Comment tuer son sol à l’automne?
C’est déjà mon dernier article du mois de septembre: comme le temps passe vite! Mon mois préféré est déjà fini… Mais ça veut aussi dire que dès la semaine prochaine, je commence mes chroniques spéciales d’Halloween!
Ce sera ma troisième année avec ces chroniques à thème, je crois qu’on peut dire que c’est rendu une tradition. Quel sera mon sujet cette année? Je vous laisse mijoter! En attendant, place au sujet du jour, qui est quand même un peu effrayant à sa façon: Comment tuer votre sol à l’automne?
Le sol, c’est vivant?
Dans la terre, il y a une panoplie de microbes, d’invertébrés, d’insectes, de racines, d’algues, et j’en passe. Tout cet ensemble crée un monde très vivant sous nos pieds. On ne s’en rend pas compte puisqu’on n’en voit que la surface, mais la vie dans le sol, c’est comme un iceberg: seule la pointe est visible.
Toute cette vie a un équilibre bien important: sans lui, les plantes manquent d’eau et de nourriture. Même les animaux qui ne vivent pas dans la terre peuvent souffrir d’un sol pauvre! Toute la chaîne alimentaire a besoin de tous ses maillons.
La chaîne alimentaire du sol
Les décomposeurs, biens connus, détruisent la matière morte. Certains œuvrent en surface pour décomposer les feuilles et autres débris, et d’autres travaillent sous terre pour décomposer les vieilles racines mortes.
Les alchimistes, à défaut d’avoir un meilleur nom à leur donner, sont souvent des microbes ou des champignons qui changent la forme des molécules pour les rendre accessibles aux plantes. C’est curieux dit comme ça, mais certains nutriments essentiels aux végétaux ne peuvent être absorbés sans avoir été «prémâchés»!
Les aérateurs de sol ont, eux aussi, un rôle crucial: ils empêchent le sol de se compacter, laissant la place aux racines, à l’air et à l’eau qui doivent circuler. Certains sont petits, comme les vers de terre, mais plusieurs micromammifères participent à cette aération en creusant des tunnels. C’est le cas des souris et musaraignes.
Les contrôleurs de population, qu’on pourrait simplement appeler les prédateurs, viennent généralement boucler la boucle. Certains prédateurs sont minuscules et se nourrissent de micro-organismes. D’autres sont plus évidents et se nourrissent d’insectes ou de vers. Ils sont essentiels, car ils maintiennent l’équilibre: s’il y a trop de décomposeurs, ils manquent de nourriture et s’attaquent aux racines saines; trop d’aération et le sol s’affaisse. Bref, trop, c’est comme pas assez, alors les populations doivent être régulées. Comme rien ne se perd, les déjections de ces prédateurs (voire leurs corps à leur mort) retournent au sol pour nourrir d’autres maillons de la chaîne.
L’automne: moment crucial pour le sol
L’automne au Québec, je ne vous apprends rien, c’est une période de changement. Il fait froid, les feuilles tombent, il pleut… Bref, de gros bouleversements pour tout le monde, même pour le plus petit des organismes vivant à un mètre de profondeur dans le sol.
Heureusement, avec des millions d’années d’évolution et d’adaptation à ce climat rigoureux et changeant, les habitants du sol sont bien préparés et ont des stratégies pour survivre à l’hiver. Certains hibernent, ou en profitent pour effectuer une métamorphose, d’autres se regroupent près de la matière en décomposition, qui émet une certaine chaleur, et d’autres encore, ne sont nullement stoppés dans leurs activités!
Mais c’est sans compter le jardinier avec sa pelle, son râteau et ses cisailles!
Voyez-vous, l’adaptation à l’hiver, le changement de mode de vie au gré des saisons, tout ça se fait graduellement, au fil des jours, selon un protocole fixe. Un insecte X va se trouver un endroit confortable, peut-être à l’abri du vent, sous les feuilles mortes de vos hostas, un endroit humide, au sol meuble… Il va creuser un trou et s’enterrer quelques centimètres sous terre et lentement, s’endormir pour l’hiver.
