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L’aconitum napellus : Reine des poisons, plante née de la salive de Cerbère lui-même

Pour clore en beauté cette série d’Halloween sur les plantes empoisonnées, je vous offre un article sur une plante carrément surnommée la «reine des poisons» : l’aconitum napellus. Connue sous plusieurs noms, il s’agirait de la plante la plus toxique d’Europe. Un ou deux malheureux grammes de sa racine suffisent pour causer la mort en un temps record: une toute petite heure et c’est la fin. En plus, son nom latin évoque une formule magique…

«Aconitum napellus, s’écria le sorcier, sa baguette levée.

Et la victime s’effondra sans même un dernier soupir…»

Au menu aujourd’hui: l’aconit, le napel, le tue-loup, le casque de Jupiter, la capuche de moine… Appelez cette plante comme vous voulez, mais surtout, n’en mangez pas!

Photo: uehug

Plusieurs noms, plusieurs espèces

L’aconitum napellus, vivace d’environ 1 mètre de haut aux intrigantes fleurs violettes, est l’espèce avec le poison le plus puissant. Il existe au sein du genre aconitum quelque 250 espèces dont certaines se retrouvent au Québec. L’espèce napellus est cependant présente à l’état sauvage seulement en Europe, particulièrement dans les montagnes.

L’industrie horticole, toujours à la recherche de nouvelles beautés à planter au jardin, a cependant intégré les aconits au marché, et vous pourriez donc en trouver quelques espèces à la jardinerie du coin. C’est vrai que son joli minois ne laisse pas supposer qu’elle cache de terribles secrets…

Photo: lebreton_jean-do

Pour les besoins de l’article, j’utiliserai le nom du genre «aconit» pour parler de groupe en général, et «napel» pour la reine des poisons, l’aconitum napellus.

L’aconitum napellus, une apparence digne des meilleurs déguisements d’Halloween

Les fleurs d’aconit semblent provenir d’un autre monde et apportent un charme énigmatique à la plante, masquant la menace qu’elle recèle. Leur apparence particulière en forme de casque est d’ailleurs à l’origine des multiples noms donnés à cette plante. Casque de Jupiter, casque de Minerve, capuche de moine, choisissez votre costume préféré.

Admirez le casque de Minerve (ou Athéna, si vous préférez). C’est vrai qu’il y a une ressemblance, non?

Cette plante a des racines tubérisées, charnues et renflées, rappelant la forme d’un navet. C’est d’ailleurs cette caractéristique qui est à l’origine du nom du «napel»; napus étant le mot latin pour navet.

Pour les curieux amoureux des langues, j’ai découvert durant mes recherches que le nom du genre ne fait pas consensus. Ajoutons donc à notre déguisement un petit problème d’identité!

Aconitum pourrait venir au choix du grec akóniton (cône pointu, qui ferait référence aux pointes des feuilles, ou aux pointes de lances dont on enduisait ce poison), de akonitos (invincible), ou encore akonae (sol caillouteux). Ça pourrait aussi venir de Akonai, un village qui n’existe plus de nos jours… Ceux qui ont nommé ainsi cette plante ont peut-être passé trop de temps avec elle, et n’ont pas eu le temps de transmettre leur pensée, si vous voyez ce que je veux dire…

Un poison rapide et fatal

Derrière son apparence ensorcelante se cache un poison des plus dangereux. Le napel contient des alcaloïdes toxiques, parmi lesquels l’aconitine, une substance mortelle pour de nombreuses espèces, y compris les humains. Pour vous donner une idée de sa puissance, la dose létale d’aconitine pour un adulte n’est que de 3 à 6 petits milligrammes. Concrètement, cela ne représente que de 1 à 3 grammes de racine de napel. Toute la plante contient la toxine, mais c’est dans les racines qu’elle est la plus concentrée.

