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L’achillée millefeuille, une plante de premier plan pour les coupures

Coupures, piqûres, brûlures, écorchures et irritation, la peau des jardiniers est parfois malmenée. Dans cette courte série d’articles, je me propose de vous présenter les meilleures plantes de votre jardin qui peuvent venir au secours des petits bobos de votre peau! Parce que souvent lorsqu’on se blesse, l’un des premiers gestes est d’arrêter les épanchements sanguins, nous commencerons nous aussi par la célèbre plante des chevaliers: l’achillée millefeuille.

Achillée millefeuille

L’achillée millefeuille (Achillea millefolium) tient son nom du mythique combattant grec: Achille. Utilisée comme hémostatique depuis l’Antiquité, elle fut la plante du chevalier, puis celle du militaire. Mais ce n’est pas que la plante des combattants, c’est aussi celle de tous ceux qui se coupent parfois. Elle est aussi appelée saigne-nez ou herbe des charpentiers; au Québec, allez savoir pourquoi, c’est l’herbe à dindes de nos grand-mères. Au jardin, c’est une plante facile de culture, vivace à longue floraison, dont vous trouverez la sous-espèce (l’achillée boréale, Achillea borealis) et plusieurs cultivars ornementaux colorés qui s’utilisent de façon analogue. Vous trouverez facilement l’achillée millefeuille chez plusieurs semenciers comme: Semences du Portage, Akène et Les Jardins de l’Écoumène.

Figure 1 – On trouve des cultivars ornementaux de différentes couleurs.

Comme plusieurs vivaces faciles de culture (donc adaptables), elle est un tantinet invasive. Pour une culture sans soucis, vous pouvez la planter dans un seau percé et enterré pour éviter qu’elle ne se répande par ses stolons. Chez moi, bien que je l’arrache parfois, c’est avec peu d’efforts que je la contrôle (depuis 5 ans) dans de petites sections où elle offre un couvre-sol dense, toujours vert et très florifère.

Description botanique

La hauteur de l’achillée varie beaucoup en fonction de l’ensoleillement. La plante atteindra autour de 25 cm en plein soleil, mais 75 cm, voire un peu plus à la mi-ombre. L’achillée millefeuille offre une belle inflorescence en corymbe, fait de multiples petits capitules blancs. Outre sa longue floraison, j’aime vraiment ses feuilles très découpées, qui lui ont valu le surnom de millefeuille (alors que, s’il est vrai que la plante offre un feuillage fourni donnant un aspect vaporeux, la photo ci-bas ne représente qu’une seule feuille).

Attention: bien que l’achillée soit parfaitement comestible, certaines apiacées très toxiques (notamment: la grande ciguë, Conium maculatum ou la carotte à moreau, Cicuta maculata) peuvent confondre le cueilleur non expérimenté. Ces plantes toxiques peuvent tuer un adulte en quelques minutes (parfois quelques heures) et à faible dose. N’utilisez l’achillée millefeuille que si vous êtes certain de l’identifier sans l’ombre d’un doute.

Figure 2 – Une feuille d’achillée millefeuille.
Figure 3 – Les capitules de l’achillée sont disposés en corymbe.

Au jardin

Les usages en paysagement

L’achillée millefeuille est recommandée par Larry Hodgson dans son grand livre de l’aménagement paysager comme «plante parfumée pour la terrasse» et comme «choix de fines herbes attrayantes pour les plates-bandes», ainsi que dans la Bible des vivaces comme vivace à floraison prolongée. Ceci dit, Larry Hodgson recommande plutôt les hybrides, qui sont moins envahissantes et plus colorées que l’achillée millefeuille.

Pour ce qui est des propriétés médicinales, les sous-espèces les plus étudiées sont A. millefolium subsp. borealis, A. millefolium subsp. lanulosa et A. millefolium var. occidentale. Cependant, et de façon anecdotique, j’ai eu de bons résultats avec des achillées colorées (donc des cultivars ornementaux). Dans l’urgence, pour les usages externes on peut se fier à nos sens: si votre achillée sent et goûte l’achillée millefeuille, elle sera probablement efficace pour votre coupure!

