Categories

Recherche

Guide ultime des plantes envahissantes

Je ne peux plus y échapper, vous êtes trop nombreux à me demander que faire avec vos [insérez un nom de plante envahissante ici]. Alors voilà: qu’est-ce qu’une plante invasive, que faire pour les contrôler et finalement, quel est l’avenir de ces plantes dans notre écosystème?

Je vous avertis tout de suite: ce sujet n’est pas joyeux. Je vais peut-être vous froisser, vous décourager, et sans doute me mettre quelques amoureux de la nature à dos vers la fin…!

Nerprun purgatif (ou nerprun cathartique, Rhamnus cathartica). Photo: zeenaturalista

Plantes envahissantes et EEE

Il y a plusieurs interprétations à la question: «Qu’est-ce qu’une espèce invasive?».

Pour certains, si c’est une plante qui s’installe et prend toute la place, malgré nos efforts pour la contrôler, c’est envahissant. Cela même si c’est une plante indigène qui est dans son habitat naturel et qui a tout à fait sa place, mais que sa propagation dans les plates-bandes est critiquée.

Anémone du Canada (Anemonastrum canadense). Photo: krisskinou

Pour d’autres, quand on parle d’une espèce qui prend toute la place, il s’agit nécessairement d’une espèce exotique envahissante (EEE). Quand on entend exotique, c’est parce qu’elle est en dehors de sa zone de répartition normale: elle provient d’ailleurs et n’a pas sa place dans nos écosystèmes.

Pour moi, c’est tout simplement deux attributs différents; plusieurs espèces de ronces sont indigènes et envahissantes; la pelouse (l’herbe) quant à elle, est exotique, non envahissante (au grand dam de certains!); les pissenlits, exotiques et envahissants. Ça va avec le jargon? Reprenons.

Les espèces exotiques envahissantes

À mon humble avis, les EEE sont généralement plus problématiques, et ce, pour trois raisons principales: elles n’ont pas de prédateurs pour contrôler leur propagation, elles ont une bonne capacité à s’adapter et à utiliser les ressources, et elles se reproduisent à la vitesse grand V.

Ainsi, aucun animal ne se nourrit de phragmites au Québec. Leur croissance est ultrarapide, volant tout l’espace et la lumière des quenouilles (et autres plantes) au printemps. C’est une plante qui se reproduit autant par les racines que par les milliers de graines se trouvant sur leurs jolis plumeaux. Trois conditions en trois pour cette espèce exotique envahissante.

Phragmite (ou roseau commun, Phragmites australis). Photo: chasseurdeplantes

Bien que cette catégorie soit généralement plus dominante dans vos questions que la première, je comprends que vous ne voulez que protéger votre terrain, peu importe que l’espèce qui vous dérange soit asiatique, européenne, africaine, ou bel et bien indigène. Bref, si cet article est axé plutôt sur les EEE, sachez que les méthodes pour s’en débarrasser sont les mêmes pour nos indigènes intrépides.

Ça vient d’où une espèce exotique?

Avant d’aller plus loin, il faut comprendre d’où viennent ces plantes et animaux et pourquoi ils sont là. Un seul mot: la mondialisation. C’est tout.

Les introductions volontaires

Oh, il y a bien eu quelques idées de génie du genre «introduisons la coccinelle asiatique dans nos champs! Elles seront d’excellents prédateurs, mais ne survivront pas à l’hiver, aucun problème». Évidemment, il y en a partout maintenant et, surprise, elles résistent plutôt bien à l’hiver. Ces introductions volontaires finissent souvent par être problématiques pour une raison ou une autre. Il est impossible de calculer tous les paramètres avec la nature. La vie trouve le moyen de déjouer les prédictions.

Le manque de connaissances

D’autres espèces sont introduites par manque de connaissances. Ça commence avec une émission pour enfant avec des tortues. Les parents achètent des tortues comme animal domestique: elles sont mignonnes, ne coûtent que quelques dollars, et ne demandent que peu d’entretien. Sauf que ces tortues à oreilles rouges viennent aussi grosses qu’une assiette et ont alors des griffes et des becs qui peuvent blesser les petites mains fragiles des enfants. Puis, on apprend qu’il faut un aquarium plus grand, que ça vit 40 ans, et on n’en veut plus. Alors, on la relâche dans un lac en lui faisant une belle petite cérémonie d’adieu. Et voilà qu’elle se nourrit des œufs de nos propres tortues, en plus d’introduire dans son nouveau milieu des résidus du myriophylle à épis qu’elle avait dans son aquarium. Deux espèces invasives pour le prix d’une!

