Le jardinage en pots: «nono ou écolo»?
Il y a quelques semaines, dans l’article Jardiner en bac ou en pleine terre: quoi savoir pour ne pas se planter?, Serge Fortier nous expliquait que, bien que le jardinage en contenants présente des avantages pour ceux qui manquent d’espace, il s’accompagne aussi de défis écologiques, comme l’utilisation accrue d’eau et de terreaux artificiels. Il recommande plutôt la culture en pleine terre pour ceux qui ont l’espace nécessaire. Je suis entièrement d’accord avec lui.
Malheureusement, nous n’avons pas tous la chance d’avoir un jardin en pleine terre. C’est mon cas! Je me considère déjà chanceux d’avoir une grande terrasse au deuxième étage en pleine ville. Comme beaucoup d’entre vous, la culture en contenants est ma façon de me reconnecter avec la nature au quotidien.
Face à l’impact écologique de cette pratique, je me suis posé la question: est-ce que le jeu en vaut la chandelle? Les avantages du jardinage en pots compensent-ils les effets négatifs sur l’environnement? Regardons ensemble les avantages, les inconvénients, et quelques solutions pour rendre cette pratique plus écologique.
Les avantages du jardinage en contenant
Qui n’apprécie pas un petit coin de verdure dans une cour bétonnée ou sur un balcon en pleine ville? Le jardinage en pots présente de nombreux avantages, tant pour nous que pour l’environnement.
- La jungle urbaine
Un des plus grands avantages du jardinage en contenants est qu’il permet de verdir des espaces urbains qui, autrement, resteraient gris et stériles. Que ce soit sur un balcon d’immeuble ou dans une petite cour, les pots apportent la nature là où il est impossible de planter en pleine terre. Cela embellit les lieux, offre un refuge pour les pollinisateurs et pour la faune urbaine, et réduit l’effet d’îlot de chaleur, cette chaleur étouffante qui s’accumule sur le béton et l’asphalte en milieu urbain. - Un air plus pur
Les plantes contribuent à purifier l’air en filtrant les polluants et en libérant de l’oxygène. Ajouter des pots de verdure dans nos villes aide à améliorer la qualité de l’air. Bien sûr, quelques pots sur un balcon n’auront pas le même impact qu’un arbre, mais chaque plante compte. Pour une amélioration significative de la qualité de l’air, il serait nécessaire d’intégrer davantage de plantes dans des projets d’infrastructure verte ou des initiatives de verdissement à plus grande échelle. - Un boost pour le moral
Les bienfaits ne sont pas uniquement environnementaux. Le jardinage en pots a également des effets positifs sur notre bien-être. Des études montrent que la présence de plantes réduit le stress, améliore la concentration et peut même stimuler la créativité. Si vous cultivez vos propres légumes en pots, la satisfaction d’une petite récolte peut vous encourager à adopter des habitudes alimentaires plus saines tout en renforçant votre connexion à la nature. - Cultiver le local
Le jardinage en contenants permet d’obtenir des produits frais, cultivés localement. Cette pratique favorise la sécurité alimentaire, réduit l’empreinte carbone du transport des denrées alimentaires et encourage l’autosuffisance.
Avec tous ces avantages, le jardinage en pots semble être une évidence, non? Eh bien, ce n’est pas si simple. Il y a aussi quelques inconvénients écologiques à considérer avant de dire qu’il est bénéfique pour l’environnement.