Figure 4 – Plante stolonifère qui a le potentiel de devenir envahissante dans vos plates-bandes.

Très rustique, on la retrouve jusqu’en zone 2. Adaptable: soleil à mi-ombre, elle s’adapte à tous les sols bien drainés. On la verra autant dans les plates-bandes que dans les prés fleuris.

Au jardin, elle attire non seulement les pollinisateurs (les abeilles et les papillons), mais aussi plusieurs insectes utiles tels que les coccinelles, les syrphes, les guêpes parasites et les chrysopes.

La multiplication

On peut la multiplier facilement par semis, mais si vous cherchez des variétés horticoles colorées, il n’est pas certain que la graine soit fidèle à la mère.

Une autre option est de diviser les plants, de préférence au printemps (mais avec un peu d’attention, la division est facile à réussir pendant toute la belle saison).

L’entretien

Rien à faire si ce n’est que de contenir les rhizomes et les semis volontaires. Ne lui donnez surtout pas d’engrais ou de compost, ce qui amollirait la tige. En général, l’achillée forme un tapis suffisamment dense pour empêcher les adventices de s’y mêler. Par contre, après 7 ou 9 ans vous verrez votre tapis d’achillées s’éclaircir, c’est normal… c’est qu’il est temps de la déplacer.

Récoltes

Dès qu’elles apparaissent, les feuilles peuvent être cueillies et utilisées fraîches, en cataplasme pour arrêter les hémorragies.

Les feuilles fraîches seront utilisées en cataplasme, principalement pour arrêter les hémorragies. On récolte au besoin, sur les plants qui ont des feuilles fraîches.

Pour les autres utilisations médicinales, notamment en usage interne, ce sont les inflorescences qui sont les plus recherchées.

On cueille les inflorescences dont la majorité des fleurs sont ouvertes, mais encore bien fraîches et odorantes. Une fois plus matures, elles prendront une teinte grise: il est alors trop tard pour cueillir cette inflorescence, mais ce n’est pas grave, les achillées sont prolifiques et en produiront encore de nouvelles. Les feuilles peuvent être cueillies au même moment, mais idéalement on les aura cueillies avant la floraison.

Transformation

Ce sont surtout les inflorescences que l’on va transformer.

On peut les sécher, ou en faire des infusions (pour usage immédiat) ou des concentrés liquides d’alcool (teinture) ou de vinaigre (vinaigrée).

On peut également sécher les feuilles, mais personnellement, quand il n’y a plus de feuilles fraîches au jardin, je me rabats sur les inflorescences séchées qui sont à mon avis plus efficaces et me permettent de réduire mon inventaire.

Dans l’assiette

Les jeunes feuilles peuvent être ajoutées aux salades. À Montréal, je les cueille principalement d’avril à mai.

Les fleurs sont beaucoup moins prisées au niveau alimentaire, car elles sont trop amères, mais on peut les utiliser en condiments aussi bien dans les plats cuits que les salades. On les ajoute de façon parcimonieuse. Vous verrez qu’en faible quantité, leur amertume se fait plus discrète et elles viennent vivifier les saveurs du plat. La saveur de la fleur est conservée même si elle est soumise à la chaleur: vous pouvez donc l’ajouter en fin de cuisson dans vos soupes.

Les propriétés médicinales tégumentaires

C’est une spécialiste pour ralentir/arrêter les hémorragies. Cela, couplé à une action antiseptique, la rend indispensable comme plante de premiers soins. Par la suite, on appréciera également ses qualités anti-inflammatoires, antiprurigineuses et antalgiques (principalement attribuées aux lactones sesquiterpéniques et aux flavonoïdes). On dit également que l’achillée aide à la cicatrisation, mais nous verrons dans les prochains articles qu’il existe à cet égard de meilleures plantes.

PropriétésForce (1 à 3)
Hémostatique3[1], [2], [3]
Anti-inflammatoire3[3], [4], [5]
Antiseptique2[3], [6]
Antiprurigineuse2[7]
Cicatrisante / vulnéraire1[8]
Antalgique1[8]

Quels sont les composés actifs responsables de la propriété hémostatique?

