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5 choses à faire avec ses surplus de récoltes

Je ne sais pas pour vous, mais moi, mon jardin est énorme. Chaque année, j’ai une surprise: soit mes 20 graines de tomates ont fait 20 beaux plants que je n’ai jamais osé jeter, AU CAS OÙ…; soit mes courges spaghetti ont décidé d’envahir le monde; soit j’ai échappé le sachet de semences de basilic… Bref, vous voyez le résultat! Chaque année, je me retrouve avec un ou deux déluges mystères et des surplus de récoltes.

Photo: Wendy Wei

Même si j’aime cuisiner, ce n’est pas toujours le bon moment pour me lancer dans le cannage, surtout quand tous les légumes ne viennent pas à maturité au même moment. Bref, j’ai décidé, en ce magnifique mois de septembre, de partager avec vous des idées de conservation de légumes simples et assez rapides. On va se le dire, c’est bien beau la sauce tomate et les cornichons, mais c’est du trouble, et ça finit par être redondant!

1. La congélation

Personnellement, je ne fais pas de sauce tomate. Pour plusieurs raisons, la première étant que ça prend une journée pour les blanchir, éplucher, réduire en purée, etc.

La deuxième, c’est que de la sauce tomate, ce n’est pas toujours ce dont j’ai besoin! Par exemple, si je veux me faire un curry ou une soupe minestrone, j’ai besoin de quelques tomates, mais pas de SAUCE tomate.

Finalement, faire 50 petits pots et avoir plus de trouble ou bien quelques gigantesques pots qui pourraient nourrir une armée quand on les dégèle? La question à 1000 piastres!

Bref, je congèle mes tomates. Entières, pour les petites, coupées en quartiers pour les plus grosses. Quand j’ai besoin de tomates, je n’ai pas besoin de les dégeler, je peux simplement ajouter une poignée de tomates congelées à ma recette et c’est tout.

Photo: cottonbro studio

J’aime bien congeler mes courges aussi. L’année où je me suis retrouvé avec l’équivalent de mon propre mon poids en courges spaghetti (j’exagère à peine!), j’en ai gardé quelques-unes au sous-sol pour les cuisiner comme des courges d’hiver, mais j’en ai aussi congelé.

Point bonus!

Je vais vous donner mon truc perso spécial économies: trichez avec la courge. Une fois épluchée, épépinée et râpée, je la congèle (sans la faire cuire préalablement). J’appelle ça un «doubleur de viande hachée». Quand je fais cuire de la viande hachée pour faire n’importe quoi (boulettes, pâté chinois, macaroni à la viande), vers la fin de la cuisson de ma viande (ou en faisant mon mélange de viande, épices, chapelure pour les boulettes), je mets l’équivalent du volume en courge râpée congelée. BOUM!

Mais comment as-tu fait des boulettes aussi bonnes? Elles ne sont pas sèches du tout, elles fondent dans la bouche!

Oh, de la viande, de la chapelure, un œuf et… ben de la courge!

Le gras et la saveur de la viande sont absorbés par la courge qui cuit très rapidement. Comme c’est mélangé, la texture plus molle de la courge rend la viande plus juteuse. Bref, je transforme la courge en viande. Amen.

2. Le séchage

À la fin de la saison, récoltez ce qui reste de vos fines herbes et mettez-les dans un sac en tissu ou en papier quelques jours. C’est tout.

Autrefois, je disposais tout dans le déshydrateur, minutieusement, c’était beaucoup de manutention. Une journée, j’ai oublié un sac d’ortie accroché à une poignée de porte. Quelle ne fut pas ma surprise, le lendemain, de trouver ma récolte pratiquement sèche! Un petit brasse-brasse, et j’ai remis le sac à sa place. En quelques jours, mon ortie était aussi parfaite que si je m’étais cassé la tête à la mettre sur les plateaux de la machine!