Puis, les feuilles de son abri sont coupées et retirées, le sol est durement raclé, les «mauvaises herbes» sont enlevées sans ménager la terre: réveil brutal et inattendu!
Cet insecte n’aura peut-être pas la force de se trouver un nouvel abri; il fera peut-être déjà trop froid pour lui, il a peut-être déjà commencé à se transformer et ne sera plus mobile, il se fera peut-être trouver par un prédateur qui ne mange d’ordinaire que les quelques retardataires…
Bref, on vient de déranger dans son hibernation un des acteurs du sol, et il en mourra probablement d’une façon ou d’une autre. Il en va de même pour énormément d’organismes qui tombent en dormance durant la saison froide.
Mais ce n’est pas tout! En détruisant les petits tunnels d’aération, l’eau pénètre moins dans le sol. Bonne chance avec les inondations printanières! Et en brassant les racines (mortes ou vivantes), vous détruisez également la cohésion de votre sol. Ça, ça veut dire que votre terre va s’effriter avec le vent, et s’écouler avec l’eau qui ruisselle.
Catastrophe!! Comment puis-je protéger mon sol à l’automne!?
C’est très, très, TRÈS simple… Quand l’automne arrive, vous rangez vos outils de jardinage, et vous allez vous faire un thé.
Lâchez votre sol à l’automne. Laissez-le tranquille! C’est le pire moment de l’année pour jouer dedans! La vie sait comment vivre et se gérer toute seule. Vous n’avez pas à faire de ménage.
Pas besoin de couper vos vivaces: les feuilles protègent le sol et ses habitants. Et au printemps? Elles seront déjà décomposées en petits morceaux.
Pas besoin de ramasser les feuilles mortes: elles protègent le sol et ses habitants. Et au printemps? Elles seront déjà décomposées en petits morceaux. (Non, je n’ai pas répété cette phrase par erreur!)
Pas besoin de retirer les «mauvaises herbes»: elles ne prolifèrent pas en hiver de toute façon.
Pas besoin de labourer: si vous faites ça, vous n’êtes plus mon ami.
Le seul entretien que vous pouvez faire, c’est de tondre votre pelouse, et d’ajouter du compost/fumier en surface. C’est tout! Le reste, la nature s’en charge pour vous.
C’est bien fait la vie, non?
Oui ! C’est bien fait la vie! Soyons humble et cessons de vouloir intervenir à tout bout de champ (humour!) Merci Audrey!
Bonjour,
Merci pour cet article si clair, precis et sympathique sur l’ importance de laisser ma nature tranquille dès l’ automne ???????????????????????????
Vous êtes géniale
On s’instruit et on se marre. Parfait.
Merci Audrey. Oui, la vie est simple. Pas besoin de la compliquer… Merci de nous le rappeler.
Ha!
1-0 pour le jardinier (ère) paresseux (se)!
On prendra un bain de soleil, livre à la main tandis que certains seront à s’émousitiller, brume dans le toupet.
Voilà !
J’adore cet article Audrey & je l’ai partagé à plusieurs personnes en espérant qu’elles adoptent. Fingers crossed !
Merci Audrey pour ce rappel important. Un autre avantage de ne rien toucher à l’automne est le fait que les petits oiseaux qui passent l’hiver avec nous (entre autre les petites mésanges) vont en profiter pour manger toutes les graines sur les fleurs non rabattues au sol. Laisser vivre la nature, c’est si agréable!
Voilà une bonne raison pour aller aux pommes et faire des activités plus intéressantes au lieu de ”nettoyer” notre jardin et pates-bandes. Laissons donc la nature travailler pour nous 🙂 Merci Audrey pour ton article!
Quoi? Dans le meilleur intérêt du microbiote de notre terrain: Congé de travaux à ce point?? MERCI, je peux commencer ma couture saisonnière…et avoir du temps pour ma formation en ligne sur les plates-bandes. Quels cadeaux!!
J’adore votre chronique , des renseignements tres intéressants , comment encourager mon hydrangée a fleurs bleues a produire des fleurs sur le dessus ,beaucoup sur les cotés ? Merci , Bonne saison d’automne
Merci beaucoup pour ces précisions. J adore.
Est-ce meilleur d’étendre la chaux à l’automne ou au printemps sur la pelouse?