Les symptômes d’empoisonnement par l’aconitine commencent par des coliques douloureuses et des vomissements et évoluent vers des difficultés respiratoires, des perturbations cardiaques et, en cas d’empoisonnement grave, la mort advient en une heure. L’aconitine est un poison qui n’admet pas l’erreur.

C’est d’autant plus inquiétant que des gens en consomment régulièrement.

Comment? Pourquoi?

Un peu de patience, l’Halloween n’est que dans une semaine après tout! Avant d’en venir à ces étranges croyances, explorons ensemble le passé mystérieux et houleux du napel…

Sombres histoires et légendes à faire frémir

Le napel est entouré de mythes sinistres depuis l’Antiquité. Si vous cherchez une histoire à raconter le soir du 31 octobre, c’est du côté de cette plante que vous trouverez l’inspiration.

Mythologie grecque

Selon la mythologie grecque, l’origine de cette plante se trouve dans les douze travaux d’Héraclès. Êtes-vous familiers avec cette histoire? Des travaux ardus, voire impossibles, auraient été confiés à Héraclès afin de devenir un dieu, ou d’expier sa faute d’avoir tué sa femme et ses fils.

Je sais, Disney n’a pas trop saisi l’histoire!

L’un de ces derniers travaux était de ramener des enfers le chien à trois têtes de Hadès. Le maître et l’animal vaincus, le héros est parvenu à ramener sur terre le terrible Cerbère. Mais voilà que l’animal céleste à la gueule écumante aurait laissé quelques gouttes de salive sur Terre avant d’être renvoyé garder les portes des Enfers.

Selon la légende, la plante maléfique qu’est le napel apparut pour la première fois à l’endroit où tomba la bave de Cerbère. Comme les victimes de son empoisonnement ont des symptômes semblables à ceux de la rage, incluant une tendance à saliver excessivement, il est logique de croire que cette plante provient réellement du chien des enfers, non?

«Dans les transports de sa rage terrible, le monstre remplit en même temps les airs de ses triples aboiements, et répandit une écume blanchâtre sur la verdure des campagnes: une plante en naquit, dit-on, qui, puisant dans le sein de la terre un aliment fécond, acquit en grandissant une vertu funeste; comme sa tige vigoureuse croit au milieu des rochers, les habitants des campagnes l’appellent aconit.» Ovide, Les Métamorphoses Livre VII

Image: Nicolo Van Aelst (Flanders, 1527-1612), Antonio Tempesta (Italy, Florence, 1555-1630)

Toujours dans la mythologie…

Médée aurait tenté de tuer le héros Jason, qui voulait la quitter, avec de l’aconit.

En 183 av. J.-C., Hannibal, le légendaire général carthaginois, aurait choisi de se suicider avec un mélange d’aconit et de ciguë qu’il dissimulait dans l’une de ses bagues, afin d’échapper à la capture par les Romains.

Les Gaulois auraient utilisé l’aconit pour empoisonner loups et ours, d’où le nom «tue-loup». De la viande empoisonnée ou encore des flèches à la pointe enduite de poison étaient un bon moyen de chasser, mais aussi de protéger les troupeaux de ces prédateurs. Plusieurs mentions historiques du napel ponctuent les livres d’histoire.

Au Moyen Âge

Au Moyen Âge, sans surprise, l’aconit était associé à la magie noire. Redouté par les vampires et les démons, il était même prescrit par certains guérisseurs à ceux qui croyaient être des loups-garous. Pour les admirateurs de J. K. Rowling, oui, oui, elle a fait ses recherches puisque cette plante est effectivement utilisée dans la potion permettant aux loups-garous de rester conscients durant leurs métamorphoses.