On a isolé un composant particulièrement hémostatique, l’achilléine (un alcaloïde, donc particulièrement solvable dans l’eau et le vinaigre), mais elle contient également des tanins qui, par leur action astringente, viennent contracter les tissus.

A contrario, la plante contient 0,35% de coumarine qui, du moins prise en interne à forte dose, est anticoagulante.

Finalement, ne vous y méprenez pas: on est loin de connaître toutes les interactions entre les composés d’une plante. Il est fort probable que plusieurs autres composés viennent soutenir cette action de l’achilléine et des tanins. L’action hémostatique est facile à observer, et reconnue autant par les études modernes que la sagesse des Anciens. Restons humbles devant la richesse et la complexité des plantes qui, malgré l’avancée des sciences, ont encore bien des secrets à nous dévoiler.

Les usages pour les premiers soins de la peau

L’achillée est une spécialiste des hémorragies.

La façon la plus simple et la plus fréquente de l’utiliser est en cataplasme de feuilles fraîches. Mâchez simplement les feuilles fraîches ou (pour les dédaigneux) froissez-les en les frottant entre les mains pour faire sortir le suc de la plante. Placez-les sur la plaie, faites une pression sur le cataplasme et maintenez-le en place avec un film plastique ou une gaze.

Figure 5 – Exemple de feuilles utilisées en cataplasme. Une fois les feuilles en place, on utilise un bandage ou une pellicule plastique pour maintenir et faire une pression.

Hors saison, lorsqu’il n’y a pas de feuilles fraîches disponibles, deux options sont à privilégier:

  • Parce que les principaux composés hémostatiques, l’achilléine et les tanins sont hydrosolubles, il est possible de faire une décoction de sommités fleuries ou de feuilles séchées. Une fois refroidie, on imbibe une compresse de la décoction et on exerce une pression avec la compresse imbibée sur la plaie.

Pour la décoction utilisée en compresse:

Utilisez 120 g de sommités fleuries fraîches (fleurs et feuilles) ou 60 g de plante séchée par litre d’eau, que vous amenez à ébullition puis laissez refroidir.

  • J’aime aussi utiliser le piment de Cayenne réduit en poudre, on en a presque tous dans notre cuisine. Cela brûle un peu, mais moins qu’on peut le supposer et cela fonctionne très bien. Ici, je privilégie de beaucoup les préparations maison à celles du supermarché, qui sont parfois contaminées.

Attention: des coupures qui touchent des artères peuvent mettre votre vie en danger et demandent des ambulanciers d’urgence. D’autres coupures nécessitent des points de suture que l’achillée ne saurait vous épargner. Ne laissez pas votre amour des plantes aveugler votre jugement pour recourir aux urgences.

Précautions

Classifiée A1[9] par L’American Herbal Product Association[10], l’achillée ne présente aucune toxicité[11] aux posologies recommandées.

En usage externe, c’est assez rare, mais certaines personnes peuvent faire des allergies de contact (dermatites) à la plante, plus précisément aux lactones sesquiterpéniques.

Il existe également des personnes allergiques aux astéracées qui seront indisposées par l’achillée millefeuille.

Évidemment, en cas d’allergie, l’achillée est à proscrire.

Voici quelques alternatives hémostatiques: aigremoine, alchémille, bourse-à-pasteur, brunelle, carotte, hamamélis de Virginie, piment de Cayenne et plantain.

En usage interne:

Infusion: 3 à 10 g de sommités fleuries séchées ou 10 à 30 g de sommités fleuries fraîches par tasse, infusion 10 minutes, 3 fois par jour ou à chaque heure pour quelques heures (en cas d’inconfort aigu).

Teinture: ratio 1:5 (50 g de sommités fleuries séchées pour 250 ml d’alcool 40%), macération 6 semaines. 10 à 30 gouttes, 3 fois par jour.

Contre-indiquée en cas de grossesse et pour les femmes qui allaitent.