Merci pour ces conseils, mais que faire avec ma pelouse avec rouille du gazon bottes et tondeuse couleur orange…presque plus de brin vert…
carence ??? Je fait mon aération….
Merci de m’aider
Si je comprends bien, quand j’enlève les racines mortes de la terre lorsque je fais des transplantations, je détruis la cohésion de mon sol? Moi qui pensais bien faire en effectuant un ménage qui remplace la matière végétale potentiellement envahissante par de la terre ou du compost…
Bonjour,
Très intéressant…
J’ai créé mes premières plate-bandes cet été, c’est donc mon premier automne au jardin.
Elles sont recouvertes de paillis en sarrasin.
Si je laisse les feuilles mortes et les fleurs fanées pourrir au sol et les vivaces se décomposer, est-ce-que cela ajouté à l’humidité du paillage ne va pas augmenter le risque de maladie des végétaux qui ne supportent pas les excès d’humidité ?
Ou bien faire pourrir le sarrasin ?
Merci d’avance pour votre réponse.
Bonjour Céline, pas d’inquiétude, tout se décompose généralement en un hiver. Au printemps, ce qui ne sera pas décomposé va sécher avec le vent et le soleil et finira de se transformer en composte en quelques semaines. Si vous remarquez des «plaques» de feuilles toutes collés ensembles qui ne sèchent jamais, vous pouvez leur donner un coup de pouce en les éparpillant un peu, mais ça n’arrive que dans les creux, près des forêts, où il n’y a pas de vent ou de lumière: laissez faire la nature et vous serez surprise!
Bonjour Viviane, en effet, plus on remue le sol, plus on le dénature et on l’empêche de faire sa job de bon sol. Après, tout dépend de ce que vous enlevez: retirer une racine blanche et bien gonflée de pissenlit, par exemple, ça ne remue pas grand chose et, si vous la laissez, vous aurez effectivement un potentiel envahisseur.
Cependant, s’il s’agit de racines mortes et sèches qui ressemble à une touffe de cheveux, il y a fort à parier que ce ne sont que les racines de vos plantes de la saison précédente. Elles sont bel et bien mortes, mais ont une utilité tout à fait remarquable pour la cohésion de la terre… et comme lunch pour les décomposeurs qui les transformeront en engrais durant l’été!
Absolument d’accord pour ne rien faire… sauf planter des bulbes pour la floraison printanière!
Mais je me demande quoi faire avec les énormes feuilles de chêne qui vont couvrir mes plate-bandes. Elles sont tellement sèches. J’enlève le plus gros de ces feuilles car elles font une barrière presqu’impénétrable pour l’eau. Elles ne semblent pas se décomposer durant l’hiver. Faut-il les ramasser ou pas?
Voici ce que dit Le Jardinier Paresseux au sujet des feuilles de chêne:
https://jardinierparesseux.com/2017/05/15/mythe-horticole-la-toxicite-des-feuilles-de-chene/
Voici la conclusion de ce billet:
“Donc, ne craignez pas d’utiliser les feuilles de chêne dans votre compost ou comme ingrédient de votre paillis: elles sont essentiellement inoffensives et peuvent-même être des plus utiles. Il suffit de les déchiqueter auparavant, voilà tout!”
Bonjour,
Merci pour vos belles chroniques! J’ai une petite question:
Nous venons d’acheter une maison avec un grand terrain qui comporte beaucoup de grands conifères et l’ancien propriétaire était clairement un jardinier paresseux! Autour des arbres et sur la pelouse, il y a tellement d’aiguilles que même les mauvaises herbes peinent à survivre. Est-ce que ces aiguilles ont les mêmes avantages à être laissées sur le sol ou y a t’il un moment dans l’année ou je peux en retirer un peu avec un raclage léger? Merci!
Bonjour Julie, très bonne question… qui n’a pas de réponse simple. Les aiguilles sont des feuilles plus résistantes que les feuilles de conifère et mettre plus de temps à se décomposer. En plus, elles acidifient énormément le sol. C’est une technique pour éviter la compétition avec les autres plantes, il est donc normal que même les mauvaises herbes peinent à s’installer!