Photo: Veronica

À la Renaissance, le napel était une des plantes régulièrement utilisées pour empoisonner les ennemis politiques. La famille Borgia, en Italie, est d’ailleurs connue pour ses multiples victimes d’empoisonnement. Les ennemis pouvaient, racontent l’Histoire, mourir d’une simple poignée de main avec César Borgia, qui portait une bague piégée. Coupe empoisonnée ou poignée de mains fatales, le napel était souvent un poison utilisé dans les manipulations de puissance. Le père Rodrigo trempa également dans des histoires semblables, bien qu’il fût nommé pape! Accident ou ironie, ce pape, Alexandre VI, mourut mystérieusement… Il est bien dangereux de boire à la coupe du pouvoir, n’est-ce pas, cher Alexandre?

Les horribles souffrances provoquées par l’ingestion de cette plante lui ont forgé une réputation des plus sinistres, et ce, à tous les âges. Toutefois, le napel connaît une certaine rédemption de nos jours, pour le meilleur… et pour le pire!

Ceux qui consomment l’aconit aujourd’hui…

Le sujet que je vais aborder ici est… délicat. Parce que je suis une scientifique, j’ai tenté de rester neutre, mais… ouf. Si pour vous, mes textes sont effrayants, pour moi, c’est ce qui suit qui l’est encore plus. Vous êtes prêts?

L’homéopathie. (J’ai des frissons juste à écrire ce mot!) Le napel est utilisé en homéopathie…

Photo: Alesia Kozik

La médecine holistique

Avant de poursuivre, je dois vous expliquer ce qu’est cette médecine holistique. J’ai tenté de le mettre en mots sans froisser personne, mais c’est assez difficile pour moi. Je vais donc vous mettre ici une citation de Joe Schwarcz, directeur de l’Organisation pour la science et la société de l’Université McGill de Montréal.

«Il s’agit d’une pratique, éclose à l’âge des ténèbres de la science, qui repose sur l’idée que les substances qui provoquent des symptômes chez une personne en santé peuvent guérir ces mêmes symptômes chez une personne malade. (Ainsi, par exemple, les oignons qui font larmoyer peuvent être utilisés pour soulager les symptômes du rhume des foins.) Il n’y a aucune logique à cela, mais ce n’est pas où ça s’arrête. Les homéopathes, défiant tout ce que nous savons sur la toxicologie, estiment que la dilution d’une solution contenant un remède homéopathique augmente sa puissance. En fait, pour potentialiser le remède, les dilutions sont effectuées au point que le produit final, dans la plupart des cas, ne contient même pas une seule molécule du remède original.»

Pour le détail complet et la source de cet article, rendez-vous ici.

Photo: Lisa Fotios

Des études ont quand même démontré une certaine efficacité de l’homéopathie. Effet placébo ou plus grande consommation d’eau, si vous vous soignez avec l’homéopathie et que ça marche, tant mieux pour vous, continuez, je vous encourage! L’important, c’est que vous vous sentiez bien, même si… enfin… Passons.

Bien que l’aconit soit largement connu pour ses propriétés toxiques, l’homéopathie a trouvé une utilité pour cette plante. Elle combattrait les infections, l’inflammation, les troubles cardiovasculaires, les troubles nerveux, les troubles du sommeil, les troubles gynécologiques, les saignements de nez, les coups de chaleur… bref, vous deviendrez immortels en buvant cette eau magique.

La bouillie de Cerbère

Je ne sais pas pour vous, mais le mois d’octobre me donne envie de manger de bons plats en sauce réconfortants. Avec le froid, la noirceur, les sorcières qui murmurent à l’extérieur, avoir un bon nid douillet bien chaud et éclairé est si apaisant, n’est-ce pas? Mais… peut-être que pour vos festivités d’Halloween vous voulez créer un environnement volontairement chaleureux pour tromper vos invités? Pourquoi ne pas leur servir un bon ragoût? Un bon bouilli de légumes? Avec des légumes racines comme des carottes, des patates, du napel… heu, je veux dire NAVET! (… si vous voyez ce que je veux dire!)
 