Interactions possibles:

Lorsque la prêle et l’achillée sont prises simultanément, elles stimulent parfois les chaleurs de la préménopause.[12]

À cause des coumarines, la plante pourrait interagir et potentialiser des médicaments anticoagulants.[13]

Autres usages médicinaux

Fièvre

En fait, c’est davantage une plante thermorégulatrice, c’est-à-dire qu’elle peut être utile, notamment via la stimulation de la circulation périphérique, pour réchauffer les extrémités. Mais elle est aussi diaphorétique[3], [5], [14], c’est-à-dire qu’elle encourage la transpiration pour soulager la fièvre. Ici, on peut prendre une infusion bien chaude ou encore utiliser l’infusion dans un bain (alors plutôt tiède) auquel on ajoute un litre de décoction d’achillée millefeuille.

Infusion: 3 à 10 g par tasse, infusion 10 minutes. Pour calmer la fièvre, on prend l’infusion aux heures et on arrête lorsque la fièvre est descendue.

Les bonnes associations: on peut mélanger la tisane avec les baies de sureau, la menthe, la cataire, et pour les adultes, le piment de Cayenne. L’efficacité et le goût sont alors améliorés.

Système digestif

Par ses propriétés d’anti-inflammatoire, cholérétique[3], [4], [8] (c’est-à-dire qu’elle stimule la production de la bile), antispasmodique[1], [4], [8], antalgique et tonique amère[1], [4], [13] l’achillée est une bonne plante de soutien en cas de brûlures d’estomac, digestion lente, spasmes intestinaux, ballonnements, ulcères d’estomac, ou syndrome de l’intestin irritable.

Si vous expérimentez un épisode douloureux plus aigu, prenez une infusion toutes les heures. Pour les contextes chroniques, on prend plutôt 1 à 3 tasses par jour. On peut également utiliser des teintures; les doses varient beaucoup d’un auteur à l’autre, ce qui est fréquent lorsqu’il n’y a pas de toxicité mesurable. Je recommande entre 10 à 30 gouttes, 1 à 3 fois par jour. 

Soin du système reproductif féminin:

Propriété: régulateur des cycles féminins[2], [15]

Nous aurons la chance de développer ce sujet dans de futurs articles, mais ici je dirais que l’achillée est généralement utilisée en mélange, où elle joue un rôle de régulation, et sera utile pour diverses situations telles que l’absence de règle, les règles trop douloureuses ou trop abondantes, l’inconfort prémenstruel et la préménopause.

Avertissement

En cas de troubles importants ou de maladies chroniques, consultez un médecin.

Il est dangereux de faire son propre diagnostic et de pratiquer l’automédication.

Sauf indication explicite, les usages décrits sont pour les plantes et ne sont pas applicables aux huiles essentielles.

Avant de consommer une plante: s’assurer de bien l’identifier et toujours lire la notice «Précautions».
Les posologies sont données à titre indicatif et sauf précision contraire, elles sont adaptées à l’adulte.
Malgré tout le soin apporté à la rédaction de l’article, une erreur aurait pu s’y glisser. Nous ne saurions être tenus responsables de ses conséquences ou d’une interprétation erronée, car, rappelons-le, aucun article ne peut remplacer l’avis du médecin.


Sources:

[1] Valnet, J. (2019). La phytothérapie, se soigner par les plantes. Paris: Vigot

[2] Wood M. (2009). The Earthwise herbal volume II – A complete Guide to New World Medicinal Plants. California: North Atlantic Books. 399 p.

[3] Duke, J.A. (2002). Handbook of Medicinal Herbs. 2. Washington: CRC Press. 893 p.

[4] Corjon, G. (2015). Se soigner par les plantes: Jean-Paul Gisserot.

[5] Chevalier A. (2018). Encyclopédie des plantes médicinales. Montréal: Sélection du Reader’s Digest. 336 p.

[6] Blumenthal, M., Goldberg A.,Brinckmann J. (2000). Herbal Medicine Expanded Commission E Monographs. Newton: Integrative Medicine Communications

[7] Fleurentin, J. (2018). Du bon usage des plantes qui soignent. 2. Rennes: Éditions Ouest-France. 372 p.