Le conifère en soi cependant bénéficie de ce paillage. Il protège le sol autour et ses racines, en plus d’être l’engrais idéal. Si vous le retirer, il se pourrait que l’arbre en souffre et franchement, vous n’arriverez probablement pas à faire pousser de pelouse ou d’autres plantes dans ce sol acide et certainement déjà bien occupé par les racines des arbres.
Bref, je vous conseille de ne rien toucher! Les tapis d’aiguilles sont cependant un endroit idéal pour vous improviser une petite terrasse: pas de tonte de gazon à faire, et c’est à l’ombre grâce à votre arbre!
Que faire avec la terre des jardinières ? On conserve ou on jette ?? On m’a dit qu’elle pouvait servir à nouveau pour l’an prochain …. Donc on les conserve au garage ou on les laisse en place à l’extérieur ? Merci de m’éclairer….
Merci Audrey! Vous avez le don d’enseigner et de nous motiver dans la joie et la bonne humeur! C’est toujours un plaisir de vous lire!
Merci beaucoup pour ces précisions
J apprecie énormément vos articles ,la vulgarisation ,le souci du mot juste et je met de coté certains articles pour regarder plus tard avec mon petit fils de 6 ans .Ex: un article précédent sur les araignées !!!je le dirige sur les dessins ,les photos ,les bons mots !! Il a été très impressionné par les yeux ,les pattes les couleurs des araignées ,pour de vrai comme il dit !!!!
Je garde ce dernier article en réserve pour sa prochaine visite !!! Grâce aux dessins de ce qui se passe sous le sol on pourra chercher les aérateurs….et les autres ,les compter ,passer un petit moment éducatif de la vie qui nous entouré, j ai bien hâte !!!
Merci beaucoup pour les articles très intéressant
Merci pour tous vos articles intéressants et essentiels! Bonne pause, avec beaucoup de bon thé !
Bonjour, j’ai bien lu et, habituellement, rendue à l’automne, je passe le flambeau à la nature….. SAUF QUE cette année, nous avons eu une infestation de piéride du chou; ça virevoltait partout et forniquait à qui mieux mieux! L’enfer! avec le résultat conséquent…. J’ai lu que la bestiole s’installait confortablement dans les débris du jardin en attendant les partouzes du printemps…. Donc, si je garde mes bonnes vieilles habitudes, mon jardin se transformera à nouveau en lupanar XXX l’an prochain. Comment fait-on pour joindre la paresse automnale et la paix d’esprit du printemps? Vraiment pas intéressée à jouer à la police des moeurs tout l’été prochain…. Merci!
Bonjour Brigitte, les pierides sont ma bête noire aussi! Les foutues chenilles vertes…!
Aucune inquiétude pour les individus qui sont dans le sol cependant: ce sont des chrysalides, et non des oeufs. Ça signifie qu’au printemps, vous aurez une jolie envolée de papillons qui iront se nourrir de nectar, et non de vos jeunes plants. Si vous remuez votre sol, vous ne viendrez malheureusement pas à bout de cet insecte: il y en a probablement autant dans la pelouse et les plates-bandes des voisin!
Prenez garde cependant l’été prochain à couvrir vos choux d’une couverture flottante pour les empêcher de revenir pondre chez vous ! Ces chenilles vertes sont très voraces et tellement bien camouflées qu’elles sont difficiles à voir et à retirer à temps.
De mon côté, j’ai des erreurs à corriger côté aménagements de mes plate-bandes et je planifie les faire à la fin d’octobre. Je crois qu’il est mieux de le faire cette saison-ci car au printemps mes bulbes seront en fleurs et je devrai attendre au début de l’été (que les tupiles et cie soient fanées) et que les plantes à déplacer seront en fleurs. Un commentaire de votre part sur cette situation , Audrey, serait apprécié.
Bonjour Micheline, parfois, quand on n’a pas le choix, on n’a pas le choix! Mais vos plants risquent d’êtres moins beaux l’année prochaine le temps que votre sol se régénère un peu. Pourquoi attendre à la fin d’octobre? Si vous le faites rapidement, alors qu’il y a encore des journées chaudes, votre sol en souffrira moins. Je sais que c’est triste de tout arracher alors qu’il y a encore des fleurs, mais c’est un mal pour un bien! Pensez à remettre vos rognures sur la terre pour la protéger un peu et tout devrait bien aller.
