L’apiculture: le miel en cadeau
On se connaît bien vous et moi… Bon, c’est surtout vous qui me connaissez, mais comme vous êtes plusieurs à commenter mes articles chaque semaine avec vos anecdotes, je vous connais aussi quand même un peu.
Bref, vous savez que j’adore l’écologie, les écosystèmes, toute cette machine bien huilée qu’est notre environnement. Vous savez que j’aime aussi flirter avec des sujets qui sont à la limite de ce qu’on s’attend à trouver sur un blogue de jardinage. Mais comme tout est lié dans la nature, peut-on vraiment dire que quelque chose est totalement hors contexte?
Alors après les bananes, la cueillette sauvage et les crapauds, voici l’apiculture!
Euh… rapport?
Eh bien comme vous aimez jardiner et profiter de produits frais, comme vous êtes bien souvent fascinés par la nature et les pollinisateurs, et comme certains lecteurs m’ont même déjà mentionné avoir ou vouloir des ruches, je me suis dit: pourquoi pas?
Mais la réalité, c’est que juste comme je m’intéressais au sujet, me demandant si le miel de trèfle ou celui de sarrasin étaient vraiment différents, j’ai rencontré un couple passionné et passionnant, Evelyne et Olivier, possédant près de 20 ruches. J’ai même pu assister à l’ouverture de quelques-unes d’entre elles et ce fut une expérience tout à fait unique. Ils ont d’ailleurs une petite entreprise, Miel Tonic, qui leur permet de vendre les fruits de leur passe-temps, soit du miel, mais aussi des produits à base de cire d’abeille!
Artisanal vs commercial
Un abeiller (ou rucher) artisanal, qu’est-ce que c’est? C’est ainsi qu’on appelle l’ensemble des ruches de l’apiculteur. C’est comme un champ ou un verger pour le cultivateur. On associe souvent le mot «artisanal» à l’art, aux bijoux, au savon… À quelque chose qui a été travaillé à la main et non fait à la chaîne par des machines dans une usine.
Pour le miel, c’est pareil!
Miel artisanal ou commercial
Le travail est fait à la main, chaque produit aura sa couleur propre: c’est la fameuse touche artisanale. Pourquoi est-ce que je raconte ça? Parce que quand j’ai rencontré Evelyne et Olivier dans un marché, ils avaient plusieurs pots de miel en vente à leur kiosque et, à ma grande surprise, ils n’étaient pas tous identiques. Je ne parle pas seulement de la couleur ambrée, mais également de la turbidité de celui-ci, qui était beaucoup moins translucide que les pots vendus à grande échelle.
La différence majeure du miel commercial
Ceci s’explique par le fait que le miel commercial est chauffé afin de réduire sa viscosité pour être travaillé par les machines. Pensez à votre robot mélangeur: si vous faites un smoothie avec beaucoup de liquide, il forcera beaucoup moins que si vous tentez de faire des boules d’énergies avec des noix et des dattes (Oui, j’ai fait sauter des moteurs de mélangeurs quelques fois!).
Les producteurs commerciaux chauffent donc légèrement le miel, qui atteint entre 44°C et 50°C. (Mais il ne s’agit toutefois pas de pasteurisation et c’est pourquoi il n’est pas recommandé de donner du miel à un enfant de moins d’un an. La bactérie Clostridium botulinum pourrait être présente dans le miel et les nourrissons n’ont pas le système immunitaire pour la combattre.)
Il n’est pas dommageable de chauffer légèrement le miel, en fait, dans la ruche, celui-ci est exposé à une chaleur supérieure à 30°C. Toutefois, dès qu’il dépasse les 42-43°C, les particules de pollen et de cire remontent à la surface. Elles «flottent» et sont souvent retirées avec un filtrage très fin. Bien que ce miel soit quand même délicieux (ça reste du miel!), ce sont les particules en suspension qui donnent le petit plus de saveur et de personnalité au miel. Le processus industriel rend donc moins hommage aux parfums subtils et délicats du produit.
Qu’est-ce qui fait que différents nectars donnent différents goûts?
Est-ce que tous les miels de bleuets sont identiques? Non!
Il est impossible d’avoir un miel composé à 100% à partir du nectar d’un seul type de fleur. Même si votre ruche est en plein milieu d’un verger de pommes, il y a certainement aussi des pissenlits, des ronces, du trèfle dans les environs… Alors oui, un miel de lavande sera différent au goût d’un miel de tilleul, mais est-ce que les petites ouvrières ont dédaigné les autres fleurs dans le champ? Bien sûr que non!