Oh! Et accompagnez le tout d’un bon verre d’eau à l’homéopathie pour bien terrifier vos invités! (Moi, en tout cas, ça me ferait peur!)

Souvenons-nous que la nature, même dans sa beauté envoûtante, peut receler des secrets dangereux. L‘Aconitum napellus demeure un exemple frappant de la dualité de la nature, où la beauté et la terreur se côtoient dans une danse macabre.

Ainsi se termine cette série spéciale d’Halloween, explorant les plantes toxiques qui ont fasciné, effrayé et intrigué l’humanité à travers les âges. J’espère que ces articles sur la ciguë, l’if, la belladone et l’aconit vous ont plongé dans l’ambiance de l’épouvante tout en vous apportant de précieuses connaissances sur ces plantes dangereuses.

Laissez-vous porter par le mystère de la nature et profitez d’Halloween en toute sécurité. Que vos célébrations soient faites de mystère et d’aventure!

Photo: Toni Cuenca

Étiquettes + Aconitum napellus


  1. Bonjour Audrey,
    Félicitations pour votre texte très intéressant à maints égards… jusqu’à ce que vous vous égariez dans vos commentaires sur l’homéopathie. Scientifique de formation, je suis régulièrement heurté par le mépris que certains scientifiques manifestent lorsqu’ils abordent un sujet qui sort de leur manière de voir le monde… Vous êtes en bonne compagnie puisque des génies comme Galilée ou Einstein se sont fourvoyés lorsqu’ils ont été confrontés l’un avec le mouvement des planètes autour du soleil (Galilée) et l’autre avec l’introduction des probabilités en physique (Einstein et le principe d’incertitude d’Heisenberg). La science est objective c’est vrai, mais elle n’est faite que par des humains… qui ne le sont pas!

    • Bonjour,
      L’homéopathie n’a rien de scientifique, c’est une croyance, comme l’astrologie, et comme le rappelle Chantal ci-dessous, ” J’attends avec patience la première étude scientifique qui réussira à prouver et expliquer les supposés effets” Audrey Martel a juste dit que cela lui ferait peur de goûter quelques molécules d’ Aconit…elle ne s’est pas égarée, comme vous dites, elle dit juste que c’est effrayant de manger du poison; En quoi cela vous choque ? Où voyez vous du mépris ??

    • Biologiste de formation … l’homéopathie n’est pas pourtant si dénuée de réalité que certains botanistes le pensent… Biol mol et bio du dev nous montrent assez qu’il suffit parfois d’une seule molécule pour obtenir des effets tératogènes ou des effets sur l’expression des gènes… (et les effets à 5 ans du roicutane …?) Rappelez moi le nombre d’Avogadro ? cela fait quoi une molécule comme dilution ?

    • Effectivement on peut être très rigoureux dans notre recherche sur certains sujets et très “humains” sur d’autres. Depuis Dr. Samuel Hahnemann (oui, médecin au Moyen-Age quand la science était autre , mais l’intelligence et la rigueur scientifique n’est pas une invention du 21e siècle…) il y a eu 250 ans de recherche et analyse cliniques sur les effets thérapeutiques administrés sur les principes homéopathiques. Ce n’est pas la recherche qui manque, mais la volonté de la lire. J’aime ceux qui lisent l’Organon pour prouver que les principes sont ridicules car leur rigueur renverse souvent leur incrédulité fasse aux doses infinitésimales (et c’est là que le bas blesse, toujours cette incrédulité au sujet de la petitesse des doses, et pourtant on accepte que les teintures mère et les tisanes relâchent les propriétés thérapeutiques des plantes plus que les manger en salade…). Si les ultradilutions sont plus efficace que le placébo (et ces recherches ont été faites et publiées, en plus de soutenu par la médecine conventionnelle qui parle de nanomédecine avec des nanoparticules, qui ne sont que des ultradilutions) donc n’est-il pas plus intelligent de se pencher sur pourquoi elles fonctionnent (si nous sommes chercher plutôt que clinicien)? Enfin, libre à chacun.
      Et pour ajouter un petit quelque chose à cet article sur Aconite qui pourrait être intéressant, il a été rapporté que l’Aconite n’a pas le même effet toxique sur les herbivores que sur les carnassiers. Par contre, je peux vous assurer qu’il a agit de manière thérapeutique sur toutes les conditions mentionnées dans l’article lorsque les indications pour son usage étaient présente dans le patient. L’homéopathie (pratiquée correctement) ne traite pas une maladie, mais une personne avec une pathologie qui se manifeste d’une certaine manière, donc effectivement, on se porte bien mieux si on prend Aconite lorsqu’on souffre d’un état Aconite.

