Les semis pour DÉBUTANT
C’est votre première fois? Vous rêvez d’impressionner la visite avec vos petits piments forts, que vous avez semés vous-même? Ces conseils de base sont exactement ce qu’il vous faut pour avoir l’air d’un pro… et en devenir un!
Le matériel
- Le terreau pour semis: Pratiquement le seul élément que je conseille d’acheter neuf.
- Les contenants: Peuvent être de toutes formes et de toutes dimensions. L’important est qu’ils soient munis de trous de drainage. Mon favori demeure le «casseau à champignons» réutilisé.
- Un plateau: Pour récupérer le surplus d’eau. Les plateaux noirs vendus dans les commerces sont pratiques. Une assiette ou une soucoupe sont aussi efficaces.
- Des semences: Quand on commence, mieux vaut se procurer des semences fraîches, histoire de mettre le taux de germination de son côté!
- Des étiquettes: Ici encore, on récupère! Des bâtons de sucettes glacées, des contenants de plastique coupés en lanières, des lattes d’un vieux store…
Les étapes du semis pour DÉBUTANT
1. Préparer le terreau
On verse d’abord la quantité de terreau nécessaire dans un seau ou un bac de plastique et on ajoute de l’eau. Le terreau doit être humide, mais non détrempé. Quand on presse une poignée de terreau dans sa main, elle reste compressée, mais il ne s’en égoutte pas un surplus d’eau.
À l’aide d’une cuillère ou des mains, mettre le terreau dans les contenants. Tapoter les contenants sur la table pour tasser le terreau. Ne pas presser avec les mains. Laisser un espace libre d’environ 2 cm entre la surface du terreau et le rebord.
2. Semer les graines
Déposer les graines à la surface du terreau. Nul besoin de se soucier de leur orientation. Même la tête en bas, une graine est capable de germer. Pour les très petites semences, on peut mélanger les graines à du sable, ce qui permet de savoir où on a semé. Plus les graines sont petites, plus la surface du terreau doit être lisse. On recouvre d’une épaisseur de terreau équivalant à 2 à 3 fois le diamètre des graines. Règle peu pratique et assez difficile à respecter à la lettre… Retenons que plus la semence est grosse, plus on la recouvre. Dans le cas des très petites semences, on presse simplement la surface du terreau, sans en ajouter.
3. Étiqueter
«Je me souviendrai de ce que c’est…» Une affirmation que tous les semeurs ont prononcée une fois dans leur vie. Une fois. Au crayon mine ou au feutre permanent, on inscrit le nom de la plante et la date. Si une plante prend en moyenne 10 jours pour germer, on peut commencer à se poser des questions si les graines n’ont pas donné signe de vie après 3 semaines. La date est là pour ça.
4. Garder humide
Ainsi prêts, les contenants pour semis sont déposés dans le plateau et recouverts d’un dôme de plastique, ou on les place dans une assiette qu’on recouvre d’un sac de plastique transparent. Ici, on reproduit une serre en miniature. Un haut taux d’humidité proche de 100% est favorable à la germination. Si c’est trop humide, des gouttes d’eau vont se former à la surface du dôme. Il faut alors ouvrir un peu pour laisser s’évaporer ce surplus. En général, le dôme reste en place jusqu’au moment de la germination. On le retire quand les vraies feuilles apparaissent.
5. Placer à la lumière et arroser au besoin
Ce ne sont pas toutes les graines qui ont besoin de lumière pour germer. Par contre, toutes les plantes ont besoin de lumière pour pousser. Le rebord d’une fenêtre permet d’obtenir de bons résultats pour commencer. Les semeurs plus sérieux pourront faire l’acquisition d’un système d’éclairage artificiel.
Pendant toute la période de germination, jusqu’à l’obtention de plants qui ont environ 4 vraies feuilles, il faut garder le terreau humide, mais jamais détrempé. De préférence, on humidifie le terreau par trempage. C’est-à-dire qu’on dépose le contenant dans un bac d’eau et on laisse l’eau monter par capillarité.
Et voilà, les meilleurs conseils que l’on peut partager à quelqu’un qui en est à sa première expérience de semis. Vous trouverez sur ce site une foule de conseils et de trucs pratiques pour développer votre expertise et améliorer vos techniques!
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Bonjour Julie, merci pour tes précieux conseils,j’ai un tasse motte j’imagine que le principe est différent? Est ce que vaporiser tous les jours suffit, et lorsque j’ai mes 4 vrai feuilles, je n’est qu’à les transférer dans des pot plus grands?
Merci beaucoup.
Merci pour ces conseils. Mon problème est toujours quand je dois transplanter les cotylédons (4 feuilles) dans un autre contenant. La plupart ne résistent pas, peut-être à cause de la fragilité des racines. J’essaye d’être le plus délicat possible mais, c’est très traumatique. Je fais des semis depuis quelques années et la première étape jusqu’au cotylédon se passe bien mais c’est après…que cela se gâte.
Merci si vous avez des suggestions.