Pour les haricots, c’est bien bon, mais à un moment, on se tanne d’en manger! En les laissant mûrir pleinement sur le plant, vous obtiendrez des fèves. Vous savez, des beans! Laissez-les sur le plant jusqu’à ce que la cosse de la fève soit sèche. Ce n’est pas grave si ça gèle. Il ne vous restera qu’à les écosser en regardant votre série télé préférée, peut-être à les laisser sécher sur une plaque quelques jours de plus, pour être certains, et voilà!

Photo: Milada Vigerova

Vous pouvez les ranger comme n’importe quelle légumineuse sèche, à température pièce. Il suffit de les réhydrater avant de les cuire. Pour plus d’infos sur la préparation des légumineuses, je vous invite à consulter cet article de Ricardo, qui est très complet. Même si vos variétés ne sont pas exactement les mêmes, le principe ne change pas: la grosseur de votre haricot détermine globalement les durées de trempage et/ou de cuisson.

Pour les fruits, c’est de l’essai-erreur. Le melon d’eau ne se déshydrate pas très bien, et les prunes donnent un résultat très acide. Les pommes par contre, c’est super! Je n’aime pas les tranches minces de style chip, mais coupées en petits quartiers, ça donne une texture un peu style guimauve sèche. C’est mon «go to» quand j’ai une ou deux pommes qui commencent à être moins belles: c’est moins d’ouvrage qu’une tarte ou une compote, je ne les épluche même pas!

Fouillez sur internet pour savoir comment faire les fruits au four, combien de temps et quelle température selon le fruit que vous séchez.

Point bonus!

Si vous tombez amoureux des fruits séchés, un déshydrateur peut être une super option: il y a des modèles pas chers, ça ne réchauffe pas toute la maison comme le four, et pas de risque de brûler quoique ce soit, même si on les oublie là une semaine!

Photo: Oleksandr P

3. Le confisage à l’huile

Ça fait peur comme mot, mais je vous promets que ce n’est pas tant de trouble! En fait, tout dépend de comment vous le faites. Une année, j’ai confit des tomates cerises: coupées en deux et cuites sur une plaque avec des épices et de l’huile, puis mis en pots stériles… C’est délicieux, mais, on ne se mentira pas, c’était du trouble! Il y a certainement une façon plus simple de confire les tomates: je suis sur le coup! J’attends ma prochaine grosse récolte pour faire des tests. (Pas cette année, mes semis ont eu la vie dure!)

Confire à l’huile, c’est tout simplement de cuire les aliments dans l’huile à basse température pendant longtemps. Mon GROS coup de cœur pour le confit, c’est l’ail. Franchement, l’ail confit, c’est dangereux: je mange des gousses à la fourchette tellement c’est bon!

Où est le problème, me direz-vous? L’ail, c’est super bon pour la santé!

Le problème, c’est qu’après… je n’en ai plus!

Photo: babaganosh.org

C’est très simple à faire, et j’augmente ma récolte d’ail chaque année. Mon but, c’est d’arriver à passer l’année avec mon ail, sans en manquer. Mon mantra en cuisine: ne jamais laisser une recette me dicter combien d’ail mettre… (désolée, Ricardo, je t’aime!)

Bref, je reviens à mon confisage: Les cailleux épluchés dans un plat allant au four (communément appelé un «cunningwère» par les mamans), couvrir d’huile et cuire à basse température (entre 200 et 300 °F) pendant environ 1 h. Dépendant de la variété d’ail, de votre four et de votre huile, la cuisson sera plus ou moins lente. C’est prêt quand les gousses ont pris une teinte très légèrement dorée: à ce stade, la maison embaume et les gousses s’étendent sur les toasts au couteau. Vos pains à l’ail ne seront plus jamais les mêmes et vous voudrez en mettre partout! Les gousses confites se gardent plusieurs mois dans leur huile de cuisson au frigo.

Point bonus!

Quand vous avez consommé toutes vos gousses, l’huile à l’ail s’utilise pour tout et n’importe quoi. Vous pouvez aromatiser l’huile et les gousses avec vos herbes et épices préférées.

