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Les mini-forĂȘts de Miyawaki

Par Julie Boudreau

Mini-forĂȘts, microforĂȘts, forĂȘts urbaines
 tant de vocabulaire relativement nouveau dans nos conversations horticoles. Et au travers de tout cela, la mĂ©thode Miyawaki qui fait surface, de temps Ă  autre. Voyons d’un peu plus prĂšs qui est ce fameux Miyawaki et quels sont les grands principes derriĂšre son approche de reforestation urbaine.

Akira Miyawaki

Akira Miyawaki Ă©tait un botaniste et Ă©cologiste d’origine japonaise. Il a menĂ© l’essentiel de ses travaux entre les annĂ©es 1970 et 2000. Ses travaux ont eu un si grand impact sur les approches Ă©cologiques qu’il a reçu des dizaines de prix honorifiques dans le domaine de l’environnement. Un peu comme Masanobu Fukoka a inspirĂ© les travaux menant Ă  la dĂ©mocratisation de la permaculture, Miyawaki a, sans contredit, offert d’importantes pistes de solution quant Ă  la restauration des milieux forestiers naturels. À ce jour, ce sont des milliers de forĂȘts urbaines qui ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s partout dans le monde avec l’approche de Miyawaki.

Les grands principes de la forĂȘt urbaine, selon Miyawaki

Pour rĂ©sumer simplement, la mĂ©thode Miyawaki consiste Ă  reboiser densĂ©ment une petite parcelle de terre, en utilisant des plantes indigĂšnes parfaitement adaptĂ©es au milieu existant. La sĂ©lection de plantes comprend gĂ©nĂ©ralement trois strates forestiĂšres, soit les grands arbres (la canopĂ©e), ce qu’on pourrait qualifier des essences pionniĂšres (la strate arborescente) et les arbustes (la strate arbustive). Ceci, bien sĂ»r, est adaptĂ© en fonction des pays et des zones de vĂ©gĂ©tation existantes.

Un autre Ă©lĂ©ment qui dĂ©finit la mĂ©thode Miyawaki, c’est le caractĂšre alĂ©atoire des plantations. On plante plus au moins au hasard, sans ordre prĂ©cis, essayant Ă  tout le moins d’avoir en proximitĂ© relative les trois strates de vĂ©gĂ©tation. C’est la raison pour laquelle il est si intĂ©ressant d’impliquer des enfants dans les projets de microforĂȘts.

Aussi, un des grands objectifs des microforĂȘts est d’ĂȘtre des sanctuaires de la biodiversitĂ©. Il est donc tout naturel de travailler autant que possible avec des vĂ©gĂ©taux produits Ă  partir de semences (et non par greffe ou bouture). On vient ainsi enrichir le paysage d’une belle diversitĂ© gĂ©nĂ©tique. Cette diversitĂ© est idĂ©ale pour que s’opĂšre la sĂ©lection naturelle, face aux conditions extrĂȘmes et aux invasions de parasites.

En quatre Ă©tapes faciles!

La mĂ©thode Miyawaki repose sur quatre grandes Ă©tapes qui forment le cƓur mĂȘme de son approche. On peut crĂ©er une microforĂȘt sur une surface aussi petite que 100 m2.

1. Observer, analyser et concevoir la future forĂȘt

La crĂ©ation d’une microforĂȘt passe par une premiĂšre Ă©tape de planification. On procĂšde Ă  une bonne analyse de sol, Ă  l’étude des conditions du site. On ira mĂȘme faire un tour dans les forĂȘts naturelles qui se trouvent autour du site de plantation. Ces balades ont pour objectif d’identifier quelles sont les essences indigĂšnes qui poussent dĂ©jĂ  sur ce territoire. Si le site se trouve dans une zone fortement urbanisĂ©e, on fera des recherches pour dĂ©couvrir ce qui poussait historiquement Ă  cet endroit.