Myriophylle à épis (Myriophyllum spicatum). Photo: phil_crimson

Les coups de coeur

On peut aussi avoir un coup de cœur pour un innocent plant de renouée du Japon à la jardinerie. C’est inoffensif, une plante, non? Mais évidemment, votre beau buisson au look de bambou devient rapidement une forêt, un enfer! Et vous apprenez que pour les initiés, cette plante a un autre petit nom… La renouée du démon.

Les introductions accidentelles

Finalement, on a les introductions accidentelles qui sont très difficiles à voir et à prévenir. On a la chance d’avoir des hivers assez rigoureux au Québec, alors les rainettes qui arrivent dans les livraisons de plantes en meurent et on évite le drame, mais certaines espèces survivent. Les vers de terre dans le substrat des plantes, les algues sur la coque des bateaux de marchandise, les insectes dans les fruits…

Si ce n’était pas de tous ces échanges avec les autres pays et cultures, il est certain qu’il y aurait moins de déséquilibres dans la nature. Pensez à la vitesse à laquelle la COVID s’est répandue! Ce n’est pas réaliste de penser qu’on importe QUE des bananes. Il y a aussi des microbes, des insectes, de la poussière, et tout un monde.

Alors… on ferme toutes les frontières?

Hey! Que je n’en vois pas un me priver de sushis! Comme tout le monde, j’ai mon téléphone dans la poche, je rêve de voyages et je commande en ligne. La réalité, c’est qu’on a un mode de vie qui est basé sur les échanges et c’est correct: ça nous donne plein d’autres avantages: la médecine, la technologie, le café…

Photo: Sincerely Media

Alors, on fait quoi?

Je fais un aparté pour vous raconter une anecdote scolaire. Vous savez, cet enseignant dont vous n’avez vraiment pas un bon souvenir? Celui qui vous a fait haïr une matière, ou sentir vraiment ridicule à cause d’un power trip? J’en ai eu quelques-uns comme ça, dont un, au cégep, qui donnait un cours sur l’histoire de la science.

Mon équipe de travail et moi finissons un super oral sur les espèces invasives d’Australie. Arrive la période de questions…

Monsieur X, qui adore s’écouter parler et possède l’unique et indiscutable vérité sur tout: «Pourquoi n’avez-vous pas choisi les espèces invasives du Québec?»

Moi, jeune, et pas trop patiente avec ce cher enseignant: «On voulait travailler sur un sujet différent et comme l’Australie est pleine d’Îles, les problématiques sont différentes, en plus…»

Monsieur X: «OK, OK… Nommez-moi des espèces invasives d’ici.»

Un membre courageux de mon équipe: «Il y a la moule bleue qui…»

Monsieur X qui nous coupe la parole de manière intempestive: «Une autre.»

Moi, qui commence à m’échauffer sérieusement: «Le moineau domestique, les pissenlits, la coccinelle asiatique, il y en a plein ici aussi, mais ce n’était pas notre sujet d’auj…»

Monsieur X, qui cherche manifestement à nous questionner sur ce qu’il connaît, plutôt que d’admettre qu’il ne sait rien de l’Australie: «OK, OK, alors dites-moi comment on peut régler le problème des espèces exotiques envahissantes?»

Nous, sachant très bien qu’il n’y a pas de solution magique, facile, ou générale, tentons tant bien que mal de répondre: contrôle de populations, introduction de prédateurs, stérilisation, bâchage…

Mais Monsieur X insiste: «Oui, mais ça ne fonctionne pas. Alors, dites-moi quelle est la seule bonne façon de régler le problème des EEE.»

On se regarde tous en se mordant la langue, à bout d’idées, et dubitatifs parce que nous n’avons jamais rien vu à propos d’une solution miracle dans nos recherches. Il nous coupe la parole, nous interroge sur un autre sujet que le nôtre, et là, il sait quelque chose qu’on ne sait pas, et qui peut sauver le monde?

«On sait pas.»

Monsieur X, vraiment, mais VRAIMENT fier de lui: «Le meilleur moyen de régler le problème des espèces exotiques introduites, c’est de NE PAS introduire d’espèce.»