4. Les potages

Il fait -40°C. Tempête de neige depuis trois jours. Il n’y a plus grand-chose dans le frigo et sortir est hors de question. Se faire livrer quelque chose va prendre 2 h et les enfants s’impatientent: ils ont faim, ils ont froid… Mamaaaan, qu’est-ce qu’on mange pour soupeeeerrr?

Pas de panique, vous vous souvenez de votre déluge de carottes, de courges et de brocolis de l’été dernier? C’est leur temps de briller!

Sortez votre Coaticook ou votre Ziploc du congélo, pis sacrez ça dans un chaudron. C’est prête dans 15 menutes.

(Amis du vieux continent, sachez qu’il est question de dîner un potage conservé au congélateur dans un plat de crème glacée de marque Coaticook. Cette glace, fabriquée par la laiterie québécoise située dans la ville du même nom, vient dans un contenant de plastique réutilisable que les Québécois usent à’corde… heu… réutilisent jusqu’à ce qu’il brise. Le Ziploc, quant à lui, est un sac de congélation. Le potage est déposé soigneusement dans une marmite et sera prêt en quelques minutes.)

J’ai même trouvé un meme sur le sujet, et je promets que ce n’est pas moi qui l’ai fait:

Pardonnez mon envolée lyrique, mais en hiver, j’ai BESOIN d’avoir un potage prêt à servir à tout moment. Une fois, alors que j’étais malade, je n’avais pas vraiment d’appétit, mais j’avais envie d’une soupe. Mon conjoint m’a donné un Coaticook congelé. Je lui ai fait un câlin (au plat congelé, pas à mon conjoint!) et je me sentais déjà mieux. Posséder une soupe en hiver, c’est une nécessité!

Bref, vos patates, betteraves, navets n’ont besoin que de caraméliser, puis d’être recouverts d’eau ou de bouillon. Quelques aromates, et on oublie ça sur le four jusqu’à ce que ça soit cuit. Ensuite, on réduit en purée et on met ça au congélateur. Si vous n’avez pas un tombeau de 6 pieds comme moi, sachez que les soupes et potages peuvent être mis en conserve et conservés sur tablette.

Point bonus!

Pour une touche fancy au service, ajoutez des toppings. Pas d’inspiration? En voici:

Potage de betteraves et/ou carottes: du fromage de chèvre, des noix de Grenoble, des bébés épinards et un filet de réduction de balsamique.

Potage de courge: parmesan, graines de citrouille grillées, tomates confites et quelques gouttes de crème.

Potage de panais: fromage bleu, amandes tranchées, oignons caramélisés, gelée de canneberges.

Bam! Vous pouvez vendre votre bol de potage 15$ de plus dans un café avec ce truc! Jouez avec les couleurs et les textures. Ma règle d’or: un fromage, quelque chose qui fait «crounch», un fruit ou un légume et un coulis/sauce. Vos surplus de récoltes n’auront jamais été autant mis en valeur!

Photo: Rachel Claire

5. Partagez!

Eh oui, si vous ne voulez vraiment pas cuisiner vos surplus, sachez que plusieurs organismes et frigos communautaires peuvent en bénéficier. Certaines bonnes œuvres ou écoles sont même intéressées par les semences!

Vous pouvez aussi échanger vos légumes avec d’autres jardiniers qui ont des surplus différents. Promenez-vous sur les réseaux sociaux: plusieurs groupes d’échanges existent dans différentes régions.

Même les animaux peuvent profiter de vos récoltes! Une tomate cerise congelée fait une super récompense pour les chiens (les miens aiment plus ça que les gâteries commerciales!), les graines de plusieurs plantes feront plaisir aux oiseaux, les courges peuvent être mangées par les poulets, etc.

J’espère que je vous ai donné quelques idées pour vos surplus de récoltes. N’hésitez pas à me dire en commentaire quels sont VOS meilleurs trucs pour survivre à vos déluges de légumes! Bonne saison du cannage, là!


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  1. Merci, j’ai beaucoup apprécié vos conseils et je les ai partagés.