Les coûts écologiques
- L’eau du robinet à gogo
Si vous jardinez en pots, vous utilisez probablement l’eau du robinet pour arroser vos plantes. Cependant, l’utilisation régulière de cette eau a un impact environnemental non négligeable. L’eau potable est traitée et purifiée, ce qui consomme de l’énergie, et son transport jusqu’à votre domicile demande encore plus de ressources. De plus, si vos pots ne sont pas bien drainés, un arrosage excessif peut provoquer un ruissellement de nutriments, entraînant ainsi une perte de ces derniers et une pollution de l’eau environnante. - Le plastique à tous les étages
La majorité des pots sur le marché sont fabriqués en plastique, et nous savons tous que le plastique est loin d’être écologique. Avec la prise de conscience croissante concernant les microplastiques présents dans notre environnement, nos aliments et même nos corps, il devient urgent de limiter l’usage du plastique, y compris dans nos jardins. La production et la dégradation du plastique génèrent une empreinte carbone importante, et de nombreux pots bon marché se dégradent au soleil après seulement quelques saisons, générant encore plus de déchets. Même les pots en céramique, plus durables, comportent des coûts environnementaux liés à leur fabrication et à leur transport. - La tourbe: un ennemi caché
La tourbe, souvent utilisée dans les terreaux commerciaux en raison de sa capacité à retenir l’eau et à offrir de bonnes conditions de croissance, pose également problème. Elle est extraite des tourbières, des écosystèmes vitaux qui stockent de grandes quantités de carbone. L’extraction de la tourbe libère ce carbone dans l’atmosphère et détruit des écosystèmes ayant mis des siècles à se former. Dans un contexte de crise climatique, la récolte de la tourbe est un enjeu beaucoup plus sérieux que de nombreux jardiniers ne le pensent.
Comment rendre le jardinage en pots plus écolo?
Ne désespérez pas! Le jardinage en pots n’a pas à être coûteux pour l’environnement. Avec quelques astuces simples et réfléchies, vous pouvez verdir vos espaces urbains sans nuire à la planète.
- Soyez rusé avec l’eau
Une des façons les plus efficaces de réduire l’impact environnemental du jardinage en pots est d’améliorer la gestion de l’eau. Installez un récupérateur d’eau de pluie – vos plantes préfèrent cette eau, et en plus, c’est gratuit! Les plus bricoleurs d’entre vous peuvent même créer des systèmes d’irrigation reliés à un baril de pluie, avec une pompe et une minuterie. Choisissez des plantes résistantes à la sécheresse, qui n’ont pas besoin d’arrosages quotidiens. Une bonne couche de paillis (comme des feuilles déchiquetées) sur le sol aide également à réduire l’évaporation et à maintenir l’humidité. Les systèmes d’irrigation goutte à goutte sont aussi très efficaces, car ils arrosent directement les racines, limitant ainsi le gaspillage. - Réutilisez et recyclez vos pots
Plutôt que d’acheter de nouveaux pots, pourquoi ne pas réutiliser ce que vous avez déjà? De vieux seaux, des paniers, des caisses en bois ou même des baignoires peuvent être transformés en contenants originaux pour vos plantes. Si vous devez acheter de nouveaux pots, privilégiez ceux fabriqués en matériaux recyclés, ou choisissez des alternatives biodégradables comme le coco, le bambou ou le bois. - Dites adieu à la tourbe
Il est peut-être temps de se passer progressivement de la tourbe. Heureusement, il existe des alternatives! La fibre de coco, un sous-produit de l’industrie de la noix de coco, est l’une des plus populaires. Même si elle nécessite un traitement et un transport qui ont un impact écologique, elle reste une meilleure option que la tourbe. Des études sont aussi en cours pour évaluer l’utilisation de feuilles décomposées comme alternative écologique à la mousse de tourbe. Pourquoi ne pas faire l’expérience vous-même! - Plantez local
Lorsque vous choisissez des plantes pour vos pots, optez pour des espèces indigènes. Elles sont adaptées aux conditions locales, ce qui signifie qu’elles demandent généralement moins d’eau et de soins. De plus, elles soutiennent la biodiversité en fournissant nourriture et abri à la faune locale. - Optez pour le long terme
Essayez de cultiver des plantes qui dureront plus d’une saison. Les vivaces sont un excellent choix, car elles évitent d’avoir à acheter de nouvelles plantes et du terreau chaque année, réduisant ainsi l’impact environnemental global de votre jardinage.
Trouver l’équilibre entre les avantages et les coûts
Je ne connais pas d’études spécifiques démontrant de manière définitive que le jardinage en contenants présente plus d’avantages que d’inconvénients écologiques. Cela dit, il est toujours bénéfique d’essayer de réduire son impact environnemental.