C’est avec cette palette de plante que l’on va concevoir la nouvelle forĂȘt. En tenant compte de la qualitĂ© du sol et des conditions du site, on choisira environ une trentaine de plantes, toutes indigĂšnes et rĂ©parties dans les diffĂ©rentes strates de vĂ©gĂ©tation.

L’étape d’analyse pourra aussi servir Ă  recenser les plantes exotiques envahissantes: celle qu’on ne veut pas voir apparaĂźtre dans notre projet. Cette information sera utile pour la phase d’entretien du projet.

2. Préparer le sol

Afin de stimuler un bon dĂ©veloppement racinaire et augmenter les chances de survie des jeunes arbres, le sol sera gĂ©nĂ©reusement enrichi. On appliquera une gĂ©nĂ©reuse Ă©paisseur de compost, du fumier ou des engrais naturels. Selon les conditions du site, le sol est parfois retournĂ© au motoculteur, afin de l’allĂ©ger.

Miyawaki a vite compris que la qualité du sol était une condition importante dans le succÚs de ces plantations. On recherche ici une fertilité maximale.

3. Planter densément et de façon aléatoire

Comme mentionnĂ© plus haut, il n’y a pas de vĂ©ritable plan de plantation dans une microforĂȘt, sauf lorsque les conditions du site varient grandement d’un secteur Ă  l’autre. En gĂ©nĂ©ral, on dĂ©barque avec l’ensemble des vĂ©gĂ©taux et on y va au hasard. On essaie autant que possible d’alterner entre les grands arbres, les plus petits et les arbustes, afin que les trois strates couvrent l’entiĂšretĂ© de la surface.

Il faut insister sur l’importance de travailler avec des essences indigĂšnes. La microforĂȘt veut se rapprocher le plus possible de ce Ă  quoi elle ressemblerait si elle Ă©tait naturelle et spontanĂ©e. Le concept mĂȘme des microforĂȘts nous invite Ă  planter de trĂšs jeunes plants, ĂągĂ©es d’environ un ou deux ans. Ceux-ci sont plantĂ©s prĂšs les uns des autres, Ă  un ratio d’environ 3 plantes par mĂštre carrĂ©. Oui, les plants sont tassĂ©s, mais c’est voulu.

Il ne faut pas s’attendre Ă  ce que tous ces plants survivent. L’idĂ©e derriĂšre ces plantations denses est de reproduire une forme de saine compĂ©titivitĂ© entre les vĂ©gĂ©taux. On pourrait dire que tout le monde se tire vers le haut! Cette compĂ©tition favorise la croissance en hauteur. Cette densitĂ© de plantation a aussi un avantage trĂšs important, du cĂŽtĂ© de l’étape 4, qui est la phase d’entretien. Si les plantes couvrent rapidement la surface du site, cela laisse moins de place pour les mauvaises herbes et les planes indĂ©sirables. Étant donnĂ© que les plantes de petits calibres sont plus Ă©conomiques, on obtient une certaine compensation qui absorbe les pertes attendues. Il est estimĂ© qu’entre 61% et 84% de ce qui est plantĂ© disparaĂźtra. Tout cela est voulu.

La plantation se termine avec une Ă©paisse couche de paille ou de paillis organique. Aussi, sur tous les projets que j’ai observĂ©s jusqu’à maintenant, la microforĂȘt est encerclĂ©e d’une clĂŽture grillagĂ©e. En zone rurale, elle pourrait protĂ©ger la jeune plantation des quadrupĂšdes brouteurs. En milieu urbain, c’est pour protĂ©ger des petits et des grands humains!

4. Entretien menant à l’autogestion

Cette Ă©tape est absolument cruciale pour assurer la rĂ©ussite du projet. LaissĂ©s complĂštement Ă  eux-mĂȘmes, les petits arbres seront envahis par les mauvaises herbes. Les plantes envahissantes prendront le contrĂŽle de la parcelle!