Ouin… bravo Sherlock. On va régler le problème en remontant le temps pour intercepter les colons? Parce que je suis pas mal sûre qu’ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient en introduisant accidentellement leurs vers de terre, il faudrait leur dire d’être plus prudents. Franchement, tu parles d’une solution miracle…!

Enfin, merci pour cette thérapie, je me sens mieux d’avoir partagé ceci avec vous. Point positif de l’histoire: je suis devenue une biologiste avec un esprit ouvert. Merci, Monsieur X.

Revenons donc à une solution réaliste: que faire avec vos plantes invasives à l’échelle de votre jardin?

Sachez qu’il est très, très difficile de se débarrasser de ces espèces. Vous l’avez sans doute compris depuis le début de votre lecture: ces espèces sont résilientes, excellentes en adaptation, et très confortables dans notre environnement. C’est le secret de leur succès! Alors pour vous en débarrasser, il n’y a pas de solution magique: ce sera un marathon, pas un sprint, et vous devrez vous montrer encore plus têtus que monsieur X.

1. Oubliez les herbicides.

Les plantes envahissantes sont souvent résistantes aux herbicides. Vous allez seulement contaminer et tuer les autres plantes autour.

Photo: Etienne Girardet

2. L’arrachage manuel.

Arrachez chaque petit plant de la plante indésirable à la main AVANT qu’elle ne fasse des graines. Pour la majorité des plantes, ça représente un travail à recommencer toutes les semaines, et ce, durant une bonne partie de l’été.

Il est très important de ne pas laisser vos cadavres sur place; ces foutues plantes peuvent se relever comme des zombies! Étalez-les au soleil sur une dalle de béton ou un patio, ou mettez-les dans un sac poubelle bien fermé et surtout, solide, au soleil quelques jours. On s’assure ainsi de tuer les plants, s’assurant qu’elles ne se ressèment pas dans le compost de votre ville. Vous imaginez un compost plein de graines d’indésirables? L’horreur!

J’ai tenté de lutter contre une population d’alliaire chez moi durant deux ans de cette manière. Ça fonctionnait, la talle était de moins en moins dense… et puis j’en ai découvert une autre au fond de mon terrain et j’ai abandonné. C’est un travail trop long, c’est dans ma forêt (donc pas vraiment facile comme dans une plate-bande), elles ne me dérangent pas vraiment (outre le fait que je SAIS qu’elle n’a pas d’affaire là), et surtout: j’ai tellement joué dedans que je suis rendue intolérante à l’odeur de l’alliaire. Juste d’y penser, j’ai la nausée!

Alliaire: 1, Audrey: 0.

Alliaire officinale (Alliaria petiolata). Photo: dreabreso

3. La tonte répétée

Si vos invasives sont dans votre pelouse ou qu’elles sont trop grandes pour être arrachées (comme des phragmites, par exemple), vous pouvez toujours tondre/couper les parties vertes de la plante. Ce faisant, vous empêcherez la plante de se nourrir avec la photosynthèse. J’insiste: les parties VERTES. Si vous en avez marre des pissenlits, à moins de labourer votre pauvre sol, les feuilles ne passent pas dans la tondeuse.

Il s’agit encore une fois d’un marathon: ces parties vertes repousseront inlassablement jusqu’à ce que la plante ait épuisé TOUTE son énergie accumulée, et les invasives sont généralement de très bonnes stockeuses d’énergie. Elles ont d’ailleurs souvent des racines charnues (en forme de carottes ou de patates) qui gardent d’énormes réserves d’énergies.

Dans le cas du sumac vinaigrier (Rhus typhina), c’est une hache que ça prend! Il est indigène au Québec, mais c’est une exotique envahissante en Europe. Photo: pantherophis

4. Le bâchage.

Sans doute la solution la moins difficile pour nous, mais la plus coûteuse et la moins esthétique aussi… Et pas nécessairement plus rapide! Elle consiste à recouvrir la zone envahie d’une grande bâche afin de bloquer tous les rayons du soleil. Attention, j’insiste: TOUS LES RAYONS. Un sac poubelle laisse passer la lumière. Un vieux chandail aussi.

Il est impératif de couvrir plus large que la zone affectée: on parle de jusqu’à un mètre et même parfois plus! C’est que les plantes invasives peuvent souvent produire des rejets le long de leurs racines. Si vous ne voulez pas que la plante se mette à pousser autour de la bâche, voire par les fissures et petits accrocs, il faut couvrir une grande zone et surveiller régulièrement.