[8] Lorrain, E. (2019). Grand Manuel de phytothérapie. Malakoff: Dunod. 1290 p.

[9] Class A: “Herbs for which no clinically relevant interaction are expected.” Class 1 “Herbs that can safely be consumed when used appropriately.” Traduit par Classe A: «?Plantes pour lesquelles aucune interaction cliniquement pertinente n’est attendue.?» Classe 1: «?Plantes qui peuvent être consommées en toute sécurité lorsqu’elles sont utilisées de manière appropriée.?»

[10] Upton, R., Bear, S., Winston, D., Gagnon, D., Romm, A.j., Low Dog, T., Hardy, M., Craker, L. (2013). Botanical Safety Handbook. 2. London: CRC Press. 1035 p.

[11] En réalité, l’achillée contient de faibles doses de deux isomères du thuyone, une substance qui, en grande quantité, devient neurotoxique. Bien que la quantité de thuyone puisse varier d’une plante à l’autre, les quantités maximums se situent autour de ?-thuyone (0,034%) et ?-thuyone (0,03%). Pour fins de comparaison, la sauge officinale (celle qui se trouve dans votre cuisine) en contient 3 fois plus. Par contre, celle-ci se retrouve concentrée dans les huiles essentielles qui, elles, seront rapidement neurotoxiques et sont réservées aux usages externes.

[12] Dubray, M. (2018). Guide des contre-indications des principales plantes médicinales. Les Allois: Lucien Souny

[13] Lorrain, E. (2019). Grand Manuel de phytothérapie. Malakoff: Dunod. 1290 p.

[14] Hoffmann, D. FNIMH, AHG (2003). Medical Herbalism, The Science and Practice of Herbal Medicine. Rochester : Healing art Press. 666 p.

[15] Treben, M. (1994). La santé à la pharmacie du bon Dieu. 43. Steyr, Autriche: Wilhelm Ennsthaler. 111 p.

Étiquettes + achillée millefeuille, Achillea millefolium


  1. Un merci pour me rappeler les vertues de cette plante (et découvrir les autres !).

    Voilà pourquoi ce blog est si important
    Merci Mathieu ?

    • Merci pour ce beau rappel, j’ai autrefois utiliser beaucoup l’achilée autant en cataplasme qu’en tisane, mais aussi j’avais une belle recette où j’ajoutais quelques feuilles dans une omelette et c’était délicieux.

  2. Ah ! si j’avais su tout ça plus tôt

  3. Merci
    J adore tous ce qui concerne les plantes médicales

  4. Suzanne Baillargeon

    Très intéressant. Merci

  5. Super Article ! bravo !

  6. Merci pour cet article, vraiment intéressant 🙂

  7. oui, bon article, je suis heureuse de redécouvrir son effet hémostatique. par contre, dans la section USAGE INTERNE, vous donnez la recette, la posologie mais … c’est pour quoi? ce n’est surement pas pour son effet hémostatique que vous recommandez de la prendre
    3 fois par jour ou à chaque heure pour quelques heures (en cas d’inconfort aigu).
    mais je ne vois pas de quel inconfort vous parlez.

    • Bonjour Lalou,

      Pour les usages en interne, il faut continuer la lecture… Un peu plus loin, je parle des usages pour la fièvre, le système digestif et la régulation des cycles hormonaux féminins. Je sais que c’est un peu bref. Il y a tant à dire sur l’achillée. Je vais sûrement revenir sur l’achillée quand je traiterai des plantes des autres systèmes…

      Merci d’avoir pris le temps de lire !

  8. Un grand bravo pour cet audace et cette rigueur. Merci d’avoir eu le courage d’aller au-delà. Il y avait longtemps que j’espérais ce type d’article accessible, vulgarisé et détaillé, incluant les propriétés médicinales, posologie et interactions potentielles. Merci de contribuer à nous redonner notre pouvoir sur notre santé. En connexion avec la nature et dans le respect de nos responsabilités individuelles et collectives.

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