VoilĂ  pourquoi ces projets incluent trĂšs souvent 2 Ă  3 annĂ©es d’entretien suivant la plantation. Une Ă  deux fois par annĂ©e, on passe dĂ©gager les pousses, arracher les grosses mauvaises herbes et contrĂŽler les plantes envahissantes. Dans le sud du QuĂ©bec, on surveillera de prĂšs l’arrivĂ©e des plantes indĂ©sirables comme l’orme de SibĂ©rie (Ulmus pumila), l’érable de NorvĂšge (Acer platanoides), le nerprun cathartique (Rhamnus cathartica) et le nerprun bourdaine (Frangula alnus).

Cet entretien soutenu permettra aux plantes indigĂšnes de bien se dĂ©velopper et de couvrir rapidement toute la surface. Ainsi, on arrive Ă  un point oĂč la forĂȘt s’autogĂšre. Les espĂšces les moins adaptĂ©es seront appelĂ©es Ă  disparaĂźtre. Les plantes malades ou endommagĂ©es laisseront plus de place Ă  leurs vigoureuses voisines.

J’ai eu la chance de participer Ă  la prĂ©paration du sol de ce superbe projet de microforĂȘt au parc Jean-Claude-Crevier Ă  Repentigny, avec un groupe d’élĂšves, en collaboration avec la coopĂ©rative Arbre-Évolution. Une grande diversitĂ© d’espĂšces. Une plantation dense. Un beau projet! Photo: Julie Boudreau

Trop beau pour ĂȘtre vrai?

Aux yeux de certains, l’approche de Miyawaki semblait rĂ©volutionnaire. Nombreux sont ceux qui ont encensĂ© ses travaux. Bien sĂ»r, certains dĂ©tracteurs ont soulevĂ© quelques failles.

Par exemple, on affirme que les microforĂȘts crĂ©Ă©es par Miyawaki ne sont pas de vĂ©ritables forĂȘts. Sur ce point, on ne peut qu’acquiescer. C’est littĂ©ralement impossible, dans un milieu perturbĂ©, de recrĂ©er Ă  la perfection ce que la nature a pris des siĂšcles, pour ne pas dire des millĂ©naires, Ă  crĂ©er. Toutefois, on doit admettre que ces forĂȘts naturellement artificielles (ou artificiellement naturelles) sont une trĂšs bonne prĂ©misse Ă  l’établissement d’un milieu qui tendra doucement et lentement vers un vĂ©ritable Ă©cosystĂšme forestier. AprĂšs tout, combien de belles forĂȘts anciennes sont Ă  l’origine des champs laissĂ©s Ă  l’abandon?

On vante souvent l’étonnante vitesse de croissance des microforĂȘts. On va jusqu’à dire qu’elles poussent 10 Ă  20 fois plus vite que les forĂȘts spontanĂ©es. Ceci est fondĂ© sur le fait que la compĂ©titivitĂ© entre les vĂ©gĂ©taux densĂ©ment plantĂ©s force les arbres Ă  se dĂ©velopper plus vite en hauteur. Chacun lutte pour la luminositĂ©. Cependant, il existe bien peu de recherches qui valident la rapiditĂ© de croissance.

Également, certains dĂ©tracteurs affirment que Miyawaki n’a rien inventĂ©. Car, dĂ©jĂ , dans les annĂ©es 1950, l’allemand Reinhold TĂŒxen explorait la «vĂ©gĂ©tation naturelle potentielle». Il y a une corrĂ©lation Ă  faire entre ces deux approches. Miyawaki a effectivement Ă©tĂ© invitĂ© en Allemagne pour participer aux travaux de TĂŒxen.

MalgrĂ© toutes ces critiques, il existe partout dans le monde des microforĂȘts ĂągĂ©es de plusieurs dĂ©cennies qui ont fait leurs preuves. Elles sont devenues des Ăźlots de verdure dans des milieux perturbĂ©s. Et elles rendent tous les services Ă©cologiques attendus des forĂȘts, comme purifier l’air, capter le carbone et contrer les effets nĂ©fastes des Ăźlots de chaleur. Les microforĂȘts sont des laboratoires fascinants pour mieux comprendre les grands principes de la sĂ©lection naturelle et de la rĂ©silience.