Vous savez, la fameuse et poétique appellation «miel de fleurs sauvages»?
Ça veut dire (traduction libre) «miel de toute c’qui pousse icitte»!
Regardez dans la pelouse: seulement dans cette photo, on voit plusieurs variétés de fleurs ou de plantes qui ont fait ou feront des fleurs dans l’été.
Exemple de composition d’une récolte de miel
Evelyne m’a envoyé le résultat d’analyse de la composition d’une récolte de miel. Je le partage avec vous parce que je trouve ça trop intéressant!
On voit qu’il y a beaucoup de nectar de ronces (Rubus sp.) et de trèfle, qui fleurissent à partir de mai. Il y a un petit pourcentage de plantes qui fleurissent plus tard en été, comme le mélilot ou le tournesol, mais aussi un petit pourcentage de fleurs de printemps, comme l’érable. On peut donc supposer que le moment de la récolte était au début de l’été. La même ruche, récoltée à un autre moment, donnera un miel complètement différent!
(À ce point-ci de l’article, je dois vous faire une confession: ça doit bien faire trois ou quatre cuillerées de miel que j’engouffre en rédigeant alors… ouais… vous avez le droit d’aller fouiller votre garde-manger aussi!)
J’ai acheté, sur les conseils d’Olivier, un pot d’été provenant d’une ruche entourée de tilleuls. Le goût est particulier: c’est du miel, bien sûr, mais on y trouve aussi une fraîcheur assez étonnante qui rappelle la menthe ou le conifère. C’est vraiment surprenant à quel point on peut goûter l’identité végétale d’un lieu à travers le miel qui y est produit!
Pour Evelyne, c’est le miel d’asclépiade qui remporte la palme d’or. Malheureusement, leurs ruches situées dans un champ d’asclépiades ont été emportées par le déluge de juillet durant notre «merveilleux» été pluvieux 2023. Il faudra que je me reprenne l’année prochaine pour goûter ce miel qui, selon Evelyne, goûte le rose: barbe à papa, licornes…
Miel brut vs miel baratté vs miel cristallisé
J’ai beaucoup appris en rédigeant cet article (et je n’aborde même pas tous les sujets qu’on a évoqués!), mais cette partie est sans doute celle qui m’a le plus étonnée: le miel baratté (le miel plus pâle, opaque et crémeux) n’est pas fouetté comme de la crème. Il n’y a pas d’introduction d’air, ou de rien d’autre d’ailleurs. C’est en fait… du miel cristallisé.
«Mais là, Audrey! Quand le miel se cristallise, il est bon à jeter!»
NOOOONNNN!
La cristallisation du miel
Le miel, c’est TOUJOURS bon, même s’il change de forme. En fait, c’est un procédé chimique tout à fait normal qui ne réduit en rien la qualité de votre miel. J’ai même appris qu’en Europe, les miels cristallisés et les différentes textures de cristaux sont recherchés! Au Québec, jamais on n’imaginerait acheter un pot de miel déjà cristallisé; ce n’est tout simplement pas dans nos habitudes de consommation. Certains vont même jusqu’à le jeter.
Je sais: en lisant ces lignes, on se trouve probablement aussi étrange les uns que les autres, peu importe de quel côté de l’océan on se trouve!
Je reviens à mon miel baratté. Il est mélangé lentement et souvent afin de contrôler la formation des cristaux. Ceux-ci finiront par être si fins qu’on obtient un miel crémeux, pas trop coulant, ni trop granulé. Fascinant, non?
Autre fait intéressant, les cristaux se forment à partir des impuretés dans le miel. Vous vous souvenez, ces petites particules qui lui donnent sa personnalité? Eh bien, elles sont aussi responsables de la cristallisation. Ça signifie qu’un miel artisanal, qui contient plus de particules, est généralement plus enclin à cristalliser que son alter ego commercial. La rapidité de cristallisation dépend aussi du type de nectar qui a été utilisé. Certains miels forment des cristaux en 6 mois, alors que d’autres mettent 2 ans avant de changer de forme.
Comment utiliser le miel cristallisé?
Tout ça pour dire que si votre miel cristallise, par pitié, ne le jetez pas! Voici quelques trucs pour utiliser votre «vieux» miel (bien que certains cristallisent en 24h, notamment en Europe, où c’est le but recherché) :
1. Le chauffer.
C’est LE truc: quelques secondes au micro-ondes et pouf! Liquide à nouveau. Le bain-marie est tout de même préférable puisque le micro-ondes est trop chaud et risque d’abîmer les délicates saveurs de votre miel. Si c’est une bouteille d’ours en plastique, j’imagine qu’on s’en fiche un peu, mais je serais quand même triste de perdre mon petit goût de tilleul parce que j’ai abusé du micro-ondes.