  2. Toujours un plaisir de vous lire.

  3. J’aime votre façon de nous transmettre informations mais aussi les légendes entourant les plantes. Ce fut une série très intéressante. Joyeux Halloween 🙂

  4. Bonjour Audrey, j’adore vous lire, très bon texte encore une fois ! Je suis une scientifique aussi, bien d’accord pour l’homéopathie… J’attends avec patience la première étude scientifique qui réussira à prouver et expliquer les supposés effets…

  5. J’ai adorée le texte de ce matin. Il y avait de l’intrigue, de l’humour et beaucoup d’infos sur cette plante. Continuer votre beau travail.

  6. Bonjour, intéressant comme historique! Ma grand-mère et ma mère appelaient l’aconit « sabots de la vierge », un autre nom à ajouter à cette longue liste. J’ai de nombreux plants d’aconit dans mes plates-bandes et j’ignorais complètement leur toxicité. Je vais maintenant être plus prudente pour mon chien! Joyeux Halloween!

  7. Merci pour votre super article et pour avoir rappelé les principes de l’homéopathie basée sur le vide et l’absence de toute preuve scientifique. J’adore ce blog! Bravo

  8. Bravo et merci pour ces articles épouvantables ! Vous avez une belle plumes, et rigolote en plus!

  9. J’ai, dans mes plates-bandes, un sorbier qui se faisait littéralement manger les feuilles par les chenilles. D’avoir une talle d’aconit juste à côté a résout le problème, toutes les feuilles sont désormais intactes. Je reste vigilante lorsque je côtoie ce plant en portant des gants…

  10. J’adore tous vos textes. Quel travail derrière ces articles écrits avec humour! Merci d’égayer mes journées 🙂

  11. Excellent article, quelle plume et tant de recherches .
    Pour l’homéopathie,j’ai déjà essayé…..après les doutes se sont installés
    Merci pour votre rigueur et votre sens de l’humour .Larry doit sourire!

  12. J’ai acheté cette plante cet été, et je ne savais pas sa toxicité, maintenant j’ai un peu peur, pouvez vous me rassurer, il faut vraiment en consommer pour que cela soit poison, le fait de lui touchez seulement ne provoquera pas de contrainte ?

  13. Je l’ai vue au parc aux daims de Châteauvillain -c’est un peu loin de chez toi’- la seule plante de l’endroit à ne pas être consommée des animaux Ta photo présentée n’a pas le même feuillage que la mienne.

  14. J’ai bien aimé votre article. Félicitations.Votre commentaire sur l’homéopathie m’a plu.

  15. Merci pour vos articles 🙂
    Dans le style, il y a aussi la Viorne, alias “le navet du diable” 😉

  16. Henri Jacques MOLLERON

    Article pertinent de bout en bout, y compris la conclusion (inattendue) humoristique pour un repas d’Halloween

    La synthèse de cette série pourrait toutefois être encore plus claire : on a tendance à penser que le produits naturels sont bons pour la santé, tandis que les “produits chimiques” seraient néfastes ; cette série montre l’absurdité de ce raisonnement car on trouve dans la nature tout ce qu’il faut pour empoisonner sa belle-mère ou son voisin !

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