Bien que le jardinage en pots puisse avoir certains coûts écologiques, comme la consommation d’eau et l’utilisation de matériaux non durables, ses avantages en milieu urbain peuvent potentiellement l’emporter, surtout si la pratique est écoresponsable. Apporter la nature dans les villes contribue non seulement à améliorer la qualité de l’air, à réduire la chaleur urbaine et à soutenir la biodiversité, mais aussi à renforcer notre bien-être personnel. Alors, jardiniers, continuons à verdir nos espaces, un pot ou une plate-bande à la fois, tout en prenant soin de la planète!
Etonnant, en effet, récupérer l’eau de pluie! Avec un baril j’ai récupéré beaucoup d’eau pour arroser mon petit potager et il a même fallu ajouter une poubelle à côté pour récupérer le surplus d’eau car le baril d’une bonne capacité se remplissait trop vite. Une seule gouttière sur un côté de maison pour ce résultat.
Je suis un peu extravagant, j’ai installé 8 barils de 43-45 gallons pour environ 1600 litres d’eau. Aucune goutte d’eau de la ville de l’été pour le potager de 20 x 14 pieds. Il faut juste camoufler les barils car ce n’est pas très beau le long de la maison. Je les ai simplement entourés d’une clôture ornée de kumikos ce qui fait assez joli.
Réduction de l’impact environnemental, parfait. Mais les personnes qui embellissent leur monde avec le jardinage en pots me semblent constituer une “menace” infime à la détérioration de notre environnement. Tant qu’à parler du citoyen ordinaire et de cours arrière, si on s’interrogeait sur toutes ces piscines qui se remplissent un été après l’autre, et sur l’industrie qui les vend, les installe et les entretient…
Merci, Tout en haut du village olympique, j’ai opté pour les smarts pots et pour les vivaces en autant que faire se peut. Ainsi que des plantes qui aiment le vent.;-) J’aimerais savoir comment cultiver des herbes et légumes en pot (j’ai essayé de faire des patates bio cette année, sans grand succès). Merci!
Cet été j’ai découvert les Granulaines fabriquées avec la laine de moutons au Québec. Ça absorbe jusqu’à 25% de son poids en eau. Pensez-vous que ça peut remplacer la tourbe? Et j’utilise l’eau dans laquelle je rince mes légumes pour arroser (entre autres). Moi je ne peux pas me passer de légumes et de fleurs sur mon balcon.
Quand on se demande si faire un jardin est vraiment écologique, peut-être qu’on souffre un peu d’écoanxiété? Est-ce que “le zéro impact” est seulement possible?
Un article intéressant qui fait réfléchir. Je suis plutôt de l’avis de Sylviane quant à l’impact environnemental minime du jardinage en pots surtout quand on compare aux propriétaires de piscines privées et aux arroseurs de pelouses à qui mieux mieux.
Vous ne parlez pas des pots en terre cuite qui sont non seulement beaux mais appréciés par les plantes parce qu’ils respirent. Les meilleurs viennent d’Italie, d’Allemagne et ceux de moindre qualité de Chine. À part l’élément transport, que pensez-vous de ces pots? Merci!
Bonjour Mathieu, j´ai débuté en bacs avec la terre Promix pour potagers, placés sur les sacs de plastiques de terre vides sous les bacs sur le gazon. L´automne lors du retrait des bacs, le dessous est propre. Je réutilise ces sacs pour couvrir mes planches de culture faites en 2023. Planches bâties en lasagne avec une montagne de branches, de différentes tailles. Des petites et d´autres du diamètre d´un bras. Voilà pour le carbone, et de plusieurs couches de
“mauvaises herbes” non montées en graine dont des verges d´or, grandes bardanes aux feuilles gigantesques, rognures de gazon et finalement d´une mince couche de terre en sac vu le prix de cette dernière. En vrac c´est moins cher, mais qu’elle qualité ? Le tout recouvert de mon compost maison. Des brocolis plantés dans des cartons de bière (oui je sais colle et encre)sur ces planches toutes neuves et non prêtes m´ont permis de les utiliser tout en économisant sol et eau. Des plantes énormes ont poussé jusqu´à la ponte des piérides du choux. J´en ai retiré 1 000 en 3 jours !