2. L’utiliser en recette.
Vous n’aimez pas les cristaux? D’accord, cuisinez-les. On peut remplacer le sucre dans presque n’importe quelle recette par du miel. J’ai déjà lu d’utiliser seulement 3/4 de la quantité puisque le miel est plus sucré, mais faites des essais!
3. Le boire en tisane.
C’est mon truc! Le miel cristallisé devient un miel à thé. Les maux de gorge et les petites toux n’ont qu’à bien se tenir. Quand je ris trop pendant trop longtemps (peut-on vraiment trop rire?), je passe ensuite une heure à toussoter. Le rire, ça fait décoller les mucus! Une cuillère de miel ou une boisson au miel plus tard, je suis prête au prochain fou rire: merci, le miel! Quand je suis enrhumée, je me fais une tisane de menthe, genièvre, agrumes, avec beaucoup de miel. Pas votre genre, les plantes séchées? Alors pourquoi pas une tasse d’eau chaude avec du miel et quelques gouttes d’huiles essentielles? Bonus: l’eucalyptus, ça débouche le nez en un temps record!
4. Apprenez à manger du miel cristallisé.
Vous êtes du type beurre de peanuts croquant? Pourquoi ne pas essayer le miel croquant? Réveillez votre côté européen! Points bonus si vous mettez le miel sur une baguette!
Envie d’essayer?
Attention, comme Evelyne l’a si bien dit: on n’a pas des ruches pour avoir du miel. On élève les abeilles par passion, pour le casse-tête que représentent la croissance et la survie de la colonie. On garde des ruches par curiosité, pour observer, et le miel, c’est le bonbon, le bonus qui vient avec cet étrange animal «de compagnie».
Un peu comme un jardin, au fond, non?
Quelques conseils avant de vous lancer
Toutefois, j’ai pensé à vous et j’ai demandé un conseil pour quelqu’un qui voudrait avoir une ruche. Celui-ci a fusé : suivez un cours! Même si internet est plein de ressources, rien ne vaut un cours pour bien débuter. Après tout, les abeilles sont des animaux vivants dont il faut bien s’occuper.
Un autre précieux conseil, cette fois pour l’environnement, assurez-vous d’avoir un milieu diversifié, riche et en santé avant d’installer vos ruches. Les abeilles à miel ne sont pas originaires du Québec et leur présence en grand nombre peut exercer une grande pression sur les autres insectes nectarivores du milieu. Si vous êtes en ville et que les seules fleurs sont celles des balcons, peut-être que vous devriez enrichir votre milieu avant d’installer une ruche, sans quoi plusieurs de nos espèces québécoises pourraient mourir de faim.
(Je suis passée à deux doigts de vous dire d’arrêter de tondre votre gazon, mais j’en ai assez parlé cet été, je ne remettrai pas ça encore… oups!) Chez Miel Tonic, ils ont à cœur de ne pas nuire aux pollinisateurs indigènes qui partagent l’écosystème avec leurs colonies. C’est pourquoi ils ont plusieurs petits abeillers situés à plusieurs endroits, et non 20 ruches sur le même terrain. Comme vous l’avez vu sur les photos de l’article, les ruches que j’ai ouvertes avec eux sont au nombre de deux, et sont situées dans le jardin d’une ferme. Les autres colonies sont dispersées dans la région de la même façon, en total respect de l’environnement et des espèces locales.
Quelle belle expérience!
L’apiculture est un monde très vaste et complexe, tout comme le jardinage. Dans cet article, j’ai plus parlé du miel que des abeilles à miel en soi. Il y a déjà plusieurs articles sur les abeilles indigènes sur le blogue, mais si vous voulez en savoir plus sur l’abeille à miel (qui est une espèce à part avec un mode de vie unique), faites-le-moi savoir dans les commentaires et je pourrai encore une fois flirter avec les limites du sujet du jardinage pour vous!
Fascinant! Merci pour cet article bourré d’informations et de passion.
Merci beaucoup pour vos articles! C’est toujours très intéressant de vous lire. Vos commentaires teintés d’humour et bien documentés sont très agréables à lire. Vous faites un travail remarquable!
Fascinant! Quelle belle plume. Merci ?
