Réponses à vos questions: un « cèdre » en fruits et farniente printanier
Un « cèdre » en fruits
Question
J’ai un très grand et haut cèdre qui a fait des pousses différentes l’été dernier. C’étaient des boules vert pâle qui sont devenues sèches et brunes à l’automne. Ce n’est réellement pas très beau. Que dois-je faire avec elles?
Réponse
Ces «boules» sont en fait des cocottes… et les petites cocottes contiennent les semences de la génération future. Les cèdres – en fait, des thuyas (Thuya occidentalis) –, ne fleurissent et ne fructifient pas tous les ans, mais tendent à le faire à une fréquence irrégulière. Donc, rien ne dit que vous aurez le même «problème» cette année. De toute façon, il n’y a rien à faire pour le prévenir, sinon enlever le coupable.
Sachez que les cocottes de l’an dernier seront vite cachées par les pousses de l’année et ne seront bientôt plus visibles. Elles tomberont avec le temps.
Farniente printanier
Question
Cet automne, j’ai fait ce que vous avez recommandé pour les plates-bandes. J’ai laissé toutes mes vivaces et annuelles en place. Quand doit-on ramasser les restes de ces plantes au printemps, et comment? Dès que la neige a fondu? Avec un râteau? Je ne voudrais pas endommager les petites pousses nouvelles du printemps avec les dents du râteau. Par contre, il y en a trop pour faire ça à la main.

Réponse
Ce qui est le plus surprenant avec la technique «pas de ménage à l’automne», c’est que quand la neige fond, on découvre qu’il reste peu de ménage à faire au printemps. Autrement dit, tout ce travail de «ménage» à l’automne était une pure perte de temps… et il était nuisible aux plantes de surcroît! La plupart des déchets végétaux seront tellement décomposés au printemps qu’il ne vaut plus la peine de les ramasser. Laissez-les se décomposer au sol, comme Dame nature l’avait prévu, pour qu’ils l’enrichissent comme il se doit et vous verrez comment vos plantes seront pétantes de santé.
Les seuls déchets à «ramasser» sont les quelques tiges encore debout, qu’il suffit de casser ou de couper. Vous pouvez les déposer dans une partie peu en vue de la plate-bande pour qu’elles poursuivent leur décomposition ou encore les mettre au compost. Faites ce «mini-ménage» quand le sol est assez asséché pour pouvoir marcher dans la plate-bande sans vous enfoncer. Ne passez surtout pas de râteau dans les plates-bandes, car vous allez endommager les plantes qui y poussent!
Larry Hodgson a publié des milliers d’articles et 65 livres au cours de sa carrière, en français et en anglais. Son fils, Mathieu, s’est donné pour mission de rendre les écrits de son père accessibles au public. Ce texte a été publié à l’origine dans Le Soleil le 31 mars 2007.
Toujours des réponses rassurantes et faciles d’application. Bon souvenir!
Pour bonifier l’approche logique de Larry, l’application tôt au printemps d’un paillis de feuilles, préalablement préparer l’automne d’avant et déposé par dessus ces vieux feuillages rendra la plate-bande impeccablement belle, propre et sans entretien pendant tout l’été. Lorsque préparé adéquatement à l’automne, vous obtenez un paillis d’un beau brun foncé et uniforme qui ne part pas au vent et qui nourrira votre plate-bande. Demandez-moi la recette pour y arriver!
Bonjour
J’ aimerais avoir votre recette pour les feuilles d’ arbres a laisser dans les plates bandes
Merci
J’ai un très bel orme. Il a été planté il y a cinq ans et mesure maintenant près de vingt pieds. Le problème c’est qu’au printemps dès que les feuilles apparaissent, il se forme sur les feuilles des petites boursouflures rouges (probablement l’habitat d’un futur insecte) D’année en année le problème augmente si bien que l’an dernier les insectes ont mangé toutes les feuilles si bien qu’en septembre il ne restait plus de feuilles.
J’ai peur que ces insectes réussissent à tuer mon orme. Y a-t-il un moyen de combattre ces insectes?
Merci
Guy Blouin
M. Fortier, quelle est la recette de préparation de feuilles mortes au printemps. Ça m’intrigue. Merci pour vos commentaires si pertinents.
Oui, M. Fortier, qu’elle est la recette? 🙂
Bonjour, personnellement j’ai pris l’habitude à l’automne de simplement coupé les tiges ou gros feuillage de mes vivaces en laissant le tout en monticule sur le plant. Ça protège les plants pour l’hiver et leur décomposition est parfaite. Au printemps, il n’y a ainsi aucune coupe ou entretien à faire, ainsi on évite de marcher sur près des racines des vivaces. Est-ce une bonne idée?
C’est une très bonne option si on préfère l’esthétique des vivaces coupées. Ça protège effectivement les plants. La seule différence est qu’en laissant des tiges debout, cela créera plus d’habitats pour certains pour des pollinisateurs comme les abeilles solitaires. L’avantage de votre méothide est qu’il n’y a effectivement pas de ménage à faire au printemps. J’ajouterais que, personnellement, j’aime l’apparence des tiges de vivaces qui sortent de la neige d’hiver. Rendue là, la différence est mince!