a jamais eu ce genre d’indésirables durant ses 50 années de jardinage dans une cour à moitié clôturée. La chanceuse!
Dans ma cour, derrière mon « bungalow » longueulois, nous vivons avec ces lapins depuis plusieurs années. Les mères amènent souvent les petits inspecter leur futur garde manger !!! Alors à défaut de manger du lapin rôti, nous entourons les pieds des arbres ( cerisier, poirier, prunier, amélanchier etc) avec des restants de tuyaux de toute sorte. Je plante beaucoup de verdure de plus en plus dans des jardinières sur pieds ( ça sauve mon dos, mes laitues, mes herbes etc). Ces petites bêtes ne semblent pas apprécier oignons, ail, ciboulette alouette. POur les empêcher de manger les pousses d’haricots grimpants, je met des bouteille de plastiques transparentes par dessus les pousses (jusqu.a ce que j’apprenne à faire des cloches en verre). Mes tomates et piments sont surtout dans des pots. Pour mon potager/jardin devant la maison , à date il ne touche à rien sauf le prunier. Je croise mes doigts pour qu’il ne découvrent pas les gadelles, groseilles le cassis et le sureau. Cet année, à la fonte de la neige, on voit beaucoup de crottes, donc on sera probablement rendu à l’étape clôture pour le reste. Autre petit truc: Mon bac de compost ( fait avec des palettes récupérées) reste ouvert et les écureuils se servent allègrement. Ils échappent des restes que les lapins mangent. Parfois je met des épluchures et restes de verdure dans un plat pour eux ( pas brillant, je l’avoue 🙂 J’avoue que le civet n’est jamais loin dans mon esprit:-) Bonne chance tout le monde!
On a une clôture et j accepte avec empressement de garder le chien d une de mes filles…
J’habite à Vaudreuil et les lapins ont ravagé mes plates bandes! Ils ont fait table rase avec mes berberis, couper au sol, ronger toute l’écorce des branches de mon fusain, couper des branches de mon sapin nain, ronger mes cèdres, en plus j’ai mis du gazon avec trèfles ?, vraiment découragée!
La neige est fondue depuis à peine une semaine à Longueuil que j’ai déjà constaté la disparition de plusieurs plantes, gracieuseté du lapin à queue blanche que j’appelle « mon petit terroriste horticole ». 3 gros yuccas ont été rongés jusqu’au trognon, 2 jeunes fusains ailés ont été sectionnés au sol, 2 fusains de fortune matures ont été rasés tout le long des tiges principales, mon rosier de 5 pieds en mesure maintenant 3, mon hellébore n’a plus de feuilles, mon immense thuya ne touche plus au sol sur 1 pied de hauteur, et mon clèthre à feuilles d’aulne ne fleurira pas. J’avais protégé le clèthre et le rosier avec d’épaisses couvertures hivernales sur 3 pieds de hauteur sans me douter que l’accumulation excessive de neige cet hiver donnerait facilement accès au haut des arbustes au lapin. L’automne prochain, j’investirai encore plus de temps pour mettre une cage… autour de chaque arbuste
Depuis 5 ans maintenant, plus aucun lapin mais un renard rusé, j’ai même découvert
J’habite dans Brome Missisquoi prêt des lignes américaines. Il y a deux ans j’ai remarqué un lapin qui sautait dans mes sacs de salade j’ai mis en grillage en plastique par dessus. Il a été rongé un peu plus tard j’ai trouvé une portée de lapereau sous ma laitue. L’année suivante j’ai du empêcher la lapine de se faire un terrier sous mes choux. J’ai aussi fait manger mes haricots, mes pois, mes tulipes et certains arbustes. J’ai essayé un gadget qui faisait du bruit pour éloigner les rongeurs sans succès.