Ah… cette chère renouée du Japon! (Reynoutria japonica). Photo: galcozack

En coupant l’apport de lumière quelques ANNÉES, les plants finissent par s’épuiser et mourir. Cette solution tue également toutes les autres plantes sous la bâche. On utilise cette technique plutôt dans les champs ou les espaces de conservation. On imagine mal un cultivateur désherber manuellement tous les trois jours une zone de plusieurs mètres carrés!

Les conséquences des plantes envahissantes dans la nature

Ici, plusieurs ne m’aimeront pas. Surtout Monsieur X. Vous allez être confrontés à une terrible réalité.

On ne peut pas venir à bout d’une plante envahissante à l’échelle du territoire.

Voilà, c’est dit. Il n’y a pas de solution magique: quand une plante a envahi un milieu, il est impossible de s’en débarrasser à 100%. Oui, on peut arriver à la contrôler un peu avec beaucoup d’effort (et d’argent), mais la réalité, c’est que les plantes envahissantes portent bien leur nom. Il restera toujours une poignée de graines quelque part, un bout de racine prêt à se réveiller quand son heure viendra, une jardinerie irresponsable qui vendra des espèces problématiques.

On peut tenter de contrôler l’apparition de nouvelles espèces invasives: n’achetez pas de graines mystères sur internet, lavez bien vos équipements quand vous passez d’un point nature à un autre (bottes, outils, bateaux, etc.). Il y a toujours moyen d’être conscientisé et responsable. Mais malheureusement pour celles qui sont déjà là, c’est TROP TARD.

La nature se transforme

Est-ce qu’on se met en boule dans un coin et on pleure notre nature mourante? Bien sûr que non! La nature ne meurt pas, elle se transforme. Oui, on perd un peu de notre biodiversité avec ces plantes qui prennent la place de nos indigènes et on va peut-être même assister à l’extinction de certaines espèces. Mais ainsi va la vie: ça bouge, ça se transforme, ça évolue.

Dans quelques milliers d’années, ces espèces, qui sont aujourd’hui envahissantes, donneront peut-être naissance à une toute nouvelle famille de plantes diversifiées. Ou un animal pourrait découvrir qu’il aime finalement manger cette plante et devenir le prédateur qui en régulerait les populations (let’s go les cerfs, on bouffe mon alliaire!).

N’ayez crainte, la nature s’en relèvera. L’ego des humains qui luttent de manière acharnée contre ces espèces… c’est une autre histoire!

Photo: Nika Benedictova

commentaire sur "Guide ultime des plantes envahissantes"

  1. J’ai juste trois mots à vous dire : vous êtes fantastique !! Merci d’écrire pour nous!

    • A l’aide ! Je veux éliminer le gazon et le pré placer par les plantes vivaces. J’ai mis du carton, des journaux . Nous avons arroser puis couvert le tout de terre.
      Les pissenlits poussent à travers le tout. Dois-je les arracher ou semer mes graines de vivaces quand même. ????

      • Avez vous entrecroiser les cartons et journaux? Il est possible que les pissenlits poussent dans le joints.

    • Merci Audrey de votre façon humoristique de nous faire comprendre¸qu`il n`y a presque rien à faire à part que de continuer d`Aimer notre belle passion¸avec toutes ces belles Couleurs.

  2. Vraiment intéressant comme article. Merci de nous informer et de nous instruire. Vous êtes géniale.

  3. Renée-Johanne Campeau

    Votre finale sur l’égo m’a vraiment fait rire… Et le texte dans son entièreté suscite une franche réflexion. Bravo !

  4. MERCI!
    Vous êtes très intéressante et j’apprécie beaucoup votre humour!

  5. Josée charbonneau

    J’adore vos articles et j’adore votre humour … merci pour votre franchise !

  6. Tellement intéressant, y aurait il un site qui identifie les espèces envahissantes du Québec avec les images….Y a chez moi des plantes que j’arrive pas
    a reconnaître et qui sont très tenaces. Merçi encore vous lire est très enrichissant

    • Probablement, mais personnellement, j’aime bien la méthode paresseuse ! J’utilise l’application PlantNet. Avec une photo, l’application nous donne l’identification de la plante. C’est vraiment fiable, d’autant plus qu’il donne le pourcentage de certitude de son identification.