Étiquettes + Mini-forĂȘt, MicroforĂȘt, ForĂȘt urbaine, Reboisement, Naturalisation


commentaire sur "Les mini-forĂȘts de Miyawaki"

  1. jjg dit :

    Oui mais. En zone franchement rurale, pourquoi pas: c’est du reboisement avec une doctrine diffĂ©rente des procĂ©dĂ©s habituelles. En ville, grande ou petite, c’est discutable d’interdire d’accĂšs des terrains possibles pour la promenade ou les jeux.

    • louise CĂŽtĂ© dit :

      Oui mais on ‘crùve’ en ville! Il me semble que nous avons grandement besoin d’ülots de verdure!

      • RenĂ©e dit :

        Ces microforĂȘts sont l’avenir de notre planĂšte en si grande difficultĂ© alors ne chipotons pas.
        Nous réchauffement climatique fait des ravages, nous sommes en train de la tuer

  2. celadon7 dit :

    Cour l’EvĂȘque en haute marne avec aide d’associations a fait planter sur une ancienne dĂ©charge Ă  ciel ouvert recouverte depuis diffĂ©rentes espĂšces forestiĂšres par les enfants des Ă©coles environnantes sur ce principe , les graines , les plants protĂ©gĂ©s de filets tubulaires des rongeurs de la faune sauvage et grillage de protection du site .Village de 180 Ăąmes env entre ChĂąteauvillain et Arc en Barrois. sur la rive de l’Aujon .

  3. Jacinthe dit :

    Quelle bonne idĂ©e! Donner un bon coup de pouce Ă  la nature en l’imitant! Merci pour cette chronique!

  4. Chris dit :

    Une belle dĂ©marche pour les centres urbains et aussi les cours d’écoles. merci pour cette chronique !

  5. Daniel Fantino dit :

    Oui et non. On a tous vu un arbre isolé en plein champ. Il résiste à tout comme ceux que jŽai planté. Ils ont espace et lumiÚre. Ceux poussant en surpopulation montent comme des grands fouets pour la captation du soleil. Ils sont vulnérables aux grands vents, neige lourde et verglas et finissent par sŽabattrent, écrasant et blessant les arbres autour. Sans compter que lŽabattage traditionnel en coupant la base du tronc est impossible pour cette raison. Un démontage section par section avec des emondeurs araignées est la seule solution. Leur coût pour ces travaux est astronomique.. avec des météos plus incertaines, le verglas de décembre dernier en a hypothéqués plusieurs. Ainsi des bouleaux ont passé
    lÂŽhiver, la cime plantĂ©e dans la neige, puis celui dÂŽavril dernier. Aucun nÂŽest revenu Ă  la verticale et jÂŽai dĂ» en Ă©tĂ©ter plusieurs en les raccourcissent sĂ©rieusement. Le rĂ©cent verglas et neige lourde de la semaine derniĂšre Ă  rĂ©pĂ©tĂ© le mĂȘme scĂ©nario. Trois fois en moins dÂŽun an. Il est temps de procĂ©der Ă  lÂŽabattage !

    • Anne dit :

      Hello,
      En fait, l’avantage majeure de cette densitĂ© est justement le fait de pousser en hauteur, avec une seule flĂšche. Celle-ci rĂ©sistera bien mieux aux intempĂ©ries. Lorsque l’on observe la forĂȘt, on voit ce phĂ©nomĂšne.
      Nous avons plus d’avantages avec cette mĂ©thode Ă  long terme.
      Les arbres plantĂ©s sur notre terrain m’ont prouvĂ© ce fait. Celui qui est seul a tellement Ă©largi et son port devenu si arrondi que fragilisĂ© si tempĂȘte (vents violents, verglas ou neige molle comme la derniĂšre tempĂȘte) puisque la charge latĂ©rale est trĂšs importante. Il a d’ailleurs Ă©tĂ© abattu aprĂšs seulement 20 ans suite Ă  une tempĂȘte. Beau mais faible.
      Ceux qui sont regroupés et prÚs les uns des autres ont une flÚche, peu de longues branches latérales et donc peu de charge.
      Abattre un arbre en ville ne peut se faire autrement que par l’abattage en section par sĂ©curitĂ©.