  2. Wow! Quel article réjouissant, étincelant, coloré et utile!
    Au plaisir de vous relire.
    Merci beaucoup!

  3. Super chronique Audrey, tu répond parfaitement a l’esprit du jardinier et cuisinier paresseux. merci pour cette belle chronique.

  4. Quel plaisir de te lire!!!

  5. Écrire un livres avec tes chroniques… ça ne te tenterait pas???

  6. Toujours aussi passionnante!
    Je partage avec la famille et amis

  7. Merci pour ces trucs utiles. Je congèle beaucoup moi aussi. Cette année, mon potager a été très généreux.

  8. J’adore ton article et toutes ces bonnes idées que tu partages avec nous. Merci beaucoup

  9. Je suis toujours ravi de lire ta chronique, intéressante et divertissante tout à la fois! Si un jour, tu cesses d’être une jardinière, lance toi dans l’écriture, je crois qu’un livre sur vos péripéties serait fort intéressant et coloré!

    • Vous êtes gentille haha En fait, je vis déjà de ma plume! Je suis une biologiste, spécialiste en création de contenu, qui s’est développé une passion pour le jardinage: c’est fou où la vie peut nous mener!

  10. Pour la courge que vous ajoutez à votre boeuf haché, est-ce seulement pour la courge spaghetti où toutes les variétés. Ici, j’ai au moins 20 très grosses courges Butternut.

    • Bonne question! Je n’ai jamais essayé avec une autre sorte de courge. La spaghetti a comme avantage d’être peu goûteuse et assez pleine d’eau pour disparaître. La courge butternut risque de donner un goût un peu beurré-sucré à la viande (ce qui n’est pas un problème!), mais la texture plus ferme et la couleur orangée risquent de moins se fondre dans la viande. C’est à essayer! Vous m’en direz des nouvelles!

      Dans le pire des cas, ça va être délicieux quand même, mais la courge sera visible. Ça me donne envie d’en faire: la butternut est ma préférée! Mais je n’ai pas de chance depuis deux ans avec mes courges d’hivers…

  11. Audrey Martel vous êtes adorable! ?. Quel plaisir de vous lire

  12. Quel plaisir de te lire, Audrey! Merci!

  13. Confire l’ail au four à 200 ou 300 Celsius? Ou Farenheit?
    Merci pour les tonnes de suggestions de cet article.

  14. Merci Audrey, Coaticook, Sélection, encore plus gros, moins chère, parfaite pour riz, couscous, farine etc… Les pots de crème glacée de Nestlé sont mes préférés. C´est tout juste si je ne dors avec. Plastique épais au congélateur, micro onde, pour faire mes semis. 9 beaux poivrons rouges, un peu moins de 5 livres. Épépiner, coupés en lanières et passés dans
    l´extracteur à jus. Qui croirait qu´il y a autant de liquide dans un poivron ? Bref, pulpe et jus combinés de 9 poivrons donnent 2 litres en lactofermentation. Donc pour 4,5 poivrons dans un pot Masson de 1 litre, e´ plus de cette “boue” de poivrons, j´ajoute 1 à 2 gousses d´ail coupées en 2. PAS D´EAU, et 6 cuillerées de sel NON IODÉ et c´est tout ! Vous pouvez ajouter herbes, épices que vous voulez. Ne pas remplir le bocal plus qu´au goulot. Bien fermé, placé sur un sous plat car il y aura écoulement dû à la pression de gaz lors de la fermentation. Les premières semaines demandent un suivi 2 fois par jour pour le dégazage. Dévisser très légèrement le couvercle pour laisser sortir le gaz. Attention que ce faisant du contenu s´en echappe pour éviter de salir le bord du pot et le pas de vis du couvercle. Je regarde le niveau de la mixture au préalable. Si je peux voir au travers c´est ok. Les brasser permet aux bulles de gaz de monter à la surface et au contenu de légèrement baisser. Puis je dégage. Si ça sent bon, tout va bien. Sinon….
    Je les retourne également pour permettre que tout trempe bien. Juste du sel et un bocal propre ! Pas de cuisson, stérilisation, épluchage, ni congélation avec la crainte des pannes électriques. Le dégazage est capital si vous ne voulez perdre de la mixture, des pots degoulinants. La pression est suffisante pour déformer fortement le mince couvercle. Si mis à
    l´envers rien n´en coule il est encore bon. Par contre pour offrir en cadeaux… mieux vaut en mettre un neuf. En théorie il ne faudrait ouvrir votre mixture, mais quelques secondes, juste le temps de bien essuyer le bord du pot et placer un nouveau couvercle. Dans le doute, ajouter une pincée de sel avant de tout refermer. Le gros de ces formations gazeuses