      • Tellement merci ..je vais m y référer tout de suite

      • Merci pour l’application Plantnet qui est gratuit et le nom des plantes est exacte.
        Picture this est une application payante, il y a juste un essaie de 7 jours ensuite il faut payer alors cette application n,est pas intéressante pour moi.

    • Bonjour Carole,
      Personnellement , j’aime utiliser l’application « Picture This » pour identifier les plantes (C’est ma fille biologiste qui me l’a recommandée, je n’ai pas de mérite)… La version gratuite est suffisante. Vous prenez une photo de ladite plante et vous obtiendrez son nom, sa rusticité, EEE ou non, etc. Bonne chance

    • Je n’utilise PlantNet qu’en second recours. Je préfère l’application universitaire et gratuite Flora Incognita. En plus, ça les aide à enrichir leur base de données et ça vous renvoie vers les pages Wikipedia des plantes identifiées. Avec PlantNet, j’ai eu des résultats parfois complètement à côté

  7. Merci infiniment! Après avoir lu votre texte, je me sentais plus légère (moins déprimée) en regardant mon terrain et mon jardin!

  8. J’aime bcp vos article qui inclus souvent une tranche de vie qui marie la science et le quotidien de Monsieur et Madame tout le monde. Merci continuer votre beau travaille.

  9. J’adore vos articles et vos anecdotes!

  10. Dominique Meunier

    Bonjour Audrey, je ne sais pas si vous connaissez le site de la revue La Salamandre (.org) mais je le recommande à tous ceux et celles qui ne le connaissent pas (France/Suisse/Belgique). Pas plus tard qu’hier, dans leur « minute nature » (https://youtu.be/TTK_G_5dqqk), on y parle des plantes envahissantes (pas toujours les mêmes que chez nous, bien sûr) et notamment de la renouée du japon qui fait partie de la famille de la rhubarbe et de l ‘oseille tout à fait comestible quand elle commence à pousser…
    J’aime beaucoup vous lire !

  11. Encore merci Audrey, j’attends toujours tes textes intéressants et souvent drôles dans ma boîte en déjeunant…sourire garanti…et on finit par les trouver belles ces invasives…c’est vert et parfois coloré!

  12. Votre humour est merveilleux même s’il n’y a pas de solutions miracles !

  13. Un autre article génial! Merci Audrey de nous partager vos connaissances avec tant d’humour!

  14. Toujours en plein dans le mille pour ce qui a trait à la pertinence des articles! Et tellement bien écrits! Merci!

  15. Merci 1ere fois que les explications sont claires et précises devrait être document pour municipalité tellement important…..

  16. merci Audrey, c’est tellement important d’en parler.

  17. Pourquoi depuis deux jours nous devons ‘continue reading’ au lieu de ‘lire la suite’?

  18. Chouette texte ce matin 🙂 Merci!!

  19. J’aurais aimé une liste des plantes envahissantes les plus courantes, histoire de ne pas en planter sans le savoir.

  20. Tres bon article. Merci tout simplement.

  21. Wow ! J’ai adoré vous lire ! Merci ! Bel article réaliste et transparent ! Du bonbon !

  22. Quel article intéressant et instructif ! J’ai adoré la touche d’humour. Si je me sens envahi par un arbre, le robinier, celui qui a des épines et une magnifique floraison rose au printemps, puis-je utiliser une des stratégies proposées dans cet article? Si oui, laquelle serait la plus efficace? Merci ! ?

  23. Bonjour !
    Un gros merci de mettre les photos ! Je commence toujours ma lecture en regardant les photos, ensuite en lisant le texte, la compréhension est meilleure.
    Marie-Josée

  24. Bonjour,
    Très bel article.
    Connaissez vous Gérard Ducerf ? Il est passionnant sur les plantes bio indicatrices.

    Ce lien sur ses explications sur la renouée…
    Cette plante comestible est en fait une bio indicatrice de sol très très dégradés.

    https://youtu.be/BpRAqNXeru8?si=fACwuLFwDUXkTkCb

    Bon week-end

  25. Quand c’est possible, moi j’aime bien le chalumeau et sa méthode du paresseux ie pas besoin de calciner la plante, juste lui chauffer la couenne et laisser le tout sécher sur place.