Fascinant! Quelle belle plume vous avez madame. Je lis tous les articles avec intérêt. Je veux dire, je le dévores chaque matin. Merci de ces belles découvertes. Je ne tonds pas le gazon et j’admire la multitude de petites bêtes qui butines les symphyotrichum de mon aménagement urbain, qui incorpore les plantes indigènes autant que possible. Au plaisir de vous rencontrer en personne un jour j’espère. Vous êtes bienvenue dans notre Circuitree pour le thé. L’adresse est sur le site web. Il me semble qu’on aurait beaucoup à se jaser. Je crois que je vous ai aussi parlé du bénévolat que je fais pour La forêt qui marche. Ce serait un honneur si vous pouviez écrire un article à ce sujet.
Fascinant! Quelle belle plume vous avez madame. Je lis tous les articles avec intérêt. Je veux dire, je le dévores chaque matin. Merci de ces belles découvertes. Je ne tonds pas le gazon et j’admire la multitude de petites bêtes qui butines les symphyotrichum de mon aménagement urbain, qui incorpore les plantes indigènes autant que possible. Au plaisir de vous rencontrer en personne un jour j’espère. Vous êtes bienvenue dans notre Circuitree pour le thé. L’adresse est sur le site web. Il me semble qu’on aurait beaucoup à se jaser.
Fascinant! Quelle belle plume vous avez madame. Je lis tous les articles avec intérêt. Je veux dire, je le dévores chaque matin. Merci de ces belles découvertes. J’admire la multitude de petites bêtes qui butines les symphyotrichum de mon aménagement urbain, qui incorpore les plantes indigènes autant que possible. Au plaisir de vous rencontrer en personne un jour j’espère. Vous êtes bienvenue dans notre Circuitree pour le thé. L’adresse est sur le site web. Il me semble qu’on aurait beaucoup à se jaser.
Fascinant! Quelle belle plume vous avez madame. Je lis tous les articles avec intérêt. Je veux dire, je le dévores chaque matin. Merci de ces belles découvertes. J’admire la multitude de petites bêtes qui butines les symphyotrichum de mon aménagement urbain. Au plaisir de vous rencontrer en personne un jour j’espère. Vous êtes bienvenue dans notre Circuitree pour le thé. L’adresse est sur le site web. Il me semble qu’on aurait beaucoup à se jaser.
Quel beau et savoureux texte en cadeau !
Merci beaucoup Audrey !
J’adore, belle article! HUM!
Bonjour Madame, Très instructif et un plaisir de vous lire en prenant un café matinal.
Vous me motiver le cerveau pour plein de choses et projets. Merci.
Quel plaisir de vous lire! Mon grand-père était apiculteur (entre autres, car il était agriculteur… aussi acériculteur…) et j’ai tellement de souvenirs de mes visites chez mes grands-parents les dimanches de mon enfance… Le rucher était juste derrière leur maison… et j’avais peur de trop m’approcher… Très instructif et rempli de sourires comme à l’habitude! Merci!
Bonjour, je m’interroge depuis déjà quelques années sur la possibilité d’avoir une ruche à la maison (je suis à Montréal, quartier Ahuntsic). Nous avons déjà plusieurs polinisateurs qui visitent notre jardin et je me demande comment faire pour m’assurer que ces nouvelles venues ne créeront pas un déséquilibre avec les autres visiteurs aillées de mon potager. Sauriez-vous? Merci beaucoup!
Avez vous beaucoup de fleurs? Est-ce que vos voisins en ont? Il est difficile de prédire l’impact écologique d’avance dans ce cas-ci, mais si vous êtes dans un coin très vert et que votre potager est bien généreux en fleurs, pourquoi pas ? 🙂
Attention toutefois, avant il faut s’informer si on a le droit d’avoir une ruche si les voisins ne sont pas loin. Nous habitons dans un croissant en milieu rural et n’avons pas le droit d’avoir de ruches sur notre grand terrain, malgré tout, car nous sommes dans une rue « urbaine » paraît-il. Je m’informerais avant d’installer une ruche en ville et d’acheter tout l’équipement, car c’est quand même assez coûteux.
J’ai bien apprécié votre article. Merci !
Merci pour l’information que vous nous partager c’est toujours très intéressant.Bravo et merci
Que je vous adore, j’aime votre façon de nous expliquer les sujets qui vous passionnes, sa me passionne tout autant ?? juste de valeur que je ne suis pas votre voisine…. Je prendrais une bonne tasse de thé a chaque soir juste pour vous écoutez ?
Chère Audrey, comme j’aimerais passer du temps avec vous. Ce ne doit pas être plate de vous avoir dans notre entourage. Que de belles discussions nous aurions. On en veut encore et encore……
Merci Audrey, c’est un plaisir de lire votre chronique. C’est bon comme un miel d’été ou de tilleul (que j’affectionne particulièrement dans une infusion) Votre plume est plus que divertissante et combien instructive. On en veut encore!