  15. Suite du commentaire antérieur envoyé par accident, sans relecture…
    Donc le gros de la fermentation c´est les premières semaines. Vous devez dégager fréquemment. Le couvercle ou même le pot en verre peut exploser. Imaginez le contenu envoyé sous pression partout. Les pschttt et son parfum vont diminuer avec le temps. On peut en consommer au bout de 3 semaines et plus. Tant qu´il n´est ouvert, bon pour 1 an et plus sur une tablette fraîche. RÉFRIGÉRER UNE FOIS OUVERT. Un liquide blanchâtre peut se former ou un dépôt blanc à la surface. C´est OK. Si en
    l´ouvrant ça pue et vous fait sortir en courant, c´est à jeter. Ça sent bon ? Les bactéries ont fait leur boulot. Plus vous gardez votre mixture intacte, plus les vitamines se seront multipliées. Le goût est altéré. Plus piquant et acide. On aime ou on déteste. Aucun risque de botulisme. Voir les recettes dans Google, You Tube. Si vous devez ajouter de
    l´eau elle doit être non chlorée et le sel non traité. Du gros sel à marinade non IODÉ est parfait. Amusez vous bien.

  16. Audrey , tu es une perle!
    Des trucs utiles , de l’info précise et la touche humour qui change tout ! J’adore!
    Merci !

  17. Ça me donne plusieurs bonnes idées, mais c’est ton truc pour l’ail qui me fait le plus saliver. ?

  18. Que ton humour est rafraîchissant, merci pour ce bel article et toutes ces merveilleuses idées.

  19. tres berau cattalogue de conserverie artisanale
    nous on fait aussi des bocaux de tomates sterilisees,super pour des oeufs a la provencale, ca rend beaucoup moins d eau, mon ail est seché puis a l aide d un simple moulin a cafe il devient comme de la chapelure,je le garde plusieurs années a condition d avoir eu une bonne recolte!
    pour les haricots sec ne pas oublier de les faire passer une nuit au congele pour bruler les oeufs des bebetes! sinon on risque d avoir une surprise au moment de la soupe
    merci audrey

  20. Encore un article à la fois utile et divertissant! Merci pour cette superbe photo de pot Coaticook, nous en avons tellement en circulation à la maison depuis si longtemps, cette anecdote m’a bien fait rire! Comme quoi, on est tous pareils sur certains points! Merci aussi pour la recette d’ail confit, j’essaie dès ce week-end!!?

  21. Chère Audrey, tu fais plaisir à bien des gens avec tes joyeuses chroniques! Moi j’ai partagé mes récoltes avec les limaces cette année ? Mes Coaticook servent depuis des années pour le délicieux bouillon de dinde ? du temps des fêtes pour l’amatrice de soupe que je suis ?

  22. Avez-vous essayé de donner des fèves fraîches aux chats? Mes chats les adorent.

  23. J’aime à vous lire chaque semaine de l’autre coté de l’océan Moi aussi j’utilise les bacs de glace lavées
    Pour les tomates et poivrons une fois passés au deshydrateur je les mets en bocaux avec de l’huile et ça se conserve très bien . L’ail je le mets avec sa deuxième peau ( en chemise ) dans l’eau bouillante 5 mn puis dans des bocaux avec de l’huile Amicalement Dominique( Vosges)

  24. J’adore cet article…merci beaucoup! J’ai hâte à demain matin pour faire de l’ail confit dans l’huile. Ce sera ma première fois, mais ça tellement l’air bon!!!

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