Merci Audrey. Une opération au pied m’oblige à reporter mon jardinage. ????.
Merci Audrey. Une opération au pied m’oblige à reporter mon jardinage. ????.
J’aimerais tout laisser au sol l’automne, mais j’ai un problème 1er: si je nettoie juste au printemps, car j’ai du paillis partout dans les plates-bandes et au printemps, les végétaux collent tout mouillés au paillis et je perds énormément de paillis, qui coûtent très cher. Le 2e problème c’est que j’ai des plates-bandes de chaque côté de mon trottoir, arbustes et vivaces, et la neige devient difficile à pelleter à cause de la hauteur par-dessus les végétaux. Alors je dois tout couper à l’automne, pour cette raison.
J’aimerais bien une réponse moi aussi à la question de Jacinthe car la même situation chez moi !!!
lhuissellois tond une dernière fois après la chute des feuilles tout est broyé et je ne deviens pas ton ami ce broyat est mis sur les planches de cultures légumières et florales avec des pailles de blés de chez mon voisin viticulteur d’une part et polyculture .Je reçois un message pour pimper quoi! qu’est ce ce mot .La partie prairie n’est pas entretenue se débrouillant seule avec les habitants du lieu .
Très belle chronique, c’est bien que tu renouvelles la mémoire sur le travail des invisible (où presque) et avec une belle pointe d’humour… Bravo !
Toujours très intéressant! Je vais partager ces informations que j’utilisais déjà, pour instruire un plus grand nombre à cette saine façon de s’occuper de la nature qui se trouve sur notre terrain. Pour le potager, ajouter des feuilles mortes en surface pour “protéger” la terre et les micro-organisme du gel, c’est bien une bonne idée?
Merci!
Bonjour Audrey,
Merci pour la transmission de tes connaissances et que, en passant, tu fais admirablement en pimentant le tout de ta touche humoristique. J’ai une question pour toi. J’ai un potager depuis 5 ans qui la deuxième année a été amandé avec du fumier de cheval qui datait d’une dizaine d’années. Maintenant je voudrais l’enrichir naturellement avec des ajouts biologiques car je vois bien que la production est en baisse. Depuis quelques années toutes les parties inutilisées des légumes et herbes du potager sont hachurées et laissées sur le dessus du sol. J’ajoute mes coquilles d’œufs broyées en fine poudre. Cet automne j’ajouterai des feuilles mortes sur le dessus de la terre et je ferai comme à toutes les années recouvrir le tout d’un plastique noir pour la durée de l’hiver. J’ai pensé que je pourrais semer de l’avoine et des pois (engrais vert) . Est-ce une bonne idée? Qu’est-ce que je pourrais faire d’autre ou de mieux ? Merci Audrey de me répondre.
Bonjour madame Audrey, j’ai une question concernant la présence une espèce d’algue et couvre-sol dans mon jardin. j’essaie de leur faire la lutte mais peine perdue…tout réapparaît l’année suivante. Ma technique et d’enlever la couche du dessus au râteau et au jus de bras après que j’ai retiré les plants et légumes racines du jardin. Devrais-je tout laisser tel quel à l’automne et continuer à ajouter des feuilles déchiquetées pardessus les espèces d’algues et couvre-sol.
Merci pour ce plaidoyer humoristique.
Je m’inquiète pour mes bulbes de printemps ensevelis sous une couche de grandes feuilles de chêne. Ce ne sont pas des feuilles qui se décomposent facilement. Si mes bulbes arrivent tout de même à émerger à leur pleine hauteur est-ce qu’on pourra vraiment apprécier leur beauté.
Merci pour ce plaidoyer humoristique.
Je m’inquiète pour mes bulbes de printemps ensevelis sous une couche de grandes feuilles de chêne. Ce ne sont pas des feuilles qui se décomposent facilement. Si mes bulbes arrivent tout de même à émerger à leur pleine hauteur est-ce qu’on pourra vraiment apprécier leur beauté.