J´ai cessé de compter après… Certains plants placés en bacs à
l´automne 2023 au solarium sont toujours vivants. Montés en graines avec de nouvelles pousses à partir du pied. Ceux à
l´extérieur n´ont pas survenus. Cette année en bacs et boites de carton pour la plus récente planche avec peu de terre, des poivrons dont les graines proviennent de poivrons de l´épicerie. Environ 30 livres en lacto fermentation. Semés un peu tard. Quelques plants avec encore des poivrons et des fleurs en bacs au solarium. D´autres effeuillés aussi. On verra
S´ils résistent à l´hiver pour repartir avec une longueur d´avance sur les nouveaux semis.
L´automne dernier j´avais recouvert mes planches des sacs de plastiques pour l´hivernage, faisant un gîte parfait pour les rongeurs !
Copiant la nature je ne désherbe que si la végétation étouffe les cultures. Aucun tuteur ou retrait des gourmands de tomates qui finissent par
s´allonger au sol au grand plaisir des mulots et raton laveur qui se sont régalés ! En bac rien n´a été dévoré. Le maïs fut une collation pour le raton malgré un potager clôturé. Chez les courges une seule fut grignotée.
Bilan : les bacs de plastiques placés où il y a des risques
d´accumulation d´eau est une alternative pour utiliser cet espace. Les fortes pluies m´ont donné une mare avec de l´eau à la hauteur de la mi cheville sur 10 X 20 pieds de diamètre. À l´automne je les vides et suréleve la hauteur de mes planches de cultures qui hébergent mulots grenouille arboricole et couleuvre. Tout ce branchages recouvert cette année de paillis de bois, cadeau de
l´émondage de la Cie
d´électricité offre des planches très matelassé lorsqu´on marche dessus. Donc très aéré. Pour
l´arrosage j´utilise de vieilles cruches d´eau. La transporter vous fait diminuer le gaspillage. Je réutilise mes graines récoltées pour les futures semences. J´ai démarré les cultures beaucoup trop tard. Encore plein de tomates en fleur, et environ 3 bacs à récolter de tomates vertes. À
l´avenir faire mes semis en petites quantités à plusieurs dates. Ainsi si on plante trop tôt et su´il y a un gel, d´autres prendront la relève. Bacs et planches sont de bonnes alternatives. Cet hiver
j´essaie des carottes en bac au solarium. Avec tout le bois dans les planches les pauvres ne pourraient pousser. L´usage des boîtes en carton de bières malgré la colle et l´encre
d´imprimerie se compostent très bien en un seul été et les racines passent facilement au travers. En 2025, plus de poivrons. Culture facile et malgré de nombreux bébés escargots dessus, peu de ravages. Obtenir
l´équivalent de 2 poivrons et plus par semaine pour une année serait pas mal. Lactofermentés, pour accompagner pizza, soupe, ragoût etc… juste quelques plants de courges butternut et buttercup ont bien produits malgré leur plantation tardive. Grimpant ou au sol, c´est vraiment très encombrant. Avec leur graines je vais tenter le coup également hors du potager, dans la
” brousse” . On verra bien. Des grosses graines furent dévorées par les rongeurs lors de la mise en terre. Ail, haricots, maïs. Peu de plan au final. Préférable de les démarrer en semis. Une fois le plan assez costaud, le mettre en pleine terre.
L´ennui est que toutes nouvelles idées ne peuvent être essayées
qu´au printemps suivant….dans 6 mois !
Bonne Action de Grâces à Msthieu et vous tous.
Merci pour tout ces renseignements très intéressants et très utiles !
Pour l’arrosage de mes plantes, fleurs ou légumes j’utilise des Ollas ou des Oyas (il en existe de toute forme et de toute contenance) et je paille la terre pour réduire la chaleur. Les plantes utilisent l’eau au fur et à mesure de leurs besoin donc pas de gaspillage.