Salut Audrey,
Très intéressant comme sujet .
J’ai commandé et recu deux catalogue de semences car depuis quelque temps, je veux commencer un immense jardin dans les champs chez nous et devenir autosuffisant.
J’ai l’intention de diviser les champs en sections, fruits et légumes, petits fruits, arbres fruitiers, fleurs, et aussi des sections pour les animaux et abeilles.
Un des deux catalogues est spécifique juste pour les fleurs.
Je pensais d’en choisir toutes des comestibles et me faire des réserves dans des pots de verre, uniquement que pour du thé pour la saison.
J’avais aussi l’intention de commencer à élever des abeilles a miel un peu pour les mêmes raisons mais je n’ai aucune connaissance en ce sujet pour le moment.
Aujourd’hui en lisant ton article ca m’a fait réaliser que dans la section des champs ou je vais cultiver les fleurs je pourrais aussi en cultiver d’autres variétés pour les abeilles et peut-être ce serait pas une mauvaise idée de visiter un apiculteurs afin de m’instruire d’avantage sur le sujet.
Merci beaucoup
Mathieu Dollbaum
Mathieu.dollbaum@gmail.com
???
Salut Audrey,
Très intéressant comme sujet .
J’ai commandé et recu deux catalogues de semences car depuis quelque temps, je veux commencer un immense jardin dans les champs chez nous et devenir autosuffisant.
J’ai l’intention de diviser les champs en sections, fruits et légumes, petits fruits, arbres fruitiers, fleurs, et aussi des sections pour les animaux et abeilles.
Un des deux catalogues est spécifique juste pour les fleurs.
Je pensais d’en choisir toutes des comestibles et me faire des réserves dans des pots de verre, uniquement que pour du thé pour la saison.
J’avais aussi l’intention de commencer à élever des abeilles a miel un peu pour les mêmes raisons mais je n’ai aucune connaissance en ce sujet pour le moment.
Aujourd’hui en lisant ton article ca m’a fait réaliser que dans la section des champs ou je vais cultiver les fleurs je pourrais aussi en cultiver d’autres variétés pour les abeilles et peut-être ce serait pas une mauvaise idée de visiter un apiculteurs afin de m’instruire d’avantage sur le sujet.
Merci beaucoup
Mathieu Dollbaum
Mathieu.dollbaum@gmail.com
???
Quel plaisir que de vous lire.
Habituellement vous ensoleillez mes lectures. Aujourd’hui, vous les avez sucrées.
Pour moi aussi c’est un plaisir de vous lire mais aujourd’hui avec le miel c’est très intéressant et instructif et j’adore le miel ( le VRAI ) mais combien a t-on droit par jour ? Mais vous avez plein de belles choses à nous raconter et à nous apprendre Vous faites du bien aux personnes seules , merci encore pour tout A bientôt
Nous avons savouré votre article et dégusté votre recette de « petit boire » au miel. Une douce découverte et un pur délice avant le repos du soir.
Merci à vous.
Chère Audrey,
Nous avons savouré votre article et dégusté votre recette de « petit boire » au miel. Une douce découverte et un pur délice avant le repos du soir.
Merci à vous.
Bonjour Audrey,
Super reportage sur le miel, je suis une grande amatrice de miel.
J’ai eu la chance dans ma jeunesse d’avoir un papa qui a expérimenté ce magnifique métier d’apiculteur.
Dans ce temps, on passait pour des fous, des espèces de “granolas”, mais heureusement, avec des passionnés un peu partout au Québec, les gens ont appris à connaître ce délicieux nectar.
Et oui, un article sur les abeilles, ça serait très instructif pour les gens qui voient ces petites travaillantes comme des ennemis. Ils apprendraient à connaître leurs missions qui est vitales.
Qu’elles sont des bourreaux de travail jusqu’à leurs morts ? Regardez les de plus près, elles sont tellement belles ces petites boules de poils ?? elles ont de la personnalité ? Goûtez à une bouchée d’alvéoles remplies de miel,,, quel délice !!!
Correction des points d’interrogations, ce sont des emojis, désolé
Merci pour votre article….J’AIMERAIS retrouver du miel d’Épilobe que je prenais il y a longtemps chez mr. Forest. Sauriez-vous où en trouver ou au moins un bon pourcentag de cette fleur. Merci Lise
J’avais aussi l’intention de commencer à élever des abeilles a miel un peu pour les mêmes raisons mais je n’ai aucune connaissance en ce sujet pour le moment.