  6. Angel Sutil Manga dit :

    Excellent article ! J.B. tu es une belle elfe de la nature ! Merci!

  7. Catherine dit :

    Merci! Je suis la mĂ©thode Miyawaki sans le savoir dans mes 3 acres acquis il y a 2 ans dans l’est de l’Ontario. Friche d’anciennes prairies depuis 60+ ans. Je bataille avec le nerprun, le panais sauvage. Je transplante les bĂ©bĂ©s des espĂšces qui poussent dĂ©jĂ  trĂšs bien : pins rouges, pins blancs, trembles, Ă©rables, sumacs. Avec l’aide de 2 poneys Shetland qui apprĂ©cient le terrain variĂ© et l’herbe qui s’y Ă©tablir Ă  mesure que dĂ©gagent les vĂ©gĂ©taux prĂ©dateurs, nerprun essentiellement.

  8. Ellie dit :

    Je suis une adepte de la regĂ©nerescence de la flore indigĂšne, mais comment concilier cela avec le rĂ©chauffement climatique et le fait que nos zones climatiques changent? Ce qui poussait bien il y a quelques dĂ©cennies sur la terre que l’on souhaite reboiser, est-ce toujours ce qui poussera bien aujourd’hui? Et dans 20 ans? Peut-on se fier Ă  la sĂ©lection naturelle ou devrait-on volontairement inclure des espĂšces qui, traditionnellement, poussaient dans les zones un peu plus chaudes?

    • Julie Boudreau dit :

      TrĂšs bonne rĂ©flexion! En effet, certaines plantes indigĂšnes Ă  la limite de leur aire de rĂ©partition pourraient s’implanter de mieux en mieux. Ce serait sage, je crois d’en tenir compte!

  9. Solange dit :

    Bon matin, vous allez sĂ»rement trouver solution Ă  mon inquiĂ©tude j’ai plantĂ© l’annĂ©e derniĂšre un baobab nain dans ma petite cour j’y ai mis un tuteur il pousse oui mais il est tellement maigre, la nouvelle pousse ? est croche Va t il redresser de lui mĂȘme ?
    Il y a un Ă©rable Ă  20 ÂŽ et entourer d’autres arbustes tout prĂšs Est ce un arbuste fragile? Pourtant on dit que c’est un arbre Ă  planter Je vous lis et j’aime vos articles. Merci

  10. Solange dit :

    Bon matin, vous allez sĂ»rement trouver solution Ă  mon inquiĂ©tude j’ai plantĂ© l’annĂ©e derniĂšre un baobab nain dans ma petite cour j’y ai mis un tuteur il pousse oui mais il est tellement maigre, la nouvelle pousse ? est croche Va t il redresser de lui mĂȘme ?
    Il y a un Ă©rable Ă  20 ÂŽ et entourer d’autres arbustes tout prĂšs Est ce un arbuste fragile? Pourtant on dit que c’est un arbre Ă  planter Je vous lis et j’aime vos articles. Merci

  11. Anne dit :

    Merci de nous faire dĂ©couvrir ces personnes qui ont fait avancer le mode de plantation urbain. J’en avais dĂ©jĂ  entendu parlĂ© via certains parcs europĂ©ens oĂč la plantation a Ă©tĂ© faite selon ce principe sans en savoir l’origine.
    Ma curiositĂ© Ă©tant piquĂ©e, je vais faire d’autres recherches.
    La culture est Ă©volutive.
    Dame nature a ses raisons et nous tardons a les saisir!

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