Bonjour. Je ne sais pas si je suis à la bonne place pour poser cette question. J’ai un petit kalanchoé ( environ 4 pouces hors terre ). Belles feuilles charnues, racines aériennes, une vraie beauté. Mais est-il normal qu’il ne s’enracine pas du tout en profondeur? La motte a environ 4 centimètres de haut et ne semble pas du tout se marier avec le reste du terreau. Je me demande ce qui fait défaut. engrais. eau????
La culture en pots est la seule solution que j’ai trouvée pour déjouer les marmottes. Elles ne grimpent pas!
Selon moi, la mousse de tourbe est à éviter À TOUT PRIX. ca prend des milliers ou millions d’années à produire. et on pige là-dedans comme si c’était renouvelable. et pourquoi? pour aérer notre sol? ensuite on jette ça aux poubelles? il y a d’autres facons d’aérer le sol. la mousse de tourbe ne fournit aucun nutriment. laisson-la où elle est.
Bonjour,
De moins en moins intéressant ce blog.
Avec Larry, c’était vraiment merveilleux. il nous apprenait énormément de choses intéressantes.
Maintenant les sujets sont beaucoup moins intéressants et contradictoires.
Pléthore de sujets pas vraiment dans l’air du temps.
Sur le sujet du jour, je cultive en bacs depuis maintenant 5 ans. J’ai un petit jardin dans les hauts de France. J’ai pu mettre dans mes bacs de la terre de meilleure qualité que celle de mon petit lopin de terre (remblai).
Donc il n’y a pas photo, je cultive des légumes.
DeWinter: Comme vous êtes délicat.e envers son fils! Que de bêtises gratuites et inutiles! Personnellement, j’aime beaucoup ce que font Mathieu et son réseau d’amis professionnels hautement calibrés en la matière. Puissions-nous ne plus avoir à vous relire alors. Cela nous fera des vacances! (Bon dieu que ces gens méprisants me tapent sur les nerfs! Et ils foisonnent de plus en plus dans la société…)
Ha bon !
Donnez moi les sujets intéressants à votre goût qui ont été donnés ces derniers temps ?
Bien à vous.
Super intéressant et très utile. Merci beaucoup.
Très apprécié comme analyse, merci!!
Encore une réflexion intéressante. Bravo Mathieu! Tu ne cesses de faire honneur à ton père!
Tout d’abord, Bonjour Mathieu et à toute votre équipe, je vous lis quotidiennement et ce depuis bien des années, du temps de votre père, et je suis certaine qu’ il serait bien fier de vous.
Au sujet de l’eau de pluie récupérée, dans un baril, à partir d’une gouttière, l’eau descendant d’un toit de bardeaux d’asphalte est-elle sécuritaire pour l’arrosage du jardin de légumes ? Ma question peut paraître bizarre mais je me questionne quant à la qualité de l’eau vu la composition du bardeau d’asphalte ainsi que tout ce qui peut se retrouver sur un toit (les oiseaux s’y juchant souvent).
Si vous pouviez répondre à cette interrogation je serais tellement rassurée!
Merci de votre super travail!!
L’eau de pluie récupérée d’un toit de bardeaux d’asphalte peut contenir des traces de produits chimiques et des contaminants comme des fientes d’oiseaux, ce qui pose des questions quant à son utilisation pour arroser un potager. Bien qu’elle soit généralement sans danger , il est conseillé d’être prudent pour les légumes destinés à la consommation. Vous pourriez utiliser cette eau pour arroser au niveau du sol plutôt que le feuillage et les fruits ou installer un filtre. Sinon utilisez la pour des zones non comestibles.
Je jardine en grande partie aussi en pots, l’un des enjeux, pour éviter le gaspillage, c’est l’hiver. J’ai commencé à grouper mes ports et à leur mettre une toile pour les protéger des plus grands froids. À ma grande surprise, j’ai eu pas mal de repousses à chaque printemps. Et j’ai appris à identifier les plus résistantes.